Sarkozy et autres choses pas graves

lundi 6 janvier 2020

Macron l'infect et la suspecte défense des sectes


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lundi 23 décembre 2019

Gloire lui soit rendue

samedi 21 décembre 2019

La magie de Noël au service de la réforme des retraites

mercredi 18 décembre 2019

Propositions à gogo

J'aime l'humour, j'aime rire. J'aime ce qui est susceptible de provoquer le rire. J'aime l'humour de qualité supérieure, l'humour surchoix, l'humour d'excellence. Alors, j'espérais trouver une belle occasion de rigoler en acceptant de faire un site Internet pour un candidat aux élections municipales prochaines se réclamant de l'esprit des salopards du parti présidentiel. Je ne suis pas déçu.
Le site est en place. Il reste quelques bricoles à fignoler mais je considère que ma part de travail est terminée dans les grandes lignes. A présent, il est question de le remplir. Ce n'est pas moi qui vais dérouler l'argumentaire, rédiger le programme, dire les ambitions ou dévoiler les idées. Ce serait amusant que l'on me laisse le soin de le faire à mon idée mais ce serait aussi dangereux. Pour l'instant, les quelques zones dévolues aux textes sont remplies de "lorem ipsum" et cela ne dit pas grand chose du programme politique de l'équipe de candidat·e·s. Soyons honnête, toutefois, une idée est là pour annoncer ce programme, une belle déclaration d'intention comme on en rêve souvent. Elle tient en une phrase d'une beauté époustouflante, ciselée avec amour par un amoureux des lettres, par un littéraire exigeant féru de poésie : « Soixante propositions pour la commune, ensemble nous réussirons mieux ! ». N'est-ce pas beau ?
Or, un problème arrive et vient enrayer le fonctionnement de cette belle machine. N'avons-nous pas été trop ambitieux en avançant l'hypothèse que nous pourrions trouver soixante idées d'un coup ? C'est que les idées, ça ne se trouve pas aussi simplement que l'on peut le penser. J'en connais qui en cherchent au moins une depuis des années sans parvenir à mettre la main dessus.
Un coup de fil. « Est-ce qu'il est possible de changer le titre et écrire "quarante idées" ? », me demande l'interlocuteur. Dissimulant le fou rire que je sens prêt à éclater, je le rassure et lui propose même, arguant du fait que ces élections se dérouleront en 2020, de proposer vingt idées. Je sens la tête de liste réfléchir un instant à la suggestion, il n'a pas entendu la moquerie, l'ironie. Il hésite et déclare que ce n'est pas sot. Il me faut redoubler d'efforts pour ne pas rire trop fort.


A cet instant, je lui conseille de faire une liste de toutes ces propositions et de les classer par ordre d'importance. Je l'encourage à me faire part des toutes premières d'entre-elles. Il n'hésite pas un instant : le patrimoine, l'embellissement de la commune, du lien entre les concitoyens… Ça s'arrête là. Ça n'a pas beaucoup avancé depuis la dernière fois. Ce n'est pas gagné. Pas d'inquiétude, les propositions arriveront au fil du temps ! C'est là l'idée forte ! Oui ! La voilà ! On va faire appel aux concitoyens pour apporter les propositions ! On va organiser des réunions publiques et on mettra en place une consultation citoyenne !
Une autre question. « Peut-on enlever le texte de la page d'accueil ? ». On peut le faire, oui. Le futur élu (il n'en doute pas un instant puisqu'il est soutenu par un sénateur du département, octogénaire et transfuge du PS passé à LREM) me raconte qu'après avoir beaucoup réfléchi, il ne faut pas assommer l'électeur sous trop de texte et préférer des formules chocs bien senties. Bon. Le problème, c'est que ces formules, il faut les trouver. Là, comme ça, elles ne lui viennent pas à l'esprit, à monsieur le futur maire. Il va les chercher. Ok. C'est pas gagné.

mardi 17 décembre 2019

La retraite à points expliquée aux crétins et aux imbéciles

samedi 3 août 2019

Macron adresse un message aux Français

lundi 6 mai 2019

Un million d'espèces en voie de disparition, émoi, émoi et moi

vendredi 26 avril 2019

Macron d'émission

samedi 13 avril 2019

Restitution du grand débat national

jeudi 10 janvier 2019

Le peuple se débat ? Donnons-lui du débat !

vendredi 28 décembre 2018

Alexandre (le petit) Benalla, le retour !

mercredi 26 décembre 2018

Finalement, une solution à la crise en vue ?

samedi 24 novembre 2018

Darmanin se fout de notre gueule

Déjà, il a une bonne vraie gueule de con. De vrai con, vraiment. Il est ministre de l'Action et des Comptes publics. Il a été exclu de Les Républicains. Il s'est prononcé contre le mariage homosexuel. Un con, vous dis-je.
Ce con, donc, a voulu dire combien il comprend les Français de la France d'en-bas. Et comment ça s'y prend un immense et glorieux connard quand ça veut dire qu'il comprend cette France populaire ? Hein ? Il s'y prend comme le con magnifique qu'il est, il se lamente lamentablement des prix des restaurants parisiens où l'on doit payer deux cents euros pour deux personnes… sans même prendre de vin. Mais mon pauvre gros con de ministre de merde ! Est-ce que tu sais seulement à qui tu parles, toi qui est fils de tenancier de bar et de femme de ménage ? Comment peux-tu, toi, ignoble connard, mépriser le petit peuple, toi qui en viens, connard ! Comment ?
Il voudrait mettre de l'huile sur le feu, ce connard merdeux, qu'il ne s'y prendrait pas mieux. Je ne sais pas ce que va donner cette colère des gilets jaunes mais déjà, on sait quelle tête placer au bout d'une pique, pour commencer.
Je suis en colère.

mercredi 21 novembre 2018

Parce qu'il le vaut bien

Si scandale il y a, où se trouve-t-il ? Est-il dans les millions cachés aux services fiscaux japonais ou dans l'avidité ? Lorsque l'on gagne ses neuf millions d'euros par mois an, a-t-on raisonnablement besoin de gagner encore plus ? Craint-on les fins de mois difficiles ? Vit-on dans la peur du lendemain ? Carlos Ghosn est suspecté d'avoir omis de déclarer pas loin de la moitié de ses revenus (38 millions d'euros au lieu de 78 millions d'euros). Si l'erreur involontaire n'est pas totalement inenvisageable, elle est assez peu crédible. L'erreur aurait couru sur plusieurs années, entre juin 2011 et juin 2015.
Garder une poire pour la soif, c'est humain. Constituer des réserves pour les toujours possibles jours mauvais, c'est compréhensible. Nous avons tous un paquet de sucre mis de côté, du café d'avance, une bouteille d'huile et un paquet de pâtes dans les placards. Je suppose que Carlos Ghosn est un inquiet, un anxieux. Chaque jour, il doit se dire que l'on ne sait pas de quoi demain sera fait et, sans même y réfléchir, il met un petit million de côté pour pouvoir voir venir, au cas où.
Et puis, Carlos Ghosn est une personne tout à fait honorable. Un grand patron, un capitaine d'industrie, un redresseur d'entreprise, un visionnaire d'exception. Au Japon, on en a fait un héros de manga. C'est un être charismatique et complexe, un représentant de l'excellence à la française. Grâce à lui, le fleuron de l'industrie française qu'est Renault s'est hissé au plus haut à l'échelle mondiale.
S'il est d'ores de déjà écarté de la direction de Nissan, il reste à son poste de PDG de Renault. On a tout de même noté qu'il était quelque peu empêché et on a nommé un Bolloré pour faire l'intérim. Ouf ! Les Twingo et autres Zoé vont continuer à tomber des chaînes et à fleurir dans les concessions. C'est qu'il faut en vendre des voitures pour payer le salaire de Carlos ! Bon, il faut être honnête, il n'y a pas que ce salaire à payer. Et en plus des salaires, il y a la publicité. Parce qu'une Renault, s'il n'y avait pas la pub, ça se vendrait moins bien, il faut le reconnaître. Chez Renault, le budget pub monte à plus de quatre cents millions d'euros par an. Ce n'est pas rien mais c'est à ce prix que l'on trouve de la Renault dans les spots pub de la télé et sur les pages en papier glacé des bons magazines. C'est qu'il faut réussir à vendre toutes ces voitures qui donnent tant de travail à tant de monde.
Et là, on se prend à frémir d'effroi à l'idée que l'image de Renault puisse être écornée par la mise en cause de son estimable patron. La bourse a réagi, les investisseurs sont frileux. Le consommateur pourrait chercher à sanctionner la marque et s'en détourner pour la concurrence. Il faut calmer le jeu comme on dit dans les milieux sportifs. Il faut rassurer et dépassionner le débat. Jusqu'à preuve du contraire, Carlos Ghosn est innocent. Ce sont les Japonais qui manœuvrent pour faire tomber ce héros au sourire si doux et au grand cœur. Salopards de Japonais ! Ah ! Les traitres ! On ne peut pas faire confiance à ces gens étranges au sourire impénétrable. D'ailleurs, Carlos Ghosn n'a rien dissimulé au fisc français à ce que l'on en sait. Ça prouve bien que nous avons affaire à quelqu'un de foncièrement honnête. Il faut sauver Renault, il en va de l'avenir de la nation.

lundi 19 novembre 2018

Macron sauve la planète - épisode 1

jeudi 15 novembre 2018

Pas touche au gas-oil du peuple !

Je n'irai pas manifester avec les "gilets jaunes". Je suis plein de suspicion par rapport à ce mouvement et je pense que le combat n'est pas des plus nobles qui soient. Je ne manifesterai pas aux côtés de la Peine et de Mélenchon. On a les combats qu'on peut.
C'est quoi le problème au juste ? Le prix des carburants. C'est tout ? Oui, c'est rien que ça. C'est juste que des gens disent qu'ils en ont marre de payer pour rouler. Dans l'idéal, ils voudraient que les carburants soient gratuits. Parce qu'ils ont conscience que l'on ne leur accordera pas ça, ils demandent que, au moins, le gouvernement baisse les taxes. A quel niveau ? Je n'en sais foutre rien.
On m'a demandé si ça me plaisait de payer des taxes. On m'a dit, bien sûr, que je ne devais pas me sentir concerné ou, pire encore, que j'étais un soutien fidèle et sans concession à Macron. Je rassure tout le monde, je paie mon carburant comme tout le monde et je n'aime pas la politique de Macron.
Pour certains, l'idée est de foutre le bordel pour réussir, à terme, de mener la révolution qui va conduire Macron et ses sbires au pilori. Le peuple va ainsi se soulever et marcher sur l'Élysée comme un seul homme. On va voir ce qu'on va voir ! On ne pique pas les sous du peuple sans avoir à craindre son courroux. Les têtes au bout des piques, les barricades… et le carburant à un prix aussi bas que possible.
Plus prosaïquement, je ne me vois pas revêtir cet horrible gilet jaune pour parader en public. J'ai ma dignité. Et pourquoi pas un nez rouge ou des mocassins à gland, tant qu'on y est ? Franchement, faut pas s'aimer pour accepter de se ridiculiser ainsi.
Qu'il y ait de la colère contre Macron, ça je le comprends. C'est bien. Ça aurait été encore mieux de comprendre plus tôt qu'il ne fallait pas le mener à son poste mais bon, on ne refait pas l'Histoire. Je me demande combien il y en aura à manifester qui ont glissé le bulletin Macron dans l'urne aux premier et deuxième tour des présidentielles. La colère présente est la voix de la déception, le prix du carburant est un prétexte à manifester. Vous allez voir qu'ils seront plus nombreux pour cette mobilisation que lorsqu'il s'agit de défendre les services publics, la Sécurité Sociale, les acquis sociaux. La France est peuplée d'automobilistes qui défendent un modèle de société qui sent le gas-oil.

jeudi 8 novembre 2018

Manu militari with love

Que l'on ne vienne pas me raconter que ça n'est pas calculé. Notre président de la République française à nous qu'on a pour le moment a déclaré :

"Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l’armée à la victoire, comme chaque année. Mon chef d’état-major sera présent à cette cérémonie"

Parmi ces maréchaux, il y a Philippe Pétain. Lorsque l'on parle "maréchal", pense-t-on à Joffre ou à Foch (pour ceux des années de guerre) ? Bien sûr que non. On pense à Pétain.
Lorsque l'on pense Pétain, pense-t-on au héros de Verdun ? Vous, je ne sais pas mais moi, non. Pétain, c'est "je fais don de ma personne à la France", c'est Vichy, la collaboration, la milice, les déportations, les lois d'exception.
Honorer les chefs d'armée de la Grande guerre, déjà, on peut se demander. Il avait pourtant été dit que l'on ne glorifierait pas la guerre, que l'on allait plutôt la pleurer. A mon sens, mais je suis peut-être un poil trop anti-militariste, je préfère le souvenir de l'horreur et de la bêtise plutôt que des victoires bien maigres en regard avec les mortels échecs. Si je veux un souvenir de cette guerre, je préfère celui des anonymes à celui des grands "va-t-en guerre".
On ne peut rien contre l'Histoire. Cette guerre a eu lieu, elle a eu ses raisons, on peut les expliquer. Elle a eu sa fin, on peut l'expliquer aussi. Elle a eu ses conséquences que l'on peut également expliquer aujourd'hui. Grandir les maréchaux et généraux de cette guerre c'est chercher à grandir la France, peut-être, mais c'est aussi, selon moi, donner un message perturbant.
Macron est revenu sur ses propos. Il se justifie en rappelant qu'il s'est trompé, que l'on l'a mal compris. Il n'honorera donc pas Pétain. Il n'en reste pas moins que le message est donné et que je ne le comprends pas encore tout à fait. Pourquoi préciser vouloir honorer les chefs militaires alors que, finalement, ça allait de soi et que ça aurait pu être fait sans qu'il soit nécessaire de l'annoncer ? Macron aurait, dans un discours, chanté les louanges de ces chefs, il aurait cité Pétain en disant les réserves sur l'autre Pétain, celui des années 40, qu'aurait-on trouvé à dire ? Pétain, on ne peut le nier, a bien été un chef durant le premier conflit mondial. Le Pétain de Vichy n'éclipse pas celui de Verdun.
Ce qui est troublant, c'est que cette annonce de Macron arrive quelques jours après qu'il ait jugé utile d'agiter le spectre des années 30. Alors, peut-être ne faut-il pas lui faire de procès trop hâtif. Peut-être voit-il ressurgir un peu partout les idées et les régimes d'extrême-droite et, peut-être aussi, s'est-il laissé porté par sa peur d'un retour des fascismes. Il n'en reste pas moins que la polémique née de ses propos à propos de Pétain en cette période me semble délétère pour la démocratie en cela qu'elle peut être mal comprise.
Honorer Pétain, en cette période actuelle trouble, c'est dangereux. C'est à la fois banaliser le régime de Vichy et, par extension, le nazisme, le fascisme et l'ensemble des régimes autoritaires. Chez moi, le doute persiste. Pourquoi Macron a-t-il tenu à tenir ces propos ? Tout cela pour annoncer finalement que Pétain ne sera pas mis à l'honneur. Ce peut aussi n'être qu'une astuce pour brouiller les esprits, mettre un peu d'interférences dans les idées.

Macron prépare le plan de communication des futures présidenti

lundi 29 octobre 2018

Brésil extrême

lundi 22 octobre 2018

Robert Faurisson n'a jamais existé

Le titre du billet n'est pas de moi (malheureusement). J'aurais aimé trouver cette merveilleuse épitaphe. Je l'ai entendue sur France Inter, dans l'émission "Par Jupiter". Il y a des gens de talent sur la radio publique d'état.
Tiens, parlons-en de cette radio d'état. Loin de moi l'idée de défendre la corporation des journalistes. Il en est dans celle-ci comme dans celle des plombiers-coiffeurs ou des charcutiers-zingueurs, il y en a des biens. Jean-Luc Mélenchon, lui, préfère les mettre tous dans le même sac, bien en ficeler l'entrée et mettre le tout à la flotte. Plouf et bon débarras.
Loin de moi l'idée de défendre Jean-Luc Mélenchon. D'abord, il n'a besoin de personne et il parle bien plus fort que moi avec beaucoup plus de talent. Là, il force le respect. Juste en quelques mots judicieusement assénés, il s'est mis à dos toute une corporation, donc. Moi qui ai voté pour lui à l'occasion, je ne peux que me dire qu'il a bien fait et qu'il a raison de haïr ces salopards de journalistes aux ordres de la Macronie. Après, on ne peut pas non plus en vouloir aux journalistes de le mal prendre et de chercher des poux sur la tête des Insoumis. Vivement la Révolution !

vendredi 19 octobre 2018

La colère de dieu

Jean-Luc Mélenchon s'est mis en colère. Je me demande s'il n'a pas perdu un peu plus de crédibilité dans cette affaire. C'est le problème avec Mélenchon, il est impulsif, vitupérant, vindicatif. Il ne se maîtrise pas toujours bien comme il le faudrait. Je ne me prononce pas sur le fond de l'affaire. A-t-il quelque chose à se reprocher ? Je n'en sais rien. On verra. Mais là, le mieux que je trouve à faire face à la colère de ce dieu autoproclamé, c'est de me fendre la gueule.

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