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dimanche 15 septembre 2019

Remparts d'Angoulême

Alors que les catastrophes annoncées menacent, que les collapsologues de tout poil nous assurent des lendemains sombres, que la diversité écologique fait grise mine et que déjà tant d'espèces du vivant, animales ou végétales, sont à reléguer au rang des souvenirs défunts, nous pouvons nous réjouir de voir que se perpétue la tradition des Remparts d'Angoulême nés il y a quatre vingts ans. Alors que l'on cherche si souvent à bannir l'automobile, la motocyclette, le véhicule utilitaire de nos rues et avenues citadines, il se trouve que l'on sait aussi leur ouvrir toute grandes les portes des cœurs de cité pour le bonheur toujours intact des insatiables inconscients amateurs d'engins aussi vrombissants que polluants. Et tant pis pour les éveillés écologues défenseurs de la nature.
J'ai eu la chance de pouvoir être présent à Angoulême cette année. Je parle de chance parce que je fais partie de ces inconscients dont je parle un peu plus haut. Oui, je le confesse avec ce rouge si particulier qui sait monter au front de ceux qui le méritent, j'aime l'odeur de l'essence, le bruit des moteurs, les nuages de gaz d'échappement et les belles carrosseries des temps passés. Oui, je suis un dangereux criminel qui, à la défense de la planète, préfère le bruit et la fureur de ces machines diaboliques que sont les automobiles de course de jadis. Oui, j'ai honte et bats ma coulpe mais oui, j'aime ça. C'est mal et j'aime aussi cela. Vous pouvez me conspuer, m'agonir des pires injures, inventer même celles qui n'existent pas encore, vous n'y changerez rien.
Pour aller à Angoulême, j'ai dû user d'un moyen de transport polluant. Arrivé sur place, j'ai utilisé un appareil photo numérique qui fonctionne grâce, en grande partie, à de l'électricité nucléaire. En revenant, j'ai traité les images faites là-bas sur un ordinateur qui consomme lui aussi de cette électricité. Si vous lisez ces lignes, si vous regardez les images, vous serez complice de ce grand gâchis et je veux que vous sachiez que vous contribuez au réchauffement climatique et à la disparition des passereaux et des rhinocéros.
Des photos, j'en ai fait plus de deux cents. Il y avait matière à déclencher. Je vais essayer de vous montrer les plus intéressantes en plusieurs fois et en respectant plus ou moins la chronologie des événements. Pour commencer, donc, quelques images prises devant le stand de la FFVE. On pouvait y voir une imposante et magnifique Panhard & Levassor Sans-Soupapes (licence Knight), une Amilcar CGSS, une Talbot Baby, deux représentantes de la maison FACEL VEGA, une Dino Ferrari et quelques autres automobiles dignes d'intérêt. Je vous raconterai ultérieurement ce que j'ai encore pu voir et photographier.

  • Amilcar CGSS
  • Amilcar CGSS
  • Talbot T23 Baby
  • Facel Vega Facellia
  • Dino Ferrari 246
  • Facel Vega 2

vendredi 28 septembre 2018

Périvroom #2

Des motos, disais-je. Il y en avait quelques unes, des populaires et des prestigieuses, des plus ou moins anciennes. Après l'Ariel Square Four, une AJS de course que nous n'avons pas eu le plaisir de voir courir. C'est bien dommage.

AJS
Entre 1921 et 1939, Joseph Lamy et Émile Akar construisent des petites automobiles sportives, les Amilcar. Certes, elles ne concourent pas dans la même catégorie que les puissantes Bugatti mais elles ne déméritent pas pour autant. Ce sont de vraies petites automobiles sportives, puissantes et bien conçues et fabriquées.

Amilcar
La notion d'automobile sportive a évolué au fil des années et décennies. En ces débuts de l'automobile, dans les premières années du XXe siècle, à l'époque des pionniers et alors que l'on n'a pas encore une idée bien arrêtée sur ces drôles de machines pétaradantes et fumantes, on pense déjà que l'on pourrait les utiliser pour des courses de vitesse. On comprend rapidement que l'ennemi, c'est le poids. Alors, on enlève le dispensable et on conserve les roues, le moteur, le réservoir de carburant et les sièges en plus de quelques accessoires dont un volant et des commandes placées ci et là. On obtient quelque chose comme cette Richard Brasier qui marche bien plus fort que je le pouvais penser.

Brasier 1907
Tous les constructeurs ne sont pas sportifs dans l'âme. Chez Corre, en 1905, on propose cette type G forte d'une huitaine de chevaux. Si l'on ne brille pas particulièrement en course, au moins peut-on amener, avec le sourire, toute la famille.

Rouler en Corre et toujours
Je vous parlais hier de la marque Lotus avec la Caterham. On en reparle aujourd'hui avec le modèle Elise que l'on connaît aussi sous l'appellation Speedster chez Opel mais avec un moteur différent. Cette automobile de ce troisième millénaire dans lequel nous pataugeons prouve que l'on peut être une automobile intéressante et de collection sans encore multiplier les ans.

Lotus Elise
Avant d'être absorbée par Terrot, la marque Magnat Debon produisait de bien belles motocyclettes comme cette 250cc "coursifiée" qui savait montrer de quel bois elle se chauffe lors des tours de circuit.

Magnat Debon
Notons que les marques Terrot et Magnat Debon seront rachetées par Peugeot qui supprimera ces marques au détour des années 50. Et puisque l'on évoque Peugeot, arrêtons-nous un instant sur une belle réalisation de Darl'mat sur une base de 402. Celle-ci date de 1939 et l'on ne peut s'empêcher de se dire qu'à l'époque, on avait encore une haute idée de ce qu'était une belle carrosserie.

Peugeot 402 Darl'mat

samedi 28 octobre 2017

Reprenons

Ça va mieux. Une sélection de quelques images de voitures anciennes. Pour commencer, une Ford A de la fin des années 20 ou, plus sûrement, du début des années 30.

Ford A II
Une automobile vue à plusieurs reprises dans diverses manifestations périgourdines telles que les Vintage Days, une Amilcar que j'apprécie beaucoup. Alors oui, il s'agit d'une reconstruction à partir d'éléments disparates, elle est mue par un moteur SIMCA mais elle roule et plutôt bien en plus d'être, c'est mon avis, particulièrement agréable à l'œil.

Amilcar
Un engin bien étonnant que cette Austin. Il me semble qu'il est basé sur une Austin Seven mais est-ce là une véritable automobile de course ou un délire de son propriétaire ? Je n'en sais pas plus. Ce qui est certain, c'est que celui-ci a un sens de l'humour bien assumé. Cette automobile a participé à la parade autour de la place Tourny le dimanche après-midi et elle marchait très bien.

Austin
Les bolides à moteur Panhard étaient venus en nombre et laissaient exprimer leur moteur rageur à l'occasion de la parade et lors des séances des derniers réglages avant la lancée sur le circuit. Ce doit être bien amusant à conduire, ces petites monoplaces qui, sans développer de folles puissances, doivent ne pas trop filtrer les sensations.

Bolides

Une chose qui paraît évident à regarder les Bugatti présentes, la place à bord est réduite et obligation est faite de trouver des solutions pour déplacer à l'extérieur ses petites affaires. Si les sacs en toile de provenance militaire ont leurs partisans, on en trouve aussi pour leur préférer la sacoche en cuir. D'ailleurs une pièce de cuir qui restait a été utilisée pour cacher ou protéger l'allumeur au tableau de bord.

intérieur de Bugatti
Le matin de ce dimanche, quelques automobiles dont les Bugatti partaient pour une virée à travers les vieilles rues du centre de Périgueux. Elles sont là saisies lors du départ depuis la place Tourny.

Départ de Bugatti
La suite... Plus tard.

lundi 31 octobre 2016

Un homme heureux

C'était lors des Vintage Days à Périgueux. J'ai été attiré par le beau sourire du monsieur, je me suis approché, j'ai déclenché.

Heureux au volant de son Amilcar

lundi 18 juillet 2016

Avec le soleil, les vieilles sont de sortie

Et paf ! Je viens à passer par là. Et poum ! Quelques voitures anciennes. Pif ! Je sors l'appareil photo. Dommage, l'heure n'était vraiment pas idéale. Une lumière dure qui met à mal les possibilités du capteur à s'en sortir. On s'en fout, l'important est de montrer des engins que l'on ne croise pas tous les jours sur les routes.
Hormis la SIMCA P60, nous avons affaire à un petit rassemblement impromptu de petites autos que l'on pourrait ranger dans la catégorie des cycle-cars si l'on ne craignait pas d'être remis à sa place par quelque pointilleux. Non parce que oui, en effet, ce ne sont peut-être pas stricto sensu des cycle-cars. Pas tous, du moins. Mais il n'empêche que nous sommes en présence de petites automobiles de petite cylindrée qui ne doivent pas trop craindre les radars.
La première que j'ai aperçu a été le trois roues qui n'est pas sans faire penser à une Morgan. Plusieurs trucs m'ont fait tiquer. Je vous autorise à chercher la petite bête. Sinon, une Amilcar, des Rosengart, une FIAT et une Peugeot. Et place aux photos.

FIAT et Amilcar

Peugeot et Rosengart

Rosengart

Morgan ? Vraiment ?

SIMCA P60

lundi 29 juin 2015

Nationale 20 et mécaniques anciennes

Pour satisfaire la curiosité insatiable de mes plus fidèles visiteurs tout en nourrissant le goût de l'un d'eux pour les culs, je me suis résolu à faire une seconde sélection des photos faites hier à Brive-la-Gaillarde des vieilles voitures participant à la promenade sur la route nationale 20 "historique". Et cette fois, c'est fini, je n'y reviens pas.

Deux chevaux pas végétariens
Culs d'allemandes
Amilcar
Peugeot 201 de course
Chevrolet 210 Sedan 1957
Citroën AMI6 et remorque

dimanche 20 juillet 2014

Fossemagne 2014

amilcar.jpgPetit plateau que celui de cette année. La faute aux prévisionnistes de Météo France qui avaient annoncé les pires pluies accompagnées des plus ennuyeux orages jamais connus par l'homme ? C'est possible. Sans doute la pluie a-t-elle quelque peu effrayé les exposants du vide-grenier. Les voitures anciennes étaient un peu moins nombreuses que les années précédentes tandis que les motos étaient en masse. Peu de tracteurs agricoles à se mettre sous la dent, par contre.

Quelques automobiles pour commencer avec une petite sélection de Peugeot, Renault, Citroën et Amilcar.

Peugeot 203

Vieilles automobiles

Renault Monaquatre

Citroën Rosalie

amilcar.jpg

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