Mot-clé - Apple

Fil des billets - Fil des commentaires

mercredi 15 juillet 2020

Nineteen eighty-four

Macintosh 128

jeudi 7 mai 2020

Quelle place pour l'outil informatique dans la nature ?

Apple Computer Inc.

vendredi 27 juillet 2018

Quinze pouces pour un monologue

Le contexte est le suivant : un ordinateur portable Apple MacBook Pro 15" ne démarre plus. Il est amené à un Centre de Services Agréé Apple. Le diagnostic est posé, la machine est morte, la carte mère a lâché. Cela peut arriver, bien sûr, mais je m'étonne. La carte mère a été changée gratuitement il y a quelques années dans le cadre d'un programme de remplacement de ces cartes mères à problème. Je propose que l'on m'envoie l'ordinateur pour que j'y regarde de plus près.
La machine arrive à Azerat hier. J'essaie de la démarrer et constate qu'elle refuse d'aller au bout du démarrage. Pour autant, aucun signe, selon moi, d'une carte mère hors service. Je décide d'ouvrir.
Tout d'abord, une certitude : les services chargés d'établir le diagnostic n'ont pas ouvert la machine. C'est une certitude. Pour enlever le capot inférieur de ce MacBook Pro, il n'y a que quelques vis à enlever. On y parvient en moins de cinq minutes. S'ils l'avaient fait, ils se seraient aperçus de la quantité phénoménale de poussière.
Avant de démonter, je m'étais tout de même aperçu que la machine chauffait énormément. Cela ne m'étonne plus. Les ventilateurs sont plein de cette poussière. Cette même poussière qui recouvre toute la carte mère. Je dépose la batterie (trois autres vis) et je nettoie tout ça. Je remets la batterie en place, je pose le capot inférieur sans le fixer et j'essaie de démarrer. Il n'accepte pas du premier coup mais, finalement, voilà, la machine est démarrée.
Soyons honnête, si la machine a démarré, elle ne fonctionne tout de même pas très bien. Je soupçonne un problème logiciel et tente une mise à jour de Yosemite (Mac OS 10.10) vers El Capitan (Mac OS 10.11). Il y a tout de même un comportement bizarre. Par exemple, je n'ai pas accès aux utilitaires comme celui qui permet de vérifier le disque dur, de le formater, de le partitionner. Non, au lieu de cela la mise à jour commence directement. Je suis étonné.
Je demande s'il faut sauvegarder les données. On me dit qu'elles sont déjà enregistrées sur un disque dur externe et que je peux faire ce que je veux. Bien. J'insiste. J'essaie de procéder à l'installation de Sierra (Mac OS 10.12). C'est là que j'ai l'idée de filmer l'opération.
Alors, tout au long de cette opération, j'étais persuadé que ce MacBook Pro était un modèle 2012. Je n'avais pas pris la peine de vérifier. Contrairement à ce qui est dit dans la vidéo, c'est une version de début 2011. Ça ne change pas grand chose. Au moment où je "monte" le film, je me dis aussi que je vais masquer le nom de l'entreprise qui a déclaré l'ordinateur foutu. Après tout, je n'ai aucune raison de lui faire de la publicité.
Pour l'heure, j'ai donc un ordinateur qui fonctionne sous High Sierra (10.13). Je suis en train de le faire travailler à faire la mise à jour de quelques logiciels, ça fonctionne très bien. Hier, tout de même, l'ordinateur a planté. Aussi, je ne dis pas qu'il est complètement sorti d'affaire. Je le garde en observation. Bref, la vidéo doit être considérée comme un (long) monologue à visée humoristique. Je considère que la société qui a fait le diagnostic l'a fait un peu trop rapidement, c'est sûr. Pour une machine foutue, elle fonctionne tout de même très convenablement. Hier soir, j'ai fait passer les tests de diagnostic matériel de chez Apple. Aucun souci n'a été mis à jour. J'ai bon espoir.

samedi 2 juin 2018

Macintosh-livres-chat

C'est un ordinateur qui ne fonctionnait plus. Je m'étais passé de lui parce que j'en avais d'autres. Récemment, j'ai eu à récupérer un fichier qui se trouvait sur cet ordinateur en panne. Alors, je me suis décidé à le réparer. Ça n'a été ni trop difficile ni trop long.
Il s'agit d'un Mac Pro de 2007 et cette machine est, de l'avis de Apple, trop ancienne pour accueillir un système récent. Or, j'avais l'intention de l'utiliser pour des opérations gourmandes en puissance avec des logiciels qui nécessitent du système plus récent que celui autorisé par le constructeur.
Sur Internet, j'avais trouvé une technique pour s'affranchir de cette limitation et tout fonctionnait parfaitement. Enfin jusqu'à ce jour où il y a eu une mise à jour proposée. Je ne me suis pas méfié et j'ai accepté l'installation de la mise à jour. Je n'aurais pas dû, l'ordinateur refusait de démarrer après son application. Parce que j'avais terminé le boulot que j'étais en train de faire, je ne m'en suis pas occupé tout de suite.
Récemment, donc, j'ai dû récupérer un fichier et là, je n'avais pas d'autre solution que de me décider enfin à remettre ce Mac Pro en route. Je l'ai dit, ça a été assez simple, je n'ai pas rencontré de problème. Je n'ai perdu aucune donnée et c'est bien le principal. Lorsque j'ai vérifié que tout allait bien, j'ai trouvé une photo d'Ulysse. Je suis presque certain d'avoir déjà publié cette photo sur ce blog. Ce n'est pas bien grave.
Aujourd'hui et demain, à Azerat, se tiennent des rencontres littéraires organisées par Françoise Rivière, auteure, en collaboration avec la municipalité. J'y suis convié en tant qu'auteur. Je n'ai pas absolument compris le programme de ces rencontres littéraires. J'ai cru comprendre que nous ne serons que trois "auteurs". Il me semble, si c'est bien le cas, qu'il est un poil ambitieux de tenir ces rencontres sur deux jours. Il n'est pas impossible que je m'y ennuie beaucoup. Je vous dirai.

Ulysse encore


Et ce fut donc une excellente journée qui m'a permis de rencontrer plein de personnes et de faire pas mal de dessins de dédicace dans une ambiance très agréable et dans la belle salle du cuvier d'Azerat. Ça m'apprendra à être pessimiste à mauvais escient, tiens.

mercredi 15 novembre 2017

[Hackintosh #1] De MacOS faire un PC

Un copain a besoin d'un nouvel ordinateur le temps que le sien soit réparé. Il ne veut/peut pas investir dans un nouveau Macintosh et décide donc de s'essayer au Hackintosh, un jeu qui consiste à faire fonctionner le beau système Apple sur un vilain PC comme un vulgaire Windows. Bon. Financièrement, l'idée se défend. C'est la promesse d'avoir la puissance d'un Mac récent pour quelques centaines d'euros de moins mais en faisant l'impasse sur les petits plus d'un Mac officiel à commencer par la quasi certitude que la machine sera prête à fonctionner une petite demi-heure après son déballage. C'est aussi se passer du clavier Apple et de la souris de la même marque (mais là, la concession n'est pas des plus pénibles à supporter, il faut le reconnaître).
Ce copain me demande si je suis intéressé par l'aventure qui consiste à installer le système Apple sur sa machine. De son côté, il s'est déjà occupé de monter le PC avec des composants choisis pour leur réputation de compatibilité dans un boîtier que l'on qualifiera de "moins pire" ou de "plus supportable" dans l'offre actuelle. Il s'est aussi chargé de créer une clé USB permettant d'installer le système avec les quelques utilitaires et extensions nécessaires. Il arrive ce matin vers 10 heures avec son attirail. Je prépare un café, on trouve un clavier, une souris et un écran et on se lance.
Tout se passe plutôt bien, l'installation se déroule correctement, l'ordinateur redémarre, le compte utilisateur est créé, l'accès au réseau en Wi-Fi fonctionne parfaitement. Tout semble aller plutôt pas trop mal. Sauf que, pas de son. Ah ! Oui, rien. Même en tendant l'oreille. Alors, c'est parti pour des pages et des pages consultées sur Internet, des forums, des tutoriaux, des commentaires et des recommandations à la pelle. Ce soir vers 18 heures, rien n'y a fait, il n'y a toujours pas de son. Ah oui, aussi, la carte ethernet n'est pas reconnue non plus. Du coup, le Hackintosh n'est pas parfaitement opérationnel. Il peut être utilisé tel quel, on peut se passer de son dans pas mal de cas, mais ce n'est pas satisfaisant.
La question que l'on peut se poser est : le jeu de geek vaut-il le coup ? Je n'ai pas de réponse arrêtée sur la question. Evidemment, si la machine fonctionne bien, on économise des sous. D'un autre côté, on vit avec une épée de Damoclès pendue au-dessus de sa tête. Faut-il se résoudre à ne jamais faire de mise à jour de peur que plus rien ne fonctionne après coup ? Le bon côté, c'est que par rapport à un iMac (la machine la plus proche au niveau des performances attendues) on peut aisément ajouter un ou plusieurs disque·s dur·s, ajouter de la mémoire, changer l'écran... autant de choses quasi interdites sur un iMac. L'opération est interdite par Apple. Normalement, il n'est pas autorisé de pratiquer à pareille alliance contre nature par la firme à la pomme. C'est un peu grisant de se donner le sentiment de lutter contre Apple. Mais bon. Dans le même temps, ça donne peut-être aussi l'envie d'avoir les moyens d'en acheter un officiel, non ?
Quoi qu'il en soit, l'aventure n'est pas terminée. Chacun de notre côté, nous allons enquêter pour trouver la solution à ces problèmes et, croisons les doigts, peut-être un jour ce Hackintosh sera efficace !

mardi 10 octobre 2017

Les tripes à l'air

C'est un iMac de 2010 qui a un souci de disque dur. Bien entendu, ce qui sur ce disque dur malade est très important et ce serait extrêmement dommageable que ces données soient perdues. Bien entendu aussi, on n'a pas jugé bon faire des sauvegardes régulières parce que, entre autres raisons, un disque dur externe, c'est pas donné.
On me demande de remplacer le disque dur et, si possible, de récupérer les données sur le disque en panne. Moi, je dis que je vais essayer de faire tout ça. Ouvrir un iMac, ça ne m'amuse jamais beaucoup. C'est que c'est un peu délicat. Vaut mieux savoir ce qu'on fait, quoi. J'ai commandé un nouveau disque dur et l'accessoire nécessaire pour y connecter le capteur de température utilisé par le système. Ça devrait arriver dans les jours à venir.
En attendant, donc, j'ai ouvert la bête et prélevé le disque dur. Ce disque, je l'ai connecté à mon ordinateur et je suis en train de transférer à petite vitesse son contenu vers un autre disque. On m'annonce qu'il y en a encore pour une quinzaine d'heures. Un dixième du volume des données est déjà sur le disque réseau. Faut être patient. Dans le même temps, ça travaille tout seul, je ne suis pas obligé de surveiller de trop près.


Vous aurez noté l'absence de billet pour la journée d'hier. C'est juste parce que j'étais parti travailler à Périgueux et que je suis rentré un peu tard mais aussi et surtout parce que j'étais invité à manger un pot au feu et que, entre le blog et un pot au feu, je n'hésite pas l'ombre d'un instant. Voilà.

lundi 18 septembre 2017

Perte de temps et photos d'hier

Ce matin, j'ai remplacé le disque dur d'un vieux iBook Apple de 2004. A présent et depuis déjà trop longtemps, je cherche à réinstaller un système. Or, voilà que le lecteur de DVD de l'iBook en question défaille quelque peu et que le DVD d'installation n'est pas au mieux de sa forme non plus.
Que faire en ce cas ? Utiliser un lecteur externe. Ça tombe bien parce que j'en ai un. Ça tombe mal parce qu'il est vieillissant lui aussi. Pour le DVD lui-même, il faut compter sur la chance et sur la tolérance du lecteur à lire les données et ça, c'est pas garanti. J'ai une autre solution, ce serait d'installer d'abord un système plus ancien,Tiger en l'occurence (10.4) et de mettre à jour avec un autre DVD vers Leopard (10.5). Enfin, il me resterait à faire la grosse mise à jour vers l'ultime version de ce système et de réinstaller quelques logiciels. Ça me fatigue, vous pouvez pas savoir combien.


Sinon, hier il pleuvait un peu et le ciel était bas mais comme il y avait des automobiles exposées à la Foire de Périgueux où je me suis rendu pour la première (et sans doute la dernière) fois de ma vie, j'ai fait des images. Pas beaucoup et pas très bonnes mais bon, il faudra vous en contenter.
D'abord, une belle Alpine déjà croisée plusieurs fois dans des manifestations dont les Vintage Days récentes.

Alpine Renault

Et maintenant, une presque plus rare Daf 33. Alors nous sommes bien d'accord, ce n'est pas une automobile prestigieuse et pas plus une automobile très jolie. Non plus que particulièrement notable, je suis bien d'accord. Il n'empêche que je l'aime bien, la petite Daf.

Daf 33 et Simca 1000

mercredi 31 août 2016

En se promenant dans les bois du Périgord

Marc Riboud est mort. C'était un grand photographe. Peut-être pas le plus connu ou le plus médiatisé mais ça n'enlève rien à son immense talent. Je me souviens l'avoir découvert dans un bouquin regroupant quelques unes de ses nombreuses photographies réalisées en Chine. A l'époque, je n'en avais que pour Doisneau et ses photos d'un Paris idéalisé. Avec Marc Riboud, je partais plus loin et je voyais des photos qui me paraissaient plus vraies.

On a appris hier le départ du ministre Macron. C'est curieux mais je ne me souviens pas l'avoir découvert dans un livre et je ne me souviens pas qu'il m'ait fait voyager. Peut-être aurais-je dû tenter l'expérience du voyage en car. J'y pense, vaguement. Je ne suis pas certain que Marcron restera longtemps dans les esprits.
Apple devra rembourser des aides trop généreuses à l'Irlande. Le CEO de la boîte, Tim Cook, menace l'Union Européenne à mots couverts d'être appelé à supprimer des emplois créés en Irlande. Ça s'appelle du chantage et c'est mal. J'ai lu qu'il se targue, lui et Apple, d'avoir créé plus de 1,5 millions d'emplois direct et indirects en Europe. Cette firme ne veut pas payer d'impôts au motif qu'elle créerait des emplois. Ça me fait penser aux idées du MEDEF et ce n'est pas joli. Ce MEDEF qui promettait de créer un bon gros million d'emplois en France si l'on suivait les préceptes de Macron, ce MEDEF qui crée plus d'emplois (à bas coût) en Chine qu'en Europe, cette Chine photographiée par Riboud. Tout se tient.

Et moi, je ne suis pas Marc Riboud, je ne suis pas Macron, je ne suis pas Cook, je ne suis pas le MEDEF et hier je me suis promené dans un bois où j'ai vu un bidon rouillé.

C'est bidonnant

vendredi 12 février 2016

Un peu de tout pour tous les goûts

Tiens ? Il pleut ! Ça faisait longtemps. Ce qu'il y a de bien, avec la pluie, c'est que ça indique qu'il ne gèle pas.
Ce matin, je pensais à l'inertie d'une maison et de la mienne en particulier. Il y a quelques jours, je suis tombé en panne de fuel. C'est plutôt bon signe, c'est que la chaudière fonctionne. La première nuit, douillettement emmitouflé dans la couette, ça c'est bien passé. Au matin, mine de rien, ça allait encore. Je suis tout de même allé chercher du bois pour allumer un feu dans la cheminée. Franchement, c'était plus histoire de dire que par réelle sensation de froid. Le thermomètre affichait encore un peu plus de dix degrés. Cela après toute une nuit sans chauffage. C'est ça qui m'a fait penser à l'inertie de la maison. Les calories emmagasinées ne s'échappent pas si facilement. Et du coup, je me suis demandé une fois de plus par où part la chaleur lorsque je chauffe. Enfin bon. J'allume un feu dans la cheminée et j'apprécie la chaleur et les sons que cela libère. Bien que ce ne soit certainement pas le plus efficace et le plus économique des modes de chauffage, c'est certainement le plus agréable et amusant. La journée se passe et ce n'est qu'en début de soirée que je me dis que, tout de même, il ne fait pas si chaud que ça.
Hier matin, le thermomètre indiquait nettement moins que 10°. J'ai tout de même allumé un feu. La livraison de fuel était prévue pour demain, samedi. Dans la matinée, le téléphone sonne. C'est le livreur qui vient de faire une livraison à Azerat et qui m'appelle pour voir si je suis là. J'y suis et il vient me livrer. Il en profite pour remplir la cuve du voisin, voisin qui en profite pour me donner (à ce prix, ça ne se refuse pas) des pommes de terre. J'attends que les saletés et autres particules en suspension dans la cuve se déposent avant de relancer la chaudière et c'est vers le milieu de l'après-midi que j'appuie sur l'interrupteur et que le brûleur entre en fonction.
Eh bien pour retrouver une température acceptable, il faut du temps. Ce matin ce n'est toujours pas revenu à l'état d'avant l'arrêt de la chaudière. Encore cette histoire d'inertie. Il faut chauffer les pierres des murs avant tout. C'est ce qu'il me semble mais je ne suis pas un spécialiste.
Bien que ça n'ait pas grand rapport, je pense aux ondes gravitationnelles que les scientifiques sont parvenus à démontrer en donnant raison à l'intuition de Albert Einstein au passage. Honnêtement, je n'ai pas tout compris de ce que cela implique et nous apprend de l'univers mais ça semble fichtrement intéressant tout de même. Prenez le temps d'écouter la radio ou de lire quelques articles sur le sujet, vous comprendrez sans doute mieux que moi et vous pourrez tenter de m'expliquer par la suite. Bien que je n'y comprenne que dalle, je suis passionné par toutes ces histoires d'astrophysique. Le détonateur a été un bouquin de Hubert Reeves lu il y a une trentaine d'années. Je ne comprenais pas tout mais j'avais l'impression de voyager dans des mondes incroyables. C'est bien mieux que la science fiction, ces bouquins de vulgarisation scientifique ! Je me souviens avoir lu le livre de Stephen Hawking, "Une brève histoire du temps", paru en 1988 qui tente d'expliquer le Big Bang ou les trous noirs. Je me souviens surtout n'avoir rien pipé à rien et d'être passé sur les équations sensées expliquer les propos avec circonspection. J'ai sans doute grappillé deux ou trois bricoles mais j'ai surtout compris alors que je ne serai jamais astrophysicien. Le doute n'existait pas réellement mais, au moins, j'étais désormais bien fixé sur le sujet. Ce n'était pas pour moi. On ne peut pas être partout. Je prouve que l'on peut n'être nulle part, par contre.

Arbre cassé
J'avais fait cette photo. Au départ, je l'avais écartée. J'étais prêt à la jeter, à l'effacer du disque dur. Et puis, je lui ai donné sa chance. Je l'ai regardée mieux, je lui ai trouvé quelque chose. Ce qui ne me plaisait pas, c'était que je n'avais pas pu cadrer comme je l'aurais voulu. Les abords de l'étang où se trouve cet arbre cassé étaient détrempés et je n'avais pas de bottes en caoutchouc avec moi. Je n'avais pas une folle envie de me mouiller les chaussettes. J'avais tout de même déclenché. Du coup, j'avais écarté cette photo pour une mauvaise raison. En la regardant mieux, après l'avoir passé par la tourniquette à faire du noir et blanc, je lui ai trouvé quelque chose. J'ai forcé un peu les contrastes, j'ai relevé les ombres et voilà une image qui me satisfait.

Nous avons eu le paléolithique et la période gauloise, voici l'époque mérovingienne. Vous le saviez, vous, que le nom vient d'un roi franc du nom de Mérovée ? Je l'ignorais avant de le savoir. Alors, oui, il n'est pas certain qu'il ait existé, d'accord. Le nom vient de lui tout de même. C'est avec les Mérovingiens que naît la France, à ce que l'on nous raconte. Clovis, le vase de Soissons, tout ça. Les soissons, pour moi, ce sont surtout les haricots. Les haricots n'étaient pas connus en Europe à l'époque. Du coup, on peut supposer que le cassoulet était inconnu également et que Clovis n'en a jamais mangé.

Mérovingiens
Puisque l'on en est à parler nourriture et puisque j'ai décidé de purger un peu mon fonds d'illustrations qui iront bien pour le blog, je vous propose une photo que j'ai faite pour un jeu sur Internet, sur un forum. Là, en l'occurrence, je ne vous propose pas de découvrir ce que la photo représente. Je suis presque certain que vous allez trouver sans peine. J'aime bien le jambon. Celui-ci n'est pas le meilleur qui soit. C'est du quasi industriel. Il n'est pas mauvais non plus. J'aime bien le jambon avec quelques pommes de terre sautées dans la graisse de canard ou avec du bon pain et du bon beurre. Avec un bon verre de bon vin rouge, ça passe bien, je trouve. Un petit plaisir simple et facile. Un plaisir à l'échelle de celui procuré par une bonne pomme accompagnée de bonnes noix. Ou d'une tarte aux pommes, tenez ! Ah ça c'est bon, la tarte aux pommes ! Ou bien des crêpes toutes simples, aussi. Il n'y a rien de meilleur que les bonnes choses simples. Le poulet rôti fait partie de l'inventaire que je pourrais éventuellement dresser si j'en avais l'envie.

Le jambon, c'est bon
Passons à autre chose. Et parce que cela peut tout à fait entrer dans le cadre du "autre chose", parlons de téléphone. Je vous disais récemment que j'en cherchais un pour remplacer celui qui fonctionne mal. Si vous lisez ce blog et si vous avez un peu de mémoire, vous vous souviendrez que je déclarais ne pas vouloir de smartphone. Figurez-vous que deux bonnes personnes qui se reconnaîtront, Fred et Marie-Jo, ont écouté mon appel et m'ont proposé un iPhone pour pas cher. Ce n'est pas le dernier modèle mais c'est mieux ainsi. C'est un 3G. Pour tout vous dire, je ne connais pas bien les modèles de téléphones. Au début, sans que je sache pourquoi, il ne fonctionnait pas. D'abord, il refusait de se charger ou il le faisait d'une façon un peu erratique. Une fois que j'ai réussi à faire en sorte que la batterie se charge, je me suis aperçu que l'écran tactile ne fonctionnait pas. Rien à faire et c'est désolant pour un appareil qui fonctionne grâce à cette technologie, vous en conviendrez sans peine. N'écoutant que ma détermination à ne pas me laisser emmerder longtemps par un appareil, je pars à la recherche d'informations sur Internet. J'apprends que le dysfonctionnement est généralement dû à la mauvaise connexion d'une nappe. Je me débrouille comme je peux sans ouvrir le téléphone et j'arrive à faire fonctionner cet écran tactile. Chouette ! Le iPhone semble fonctionner, je fais une sauvegarde. La crainte que j'avais au début d'un iPhone bloqué sur le réseau Orange s'évapore lorsque j'insère la carte SIM de chez Free Mobile. Elle est reconnue, le téléphone fonctionne.
Je déchante lors du premier appel reçu. Je n'entends rien. Le haut-parleur ne fonctionne pas. Si j'active les hauts-parleurs additionnels qui permettent d'écouter, par exemple, de la musique en stéréo, ça fonctionne. Ce n'est pas pratique. Alors, je me décide à ouvrir le iPhone. Un petit tournevis, une ventouse, c'est parti pour une exploration des entrailles de la bête. Je déconnecte les trois petites nappes qui retiennent le bloc écran du reste de l'appareil, je nettoie tout ça et je remonte le tout. Comme par miracle, ça fonctionne désormais tout à fait bien.
Alors donc, du coup, me voilà avec un smartphone. Sauf que j'ai la chance qu'il soit trop ancien pour imaginer trouver des applications qui pourraient fonctionner avec lui. Tout de même, j'ai paramétré le bouzin pour recevoir des courriers électroniques et en envoyer. Ce n'est pas que j'aie l'intention de trop me servir de cela mais comment résister ? Pour tester, je suis même allé jusqu'à mettre quelques morceaux de musique. Enfin là, c'est certain, je ne vais pas trop utiliser cette fonction. Je n'aime pas écouter de la musique au casque et, de toutes les façons, le seul que j'ai à ma disposition est très mauvais. Je donne un mauvais point à Apple qui ne permet pas d'importer les contacts présents sur la carte SIM. Pas grave. Il y a des applications "natives" que l'on ne peut pas supprimer. Pas grave non plus. Je les ai toutes regroupées dans un dossier que je suis allé cacher loin. J'y ai mis tout ce dont je ne me servirai pas. L'appareil photo et le logiciel permettant de les visionner, le calendrier et la calculette, le dictaphone et le logiciel de navigation, l'horloge et les notes ainsi que la météo. Voilà, juste l'essentiel, le téléphone. Point. J'en suis encore à découvrir comment on utilise cet appareil. Ce n'est pas mal foutu, tout de même, il faut reconnaître.

Pour finir, un dessin de moto. Il y a quelques jours, je cherchais une idée de dessin. Je voulais m'exercer à l'encrage avec un pinceau que je n'utilisais pas parce que je le trouvais trop difficile. Pour encrer, il me fallait un crayonné. Je n'avais pas d'idée qui se pointait à l'horizon alors je me suis rabattu sur du facile. L'encrage s'est finalement relativement bien passé. Je pense que j'utiliserai ce pinceau pour quelque temps encore. Ce matin, j'ai terminé une mise en couleurs dans le but de vous en faire profiter. Et c'est sur ça que je termine le billet du jour.

Gronda

lundi 28 décembre 2015

She's got the jack, jack, jack, jack, jack, jack, jack

Du coup, je vais mettre un peu de AC/DC dans la platine pour fêter l'événement, moi. L'affaire débute il y a longtemps. Un bout de la prise d'un casque audio cassée dans un ordinateur portable. On me demande si je peux l'extraire. Premier souci, je n'ai pas le bon outil pour démonter la machine. J'en achète un. Deuxième souci, on a tenté d'extraire le bout de la prise avec une allumette et de la colle. Le bout cassé est resté en place et à présent, il est bien collé contre les bords de la prise. J'essaie plein de trucs, je ne veux pas tout casser. A un moment, je baisse les bras et je pense qu'il va falloir trouver une nouvelle carte, celle qui supporte le port USB, le connecteur d'alimentation et le port audio. Je finis par trouver le bon sur Internet, aux Etats-Unis.
Et là, bon, je me dis que, maintenant que la pièce est trouvée, je peux tenter le tout pour le tout. J'ai usé d'une technique horrible mais ça a fonctionné. Il ne me reste plus qu'à remonter la machine !

Prise jack cassée dans un MacBook Air

lundi 2 novembre 2015

Cacophonie du monde du silence

Trial sous-marin

samedi 3 octobre 2015

El Capitan

El Capitan est une formation rocheuse verticale de 900 m de haut située dans la vallée de Yosemite aux États-Unis, très connue dans le monde de l'escalade. nous apprend wikipedia. C'est aussi le nom de la nouvelle version du système d'exploitation pour les ordinateurs Apple. Pour me faire une idée, je l'ai installée sur l'une de mes machines.
Premier point, OS X 10.11 est distribué gratuitement. Chez Apple, c'est le cas depuis 10.9 et, justement, la machine qui m'a servi de cobaye pour tester cette nouvelle mouture de OS X fonctionnait sour Mavericks (10.9). Cette version du système me convenait parfaitement et il n'y avait aucune vraie raison pour effectuer la mise à jour. Il en est même une, de raison, qui aurait dû me dissuader de passer à El Capitan. Le logiciel que j'utilise depuis quelque temps pour traiter les images de mes appareils photo ne fonctionne plus avec OS X 10.11. Il a bien été remplacé par un nouveau logiciel, Photos, que je ne connais pas encore mais qui ne s'est pas fait que des amis parmi les photographes. Un autre point qui aurait dû me faire hésiter, c'est que je n'ai pas du tout aimé la version précédente, Yosemite. Je ne l'ai d'ailleurs installée sur aucune de mes machines. Alors quoi ?
Disons que l'ordinateur que j'ai choisi pour essayer El Capitan n'est pas utilisé pour travailler et qu'il ne contient pas la moindre donnée qui me manquerait si jamais je venais à tout perdre. Tout simplement, j'ai eu l'envie de voir, histoire de me faire mon idée et de connaître un peu ce système pour le cas où j'aurais à intervenir sur un Mac sur lequel il serait installé. Je n'en attendais rien de vraiment intéressant, rien de mieux que ce que me proposait Mavericks, en tous cas. De ce côté et après à peine quelques heures passées en sa compagnie, je ne suis pas déçu.

ElCapitanIcon512.jpg
Pour commencer, j'ai fait une sauvegarde du contenu du disque dur. Même si je dis un peu plus avant qu'il n'y avait rien qu'il m'aurait chagriné de perdre, j'ai considéré que la bonne pratique consistait à procéder à une installation après avoir formaté le disque dur. Le fait d'avoir une sauvegarde complète devait me permettre d'importer l'ensemble des applications, données personnelles et réglages après l'installation de El Capitan.
J'ai donc téléchargé OS X 10.11 sur l'App Store (environ six heures) et j'ai créé une clé USB amorçable. Après que la sauvegarde a été terminée, j'ai glissé cette clé USB dans l'ordinateur et je l'ai redémarré depuis cette clé USB. J'ai demandé d'installer le système après un formatage et c'est parti. A un moment, j'ai cru que l'installation était bloquée. On m'indiquait qu'il n'y en avait plus que pour "environ une seconde" et cela durait depuis plusieurs dizaines de minutes. J'ai recommencé et j'en suis arrivé au même point. Cette fois-ci, j'ai décidé de laisser faire et il m'a fallu patienter pendant au moins une demi-heure pour venir à bout de cette ultime seconde et voir l'installation reprendre. Je n'ai pas bien compris mais force a été de constater que c'était reparti pour encore plusieurs dizaines de minutes. Bon.
L'ordinateur redémarre. Je crée un compte utilisateur et commence à découvrir ce nouveau système. J'essaie deux ou trois bricoles, la nouvelle version du navigateur, Safari, que j'avais déjà installée sous Mavericks, par exemple. Je lance Photos, le remplaçant de iPhoto et de Aperture. Je ne suis pas conquis. Je ne le suis pas plus par l'interface qui poursuit le changement inauguré avec Yosemite au nom du flat design. Je n'aime pas du tout. Tout de même un point positif avec le choix d'une police plus économe en place. Elle reste très lisible à mes yeux et permet d'afficher plus d'informations en moins de place. Je vais voir ce qu'il y a de neuf du côté des préférences système, je ne découvre rien de bien passionnant. Je teste deux ou trois bricoles lues sur différents sites et forum traitant de ce nouvel OS et je reste assez froid. J'en arrive à me demander si je ne vais pas me résoudre à réinstaller Mavericks, pour tout dire.
Mais bon, après tout, je me dis que je m'y ferai bien et que je n'ai pas réellement utilisé ce système en conditions. Alors, je me lance dans l'importation de ma sauvegarde. C'est parti pour quelques heures de transfert ! J'en profite pour perdre du temps à dessiner des conneries et pour finir un boulot. J'ai même le temps de préparer de la pâte à crêpes pour mon repas du soir.
Hier soir, peu avant 21 heures, je redémarre l'ordinateur. Je m'assure que les applications fonctionnent, je passe sur le cas de Aperture qui ne fonctionne pas (et pour qui il existe, apparemment, une mise à jour présente dans la liste des applications Apple mais absente "momentanément" au téléchargement. Chapeau Apple !). Je m'agace un peu avec Mail qui nécessite que l'on spécifie son souhait de relever les mails sans authentification sécurisée. Je vois que Safari a bien importé mes favoris. Je doute un peu de la pertinence du nouveau Spotlight (système de recherche interne). Je suis bien loin de trouver beaucoup de qualités à ce nouveau système, pour tout dire. Pour être parfaitement honnête, il me semble que tout cela ne m'encourage pas à me passer de Snow Leopard (10.6) que j'utilise sur la machine de travail ! Ne serait-ce que pour le manque de Aperture ! Je vais tout de même tenter de tester Photos pour vérifier que c'est un logiciel si mauvais que l'on le dit ici et là.

ElCapitan.jpg
Sur ces sites et forum traitant de l'actualité Apple, je peux lire qu'il y a un gain significatif de rapidité avec cette nouvelle version de OS X. C'est possible. Je ne la ressens pas vraiment. On me dit qu'il y a une meilleure intégration avec iOS qui équipe les iPhone et iPad. Je n'ai ni l'un ni l'autre. Ceci étant, je reconnais que tout (sauf Aperture) fonctionne aussi bien avec El Capitan qu'avec Mavericks. Aucun problème avec les logiciels de la Creative Suite 6 de Adobe, notamment. Dans le même temps, je les utilise très peu sur cet ordinateur.
Bref, si l'on enlève les jolies photos de fond d'écran fournies par El Capitan et quelques bricoles, il n'y a rien de bien transcendant dans tout cela. Il est sans doute un peu tôt pour que je puisse me faire une idée objective de ce système et je vais m'attacher à en découvrir plus. Toutefois, il est plus que certain que ce n'est pas l'enthousiasme béât. Rester avec Mac OS 10.6 sur l'ordinateur que j'utilise le plus est l'option que je choisis pour le moment. Si ce "vieux" système bloque désormais l'accès à quelques logiciels et à quelques fonctionnalités, je préfère cela à un système plus récent qui m'empêcherait aussi d'utiliser des logiciels et des fonctionnalités qui ne sont plus d'actualité aujourd'hui.

mercredi 30 septembre 2015

Encore un vieux Mac sauvé

Pourquoi persister à utiliser une machine obsolète ? Il peut exister plusieurs raisons à cela. D'abord, une bête question d'argent, bien sûr. Si l'on n'a pas les moyens d'acheter un nouvel ordinateur, on peut souhaiter continuer à en utiliser un vieux tant qu'il peut rendre service. Une autre raison peut être que, tout simplement, on refuse d'obéir à la volonté des constructeurs de matériel informatique et des éditeurs de logiciels. On peut très bien considérer que les progrès promis ne sont que de la poudre aux yeux et qu'une machine qui nous satisfaisait hier doit pouvoir nous satisfaire aujourd'hui pour peu que ces fonctions soient préservées. Et puis, bien entendu, on peut refuser de changer tout simplement parce que ça coûte, par radinerie.
Ce PowerBook G3, un Pismo à 400 MHz, ne fonctionnait plus. Je n'ai pas mis longtemps à poser le diagnostic. Selon toute vraisemblance, c'était le disque dur qui avait lâché. Ça arrive. C'était même probablement déjà arrivé. Au programme, démontage de l'ordinateur, remplacement du disque dur et réinstallation d'un système et des logiciels. Si possible, récupération des données contenues par le disque dur malade. On y va ! Première épreuve, trouver un disque dur compatible ! C'est que la technologie est légèrement vieillissante. Ce PowerBook date de 2000 ou 2001. On va dire qu'il a une quinzaine d'années. Depuis, nous sommes passés des disques à la norme IDE à ceux à la norme SATA et il devient assez difficile de trouver des disques à l'ancienne norme.
J'ai réussi à trouver un disque à vendre sur Internet. Un petit de 40 Go pas très cher. Je commande, paie et attends la livraison. Hier, je commence l'opération de remplacement du disque dur. Pas de problème majeur. J'en profite pour pratiquer un petit nettoyage. Je remonte tout, m'assure qu'il ne reste pas de vis oubliée, réinstalle la batterie et branche le cordon d'alimentation. Un appui sur le bouton de démarrage et un son résonne. C'est plutôt bon signe. Je récupère les CD d'installation et me prépare à la partie la plus longue de cette remise en route du PowerBook.
C'est à dire que cette machine peut fonctionner avec Mac OS X 10.4.11. Je n'arrive pas à remettre la main sur mon DVD d'installation de cette version du système. Par contre, j'ai un autre DVD de Tiger (10.4) qui implique que l'on ait préalablement installé une plus vieille version du système. Et là, il se trouve que j'ai des CD d'installation de Mac OS X 10.3 (Panther). Alors tant pis, je vais procéder ainsi. Je vais installer Panther et après, j'installerai une version neuve de Tiger. Ça prendra le temps qu'il faut. Allez, premier CD, c'est parti !
Heureusement que ne ne reste pas là à observer le bon déroulement de l'installation. Je profite de ce temps pour aller faire la vaisselle et pour réfléchir à ce que je pourrais me faire à manger. Changement de CD et je retourne à la cuisine pour éplucher quelques légumes. C'est qu'entre temps j'ai trouvé une idée de repas. Des minutes, beaucoup de minutes, passent et l'ordinateur redémarre tout seul. C'est le signe que l'installation de Panther est terminée. Je passe rapidement les étapes qui permettent de terminer l'installation. Je crée un utilisateur et je me lance dans l'installation de Tiger en demandant de formater le disque dur pour avoir un beau système tout neuf. C'est reparti pour une bonne petite heure de moulinage informatique.
Mon repas finit de cuire et je vais passer à table. Je pousse l'ordinateur sur une chaise et le remplace par une assiette pleine de mets délicieux. Du coin de l'œil, je surveille tout de même que tout se passe bien. J'ai pris soin de dire à l'installateur du système de passer sur les options totalement pas indispensables qui prennent et du temps et de la place pour rien. A mon avis, Apple aurait pu pousser plus loin le choix des options. J'ai fini de manger et l'installation continue. J'écoute la radio en dessinant un peu. Enfin, ça se termine ! Bon. A présent, les mises à jour. J'insère un câble réseau dans la prise du PowerBook et c'est parti pour encore quelques heures. Lorsque les mises à jour sont effectuées, je redémarre et recommence pour aller chercher celles qui n'ont pas été proposées dès la première fois. Il y a encore quelques dizaines de Mo à télécharger. A un moment, je décide que ça suffit bien pour la journée et que ça se terminera tout seul. Je vais bouquiner un peu avant de dormir.
Ce matin, vers six heures, je me lève. Je prépare du café et je regarde où en est l'ordinateur. Une mise à jour a échoué. Je relance une recherche et effectue la mise à jour. Cette fois, c'est assez rapide. Je redémarre, m'assure que tout fonctionne et passe à l'étape de l'installation d'un navigateur plus récent que l'antique Safari fournit par Apple. Heureusement pour ces vieilles machines, il existe le projet TenFourFox. J'installe aussi une ancienne version de OpenOffice. Tout va bien. Bon. Et maintenant, tentative de récupération des données ! Là, je ne garantis rien.
Je vais chercher un boîtier externe et place le disque dur malade dedans. Je le branche sur le Mac et rien. J'entends le disque tourner mais il refuse de monter. J'essaie de le mettre dans différentes positions, je le frappe doucement mais rien à faire. Je suis presque prêt à abandonner lorsque j'ai une idée. Le disque est muni d'un cavalier pour le configurer en maître ou en esclave. Là, il est en "maître". J'enlève le cavalier et fais une nouvelle tentative. Le disque gratte quelques secondes et il monte sur le bureau ! Chouette ! Je récupère le maximum de ce que je peux récupérer et le copie sur le disque NAS. Si je ne parviens pas à vraiment tout récupérer du contenu de ce disque, j'ai bien toutes les données personnelles ! Le reste, ce sont quelques éléments du système ou des préférences. Rien de bien grave.
La dernière étape est de remettre sur le nouveau disque du PowerBook toutes ces données. C'est relativement rapide. Je teste un peu tout ça et passe un coup d'utilitaire pour réparer les autorisations. Tout va bien et c'est terminé.

PowerBook G3
J'ai essayé d'utiliser un peu cette vieille machine et il est indéniable que c'est tout de même bien lent par rapport aux standards actuels. Ceci dit, il n'y a que 320 Mo de RAM et il est recommandé d'avoir au moins 512 Mo pour cette version du système. Il faudrait trouver deux barrettes de RAM pour booster un peu tout ça. L'écran de 14 pouces n'affiche que 1024x768 pixels et paraît de bien piètre qualité aujourd'hui. Il n'empêche que ce Pismo est peut-être le meilleur des portables produits par Apple au regard de sa connectique et de ses possibilités d'extension. C'était une machine costaude et rien que le fait qu'elle soit encore utilisable aujourd'hui le montre.

mardi 17 février 2015

Rumeurs automobiles

Plusieurs sites traitant de l'actualité Apple relaient une rumeur qui prétend que la firme informatique plancherait sur un projet en lien avec l'automobile. Apple est passée maître dans l'art de ne rien dévoiler de ses intentions et personne ne sait donc ce qu'il en est réellement.

Pour moi, autrefois, Apple c'était des ordinateurs. À la limite, j'acceptais que Apple revende des écrans ou des imprimantes, voire des scanners ou des appareils photo numériques. Avec le temps, dans un premier temps, avec le retour de Steve Jobs aux affaires, parce qu'il fallait redresser l'affaire, Apple s'est recentré sur les ordinateurs. Puis, dans un second temps, on a commencé à se diversifier. Il y a eu le iPod, la iSight, le iPhone, le iPad. Nous en serions donc à présent à l'iCar ! Enfin c'est ce que certains veulent croire. La rumeur prétend que Apple travaillerait autour d'un projet lié à l'automobile. Sous quelle forme ? On n'en sait rien. Si ça se trouve, c'est un auto-radio. Si ça se trouve, c'est un pendant aux "Google cars". Si ça se trouve, ce n'est juste qu'une putain de rumeur sans le moindre fondement. C'est souvent le cas avec la rumeur.
Mais admettons que Apple planche sérieusement sur une voiture automobile, une iCar. Qu'est-ce que ça pourrait bien apporter de nouveau ? A mon avis, il faudrait au moins que ça puisse venir concurrencer Tesla. Je ne peux pas imaginer que Apple se lance dans une bagnole du genre de celles produites par Peugeot ou Renault. Bon, déjà, une voiture Apple avec un moteur Diesel, ce serait une faute de goût. Non, un moteur à hydrogène, ce serait mieux. Electrique, ce serait la moindre des choses. Mais il faudrait que ça apporte quelque chose de réellement nouveau.
Et si Apple concevait une automobile qui fonctionnait au jus de pomme ? Ça se serait novateur ! Allez, on ouvre les paris !

Apple Car

jeudi 11 décembre 2014

Pas très propre

Nettoyage de clavier

samedi 15 novembre 2014

Sur la touche

Une guêpe mise sur la touche

lundi 27 octobre 2014

iMac 500

On m'a confié un iMac en panne pour que je tente une réparation. Pour le moment, je crains que ça soit difficile et coûteux de le réparer. C'est un peu triste. Dans le même temps, il doit dater de 2000 et on dira qu'il a tenu le coup assez longtemps. Comme je n'avais aucune idée et aucune envie de billet en particulier, cet ordinateur servira au moins encore une fois.

iMac G3 500 MHz

vendredi 17 octobre 2014

Apple ne m'intéresse plus

Hier, pour rendre service à un copain, j'ai démarré mon antique Apple Macintosh G3/233. Hier, Apple a présenté de nouveaux produits.

J'ai une application qui ne fonctionne pas sous Mac OS X. Elle permet de créer, de modifier, de convertir des polices de caractères. Elle m'est utile de temps en temps. Pour cette application, je conserve ce Macintosh G3 en activité. Je ne le démarre pas souvent. Ce Macintosh, je l'ai acheté en 1997 ou 1998, quelque chose comme ça. Il a été ma machine principale durant pas mal d'années et puis j'ai racheté le G4 d'un copain avant de passer aux Mac Intel avec un iMac acheté neuf il y a quelques années. Si je ne compte que les machines avec lesquelles j'ai réellement travaillé, depuis le Classic II jusqu'à l'iMac actuel, je n'ai eu que cinq machines en vingt-et-un ans. C'est à la fois beaucoup et peu.
La machine la plus ancienne que j'utilise encore (assez rarement il est vrai) est donc ce bon vieux G3/233. Il n'a pas de ports USB, il utilise encore un port ADB, il a un port SCSI et il fonctionne toujours plutôt pas mal. Surtout, il me permet d'utiliser d'anciennes applications et notamment celle de typographie. Et hier, un copain me demande si je peux lui convertir une police TrueType en PostScript. Je reçois le fichier à transformer sur le MacBook Pro qui tourne sous Mavericks. Le problème est que je ne peux plus accéder au partage du G3 depuis Mavericks[1]. Bon. Ce n'est pas très grave. Je démarre le iMac et m'en sers comme passerelle. Du MacBook Pro je transfère le fichier sur le iMac et du iMac je le transfère vers le G3.
Je passe la police à la moulinette et l'enregistre dans un nouveau format. Après, je fais le même chemin à rebours. Du G3 vers le iMac puis du iMac vers le MacBook Pro. Evidemment, j'aurais pu éliminer l'usage du portable en rapatriant le mail contenant le fichier directement sur le iMac ou, pourquoi pas, directement sur le G3. Mais bon.
Alors voilà. La première chose qui m'agace un peu, c'est que le protocole %%AFP|Apple File Protocol%% du vieux Mac OS ne semble plus être compatible avec les plus récents systèmes. Je ne doute pas qu'il y ait tout un tas de bonnes raisons à cela mais ça m'agace. Apple a tendance, depuis quelques années, à se débarrasser de ce qu'elle juge un peu trop ancien. A mon avis, le but de la manœuvre est de pousser les utilisateurs à adopter les versions les plus récentes du système et de renouveler le matériel. Je n'aime pas me débarrasser de matériel en état de marche.
Dans la vie idéale selon Apple, aujourd'hui, tout le monde devrait acheter et utiliser un iPhone en relation avec un iPad et un iMac. Il achèterait de l'écoute musicale sur iTunes, enregistrerait ses données sur iCloud. On peut ne pas accepter tout cela. Sans être pour autant "contre" Apple, cela fait quelques années que je tords un peu le nez à chaque évolutions des idées de la firme.
Pour moi et pendant longtemps, Apple, les ordinateurs Apple, étaient ce qui me convenait le mieux. Aujourd'hui, je ne suis certainement pas à la veille de troquer un Mac contre un PC sous Windows mais j'ai de moins en moins de goût pour les nouvelles machines Apple et pense me contenter d'attendre la mort avec ce que j'ai à ma disposition si c'est possible, si ce n'est pas trop long.

Dans les machines récentes, celle qui pourrait à la limite m'intéresser pour ce qu'elle est, c'est le Mac Pro. Je ne le connais pas bien mais il semble que ce soit une sacrée machine très puissante. Elle est aussi très chère. Beaucoup trop pour moi. Le Mac Mini aurait pu être une machine intéressante mais voilà, une nouvelle version de ce petit ordinateur a été annoncée hier.
Et donc, voilà le sujet de ce billet. Hier s'est tenue la présentation de nouveaux matériels et l'annonce de la sortie officielle de la nouvelle version du système, Yosemite (10.10). Nous avons donc de nouveaux iPad et je m'en fous, un nouveau Mac Mini et il semble que l'on ne puisse plus rien changer à l'intérieur, un nouveau iMac 27" avec écran Retina "5K" qui est peut-être pas mal mais qui m'ennuie de par son côté encore plus fermé qu'autrefois. Pas plus fermé que les versions immédiatement précédentes mais plus que celles d'encore avant. Aujourd'hui, il est assez clair que lorsque vous craquez un peu plus de 2500 euros dans un iMac 27", vous vous engagez presque à le conduire au recyclage au premier gros problème. Vous pouvez prendre une extension de garantie de deux ans qui mène celle-ci à trois ans mais après ? Sur mon iMac de 2010, même si ce n'est pas très simple, je peux remplacer le disque dur. Sur les nouveaux, on ne peut pas. Ça me gêne. Evidemment, on ne passe pas son temps à remplacer ses disques durs. Sur les nouveaux iMac, plus de lecteur optique. Pour lire ses CD, ses DVD, il faut ajouter (traduire par "acheter") un lecteur optique externe. Si vous commettez l'erreur d'acheter celui proposé par Apple, vous vous en mordrez les doigts dès que vous essaierez de l'utiliser sur votre vieux MacBook ou iMac ! Non, non, non ! Il ne fonctionne que sur les ordinateurs fournis d'origine sans lecteur optique ! C'est très intelligent, ça !
Le nouvel iMac 27" "5K" annonce un affichage de 5120 par 2880 pixels. Sur le papier, comme ça, c'est alléchant. Je m'imagine pouvoir regarder en taille réelle les photos issues de mon appareil photo. Ça doit être quelque chose. D'après ce que j'ai lu en parcourant quelques sites, cet écran fait que l'ordinateur n'est pas cher du tout. Chez Dell, le prix du iMac serait celui de l'écran 5K seul. Si j'avais besoin de changer de machine et malgré mes réticences, je pourrais me laisser tenter par cet iMac.
Et le nouveau système est disponible gratuitement au téléchargement. Je n'ai pas très exactement compris ce que Yosemite apporte concrètement par rapport à Mavericks. Il semble y avoir une meilleure interaction avec les nouveaux iPhone. Je n'ai pas de iPhone. Si l'on a un iPhone récent et Yosemite sur son Mac, alors on peut rédiger des sms sur le Mac et les envoyer par le iPhone. Je n'envoie pas de sms. Enfin, certaines des nouveautés promises ne sont accessibles qu'aux machines les plus récentes. Autant dire que je ne vais pas me presser à migrer de système.

Je dois vieillir. Je ne vois que cela pour expliquer mon désintérêt croissant pour ce que produit Apple. Après tout, puisque j'ai un téléphone portable, je pourrais bien investir dans un iPhone. Franchement, si je devais avoir un smartphone (ou téléphone intelligent comme disent les Québécois) je prendrais certainement un iPhone. Je pourrais aussi revendre mon iMac pour m'en acheter un tout neuf, plus puissant, plus grand. Et un nouveau MacBook Pro pour faire bon poids. J'hésite à faire l'addition. Si j'avais cette somme à débourser, n'en déplaise à Apple, ce serait plutôt dans du matériel photo que je l'investirais.
Et si je me pose quelque instant pour réfléchir, c'est en fait pour l'informatique dans son entier que je ressens une certaine lassitude. Je refuse l'idée de payer un abonnement à Adobe pour avoir les derniers logiciels. Après tout, je fais déjà pas mal de trucs avec mes versions antédiluviennes ou presque. Je n'aime pas l'idée d'acheter de la musique "dématérialisée" et de l'écouter avec mon téléphone ou mon ordinateur. Je n'aime pas l'idée de lire un bouquin sur une tablette (mais je reconnais n'avoir jamais essayé).
Passer à un ordinateur forcément laid comme un PC sur lequel j'installerai un Linux, ça me tente un peu mais je sais aussi qu'alors il faudrait que je me passe de quelques logiciels comme, en premier lieu, Photoshop. Je ne sais pas si la Creative Suite 6 de chez Adobe est supportée par Yosemite. Je me renseignerai à l'occasion. Ce que je sais, c'est qu'il arrivera immanquablement un moment où l'on ne pourra plus utiliser cette suite créative avec les systèmes les plus récents. Alors, que ferai-je ? Je n'en sais rien.

Note

[1] La chose est possible ou impossible avec Lion et Mountain Lion (10.7 et 10.8). Je n'en sais rien, je n'ai jamais utilisé ces systèmes.

mardi 9 septembre 2014

Keynote

keynote-2014.jpg

mardi 29 juillet 2014

Là, ce n'est pas de ma faute

Franchement, je voulais écrire quelque chose pour le blog. Mais que voulez-vous que je fasse avec un outil pareil ? Peut-être une autre fois, plus tard, un autre jour.
Clavier qui empêche d'écrire

Haut de page