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jeudi 10 août 2017

Un salon qui s'illustre et un verre désintéressé

Samedi, à Thenon, se tiendra la première édition du Salon du Livre Illustré. J'en serai avec mes collègues du Palmier (en vente partout). Il y aura un quart d'une centaine d'auteurs présents et on espère qu'il y aura encore plus de visiteurs. Le même jour, la petite commune (ou gros village) accueillera un vide-greniers. Alors, si d'un côté c'est la promesse que les gens seront nombreux on peut aussi se demander si nombreux seront ceux à franchir le pas de la mairie pour aller voir les ouvrages et leurs auteurs. Nous le saurons très bientôt et je ne manquerai pas de vous tenir au courant. Bien sûr, si vous êtes de passage par Thenon vous êtes invités à venir découvrir les beaux livres illustrés de photos, dessins, peintures et aquarelles et à en acheter et à discuter avec les auteurs et auteuses.
Deux salles seront occupées. Une pour les auteurs, l'autre pour les éditeurs. Pour cause de Ha ! Ha ! Ha ! Éditions je serai dans la seconde avec Marc Balland et Patrick François.
Pour l'occasion, je me suis occupé de concevoir une petite affiche.

Salon du livre illustré

La promesse de faire (enfin) de meilleures photos ?

Il y a quelques jours, sur un forum consacré aux appareils photos numériques à visée reflex Canon, une personne passe une annonce. Elle change de marque et souhaite se débarrasser d'un petit accessoire dont elle n'aura plus l'usage.
Un temps, j'avais envisagé l'acquisition de ce petit truc. Il s'agit d'un verre de visée gravé d'une grille promettant un meilleur cadrage. Là, le verre est proposé au prix des frais de port. C'est un geste généreux. J'ai été le plus rapide à dire que j'étais intéressé et je l'ai reçu par la Poste hier matin. Je l'ai aussitôt installé et pas encore réellement essayé.
Aujourd'hui, je vais envoyer un chèque pour rembourser les frais de port et j'ai fait un petit dessin que je vais offrir à mon tour.

Un verre ça va

mercredi 16 novembre 2016

Portrait de portraitiseur

Imaginons que vous ne sachiez pas quoi faire de votre temps. Pour l'occuper, vous pouvez faire des photographies. Oui mais, pour faire une photographie, encore faut-il trouver un sujet à photographier !
Et pourquoi ne pas photographier l'appareil photo ? Pourquoi ? Mais parce que, justement, l'appareil photo est utilisé pour faire la photographie, voyons ! Je n'avais pas pensé à cela et reconnais que nous sommes là en présence d'un écueil important. Oui, il est possible de photographier l'appareil photo dans un miroir. Ce n'est vraiment pas bête du tout ! Allez, on fait ça.
Sur une table, on place le miroir de manière à ce qu'il réfléchisse juste bien comme il faut. On règle le retardateur de l'appareil photo afin que celui-ci déclenche sans que vous soyez sur l'image résultante et on s'écarte juste ce qu'il faut.
Ensuite, bon ben on passe sur l'ordinateur pour fignoler un peu et puis, parce que l'on n'a pas que ça à faire non plus, on poste l'image sur son blog afin d'avoir tout le temps nécessaire pour des occupations à la fois plus intéressantes et plus rémunératrices.

Canon 5D

dimanche 29 mai 2016

Si les temps modernes avaient été autres

dirigeable Canon

vendredi 5 juin 2015

Infidélité photographique

Sans qu'il soit question d'un choix calculé ou raisonné de ma part, il se trouve que j'utilise du matériel photographique Canon. Cela s'est fait presque par hasard. Je ne pense absolument pas que cette marque est meilleure qu'une autre. Récemment, un copain m'a prêté un Sony A7R équipé d'une bague d'adaptation permettant de monter des optiques Leica R. J'ai essayé ça.

Mes premiers pas dans le monde de la photo avec un boîtier reflex, je les ai faits avec un Zenit EM au club photo du collège. Cela m'a donné l'idée d'acheter un appareil à moi et ce fut un Zenit E acheté avec son objectif 58 mm Helios et un flash Agfa à Saint-Léon-sur-l'Isle. Je passe sur les premières déconvenues et sur le long apprentissage. J'ai fini d'user deux Zenit E avant de passer à une autre marque.
C'est une copine qui avait un Canon AE1. Parce que le Zenit de l'époque donnait de sérieux signes de faiblesse, j'ai commencé à utiliser le Canon. L'occasion de passer à un boîtier de gamme très nettement supérieure s'est présentée sous la forme d'un Canon T90. Un sacré boîtier que celui-ci ! Et puis, cette copine s'est mise à chercher un boîtier plus silencieux afin de pouvoir faire des photos de spectacles ou durant des tournages cinéma sans déranger les artistes. Nous lisions la presse photo et celle-ci louait le silence du Canon EOS 100. Nous en trouvâmes un d'occasion vendu avec un 50mm. En passant du T90 au EOS100, tout en restant chez Canon, nous changions de système. Nous gagnions l'autofocus mais nous devions aussi changer les objectifs. Passer de la monture FD à la monture EF. Nous avions un 50mm, il fut rejoint par un 28mm puis un superbe 80-200.
Un jour, chez un photographe de Périgueux, nous vîmes un Leica M4 vendu avec un Summicron 50. C'était cher mais c'était aussi un rêve un peu fou que de posséder un tel appareil. Nous l'acquîmes et fîmes les premières photos avec. Un vrai régal ! Un rendu que nous n'avions jamais obtenu auparavant avec le matériel Canon. Bien sûr, le système Leica M n'est pas exempt de défauts. Le Leica M4 n'a aucun système de mesure de la lumière. Il fallait s'aider d'un posemètre externe ou juger la lumière "au pif", par exemple. Il y a aussi le système de chargement du film qui n'est pas réputé pour être pratique. Il faut déposer la semelle, placer la bobine, lever le volet du dos, guider l'amorce jusqu'à la bobine réceptrice, baisser le volet et remettre la semelle. On a vu plus simple et plus rapide. Ceci dit, les résultats obtenus pardonnaient ces petits défauts. Un 35mm vint bientôt accompagner le 50mm.

Lorsque nous nous séparâmes, ma copine et moi, nous dûmes pratiquer au partage du matériel photographique. Il y eut des hésitations. Finalement, elle partit avec le Leica, ses deux objectifs et le posemètre Gossen, je conservai les Canon et leurs objectifs. Dès lors, je faisais moins de photos. Un jour, une ancienne collègue empruntait le Canon EOS 100 et me le restituait avec la molette de sélection des modes de prise de vue cassée. Plutôt que de le faire réparer, j'en profitai pour acheter un Canon EOS 5 d'occasion. A l'époque, j'avais abandonné l'idée de développer et tirer les photos en noir et blanc. Je ne faisais plus que de la diapositive. J'aimais bien ce boîtier et son intéressant système de sélection du capteur autofocus piloté par l'œil. Toutefois, je ne pratiquais plus beaucoup la photo.
En 2004 (il me semble), j'achetais un petit appareil photo numérique Contax au salon Apple Expo. Oh ! J'étais bien loin des boîtiers reflex que j'utilisais jusque là ! Les résultats n'étaient pas vraiment mauvais mais il était difficile de trouver un intérêt à utiliser ce genre d'appareil. Alors, un jour de 2006, j'ai décidé d'acheter un boîtier reflex numérique. J'ai lu la presse photo et, puisque j'avais déjà des objectifs Canon, j'ai choisi un boîtier de cette marque. Le 400D venait de sortir et il inaugurait un nouveau capteur de 10 megapixels. C'est grâce à lui que je me suis réellement remis à la photo. Si, comme j'avais eu l'intention de le faire un moment donné, j'avais vendu le Canon EOS 5 et les objectifs, je ne sais pas ce que j'aurais acheté. Je serais peut-être passé à une autre marque. Il est aussi possible que je n'aurais alors jamais repris la photo.

Mais bon, revenons à notre sujet du jour. Un copain me prête donc un SONY A7R et deux zoom Leitz R. Ce SONY, c'est un appareil photo numérique qui ressemble à un reflex mais qui n'en ai pas un du tout. C'est la nouvelle génération d'appareils photo numériques. Celle que d'aucuns voient bientôt remplacer les reflex. Celle qui doit tuer le reflex. Avec quels arguments ? Ils sont plus petits que les reflex et offrent un viseur électronique permettant de contrôler l'exposition en temps réel en même temps qu'il propose d'afficher tout un tas d'informations en incrustation. J'avais déjà testé un appareil équipé de ce genre de viseur électronique il y a quelques années et ça ne m'avait vraiment pas convaincu. Après l'essai rapide du A7R, je ne le suis toujours pas du tout. Cet A7R a le même capteur 36MPx des très réputés Nikon D800 et D810. Alors que les Canon 5Ds et leur capteur de 50MPx sont annoncés pour les jours à venir, j'en suis encore à me demander l'utilité de cette profusion de pixels. Quoi que, honnêtement, je la vois bien pour certains usages, l'utilité. Ce capteur SONY, ce que je lui trouve surtout, c'est sa dynamique. Là oui ! J'applaudis ! Il est capable de saisir les zones qui sont dans l'ombre profonde comme dans la lumière éclatante sans rien perdre de l'information. Et là, Canon est écrasé à plates coutures, c'est sûr. Si j'avais l'argent nécessaire, si je trouvais à vendre tout mon matériel Canon et à acheter l'équivalent chez Nikon, si je parvenais à me faire violence pour me plier à la "logique" ergonomique de chez Nikon, peut-être que je passerais au Nikon D800/D810. Peut-être. Ce n'est vraiment pas d'actualité. Non. Si j'avais les moyens et si je devais remplacer tout mon matériel, je pense que j'irai voir du côté de chez Leica, moi.
Et alors, me voilà avec ce SONY A7R et le zoom Leica 28-70. Pas d'autofocus. Il faut travailler à l'ancienne en tournant la bague de mise au point en tentant de lire le point sur ce foutu viseur électronique qui scintille. Très inconfortable pour moi qui suis habitué à une visée optique plus "naturelle". Je décide d'aller faire quelques tests dehors. Il fait beau et chaud, il y a des travaux sur la traversée du bourg. Je fais juste un petit tour sur la jetée du Cern, je passe voir les travaux et je rentre pour analyse.
La première chose à noter, c'est que des fichiers de 36MPx, c'est lourd. Ça arrive à bien ralentir l'ordinateur. Ça fait beaucoup de pixels à traiter. Je regarde une photo à la taille réelle. Un pixel de l'écran représente un pixel de l'image. Je m'attendais à une netteté exceptionnelle. Souvent, on associe netteté hors norme et Leica. Je suis un peu déçu. Je m'attendais à mieux. En réduisant la taille de l'image, la sensation de netteté arrive mais, dès lors, je ne suis pas sûr que c'est mieux ou différent de ce que j'aurais obtenu avec mon matériel.
A l'usage, sur un petit test rapide et sans avoir lu le mode d'emploi pour tout comprendre du fonctionnement du boîtier SONY, je ne suis pas enthousiasmé par l'idée de ce boîtier hybride. Je trouve la visée très inconfortable et l'ergonomie désagréable. La prise en main ne me satisfait pas non plus. Je n'ai pas de grosses mains et, pourtant, je trouve ce boîtier un poil trop petit.
Par contre, et les photos que je vous présente ci-dessous le montrent, cet appareil délivre des images aux couleurs très flatteuses, à la dynamique très présente, bien exposées. Il n'y a pas à mégoter, on doit pouvoir faire de belles photos avec ça. Pour autant, je ne suis pas intéressé par ce genre de boîtier et reste donc avec ceux à ma disposition.

Azerat et la voiture jaune

Chapelle Azerat

Travaux de reprise du ralentisseur à Azerat

jeudi 2 avril 2015

Ce boulet de Canon

3h35. Il faut se réveiller ! Si le réveil indique cette heure matinale, c'est aussi parce que je ne l'ai pas mis à l'heure d'été[1]. C'est idéal pour permettre à ma cervelle fatiguée de faire un peu de gymnastique cérébrale. J'analyse, j'ajoute soixante minutes sans en oublier une et j'obtiens l'heure officielle. Bien. A présent il est donc 4h37. C'est un peu tôt mais il faut se faire une raison. Je suis réveillé, je vais me faire du café. France Inter déverse toujours la même programmation musicale. Une nouvelle journée débute.
Je bois un premier bol de café. C'est après cela que je commence à regrouper la troupe de neurones valides. Ces braves soldats se mettent en formation pour le rapport du matin. Quelques uns se sont fait porter pâle mais dans l'ensemble, ça peut aller. Nous pouvons affronter cette nouvelle journée en toute quiétude.
Pour tout vous dire, j'avais prévu tout autre chose pour le blog, en ce 2 avril 2015. Hier, j'ai fait un dessin que je me promettais de vous présenter aujourd'hui. Il est possible que je le mette en couleurs, finalement. Il arrivera peut-être dans la journée.
Mais là, alors que je bave dans mon bol vide, la lèvre pendante et l'œil hagard, j'avise un appareil photo numérique posé à proximité immédiate de ma main droite. Que se passe-t-il à cet instant au niveau des troupes réunies dans la cour d'honneur de ma caserne mentale ? Je n'en sais fichtre rien mais ça se met à effervescer[2]. Je me dis que si je le posais sur la table, que je plaçais un flash comme ceci et un autre comme cela, que je plaçais un "snoot"[3] ici, ça pourrait donner une image intéressante, mine de rien. Et je le fais aussitôt après avoir bu un autre bol de café qui commence dangereusement à refroidir. Je place les éclairages et je grimpe sur une chaise au péril de ma vie pour faire la photo. J'en fais plusieurs en modifiant quelques détails et en bougeant un peu les éclairages et voilà, l'image est dans la boîte. C'est tout de même chouette, la photo numérique !

Canon EOS 5D
Canon EOS 60D
Il est à noter que ce deuxième boîtier, bien que beaucoup plus récent, affiche déjà les marques d'une utilisation peu soigneuse. Il est griffé et poussiéreux. Il n'a pourtant pas passé les 12000 photos. En équivalent argentique, si l'on parle de bobines de 36 poses, ça nous fait combien ?

Notes

[1] Je ne l'ai pas fait non plus dans mes véhicules et pour la cafetière.

[2] Encore un mot à ajouter au dictionnaire, ça.

[3] Je ne sais pas comment traduire ça en français. Il s'agit d'un cône muni d'une grille en nid d'abeille chargé de canaliser la lumière.

dimanche 1 mars 2015

Un dimanche sur son trentin

Allez savoir pourquoi ? Ce matin, je me réveille tôt avec une envie de Toy Dolls dans les oreilles. Puisque je n'ai pas de disque de ce groupe, je me dirige, entre deux bols de café, vers Internet pour esgourder un peu. Les gens de bien le savent, la vérité est dans le punk.

En fait, je sais très bien ce qui a réveillé cette envie chez moi. J'ai un rituel, le matin. Je me lève, j'allume la radio calée sur France Inter et le temps que l'ampli se réveille à son tour, je vais me faire du café. Et donc, sur France Inter, il y a des bulletins météo. Et depuis quelques jours, il y a une petite musique qui précède ce bulletin et cette musique rappelle furieusement "Dueling Banjos". "Dueling Banjos", pour les ignorants et les incultes, c'est la musique que l'on entend dans "Délivrance", le film de John Boorman. Il se trouve que ce morceau a été repris par le groupe punk. La vérité est définitivement dans le punk.

Ce matin, je me réveille avec une envie de musique punk dans les oreilles et j'écoute quelques morceaux sur l'ordinateur en attendant de me réveiller et de filer aux chiottes y faire ce que j'ai à y faire. J'ai appris récemment que la caféine était un déclencheur de l'envie de chier. Il agit très rapidement, en une demi-heure. Tous les matins, je bois du café. Tous les matins, je vais faire caca. C'est agréable de constater que la tuyauterie n'est pas bouchée. A chaque fois, j'ai une pensée émue pour celles et ceux qui sont constipés, qui souffrent d'une occlusion intestinale ou d'un bon gros cancer qui bouche tout. Ils doivent souffrir. Je suis sincèrement de tout cœur avec eux mais je préfère être à ma place qu'à la leur.
Le problème, maintenant, c'est que j'ai ce "Dueling Banjos" dans la tête et que ça ne va pas vouloir en sortir facilement. C'est à craindre. C'est Arthur "Guitar Boogie" Smith qui a créé ce morceau en 1955. J'ai toujours considéré qu'il y avait là-dedans des réminiscences du "Yankee Doodle" bien connu. Et de fait, et même si je suis loin d'avoir l'oreille musicale, c'est assez indéniable. Que plusieurs groupes punks aient repris ce morceau n'est pas sans susciter l'étonnement émerveillé. On dit que les Sex Pistols eux-mêmes, seigneurs du punk s'il en est, auraient repris le "Yankee Doodle" dans leur titre "Friggin' in the Riggin'". Je n'ai pas suffisamment l'oreille musicale pour me prononcer formellement sur la question mais, c'est un fait, la vérité est bien dans le punk.

Ça nous arrive à tous d'avoir un morceau dans la tête durant toute une journée. Parfois, c'est embarrassant. Sans que l'on y prenne garde, on se met à siffloter un air en public et les yeux se tournent vers vous emplis de compassion gênée. Vous ne comprenez pas tout de suite et puis vous vous rendez compte que vous étiez en pleine pâmoison sur un air de Chantal Goya. Votre crédibilité est mise à mal. Ce qui m'arrive souvent, c'est de siffler "L'internationale". Mais là, j'en tire une certaine fierté. Je me demande s'il y a des groupes punks qui ont repris ce très beau chant. Certainement puisque la vérité est dans le punk, comme nous l'avons déjà dit.
Je ne sais pas si vous avez tous vu "Délivrance", ce film de John Boorman. Je l'avais vu il y a des années de cela et j'étais resté sur ma faim. C'était ennuyeux dans la mesure où ce film est considéré comme un "film culte". C'est que l'on m'avait présenté le film comme étant grosso-modo un film d'horreur. Il date de 1972. "Massacre à la tronçonneuse" date, lui, de 1973. Et puis je n'ai pas vu le film d'horreur derrière ce film. J'ai vu un film qui traîne un peu en longueur avec quelques scènes intéressantes, quelques scènes un peu dérangeantes. Je m'étais ennuyé. L'an dernier, j'ai eu l'occasion de le revoir. Il n'y avait plus l'attrait de la découverte mais il n'y avait plus non plus de trop grands espoirs. Je l'ai apprécié un peu plus même si je ne parviens toujours pas à comprendre parfaitement ce qui fait que ce film est tellement encensé. Je ne sais pas s'il y a une vérité dans ce film, comme dans le punk.
Le punk, c'est un "genre musical". On peut penser que le punk est à rattacher au rock mais c'est plus complexe. Le punk, c'est le punk. C'est plus un style, un mode de vie. De la drogue, de la bière, que des bonnes choses avec aussi des notes de musique (parfois approximatives). Si j'aime le punk, c'est sans doute parce que c'est apparu chez nous quand j'étais jeune. Avec le punk, je me suis enfin dit qu'il y avait une vie possible pour les ratés, les mal foutus. Ça m'a plu, vous pensez bien ! Le punk a gagné la BD, le cinéma, la mode, la littérature. Le punk a gagné car le punk, c'est la vérité !
Avant le punk, par exemple, nous avions Franquin, Uderzo, Hergé et plein d'autres dessinateurs au trait propre sur lui. Après le punk, on a gagné des Olivia Clavel, Matt Konture, Pierre Ouin ou Tamburini. C'était un peu plus roquènerole ! Le punk a libéré les esprits ce qui est bien naturel puisque le punk, c'est la vérité.
Ah ! Ces neuf notes qui reviennent à l'assaut ! Pas grave, c'est moins pire que si ça avait été du Mireille Mathieu. Et un nouveau bulletin météo qui s'ouvre avec ces quelques notes qui me font penser à ce morceau qui me hante. J'en arrive à me demander si je ne cherche pas du punk pour ne pas tomber dans la country ? C'est que ce n'est pas la même chose. Quoi que, quoi que ! Johnny Cash a joué avec Joe Strummer ! Joe Strummer, mort en 2002, a été le chanteur, le leader, des Clash. C'est aussi le nom d'un escargot marin. Peut-on encore douter du fait que la vérité est à aller chercher dans le punk ? Bien sûr que non !

Ce matin, je me suis levé, j'ai bu du café, je me suis mis une musique dans la tête, je suis allé faire caca, je me suis un peu lavé la gueule et puis j'ai fait une photo. En vérité, cette photo devait être l'objet de ce billet. J'ai peur de m'être quelque peu égaré en cours de route. En vérité, pour l'heure, la photo est encore "potentielle". Je l'ai prise mais je ne l'ai pas encore "développée". Oui, on peut parler de développement pour une photo numérique. Pour peu que l'on photographie en RAW, bien sûr. Je vous explique à la mesure de ce que je pense avoir compris.
Tous les appareils photo numériques ne le permettent pas mais certains proposent de photographier en mode "RAW". Pour faire simple (ou simpliste), ce format pourrait être considéré comme un négatif numérique. L'image enregistrée est presque "brut de capteur". C'est à dire qu'il n'y a rien qui cherche à améliorer l'image à ce stade. Si vous vous contentez de regarder cette image sans apporter des réglages, elle pourra paraître un peu plate. Si vous passez par un logiciel de "dérawtisation", vous pouvez, comme sous un agrandisseur, apporter toutes les améliorations possibles. Pour ma part, après avoir longtemps utilisé "Digital Photo Professional", logiciel fourni par Canon, je suis passé à Aperture (logiciel de chez Apple). Apple a annoncé l'arrêt du développement de ce logiciel. Ils sont pénibles, chez Apple, des fois. Il existe d'autres solutions. On peut traiter une image RAW par le module Camera Raw inclus dans Photoshop ou utiliser Lightroom (Adobe également) ou bien d'autres solutions dont certaines libres et gratuites comme RawTherapee. Il y a un nouveau logiciel qui me semble très prometteur, Affinity Photo, aujourd'hui en version Bêta, que je suis en train de tester un peu (ne fonctionne que sur Mac). DxO, aussi, évidemment. Un logiciel très puissant qui ouvre beaucoup de possibilités. Il y en a plein, ce n'est pas ce qui manque.
La photo que j'ai prise ce matin est donc encore sur la carte mémoire et je ne l'ai pas traitée. Si cela se trouve, elle est tout à fait mauvaise. Avant de m'engager à la publier ici, je vais réfléchir à un plan B. Peut-être que je pourrais faire un dessin. Il me faudrait une idée.
Ce que je vous propose, c'est de laisser ce billet en l'état. J'ai bien conscience que le titre n'a plus aucun rapport avec le contenu. On dira que c'est la punk-attitude qui le permet. Si jamais j'ai quelque chose à vous montrer d'ici demain, soit je l'ajouterai à ce billet, soit j'en créerai un nouveau.
Ah ! Encore la petite ritournelle !

lundi 9 février 2015

A propos du Canon 5Ds et ses cinquante millions de pixels

Je comprends que l'on ne comprenne pas l'intérêt de cette débauche de pixels et je comprends que l'on traite cela par le mépris. En furetant sur la toile, je suis tombé sur un autre exemple d'une image faite avec ce boîtier. Pour expliquer un peu ce que l'on peut tirer de cette machine à faire des images numériques, je me suis amusé à prendre un détail et à l'afficher en taille réelle. La partie rouge est, vous l'aurez compris, la partie du détail.

canon5Ds.jpg

dimanche 8 février 2015

Pour quelques mégapixels de plus

Dans la course au mégapixel que se livrent les constructeurs de matériel photo, Canon est en passe de gagner une bataille. Mais où en sommes-nous pour l'heure ? Nikon et Sony tiennent la dragée haute à leurs concurrents avec un capteur 24x36 de 36 millions de pixels depuis quelque temps. Ce capteur est produit pas Sony. Alors que tout le monde est plus ou moins d'avis qu'il y a déjà largement assez de pixels avec un capteur de 10 Mpx, il existe tout de même la tentation du "toujours plus" et du "c'est moi qui ait la plus grosse" qui, conjugué au "abondance de biens ne nuit pas", et on trouvera toujours une utilité à avoir encore plus de pixels dans une image. Bientôt, les rumeurs sont insistantes, Canon va présenter un nouveau boîtier, le 5Ds, riche de 50 millions de pixels. C'est énorme et ça enfonce le capteur utilisé par le couple Nikon-Sony. Quoi qu'il faudra voir ce que l'on peut sortir de cette avalanche de pixels pour savoir si l'investissement vaut le coup d'être tenté.
En règle générale, l'augmentation du nombre de pixels se fait au détriment de la dynamique et du bruit. Les ingénieurs savent heureusement se débrouiller pour minimiser les effets indésirables. Pour le moment, de ce que l'on en sait, si le nouveau capteur de chez Canon est très bien pourvu en nombre de pixels, il ne devrait pas égaler le capteur de chez Sony pour ce qui est de la dynamique. Ainsi, sauf à savoir ce que l'on aurait à faire de ces 50 millions de pixels, il serait peut-être préférable de continuer à faire confiance à Nikon-Sony si l'on cherche à acquérir un boîtier "plein format"[1]. Plutôt que de concurrencer directement Nikon ou Sony, Canon cherche-t-il à se faire sa place aux côtés des boîtiers numériques moyen-format qui affichent eux aussi ces 50 Mpx.
J'ai vu une image réalisée avec ce nouveau boîtier Canon et il est certain que pour une personne cherchant à obtenir du détail, ce sera une arme redoutable. Ceux qui aiment s'adonner à la retouche photo auront de quoi satisfaire leur souci de perfection. Par contre, tout cela va nécessairement réclamer de l'espace disque et des ordinateurs assez puissants pour pouvoir traiter les images. Sans parler des cartes mémoire qui devront être de bonne capacité. Ce que j'ai pu lire à propos des spécifications de ce boîtier me laisse sur ma faim. J'aurais aimé que Canon travaille la dynamique de ses capteurs[2]. Apparemment, ça n'a pas été leur priorité. Quoi qu'il en soit, il passera de l'eau sous les ponts avant que j'achète ce nouveau boîtier. Il devrait sortir à un prix avoisinant les 3500 euros et un objectif zoom 11-24mm de haute qualité devrait accompagner cette sortie en affichant un tarif du même ordre.
Parce que j'utilise un boîtier Canon[3] et que je n'aime pas trop les boîtiers Nikon, je suis un peu content de l'arrivée de cet appareil et j'imagine un peu amusé le désarroi de certains Nikonistes qui ne voient que par le nombre de pixels de leurs images. Je ne doute pas un instant que certains qui avaient quitté Canon pour Nikon à la sortie du D800 et ses 36Mpx se préparent déjà à revendre tout leur matériel pour revenir chez Canon.

Une brouette de pixels

Notes

[1] c'est à dire un boîtier équipé d'un capteur reprenant le format historique du réflex argentique en 24x36 en opposition aux capteurs APS-C ou autres

[2] une gamme plus étendue entre les blancs non cramés et les noirs non bouchés

[3] pas du tout dans la même gamme

samedi 5 octobre 2013

Je répare

Depuis des années, je promène un flash Canon 580EX. Il y a quelques temps, la pièce en plastique qui permet de le maintenir sur le sabot de l'appareil photo a commencé à donner des signes de fatigue. Finalement, elle a cassé. J'ai cherché une pièce de rechange et l'ai trouvée sur Internet, aux Etats-Unis.

La réparation est simplissime et à la portée du premier venu. Pour tout outillage, il suffit d'avoir un petit tournevis cruciforme. La partie la plus délicate est celle qui consiste à détacher la nappe de fils et à la rebrancher. Cela se fait en attrapant le connecteur entre le pouce et l'index. La nappe n'offre pas de signe de résistance particulier.
Au fond, le plus difficile est de trouver la pièce de rechange. J'ai commencé par me renseigner sur un forum consacré aux appareils photo reflex Canon et on m'a conseillé d'aller fouiner sur eBay. Effectivement, la pièce est apparue tout de suite. Il fallait faire confiance au système et accepter de payer par carte bancaire à une société basée aux USA mais il faut savoir prendre des risques dans la vie. Avec les frais de port, je m'en tire pour une quarantaine d'euros.
Le temps de la réparation a pris moins de cinq minutes.

La pièce cassée et celle de rechange
Pièce d'origine, apparemment
Quatre vis en tout et pour tout
Juste un petit connecteur à brancher
On remet les vis, c'est fini

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