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mercredi 22 septembre 2021

HK 500

Facel Vega HK 500

samedi 29 mai 2021

Et pendant ce temps, quelque part en France…

samedi 29 février 2020

Deux visions de la mobilité

Un joli petit vélomoteur

jeudi 27 février 2020

La revanche du populaire

VéloSolex

jeudi 20 février 2020

Les Facel font salon

Facel Vega

dimanche 29 septembre 2019

Vues à Angoulême

Avant de se lancer dans le marché de niche de l'automobile laide et moche, Lancia faisait de belles voitures. A Angoulême, on pouvait avoir la chance de croiser une magnifique Flaminia Sport Zagato qui montre que les carrossier et constructeurs italiens sont capables du meilleur.

lancia flaminia sport
Toujours d'Italie nous viennent ces Alfa Romeo. La première est une Giulietta spider, la seconde une Alfetta GTV. Là aussi, on pourra applaudir au traits de crayon même si la GTV due à Giugiaro présente un peu trop d'angles à mon goût. Cependant, je la considère comme tout à fait convaincante et bien représentative de son époque.

Alfa Romeo Giulietta spider
Alfa Romeo Alfetta GTV
Du Japon nous arrivait une Honda S800. Alors, ce n'est pas une automobile que je trouve remarquablement jolie. Les canons esthétiques ne sont pas les mêmes partout à la surface de la planète. Même les Américains qui rêvent de lisser tout ça en imposant leur goût au reste du monde n'y parviennent pas tout à fait. Si le cinéma américain et la musique ont réussi à le faire, si les baskets et les jeans sont aujourd'hui partout, si les hamburgers et les "cola" sont courants, les goûts "made in USA" n'ont pas percé dans tous les domaines. Les Japonais ont compris assez tôt que pour réussir, il fallait étudier et comprendre les attentes occidentales. Les Japonais sont assez pragmatiques. Si les demandes sont d'avoir de l'esprit anglais, on va s'inspirer de ces productions anglaises en les améliorant sur certains points. Si la demande est d'avoir du clinquant, on fait du clinquant. Si la demande est de faire du fiable, on le fait aussi. Et alors, chez Honda, on a compris que l'on voulait de la petite sportive performante, vive et fiable. La réponse arrive avec ce petit coupé dont le point fort est assurément le moteur capable de grimper à près de 10000 tours tout en étant très compétitif d'un point de vue financier.

Honda S800
En ce début des années 60, c'est le chant du cygne pour Facel Vega qui se lance dans une ultime tentative pour relever la tête. La confiance a été durement éprouvée avec le catastrophique moteur Pont-à-Mousson des Facellia. On sort la Facel III qui ressemble beaucoup à cette Facellia mais qui adopte un moteur Volvo de 1800cc fiable. Cela ne suffira pas et Daninos jette l'éponge en 1964. La dernière marque de prestige française est morte sans que l'on s'en émeuve beaucoup. La toute dernière Facel est cependant la Facel 6 qui ne fut produite qu'à 44 exemplaires dont la plupart fut vendue après la fermeture de l'entreprise.

Facel III de face
Facel III de dos

dimanche 15 septembre 2019

Remparts d'Angoulême

Alors que les catastrophes annoncées menacent, que les collapsologues de tout poil nous assurent des lendemains sombres, que la diversité écologique fait grise mine et que déjà tant d'espèces du vivant, animales ou végétales, sont à reléguer au rang des souvenirs défunts, nous pouvons nous réjouir de voir que se perpétue la tradition des Remparts d'Angoulême nés il y a quatre vingts ans. Alors que l'on cherche si souvent à bannir l'automobile, la motocyclette, le véhicule utilitaire de nos rues et avenues citadines, il se trouve que l'on sait aussi leur ouvrir toute grandes les portes des cœurs de cité pour le bonheur toujours intact des insatiables inconscients amateurs d'engins aussi vrombissants que polluants. Et tant pis pour les éveillés écologues défenseurs de la nature.
J'ai eu la chance de pouvoir être présent à Angoulême cette année. Je parle de chance parce que je fais partie de ces inconscients dont je parle un peu plus haut. Oui, je le confesse avec ce rouge si particulier qui sait monter au front de ceux qui le méritent, j'aime l'odeur de l'essence, le bruit des moteurs, les nuages de gaz d'échappement et les belles carrosseries des temps passés. Oui, je suis un dangereux criminel qui, à la défense de la planète, préfère le bruit et la fureur de ces machines diaboliques que sont les automobiles de course de jadis. Oui, j'ai honte et bats ma coulpe mais oui, j'aime ça. C'est mal et j'aime aussi cela. Vous pouvez me conspuer, m'agonir des pires injures, inventer même celles qui n'existent pas encore, vous n'y changerez rien.
Pour aller à Angoulême, j'ai dû user d'un moyen de transport polluant. Arrivé sur place, j'ai utilisé un appareil photo numérique qui fonctionne grâce, en grande partie, à de l'électricité nucléaire. En revenant, j'ai traité les images faites là-bas sur un ordinateur qui consomme lui aussi de cette électricité. Si vous lisez ces lignes, si vous regardez les images, vous serez complice de ce grand gâchis et je veux que vous sachiez que vous contribuez au réchauffement climatique et à la disparition des passereaux et des rhinocéros.
Des photos, j'en ai fait plus de deux cents. Il y avait matière à déclencher. Je vais essayer de vous montrer les plus intéressantes en plusieurs fois et en respectant plus ou moins la chronologie des événements. Pour commencer, donc, quelques images prises devant le stand de la FFVE. On pouvait y voir une imposante et magnifique Panhard & Levassor Sans-Soupapes (licence Knight), une Amilcar CGSS, une Talbot Baby, deux représentantes de la maison FACEL VEGA, une Dino Ferrari et quelques autres automobiles dignes d'intérêt. Je vous raconterai ultérieurement ce que j'ai encore pu voir et photographier.

  • Amilcar CGSS
  • Amilcar CGSS
  • Talbot T23 Baby
  • Facel Vega Facellia
  • Dino Ferrari 246
  • Facel Vega 2

mardi 16 juillet 2019

Tentative de feuilleton collaboratif du mardi en BD — Os à ronger

Feuilleton collaboratif du mardi

lundi 1 octobre 2018

Périvroom #3

On ne va pas non plus y passer l'année. Pour peu que la question du véhicule de collection vous intéresse, cette édition de PériVROOM valait le déplacement. Beaucoup de Bugatti, de belles automobiles d'avant la première guerre mondiale, de rugissantes monoplaces, quelques motocyclettes. Vraiment, ce n'était pas mal du tout. Je n'ai pas regretté.
Tenez, par exemple, une SIMCA Coupé de VIlle. La base est une banale Aronde et, a priori, il n'y a pas à faire étalage d'un enthousiasme particulier. Sauf que, tout de même, l'auto est jolie et qu'elle est carrossée par Facel-Véga. Ce n'est pas si courant. On m'objectera que les VLR Delahaye étaient carrossés eux aussi par Facel-Véga et que ces véhicules tous terrains n'ont pas grand chose de luxueux.

Simca Coupé de Ville
Une Renault, une Corre. Ce qui est amusant, c'est qu'il y a presque autant d'années qui séparent ces deux autos qu'il y en a entre la plus récente des deux[1] et notre époque. On peut constater qu'il y aura eu plus de bouleversements dans la conception des automobiles dans les 50 premières années que dans les 50 suivantes. Enfin à la condition d'accepter de dire n'importe quoi et de ne pas tenir compte des incroyables progrès de ces vingt dernières années qui nous mènent vers la voiture autonome, bien sûr. Par contre, je pense que l'on peut plus aisément se mettre aux commandes de la petite Renault et s'insérer dans le trafic actuel qu'au volant de la Corre.

Match Corre-Renault
Puisque l'on en est à causer de Renault, nous voyons là l'imposante automobile de 1909 qui tente de faire la course avec une Bugatti. C'est la Bugatti qui va gagner. N'empêche, il y a moins de trente ans entre ces deux automobiles. Tout de même, on reconnaîtra qu'elles n'ont pas été tout à fait conçues pour le même usage, la même destination. Dans la Renault, vous amenez famille et bagages mais vous gagnez moins souvent les courses de vitesse.

Renault contre Bugatti
Une Peugeot 402 Darl'mat et une Bugatti. On pourrait se dire qu'il n'y a guère de rapport entre ces deux marques mais ce serait méconnaître l'histoire de l'une des premières Peugeot, la Bébé Peugeot a bien été conçue, dans les années 10, par Etorre Bugatti.

Peugeot et Bugatti
La 402 est vraiment très jolie. Ça, on ne peut pas le réfuter. Elle date de 1939. Il ne resterait que quelques rares exemplaires de ce beau cabriolet. Peut-être six. Ce qui est un peu dommage, c'est que cette belle carrosserie n'ait pas eu droit à un moteur digne d'elle. Elle doit se contenter d'un "vulgaire" quatre cylindres développant entre 50 et 60 chevaux. Pas de quoi impressionner les autos plus puissantes.

Peugeot 402 Darl'mat
On reste chez Peugeot et on perd une roue avec un side-car de course. Je ne me souviens plus du modèle de la moto. C'est, me semble-t-il, un 350cc à soupapes latérales. Sans doute des années 30. On le voit mal sur la photo mais le singe prend son rôle très au sérieux. Sans doute bien incapable d'atteindre des vitesses folles, cet attelage ne fait cependant pas qu'amuser la galerie !

Side-car Peugeot
Je parlais de la collaboration entre Bugatti et Peugeot.Eh bien figurez-vous que les premières motos Norton étaient équipées d'un moteur Peugeot ! Celle que je vous présente ci-après est, c'est marqué, une Manx. C'est le modèle emblématique de la marque, celui qui nourrit les rêves les plus fous, une machine de légende. Une Manx, quoi ! Ce qui est très regrettable, c'est qu'elle n'ait pas couru.

Norton Manx
Une qui a roulé et plutôt bien, la Magnat Debon pilotée par un solide gaillard équipé de pied en cap dans l'esprit qui sied à l'exercice.

Magnat Debon
Deux Bugatti, deux âges. La plus ancienne, celle qui porte le numéro 7, est une type 13 ou "Brescia". Elle date de 1913. L'autre est une type 35 des années 20. On remarque qu'entre les deux, Bugatti adopte le radiateur en forme de fer à cheval qui sera une marque de fabrique jusqu'aux modèles actuels.

Bugatti 13 et 35

Pour être certain que ce sera bien une Bugatti qui gagnera, le mieux est encore de faire courir une Bugatti contre une Bugatti. C'est la scène que l'on pouvait voir lors de ce PériVROOM à de multiples reprises.

Bugatti contre Bugatti

Mais la surprise venait de la lutte acharnée à laquelle nous avons pu être témoins entre deux ancêtres, une Brasier et une Despine, et une puissante Caterham. Peut-être les anciennes faisaient-elles obstruction et peut-être même la Caterham remporterait-elle la course si on l'avait laissée passer. Mais tous les coups semblaient être permis.

Les ancêtres mènent la course

Spécialement pour le Liaan

Dauphine qui veut se faire voiture de course

Note

[1] la Renault

dimanche 18 mars 2018

Le retour de l'horreur

Vieille bagnole insignifiante

lundi 12 mars 2018

Auto d'antan

Vaguement, j'avais l'intention de vous parler de quelque chose. J'avais même commencé à rédiger à ce propos mais ça n'est pas allé comme je le souhaitais, je ne suis pas parvenu à exprimer convenablement ce que je voulais dire. Ça n'avait pas non plus un caractère si important qu'il me fallait faire bouillir les neurones pour arriver à mes fins. Parce que cela avait un certain rapport avec l'actualité, il est probable que je n'y reviendrai pas. Passons.
J'ai aussi commencé à dessiner une moto farfelue, une de plus. Je ne l'ai pas finie. Le brouillon est toujours là et puisque, cette fois, l'actualité n'est pas convoquée, il se pourrait que je vous la montre un jour prochain. J'ai aussi continué ma réflexion sur la coccinelle, j'ai un croquis qu'il me faut poursuivre un peu avant de finaliser le dessin.
Alors, parce qu'il faut bien que je nourrisse ce blog, je vais vous proposer un truc que j'ai bidouiller hier. Je me souviens bien, très exactement, de ce que je voulais faire. C'est parti en vrille et me suis bien écarté de ma volonté première. A un moment, j'ai eu conscience que je faisais fausse route mais je n'ai pas eu la patience de repartir à zéro et de reprendre l'idée du départ. Je conserve l'idée et parce que j'ai les éléments à ma disposition, j'y reviendrai peut-être une autre fois.

SIMCA Plein Ciel

lundi 5 mars 2018

Ça frise l'Excellence

Facel Vega Excellence


Le dessin n'est pas terminé, ça prend du temps, c't'affaire. Il y a l'idée et c'est déjà pas si mal pour ce blog qui ne mérite aucunement l'excellence.
Pour le grincheux de service, tout est fait à l'ordinateur, le dessin, la mise en couleurs et le bois.

dimanche 18 février 2018

Le plein d'anciennes

L'agglomération périgourdine est-elle en passe de devenir la capitale du véhicule ancien et de collection ? A voir le nombre de manifestations organisées au long de l'année, on peut se le demander. Le gros événement que sont les Vintage Days et son indéniable succès populaire s'accompagne de rassemblements plus ou moins informels à Boulazac ou Trélissac et ce salon de Marsac-sur-l'Isle qui ferme ses portes ce soir.
Cette année, le salon de Marsac-sur-l'Isle fait honneur aux Alpine avec la présentation de la toute nouvelle A110. Elles étaient regroupées dans un pavillon et partageaient la place avec des stands d'accessoiristes et de vendeurs de vêtements "vintage". Je reviendrai probablement sur cette partie spécifique dans les jours à venir.

l'ancêtre de l'Alpine
On pouvait voir un bon nombre d'auto plus ou moins anciennes à l'extérieur mais les plus belles pièces étaient à l'abri dans l'autre pavillon. Plusieurs clubs des Périgords présentaient leurs machines. On notait la présence de clubs de marque comme Facel-Vega, SIMCA, Triumph, MG ou Volkswagen ainsi que des clubs plus généralistes et quelques clubs de motocyclettes.
Signe que l'on vieillit, on peut voir exposées des automobiles que l'on a connues neuves ou "d'occasion récente", des automobiles qui nous semblent parfois bien banales et que l'on s'étonne de les voir collectionnées. C'est par exemple le cas de ces Renault 14 et SIMCA 1100. La Renault 14 est le fruit d'un partenariat avec Peugeot est un cas d'école pour ce qui est de la campagne de communication particulièrement ratée et catastrophique. Que ce sera-t-il passé dans la tête des responsables pour penser un instant que l'on pouvait susciter l'envie d'acheter une voiture que l'on identifie à une poire ? Mystère. S'il est déjà fort peu probable qu'un automobiliste puisse avoir le désir secret de rouler à bord d'une poire, il est à parier qu'il n'a pas plus le souci d'être pris pour elle. Cela a conduit à un échec commercial de légende.

Renault 14 et SIMCA 1100
Par contre, quel plaisir de revoir une SIMCA 1000 Rallye 2 ! Ah ! S'il est bien une voiture de "kéké", c'est celle-là. Le petit bolide de Poissy marche sans vergogne sur les pieds de la R8 Gordini qui, alors, faisait figure de vieille gloire. L'appréciation des "Rallye" est une question de génération. Je préfère la SIMCA à la Renault, les plus anciens ne partagent pas mon avis.

Simca 1000 Rallye 2
Populaire et laborieuse, une 203 plateau "dans son jus" était exposée à l'extérieur. Son propriétaire n'hésitait pas à lever le capot afin que l'on puisse à notre aise admirer la motorisation de l'engin.

203 plateau
Nettement moins populaire, de diffusion bien plus confidentielle, réservée à quelques privilégiés désireux de rouler dans le luxe et l'exclusif, une Facel Vega FV3B (celle-là même qui fut funeste à Albert Camus) se laissait admirer par les connaisseurs. On ne reviendra pas sur la regrettable disparition de cette marque et sur les raisons qui ont conduit à celle-ci mais cela ne nous empêchera pas de noter que cette marque est aujourd'hui tombée dans l'oubli. C'est dommage. Heureusement, le club Facel Vega, propriétaire de la marque, perpétue la mémoire.

Facel Vega FV3B

jeudi 8 septembre 2016

Luxe à la française ?

Bugatti, Delage, Delahaye, Talbot ou Voisin, à mes yeux cela ne fait aucun doute, ce sont des marques automobiles qui ont porté haut une certaine idée du luxe et du prestige. Le cas de Facel Vega est, pour moi, plus compliqué. D'accord, ces autos étaient chères. D'accord, elle visait une clientèle haut de gamme. D'accord aussi pour dire qu'elle a cherché à explorer ce domaine de l'automobile de luxe. Mais le fait qu'il y ait eu relativement peu de voitures produites et que la marque ait disparu suffit-il à encenser ces véhicules ? Je n'en suis pas certain.
Si on reconnaît assez aisément une Facel Vega à sa calandre, la ligne générale de ces automobiles ne me semble pas se démarquer des canons de l'époque. Pire, il me semble que Daninos lorgnait plus du côté des bagnoles américaines que de celui des belles carrosseries européennes. Je ne dis pas que les Facel Vega sont laides ou banales mais qu'elles sont assez conventionnelles. Ce qui a manqué à Facel Vega, peut-être, c'est une motorisation noble. L'idée d'aller puiser dans les catalogues de V8 américains ou, sur la fin, dans celui de Volvo, nous éloigne d'un beau moteur, par exemple un six cylindres en ligne, qui aurait été conçu pour ces autos. Alors oui, les grosses Facel Vega étaient puissantes, la marque faisait sa promotion sur le fait que ses voitures étaient les coupés quatre places les plus puissants du monde. Toutefois, à mon sens, on est loin de la beauté d'une Jaguar ou même d'une Merdedes. Sur la fin, les Facel Vega s'affinent, deviennent plus belles en devenant plus petites.

La Facel Vega vue à Périgueux lors des Vintage Days est une FV3 ou une HK500. J'ai du mal à bien l'identifier. Elle a tout de même de la gueule, on ne peut pas le nier. Non loin étaient exposées des Cadillac et des Chevrolet contemporaines. Elles attiraient plus le badaud. L'échec de Facel Vega, le fait que ça ait été une petite marque sur un petit créneau peut expliquer qu'elle n'ait pas pu mener à bien tous ses projets. Mais la question que je me pose est de savoir si cet échec est dû à la faute à pas de chance ou au fait que ces automobiles ne pouvaient pas incarner réellement ce que l'on pouvait attendre d'une voiture de luxe à l'époque. Il y a un côté romantique à pleurer sur le triste sort de cette marque trop tôt disparue, sur le fait qu'elle n'ait pas été suffisamment soutenue par les pouvoirs publics ou les actionnaires. Bon. On n'entend jamais soulever l'idée que cette marque n'était peut-être tout simplement pas très intéressante.

FV3 ou HK 500 ?

Rare d'accord. Belle ?

Facel Vega

Facel Vega

vendredi 29 janvier 2016

Facelia

Facelia

jeudi 27 août 2015

Tellement française

C'est une restauration qui a pris du temps. Cela fait des années que j'entends parler de cette Facellia achetée à l'état de quasi épave et de sa remise en route. J'avais vu des photos et beaucoup auraient jeté l'éponge pour s'acheter une voiture récente.
Hier matin, je reçois un appel téléphonique. C'est Stéphane qui me dit qu'il est à deux pas de chez moi avec sa Facel-Vega, en route pour Angoulême puis la Bretagne où il se rend depuis la région marseillaise pour une rencontre d'automobiles anciennes. Il me demande si je suis chez moi. J'y suis. Il me dit qu'il va s'arrêter pour me faire voir sa petite merveille. Chouette !

Intérieur Facellia
Facel-Vega, c'est une ancienne marque française de voitures de luxe née de la volonté et de l'imagination de Jean Daninos. Sans doute est-ce la dernière vraie marque d'automobiles de luxe française. La Facellia est une petite Facel-Vega créée pour concurrencer les petites auto sportives telles que Triumph ou Porsche. Son dessin est superbe, simple et de bon goût, fin et précis. C'est, il me semble, la première fois que j'en vois une rouler. Il faut dire qu'en tout, il n'y a eu que trois mille Facel-Vega de produites.

Moteur de la Facellia d'origine Volvo
La restauration n'a pas été simple, on ne trouve plus de pièces détachées depuis déjà quelques décennies. Tout a été refait, révisé, reconstruit si besoin. Le moteur gavé de deux splendides carburateurs Weber vient d'une Volvo qui utilisait le même moteur que celui de la Facel-Vega après que la marque ait abandonné la motorisation Pont-à-Mousson peu fiable. La sellerie a été confiée à un professionnel de Terrasson-Lavilledieu ainsi que la capote.
Stéphane était attendu à Angoulême, pas vraiment le temps d'aller faire des photos. Je me contente donc d'en faire sur le bord de la route. Peut-être que l'occasion d'une séance photo se présentera un jour ?

Facellia Facel Vega

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