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samedi 24 février 2018

Revenons à Marsac

Dans un monde idéal, je serais un photographe compétent et il n'y aurait pas de visiteurs autre que ma pomme. Dans ce monde idéal, aussi, j'aurais tout loisirs pour mettre en scène les véhicules présentés. Évidemment, j'aurais aussi des assistants, du matériel d'éclairage et une ou deux lignes de coke pour faire le job.
Or, il se trouve que je ne suis pas dans ce monde idéal et il faut bien faire avec (ou plutôt sans) sauf à ne rien faire du tout, bien sûr. Cessons de geindre et passons aux photographies.
Pour commencer, une Renault Frégate Transfluide (à convertisseur de couple). Mal née, équipée d'un moteur pas assez puissant et manquant d'agrément, cette automobile voulait contrer le succès insolent de la Traction Avant de Citroën. Celle présentée ici vaut surtout par une particularité qui n'en fait pas un monument de la construction automobile. Elle est équipée d'une direction à droite. Bon.

Renault Frégate Transfluide
Française aussi et déjà présente l'an passé, sans doute la plus ancienne des automobiles exposées, une de Dion Bouton "face à face". C'était au temps des balbutiements du véhicule automobile. On se cherchait. On avait le moteur, on avait le principe de base mais ça manquait de cohérence. Pourquoi placer chauffeur et passagers en face à face ? Une illusoire idée que l'on pouvait ainsi se faire la conversation ? Héritage des véhicules hippomobiles ? Je ne sais pas. Le volant n'était pas né et on s'asseyait bien haut. L'automobile n'était pas encore entrée dans l'ère de la démocratisation et il est presque certain que ces engins étaient plus des curiosités amusantes que de véritables moyens de transport.

De Dion Bouton
Plus populaires mais avec moins de roues, deux 125 latérales de chez Motobécane-Motoconfort surprises à l'état d'un marchand de la bourse d'échanges. Ces sympathiques petites moto ne brillaient pas par leur énergie et leur vitesse mais elles étaient destinées à permettre à l'ouvrier d'être à l'heure à l'usine.

Motobécane-Motoconfort
Elle date des années 20 du vingtième siècle et elle est née chez Citroën. C'est peut-être une B12 ou une B10. La ligne générale de ces voitures va perdurer jusqu'à la fin des années 30.

Citroën B10 ou B12

On passe la Manche et on rencontre une très appétissante Alvis. Quel modèle ? Je m'interroge. Peut-être une "20". Elle était venue par la route et n'avait pas eu le temps de se faire une toilette.

Alvis 20 possiblement
De fort sympathiques collectionneurs anglais présentaient, en plus de cette Alvis, un beau plateau de véhicules. Comme il se doit, ces véhicules étaient tous venus par la route et pour certains d'entre eux depuis la Grande Bretagne à l'image de cette Jaguar MK1 particulière. En effet, il s'agit d'une véritable auto de course avec quelques préparations croustillantes au niveau du moteur et du châssis. Entre autres gloires, elle a été utilisée pour reconnaître la route du rallye de Monte-Carlo. Julian, son propriétaire, n'est pas peu fier de cette voiture. Il avait aussi amené une Aston Martin DB2 mais je vous en reparlerai.

Jaguar MK1 de course
D'Italie, cette magnifique et exceptionnelle Alfa Romeo 8C. Quel regret de n'avoir pas entendu le rugissement de ce 8 cylindres en ligne. On imagine le plaisir que l'on doit ressentir à piloter cette machine rare et puissante, à ressentir les trépidations et vibrations de la route et du moteur. Mamma mia !

Alfa Romeo 8C


Liaan m'a communiqué une image d'un prototype de l'américain Budd qui aurait inspiré la Traction Avant Citroën. Proto-Budd.jpg

dimanche 10 avril 2016

Des italiennes au salon de la moto de Limoges

En attendant d'en arriver un jour aux vraies machines intéressantes du salon de la moto organisé par la FFMC de Limoges, continuons la visite avec une sélection d'italiennes plus ou moins récentes et débutons avec une Moto Guzzi V7 II Special sans grand charme.

Moto Guzzi V7 II Special
D'une manière générale, je ne suis pas amateur des productions de la firme de Mandello del Lario tombée dans le giron de Piaggio en 2004. Pour autant, ces motos ont leur place dans la culture motocyclettiste où elles sont principalement connues pour leur V-Twin reconnaissables.
La marque Laverda est bien connue également et si elle bénéficie d'un certain prestige respectueux elle a la réputation de produire des motos à la fiabilité quelque peu hasardeuse. Aujourd'hui, la marque appartient au groupe Piaggio.

Laverda
De son côté, Ducati ne se porte pas trop mal, auréolée par les résultats en compétition. Aujourd'hui propriété du groupe Volkswagen, la marque a ses adeptes fidèles qui ne jurent que par elle. Là aussi et bien que ces fidèles jurent que non, les Ducati ont la réputation de nécessiter un entretien suivi et constant. Dans l'imaginaire collectif, elles sont plutôt connues pour leur bicylindre en V mais il ne faut pas oublier les jolis monocylindres fragiles et attachants.

Ducati 900SS Martin

Ducati 250 Scrambler

Aujourd'hui propriété chinoise, la marque Benelli a été réputée et synonyme de moto sportive. Au détour des allées, on pouvait voir une 4 cylindres restaurée et à vendre.

Benelli 4

Agostini est étroitement attaché à la marque MV Agusta et les résultats en compétition ont apporté un prestige qui brille encore aujourd'hui. Un temps, la marque a appartenu à Harley Davidson. Aujourd'hui, la marque produit des machines qui n'ont peut-être pas grand chose à voir avec celles d'autrefois.

MV Agusta

MV Agusta Brutale

Puisque je parlais de Harley Davidson, restons-y avec une machine de course, une officielle de Michel Rougerie au début des années 70, de l'époque ou la marque de Milwaukee, propriété de AMF, avait racheté Aermacchi depuis déjà quelques années. Ces Aermacchi affichaient donc la marque Harley Davidson bien qu'elles n'avaient rien d'autre d'américain. Cette période AMF aura été néfaste pour Aermacchi qui disparut et pour Harley Davidson tant les motos produites à l'époque ont la réputation d'être les pires de toutes.

Aermacchi Rougerie

dimanche 1 mars 2015

Trentin-Haut-Adige

Je vous explique un peu. Mon grand-frère est parti, pour son boulot, en Italie, dans le Trentin-Haut-Adige. Il m'en a rapporté du vin, des pâtes et du fromage. Mon petit frère, quant à lui, m'a rapporté du papier de Condat. Je voulais voir s'il pouvait être utilisé en fond pour des photos. J'ai associé les deux, les spécialités italiennes et le papier périgourdin, pour faire un essai.
Si je ne peux pas me prononcer sur l'intérêt supposé des produits étrangers, cela me permet de voir que le papier de Condat n'est pas idéal pour cet usage. Ceci dit, alors que j'étais presque certain de mon fait, il est possible que je me sois trompé de papier. Il y en a deux. Un mat et un plus brillant. Ce matin, j'ai observé les deux papiers et je pensais bien avoir choisi le papier mat. Maintenant, après réflexion, je suis dans le doute. Je ne devais pas avoir les yeux en face des trous. Je vais voir ça et je vous tiendrai au courant. Peut-être.

Ritaleries du Trentin-Haut-Adige

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