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dimanche 7 mars 2021

Poser son cul sur une chaise dans un jardin et regarder le temps passer

dimanche 28 février 2021

Nid

mercredi 22 juillet 2020

Une place au soleil

dimanche 25 août 2019

Verdure dans la nuit

arbre nocturne

vendredi 8 juin 2018

Du bon usage de la brouette

J'ai déjà abordé ce sujet[1], et j'y reviens avec une nouvelle image faite, là aussi, à l'Abbaye Nouvelle, dans le Lot, lors de la Fête des Plantes qui s'y tient chaque année. Je m'étais amusé de railler Trump qui s'était auto proclamé "génie" en montrant qu'il y avait plus génial que lui.
Les jeunes que l'on peut voir installés dans les brouettes sont des bénévoles qui proposent aux visiteurs de conduire leurs achats, plants, arbres, fleurs et autres, jusqu'aux parking improvisés dans des prés à l'écart du petit village. Lorsque le client se fait rare, ils savent utiliser les brouettes à bon escient pour discuter de tout et de rien et profiter du temps qui passe et de la chaleur du soleil. Et moi, je trouve cela bien agréable de voir ces jeunes prendre du bon temps. Ça me fait plaisir de voir ces jeunes heureux, insouciants des petits ou grands tracas de notre monde. Ça me met de bonne humeur, ça me provoquerait presque un accès d'optimisme, je me mettrais presque à croire que l'humanité pourrait avoir un avenir heureux et pacifique.
Alors que certains vieux cons se plaisent à critiquer la jeunesse qui, selon eux, ne saurait pas, ne vaudrait pas grand chose, irait à vau-l'eau et serait la preuve vivante de la déliquescence du monde, je vois là tout au contraire une preuve d'intelligence. Après, je les comprends un peu, ces vieux là. Ils savent bien qu'ils ne sont plus jeunes et que, pire encore, ils l'ont été. Ça, ça doit être rude à supporter, c'est bien certain.

Bénévoles de la fête des plantes

Note

[1] En début d'année 2018 avec une photo en noir et blanc et à propos de génie

lundi 4 juin 2018

Ni Gaspard, ni Melchior

C'était il y a quelques semaines dans le Lot. J'étais parti "léger", juste avec un boîtier et un objectif. J'avais bien fait quelques images mais aucune ne me semblait bien intéressante. Et puis, j'aperçois cette 2cv. Dans une photographie, une 2cv est toujours la promesse d'une image intéressante. J'en étais là de mes réflexions lorsque je me suis demandé si, des fois, je n'étais pas un peu de parti-pris, si je ne manquais pas d'objectivité. Après tout, pourquoi une 2cv serait-elle une meilleure proposition qu'une autre automobile ?
Alors, j'ai réfléchi. Ça m'a pris des jours et des jours, des nuits à n'en pas trouver le sommeil.

Ça a été long…

Aujourd'hui, je peux l'affirmer, aucune autre automobile que la 2cv Citroën peut de la sorte constituer un sujet d'image satisfaisant que la 2cv de chez Citroën. Quelle que soit la voiture qui serait à la place d'une 2cv, il faudrait produire plus d'efforts pour produire une bonne image. Il faudrait peaufiner le cadrage, tenter d'isoler le sujet ou de l'inclure dans l'environnement voire se contenter de photographier un détail. Avec la 2cv, aucune réflexion, aucune précaution. Il ne s'agit que de cadrer de manière à ce que la 2cv soit plus ou moins dans le cadre et de déclencher après, toutefois, avoir fait une mise au point et un réglage sommaire de l'ouverture du diaphragme et de la vitesse d'obturation. On déclenche sans trop réfléchir et l'image est bonne. C'est magique.
Donc, la preuve est désormais faite, posée dans toute sa splendeur. Elle est là, sur la table, indéniable, irréfutable, belle comme une preuve peut l'être. On l'admire. Pour tout dire, on l'encadrerait presque pour l'accrocher au mur, tellement elle est éclatante. La preuve nous offre deux enseignements majeurs. Le premier, c'est qu'il suffit de placer une 2cv dans une image pour avoir une belle photo. Le second, c'est, bien sûr, que la 2cv est l'automobile la plus photogénique de toutes les automobiles. Et rien que ça, ça donne le vertige.
Jouons à nous faire peur. Imaginons un instant qu'en lieu et place de cette 2cv se trouve une — par exemple — quelconque Renault. N'importe laquelle, peu importe, elles sont toutes semblablement laides. Imaginons un instant malgré le dégoût que cela provoque. A n'en pas douter un instant, l'image aurait été ratée et alors, elle ne serait pas sur ce blog qui ne propose que le meilleur du meilleur avec une exigence qui force le respect. Vous voyez ?
On me dira que je tape encore sur les Renault alors que les Peugeot sont au moins aussi laides qu'elles. Et c'est vrai. J'ajoute que beaucoup de Citroën sont moches aussi. Je ne suis pas partisan, je ne suis pas obtus, je suis juste un esthète exigeant. Tenez, pour preuve de mon honnêteté intellectuelle, je reconnais même que, peut-être, la Coccinelle peut-elle tenter de rivaliser un peu avec la 2cv en matière de photogénie. Peut-être aussi quelque Bugatti. Mais tout de même, rien ne vaut la 2cv dans une photo.
Tout photographe digne de ce nom et soucieux de réussir ses images devrait avoir une 2cv sous la main. J'ai conscience que ce n'est pas toujours possible, pas toujours pratique, pas toujours possible. Si l'on n'a pas de 2cv, on peut néanmoins avoir une image intéressante. C'est juste que ce sera plus difficile, qu'il faudra plus s'appliquer.

2cv fourgonnette dans le Lot

mardi 16 janvier 2018

Photo de moi d'un autre

Quelqu'un d'autre

lundi 15 janvier 2018

La gueule de l'autre

J'ai prêté mon appareil photo et on m'a tiré le portrait. Ça m'apprendra à être trop gentil.

Quelqu'un

dimanche 14 janvier 2018

Comment je suis parti, comment je suis revenu

J'étais parti sans trop savoir quand je reviendrai. Je me doutais que ça n'allait pas être tout de suite et l'intuition était bonne puisque ce retour est encore tout récent. Quelle aventure ! Dans l'ensemble, je le dis sans chercher à me vanter, tout c'est plutôt bien passé. La route a été bonne si l'on excepte la tombée de la nuit vers la fin de journée. J'avais prévu cette éventualité et m'étais assuré que mon véhicule était bien équipé des systèmes d'éclairage requis pour une expédition de cette ampleur. J'avais aussi prévu suffisamment de carburant pour assurer les quelques deux cents kilomètres enregistrés au compteur pour l'aller et le retour. A un moment, j'ai eu peur du pire lorsqu'il m'a fallu suivre sur une distance m'apparaissant comme bien trop longue une Renault 21 roulant à faible allure. Ça allait sans doute me retarder un peu plus. Heureusement, une zone de dépassement apparut et je pus dès lors doubler le lent véhicule sans même dépasser la limite de vitesse autorisée. Plus de peur que de mal, en somme.
Toutefois, lors du voyage aller, il m'est arrivé d'avoir une pressante envie d'uriner et j'ai dû consentir à m'arrêter en bord de route pour soulager ma vessie. La prochaine fois, je prendrai la précaution de ne pas boire au moins une heure avant de prendre le volant. C'est trop bête de devoir ainsi s'arrêter dans son élan. A un autre moment, un peu plus loin, j'ai eu la tentation de m'arrêter de nouveau pour faire une photo mais comme la lumière n'était vraiment pas belle, je me suis repris et ai continué mon chemin. C'est sans doute pour cette raison que je suis arrivé à l'heure. Bien que je dise cela en m'avançant un peu. Je ne me souviens en fait pas qu'il y ait eu une heure de rendez-vous précise. Il me semble même que je m'étais dit juste avant de monter en voiture que si je partais maintenant je pourrais arriver à une heure correcte. Jamais je ne me suis dit qu'il me fallait partir à cette heure là pour avoir une chance d'arriver quelque part à une heure dite. On se fait des films parfois.
Dehors, à l'extérieur de l'habitacle, il ne faisait pas très chaud mais ne gelait pas non plus. Pour plus de confort, je mis le chauffage réglé de telle sorte que le flux d'air chaud parvenait pour partie à mes pieds et, pour autre partie, vers mes mains. Je déteste conduire avec les doigts gourds. Autrefois, j'ai eu à expérimenter la conduite avec des gants. Ça ne m'a pas beaucoup plu et puis, ça gêne pour rouler une cigarette. On m'objectera peut être de ce qu'il pourrait y avoir comme un hiatus entre le risque de perdre ses doigts pour cause de trop grand froid et s'empoisonner en fumant du tabac. A cela je répondrais simplement ceci : il ne faisait pas si froid que les doigts risquaient de geler à cœur.
En arrivant à la porte d'entrée de ce qui me sert de logis, j'ai eu la bonne surprise, en fouillant la poche droite de mon pantalon, de trouver le trousseau de clés et principalement celle qui me permet d'ouvrir cette porte qui, tout à la fois, me permet d'accéder à l'intérieur et d'en sortir selon que l'on est à l'intérieur ou à l'extérieur au moment où l'on a besoin d'elle. Là, dans le cas précis, j'étais à l'extérieur. Comme je n'étais pas parti assez longtemps pour ne pas reconnaître les lieux, je n'ai pas eu de grande surprise à constater que tout était peu ou prou tel que je l'avais laissé la veille. C'est donc avec un réconfortant sentiment de pénétrer en terrain connu que je m'aventurais dans la pièce et basculais l'interrupteur afin de donner un peu plus de lumière.
C'est alors que je me fis la réflexion que je n'avais rien prévu pour le blog pour aujourd'hui. Je me rappelai avoir conservé quelques images dont je ne savais que faire, notamment parce qu'elles n'étaient pas très bonnes, et que je pouvais faire mine d'en choisir une pour donner l'illusion de publier un billet valable.

dimanche 7 janvier 2018

Bien plus génial que Trump

Franchement, si ce n'est pas du génie, c'est à n'y plus rien comprendre. Non pas que je sois un spécialiste question génie, non, je n'ai pas cette sotte prétention, mais je me targue de savoir le reconnaître lorsque je suis confronté à lui et là, moi je dis qu'il faut être génial pour penser à ça. Ça ne me serait pas venu à l'idée. Face à une brouette, je n'aurais vu que l'engin utilitaire, la fonction première. Ce jeune a, lui, compris le parti qu'il pouvait tirer de l'objet. Il l'a détourné au propre comme au figuré. Détourné pour lui mettre la roue en l'air; détourné pour changer sa fonction. D'objet utilitaire, il en a fait un objet de détente. Et ça, oui, c'est génial.

samedi 27 mai 2017

Jolie petite italienne

Lancia Fulvia 1300

dimanche 8 janvier 2017

La place du chat

Au coin du feu

mardi 11 octobre 2016

Cave à l'abandon

Cave oubliée

lundi 20 juin 2016

Un lot de motos dans le Lot

Cette année, la rencontre du Clan Sanglas France se déroulait dans le Lot, à Creysse. Charmant village que celui-ci, surplombé par sa petite église, à deux pas de la rivière Dordogne. Une rencontre placée sous les meilleurs auspices et organisée de main de maître. Si le samedi a dû faire avec quelques belles averses, le soleil était bien présent pour le dimanche et la promenade matinale. Cette année, les Sanglas étaient bien représentées et partageaient la place avec d'autres belles mécaniques parmi lesquelles on pouvait noter une belle représentation de la marque BMW. Les anglaises étaient présentes avec quelques Triumph dont une belle Trident et une BSA Lightning. Quelques belles Harley-Davidson, aussi, ainsi que le side-car Ural de l'ami Julien et l'Hercules à moteur Wankel déjà vue l'an dernier dans le Beaujolais.
Si tout était réuni pour que la rencontre soit parfaite, on regrettait que le président officiel auto-proclamé Cani n'ait pas été en pleine forme et qu'il n'ait pas pu venir à moto. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Quoi qu'il en soit, cela a été un plaisir de retrouver des amis motards et d'en rencontrer de nouveaux avec qui discuter jusqu'à une heure avancée de la nuit.
Je vous propose une sélection de machines présentes.

Sanglas 500 S et 500 S2

BMW et Sanglas

BSA Lightning

Sanglas 500S

Triumph Trident

Hip hip hip Ural !

dimanche 19 juin 2016

Village de Creysse dans le Lot

Creysse

samedi 5 décembre 2015

AFKWX-352

Camion

dimanche 11 octobre 2015

Je suis passé par là

Carennac

lundi 28 septembre 2015

Fiers Mongols du Quercy

Rocamadour, vous connaissez ? C'est un fromage de chèvre[1] et un haut lieu touristique entièrement voué aux bondieuseries immondes et au commerce qui l'est tout autant. C'est l'un de ces beaux sites du Lot, sur le causse de Gramat, avec ses petites routes bordées de murets de pierres sèches et ses falaises merveilleuses. Construit à flanc de falaise, Rocamadour attire le touriste et on comprend pourquoi. C'est d'un charme presque indécent qui use de sa force de séduction avec insolence. L'idée, si l'on souhaite visiter Rocamadour, c'est de se garer tout en bas et de gravir les marches pour affronter les quelques cent-cinquante mètres de dénivelée. Donc, il convient de se munir de bonnes chaussures et d'un peu de courage. Bien entendu, une bouteille d'eau, s'il fait chaud, sera la bienvenue. Il conviendra également de refuser résolument de laisser le moindre picaillon aux méprisables commerçants qui pullulent ici. C'est méchant, je le sais. Il faut bien qu'ils vivent. Je n'ai rien contre eux mais tout de même ! Entre le souvenir pourri et le truc à bouffer que tout estomac soucieux de sa réputation refuserait, entre l'établissement qui propose des boissons à des prix astronomiques et celui qui prétend vous servir un repas gastronomique à des tarifs stratosphériques, on peut penser un instant à faire demi-tour pour aller visiter autre chose, ailleurs.

Vue depuis Rocamadour
Ceci dit, qu'est-ce que c'est beau, bordel ! Et pas que la cité ! Le paysage est beau. Ces falaises, ce causse couvert d'arbres rabougris. Ça vaut réellement le coup d'œil. Ces samedi et dimanche, Rocamadour accueillait et organisait plusieurs manifestations dont les Montgolfiades qui fêtaient leur trentième anniversaire. Parce qu'il faisait mieux que beau, les visiteurs étaient nombreux. Le spectacle de l'envolée des montgolfières était attendu et l'on se massait à tous les niveaux pour observer la vallée.

Vue sur l'Hospitalet
Et j'étais là, avec mon appareil photo auquel j'avais collé le 80-200 f:2.8 que j'aime tant et que je n'utilise pas assez à mon goût. Il faut dire qu'il est lourd. C'était une très bonne occasion de le sortir du sac et de le mettre à l'épreuve. J'ai fait 163 images et je ne vais pas toutes vous les montrer. Elles ne sont pas toutes réussies non plus[2] ! Depuis ce matin, je sélectionne, j'écarte, je retiens des photos de cette manifestation. Je n'ai pas cherché à présenter toutes les montgolfières présentes. Il y en avait une petite trentaine.

En bas, la buvette Kronenbourg
Un moment, je me suis dit que j'aurais dû éviter de faire comme tout le monde et photographier depuis Rocamadour pour me rendre en face. Ça aurait donné des images beaucoup plus fortes, certainement. J'y penserai pour une autre fois. J'ai retenu environ une photo sur dix. Pour le blog, j'ai été obligé de les compresser et cela nuit à la qualité. Vous devrez vous contenter de cela[3].


Montgolfières à Rocamadour
Les aérostats[4] partaient de la plaine et s'élevaient entre les falaises. Il me semble que je préfère les photos de montgolfières sur fond de falaise que celles sur fond de ciel bleu. C'est une question de goût et, afin de satisfaire le plus grand monde, j'ai choisi des images des deux sortes.

Montgolfière dans le causse
Un ballon dans les arbres
Si certaines mongolfières étaient "classiques", si certaines servaient aussi de support à des publicités, d'autres étaient de forme amusante et inhabituelle. Ainsi, nous pouvions voir une enveloppe en forme de canard, une autre représentant une coccinelle[5], un joker avec son bonnet à clochettes pour cette autre ou un énorme gâteau d'anniversaire muni de ses bougies pour fêter le trentième anniversaire de l'événement.

Une page de pub !
Quelques fiers mongols
Trois ballons
Ce qui est certain, c'est bien qu'il doit être intéressant de voler à bord d'une montgolfière. Des baptêmes de l'air à bord de ces appareils étaient organisés. Faire des photos depuis la nacelle, du paysage mais aussi du ballon lui-même, doit pouvoir donner des résultats regardables.

Une montgolfière est cachée dans cette image
Montgolfière dans le causse lotois
Sinon, et pour celles et ceux qui se poseront la question, non je n'ai pas photographié l'éclipse de Lune de la nuit dernière. J'avais bien réglé le réveil mais oublié de le mettre en marche. Du coup, je me suis réveillé à 5h49 et il était trop tard. Vous pouvez voir la belle photo faite par mon frère Thierry sur son blog à lui.

Montgolfière dans le causse
Dans le causse

Notes

[1] De lait de chèvre, plutôt

[2] et ici, j'ai conscience de briser le mythe qui veut que je sois un photographe qui ne rate jamais une photo

[3] mais si vous souhaitez passer commande d'un beau tirage papier pour égayer vos chiottes, vous pouvez me contacter

[4] Chouette, j'ai remis la main sur mon dictionnaire des mots qui veulent dire la même chose en moins bien

[5] l'insecte, pas la voiture

dimanche 20 septembre 2015

Musée Agricole et Automobile de Salviac

Chevrolet sedan 210 yellow cabEn ces Journées du Patrimoine on peut se demander ce qu'est ce patrimoine. En gros et pour faire simple, on peut dire que c'est l'ensemble des biens matériels et immatériels, artistiques et historiques, qui constituent une forme, une sorte, de mémoire commune. C'est un gros fourre-tout dans lequel on peut mettre ce que l'on veut selon ses goûts personnels ou culturels.

Benoît Jouclar n'a que 38 ans. Bientôt 39. La légende veut qu'il ait commencé à amasser sa collection à l'âge de 14 ans lorsqu'il est allé chercher le Farmall Cub de son grand-père, paysan de ce Lot proche du Périgord Noir, à quelques encablures de Sarlat. Sa collection est devenue le Musée Agricole & Automobile de Salviac il y a une dizaine d'années et c'est lui, Benoît Jouclar, en vrai passionné, qui organise les visites avec un discours bien rodé. Au programme pour qui souhaiterait suivre la visite guidée, démarrage de Mc Cormick Deering à la manivelle ou de Société Française Vierzon au chalumeau et à l'huile de coude !

Mc Cormick Deering

Société Française Vierzon

Sur 6000 mètres carrés, dans des bâtiments, sous des tunnels agricoles ou en plein air, on peut voir beaucoup de machinisme agricole, du véhicule utilitaire, du véhicule militaire, de l'automobile ancienne et de la moto d'autrefois. Le machinisme agricole se taille la part du lion et c'est bien naturel puisqu'il est à l'origine de la collection. Cela ne s'arrête pas aux tracteurs presque trop attendus. On peut voir des batteuses, des faucheuses, de l'araire, de la charrue à traction animale, de la charrette ou encore un alambic, un four à pain, des pressoirs à raisin. En vingt-cinq ans, notre homme a su récupérer, accueillir ou acheter tout ce qui constitue une collection pléthorique.
Ce que l'on pourrait éventuellement regretter, c'est que le tout n'est pas très organisé. On trouvera aussi, peut-être, qu'il y a un peu trop de doublons. Et c'est vrai que si les tracteurs étaient présentés par ordre chronologique, on y gagnerait en compréhension. Et il est vrai aussi que l'on peut se lasser de voir cette profusion de modèles du même type. Ceci dit, on se réjouira du fait que, justement, la visite et l'accès à l'intégralité de la collection (ou peu s'en faut) soit libre. A chacun d'y trouver son compte à son allure.

HSCS G35
L'une des plus belles pièces de ce musée, à mon avis et pour la partie agricole, est ce HSCS G35 fabriqué en Hongrie. C'est un des représentants de ces tracteurs à boule chaude au rang desquels on notera les Lanz et Société Française Vierzon. Ce HSCS mériterait d'être restauré. Il ne doit pas être aisé de trouver des pièces et je ne sais rien de son état réel.
Les paysans, fils de paysan, petits-fils de paysan ou autres personnes ayant un intérêt pour la chose trouveront ici de quoi réveiller bien des souvenirs. Le tracteur du papa, le premier tracteur à être arrivé à la ferme, il y a beaucoup de chances pour qu'il soit là quelque part.

Chevrolet sedan 210 yellow cab
A l'entrée du site, vous êtes accueilli par ce taxi new-yorkais Chevrolet. Un peu plus loin trône une Traction Avant Citroën. Encore un peu plus loin, le Société Française Vierzon utilisé pour les démonstrations de démarrage. Vous vous acquittez du billet d'entrée et libre à vous de conduire votre visite ou, pour un peu plus cher, de suivre la visite guidée. Il faut prendre son temps pour découvrir et je ne pense pas que l'on puisse tout voir en une fois.
A l'intérieur du bâtiment principal sont exposées la plupart des voitures et les motos. Pour les motos, quelques belles pièces mais beaucoup de populaires de petite cylindrée des années 50. Tout de même quelques pièces remarquables comme une 250 Terrot. Pour les automobiles, deux Ford T, une Citroën SM, une étonnante Traction Avant utilitaire (une création non officielle) ou quelques véhicules dans leur état de "sortie de grange" qu'il est très bien de conserver tel quel selon moi.

Citroën; Renault et Willys
Ford T
Ford T
La dame ne fait pas partie du décor
Mais parce qu'il n'y a pas que les moteurs dans la vie, Benoît exécute son numéro préféré avec son grand bi "boneshaker" et son fidèle compagnon de jeu à quatre pattes.

Démonstration de Boneshaker
Je pense qu'il me faudra revenir pour une nouvelle visite. Le maître des lieux est accueillant et à la disposition de son public, il y a aussi beaucoup à découvrir dans les alentours. Si vous passez par Salviac, si vous êtes du côté de Sarlat, n'hésitez surtout pas, la découverte de ce musée vaut le coup.

mardi 19 mai 2015

Fête des plantes de l'Abbaye Nouvelle

Ancienne commune lotoise indépendante, l'Abbaye Nouvelle est désormais rattachée à celle de Léobard, à quelque distance à l'ouest de Gourdon. Le site vaut surtout pour son ancienne abbaye cistercienne du XIIIe siècle active jusqu'en 1650. Après la Révolution française, l'abbaye a commencé à tomber en ruines et a servi de carrière de pierres. Aujourd'hui, ces ruines de l'abbaye surplombent le petit village et accueillent diverses manifestations dont la Fête des plantes qui se tient autour de la mi mai depuis un quart de siècle.

C'est la deuxième fois que je me rends à l'Abbaye Nouvelle pour la Fête des plantes. La première fois, c'était en 2010. Si l'on ne peut pas dire que je sois particulièrement intéressé par l'horticulture et les plantes, je reconnais que la manifestation est agréable. D'abord, il y a la majesté de cette ancienne abbaye gothique qui en impose. C'est indéniable. Si l'on aime les vieilles pierres, on ne peut pas rester totalement insensible.
Autour de l'abbaye et à l'intérieur de celle-ci, on trouve un grand nombre d'exposants qui proposent soit des plantes soit des ouvrages en lien avec elles, soit, encore, des épices ou des œuvres d'art. Des stands en relation avec l'écologie dans une large acception du terme tentent de faire prendre conscience de l'importance de l'eau ou de la préservation de la diversité des espèces végétales.
Dans les jardins entourant les ruines de l'abbaye, les fleurs et les arbres sont à l'honneur et plusieurs milliers de personnes passent ici pour faire provision de plantes d'agrément ou potagères. Le tout se déroule dans une réelle bonne humeur, ça c'est certain. Bien que ça ne soit absolument pas comparable, je peux dire que je préfère aller passer quelques heures à l'Abbaye Nouvelle plutôt que d'aller à la Foire de la Latière dont je parlais il y a quelque temps.
Je suis allé à l'Abbaye Nouvelle avec l'idée de faire des photos. La fois précédente, je n'en avais ramené aucune d'intéressante. Cette fois encore, je ne peux pas dire que les images glanées brillent par leur intérêt. Ainsi, il n'est clairement pas envisageable de faire des photos intéressantes de l'abbaye lors de cette fête. Il y a trop de monde, trop d'éléments parasites. Il faudra que je pense à y retourner en dehors de cette manifestation.

Abbaye Nouvelle - fleurs

Fête des plantes - l'heure du choix

Abbaye Nouvelle - site classé

Abbaye Nouvelle - cactées

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