Mot-clé - Macron, LREM, saloperie

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samedi 18 avril 2020

Mensonge chinois

vendredi 10 avril 2020

Merci qui ?

dimanche 5 avril 2020

Avancer masqué

jeudi 2 avril 2020

Macronie, pandémie, même combat

vendredi 27 mars 2020

Des milliards et des milliards pour sauver des moins que rien

mardi 24 mars 2020

Sibeth la ministre masquée

Je voudrais dire aussi une chose que nous répétons chaque soir par la voix du Professeur Salomon : c’est que les masques ne sont pas nécessaires pour tout le monde. Et vous savez quoi ? Moi, je sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire : je suis ministre, je me mets un masque. Mais en fait je ne sais pas l’utiliser. Parce que l’utilisation d’un masque, ce sont des gestes techniques précis. Si on se gratte le nez sous le masque, eh ben on a du virus sur les mains. Sinon, on a une utilisation qui n’est pas bonne, et ça peut être contre-productif.

Sibeth Ndiaye


jeudi 12 mars 2020

Les petits artisans voient d'un bon œil la politique gouvernementale

mercredi 29 janvier 2020

Macronie et virage à droite

danger Macron

lundi 6 janvier 2020

Macron l'infect et la suspecte défense des sectes


En savoir plus au sujet de la miviludes

La miviludes va-t-elle disparaître ? - France Inter
Qui veut la peau de la miviludes - La Menace Théoriste
Dissolution de la Mission Interministérielle - Marianne
Site de la miviludes

lundi 23 décembre 2019

Gloire lui soit rendue

samedi 21 décembre 2019

La magie de Noël au service de la réforme des retraites

mercredi 18 décembre 2019

Propositions à gogo

J'aime l'humour, j'aime rire. J'aime ce qui est susceptible de provoquer le rire. J'aime l'humour de qualité supérieure, l'humour surchoix, l'humour d'excellence. Alors, j'espérais trouver une belle occasion de rigoler en acceptant de faire un site Internet pour un candidat aux élections municipales prochaines se réclamant de l'esprit des salopards du parti présidentiel. Je ne suis pas déçu.
Le site est en place. Il reste quelques bricoles à fignoler mais je considère que ma part de travail est terminée dans les grandes lignes. A présent, il est question de le remplir. Ce n'est pas moi qui vais dérouler l'argumentaire, rédiger le programme, dire les ambitions ou dévoiler les idées. Ce serait amusant que l'on me laisse le soin de le faire à mon idée mais ce serait aussi dangereux. Pour l'instant, les quelques zones dévolues aux textes sont remplies de "lorem ipsum" et cela ne dit pas grand chose du programme politique de l'équipe de candidat·e·s. Soyons honnête, toutefois, une idée est là pour annoncer ce programme, une belle déclaration d'intention comme on en rêve souvent. Elle tient en une phrase d'une beauté époustouflante, ciselée avec amour par un amoureux des lettres, par un littéraire exigeant féru de poésie : « Soixante propositions pour la commune, ensemble nous réussirons mieux ! ». N'est-ce pas beau ?
Or, un problème arrive et vient enrayer le fonctionnement de cette belle machine. N'avons-nous pas été trop ambitieux en avançant l'hypothèse que nous pourrions trouver soixante idées d'un coup ? C'est que les idées, ça ne se trouve pas aussi simplement que l'on peut le penser. J'en connais qui en cherchent au moins une depuis des années sans parvenir à mettre la main dessus.
Un coup de fil. « Est-ce qu'il est possible de changer le titre et écrire "quarante idées" ? », me demande l'interlocuteur. Dissimulant le fou rire que je sens prêt à éclater, je le rassure et lui propose même, arguant du fait que ces élections se dérouleront en 2020, de proposer vingt idées. Je sens la tête de liste réfléchir un instant à la suggestion, il n'a pas entendu la moquerie, l'ironie. Il hésite et déclare que ce n'est pas sot. Il me faut redoubler d'efforts pour ne pas rire trop fort.


A cet instant, je lui conseille de faire une liste de toutes ces propositions et de les classer par ordre d'importance. Je l'encourage à me faire part des toutes premières d'entre-elles. Il n'hésite pas un instant : le patrimoine, l'embellissement de la commune, du lien entre les concitoyens… Ça s'arrête là. Ça n'a pas beaucoup avancé depuis la dernière fois. Ce n'est pas gagné. Pas d'inquiétude, les propositions arriveront au fil du temps ! C'est là l'idée forte ! Oui ! La voilà ! On va faire appel aux concitoyens pour apporter les propositions ! On va organiser des réunions publiques et on mettra en place une consultation citoyenne !
Une autre question. « Peut-on enlever le texte de la page d'accueil ? ». On peut le faire, oui. Le futur élu (il n'en doute pas un instant puisqu'il est soutenu par un sénateur du département, octogénaire et transfuge du PS passé à LREM) me raconte qu'après avoir beaucoup réfléchi, il ne faut pas assommer l'électeur sous trop de texte et préférer des formules chocs bien senties. Bon. Le problème, c'est que ces formules, il faut les trouver. Là, comme ça, elles ne lui viennent pas à l'esprit, à monsieur le futur maire. Il va les chercher. Ok. C'est pas gagné.

mardi 17 décembre 2019

La retraite à points expliquée aux crétins et aux imbéciles

samedi 30 novembre 2019

Cas de conscience

C'est un type que je connais un peu. Il est un peu écrivain, un peu historien, il aime la politique, est passionné par la Résistance, se dit plutôt de gauche, croit en l'homéopathie, en la sophrologie, en plein de thérapies douteuses, il aime les vidéos porno et il s'est mis en tête de se présenter en tête de liste aux municipales de sa commune de Dordogne. Il n'a pas d'investiture officielle mais sa liste se réclamera de LREM. Son programme est basé sur la culture, la sauvegarde du patrimoine et le "sociétal". C'est un programme bien creux.
Il me téléphone et me demande de lui faire un site Internet pour présenter sa liste et son programme. Il me demande combien ça coûterait. Le site me semble assez simple, je propose de le faire pour 400 euros. Quelques jours passent. Il me rappelle et me dit que ce serait mieux que je lui fasse ce site pour 250 euros. Je lui dis que ce n'est pas grand chose et il m'avance que s'il est élu, j'aurai sans doute à faire un site pour la commune. Bon. Je ne lui dis ni oui ni non.
Et moi, dans le fond, je n'ai pas du tout envie de faire un site Internet pour une personne qui se reconnaît en Macron et ses sbires. Je le lui ai dit, je lui ai expliqué que j'avais une réelle détestation de tous ces gens et que je n'avais pas beaucoup de sympathie pour celles et ceux qui sont proches de LREM. Il en a rit riz. Et moi, voilà. Je n'ai pas envie de travailler même très indirectement pour Macron. Vraiment pas. Ce n'est pas en accord avec mes idées. J'ai le sentiment que je nourrirais de la honte à m'associer à ce type sur ce projet électoral. Et je pense que je vais être beaucoup plus clair et plus franc avec lui la prochaine fois qu'il me relancera, que je lui expliquerai que non, je ne peux pas faire de site Internet pour lui dans ces conditions.
Ce type, je le connais un peu. Ce n'est pas un mauvais bougre, il est un peu largué, il a des idées confuses et des pensées aléatoires. Il est un peu dépressif, il se soigne, il a des soucis de santé. Il est sympathique par certains aspects, presque touchant. Je ne le déteste pas, je n'y arrive pas. Ce serait plus simple. C'est juste que je ne peux pas le suivre sur ce chemin. Il trouvera quelqu'un d'autre, il pourra faire un site gratuit en utilisant les services de l'une ou l'autre des multiples sociétés qui proposent ça. Mais ce sera sans moi.

samedi 3 août 2019

Macron adresse un message aux Français

vendredi 2 août 2019

Plus jamais ça, les mesures de la République en marche

samedi 27 avril 2019

Droit à l'erreur

vendredi 26 avril 2019

Macron d'émission

mercredi 24 avril 2019

D'un extrême à l'autre

On a donc appris que la tête de liste de LaREM, Nathalie Loiseau, avait été candidate d'une liste étudiante d'extrême droite dans sa jeunesse. Mme Loiseau a d'abord raconté qu'elle n'avait aucun souvenir de cet épisode et puis, parce que ça ne fait pas bien sérieux de ne pas avoir de mémoire à ce point, elle a prétendu qu'elle n'avait pas perçu l'orientation politique de cette liste, l'Union des étudiants de droite, émanation du Groupe Union Défense. Enfin, elle a plaidé l'erreur de jeunesse. Bien entendu, et on n'en attendait pas moins, les forces vives de LaREM apportent leur soutien à Mme Loiseau.
Le droit à l'erreur, le droit à la mémoire sélective, le droit à la bêtise dont se prévaut Mme Loiseau sont bien pratiques mais on ne peut raisonnablement pas lui dénier d'être dans l'erreur, de n'avoir pas de cervelle ou d'être bête. Après tout, ce ne doit pas être de sa faute, la pauvre. A mon avis, ça ne doit déjà pas être simple à vivre au quotidien. En plus, mais là non plus elle n'y peut rien, elle semble avoir autant de charisme qu'une huître échouée sur une feuille de papier hygiénique. Moi, je n'ai pas compétence à me prononcer sur le sujet mais aurais-je été en charge de trouver une tête de liste pour les élections européennes que j'aurais sans doute choisi autre chose, n'importe quoi sauf ça. Un parpaing, par exemple. On n'a jamais reproché à un parpaing ses pertes de mémoire ou ses engagements politiques passés.
Sur France Inter, une journaliste a tenté de prendre la défense de Mme Loiseau en rappelant Jospin et le Lambertisme ou Chirac et sa présence auprès du PCF. Et moi, je trouve que c'est plutôt bien que l'on rappelle ça, histoire de dire que, finalement, tous les politiques ont des casseroles qui leur collent au cul et que c'est tout boudin blanc et blanc boudin. Après, bien sûr, on peut être journaliste et avoir des idées, des opinions. Par exemple, ce matin même, un chroniqueur insupportable a parlé du cas du journaliste Gaspard Glanz qui aurait, selon lui, un peu trop d'idées politiques. C'est qu'il ne faut pas en avoir trop non plus. Il faut juste ce qu'il faut d'idées et plutôt des bonnes qui vont dans le bon sens. Ça n'a pas grand chose à voir avec le sujet mais toujours à propos de Gaspard Glanz, il a été dit que ce n'était peut-être pas tout à fait un journaliste vrai dans la mesure où il n'aurait pas de carte de presse. Un pas tout à fait journaliste avec des idées de gauche, ça mérite bien d'être mis au ban de la société.
Donc, le droit à l'erreur de jeunesse. On en a tous fait, des erreurs de jeunesse, on ne va pas le nier. Pour beaucoup, la première erreur a sans doute été de naître. Je trouve dommage que le fœtus n'ait pas le sens de la dignité nécessaire pour se suicider avant qu'il soit trop tard. J'en connais des tonnes qui m'auraient pas manqué s'ils n'étaient pas nés. Mais bon, les gens naissent et ils commencent à vieillir. La vie, c'est souvent faire des choix. On peut se tromper, faire des mauvais choix, faire des erreurs. Moi-même, je suis presque certain d'en avoir fait, des erreurs. Il faut vivre avec. Parfois, on fait des erreurs dont on n'est pas très fier. Alors, on ne va pas aller clamer en public qu'on a fait telle ou telle connerie, on tente de sauver ce qui peut encore l'être. Parfois, on commet des erreurs qui entraînent que l'on soit obligé de persister dans l'erreur. Il serait trop coûteux d'effacer l'ardoise et de repartir de zéro. Alors, on continue, on arrive à se persuader que ce n'était pas une erreur mais un plan de carrière ou un style de vie.
J'en sais certains qui se bouffent les doigts d'avoir commis des gosses cons comme c'est pas permis et qui, en société, prétendent qu'ils sont heureux d'avoir des rejetons pareils, par exemple. D'autres sont allés à l'école pour apprendre un métier à la con et ils ont fait carrière, sont montés dans la hiérarchie, ont vu leur pouvoir d'achat augmenter. Ils racontent qu'ils ont réussi leur vie et je n'en doute pas un instant. Réussir une vie de merde, oui !
Dans la vie, on est amené à faire des choix et donc à faire des erreurs. Le problème, c'est que l'on n'accepte pas de ne pas choisir. Vous savez, c'est le choix entre la peste et le choléra. On croit que la marche du monde tient au choix que l'on nous propose. On croit qu'il faut choisir entre le Pen et Macron, qu'il faut choisir entre Mme Loiseau et la pêche à la ligne. Je pense que la grande force, c'est de pouvoir suspendre son choix, de savoir dire que non, je ne choisis pas, que je ne comprends pas les termes de ce choix, les enjeux. Je pense qu'il est préférable de passer pour un gentil idiot que pour un méchant salopard.

dimanche 14 avril 2019

Par delà la mort reste la pomme de terre

Ce matin, tandis qu'un rhume scélérat m'accablait jusqu'au plus profond de mon être, je réfléchissais d'une humeur badine à la mort, à la maladie, à la souffrance et à la décrépitude. Je me disais que l'idée même de la mort, bien qu'attirante et séduisante, était tout de même un peu trop entourée de mystères divers pour une personne qui, comme moi, se pique de refuser, justement, le mystère et tout ce qu'il entraîne de charlatanisme et de croyances.
Malgré le nez qui coulait, je décidais donc d'essayer de ne pas mourir dans l'immédiat. Bien sûr, la mort aurait pu être la solution. A-t-on seulement jamais vu un mort éternuer ? Il ne me semble pas. Et quand je parle d'éternuements, je sais de quoi il en retourne. Ce matin, j'ai arrêté de compter après le huitième. J'avais la main pleine de morve, c'était dégueulasse, et je me suis traîné accompagné des explosions morveuses jusqu'au lavabo pour nettoyer les dégâts. J'avais perdu de ma superbe, je vous l'assure. M'auriez-vous vu à cet instant que vous eussiez sans doute considéré qu'il en était fini de l'insolent ascendant sur le reste du genre humain, que le phare de la pensée que je me targue d'être avait bien du plomb dans l'aile. Fort opportunément, je me cachais pour expulser des fosses nasales ces malheureuses sécrétions peu appétissantes. Cela me fait mal de devoir le reconnaître mais je n'étais pas très fier de moi et de mon corps défaillant.
Puisque j'avais écarté pour un temps l'idée de mourir, je continuais à vivre. Mais alors, il me fallait trouver une autre raison de penser. Je ne peux vivre sans penser. C'est un besoin vital, une condition sine qua non de mon existence. C'est que j'ai un cerveau bouillonnant qui est déjà réservé par la faculté qui tient à pouvoir le montrer aux jeunes étudiants pour les édifier. Ce cerveau est parfois pesant et, en ces rares moments d'effondrement que je peux connaître, je me prends à rêver d'en avoir un plus commun. Hélas, on ne commande pas à l'heure de la distribution de l'intelligence et ce n'est pas ma faute d'avoir eu droit à du rab lors de l'opération de dotation en neurones de qualité supérieure. Il est probable que d'autres aient pu s'en sentir spoliés mais qu'ils ne m'en veuillent pas, je ne suis en rien responsable de cet état de fait. Je suis désolé.
Penser à autre chose, c'était envisageable. Justement, un filet de pommes de terre était là. On ne réfléchit jamais assez au sujet de la pomme de terre, humble tubercule sans forme réelle, sans noblesse aucune. Et pourtant ! La pomme de terre est un miracle. J'illustre mon propos avec ce filet de pommes de terre photographié avec amour et déférence.


Si l'on considère trop souvent la pomme de terre comme l'aliment des masses laborieuses et populaires, si l'on ne lui prête ni qualité particulière ni intérêt notable, considérant bien à tort qu'elle est juste bonne à nourrir, à remplir la panse et à rassasier à bon compte, il ne faut pas oublier que tant de grands hommes on su l'accueillir à leur table. Nous ne citerons ici que le Général de Gaulle, Albert Einstein, Marie Curie, Pablo Picasso et Sylvie Vartan. Tous ont mangé de la pomme de terre, qui en purée, qui en frites, qui à l'eau.
La pomme de terre est frappée d'ostracisation. Les auto-proclamées élites que sont les thuriféraires de la culture biologique ne daignent pas s'abaisser à parler de la cause de la pomme de terre. Parle-t-on seulement, dans les salons, de la pomme de terre issue de la culture naturelle ? Non ! La carotte, la tomate, l'échalote ou la courgette ont droit de cité aux étals du maraîchage pour bobo écolo, pas la pomme de terre sinon à la marge, en tordant le nez et sans s'en vanter en société.
Connaissez-vous seulement une personne de ces CSP+ qui chante les louanges de la pomme de terre ? Je n'en connais pas. Ces personnes sont intarissables pour vous assommer de leurs propos débilitants à propos des "petites verrines affolantes" de Solange ou du "petit maraîcher bio" qui leur procure des fruizélégumes bios de toute beauté à la saveur incomparable ou du "petit vin" tiré d'une "petite vigne" sans intrants chimiques. Mais pour parler, en bien ou en mal, de la pomme de terre, il n'y a plus personne. C'est lamentable, c'est regrettable, c'est sot.
Est-ce que vous croyez que Macron et ses sbires s'intéressent à la pomme de terre ? Rien ne peut seulement le laisser penser et cela en dit long du mépris que ces nuisibles peuvent cultiver à l'encontre du bas peuple. La pomme de terre, ça ne fait pas assez "premier de cordée", ça ne fait que Gilet jaune, pue-la-sueur, chômeur. La start-up nation voulue par ce président de pacotille n'a que faire de la pomme de terre qu'elle ne croit pas assez moderne. Snober la pomme de terre, c'est snober le peuple de France.
Qui saura construire un programme politique autour de la question de la pomme de terre aura le soutien du peuple et c'est à cette condition que le peuple pourra prendre le pouvoir et prendre en mains son avenir.

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