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lundi 16 septembre 2019

Marques belges et d'ailleurs aux Remparts d'Angoulême

Le 11 avril 1492 naissait Marguerite d'Angoulême dans cette même ville. Nous ne sommes pas là pour effeuiller la marguerite mais pour nous ébaubir à la vision d'antiques véhicules à deux, trois ou quatre roues voire, nous le verrons, à une roue et demi. En quelques photographies, nous parcourrons largement plus d'un siècle de réalisations mécaniques au service de la mobilité.
En ces premières années du 20e siècle, nous pouvons encore parler de pionniers. On en est encore alors à se tâter, à tenter des solutions, à rechercher des solutions. Le moteur est à l'avant ou à l'arrière, on hésite encore un peu sur la disposition des commandes, on ne sait pas s'il faut placer le volant à droite ou à gauche, s'il faut le mettre à plat ou dirigé vers le pilote. Un peu avant, on se questionnait même quant à la meilleure solution pour la forme de ce dirigeoir. Volant ou guidon ? Ce qui semble acquis, c'est que le châssis sera placé haut par-dessus les essieux. Pour l'heure, on n'imagine pas bien que l'on puisse descendre tout cela et pour encore longtemps, on monte en voiture.
Cela est aujourd'hui ignoré mais la Belgique a été un grand pays de constructeurs de motocyclettes et d'automobiles. La marque Minerva nous est encore un peu connue à travers ces véhicules construits un temps sous licence Land Rover reconnaissables à leurs ailes à pan coupé mais la marque est bien plus ancienne. Les jardins encerclant l'Hôtel de Ville accueillaient des représentantes de cette industrie belge. Dans l'ordre d'apparition, donc, une Minerva, une La Métallurgique, une Pipe et une Excelsior.

Minerva 1904
Metallurgique belge
Ceci n'est pas une fellation
Vue du poste de contrôle d'une Excelsior belge
Du côté des motocyclettes, la Belgique nous a donné de célèbres marques avec les Saroléa, F-N, Gillet Herstal ou, bien sûr, Flandria. J'ai dit que ces jardins étaient réservés aux marques belges. Aussi, on s'étonnera de la présence de ce charmant petit Mobyscooter attelé bien français. Une erreur ? Une tentative d'invasion ? Je me questionne encore.

Tintin pour le side-car Mobyscooter !
La Fabrique Nationale Herstal fabriquait des armes quand elle a commencé à ajouter des roues et un moteur. On pourra noter que l'anglaise BSA aussi produisait des armes avant de se lancer dans la motocyclette. Chez nous, Peugeot fabriquait des moulins à café ou à poivre avant de s'aventurer dans la locomotion et Terrot brillait dans le domaine des poussettes et landaus.

Motocyclettes belges
Gillet Herstal Super Sport
A restaurer
La dernière image montre certainement une motocyclette belge. J'ai quelque difficulté à l'identifier et je doute même qu'elle soit un jour de nouveau sur ses roues quoique les passionnés ne manquent jamais de m'étonner par leur pugnacité à reconstruire des épaves que l'on n'oserait même pas amener chez le ferrailleur le plus proche de crainte de se faire moquer.
Pour finir sur une note nettement moins belge deux images d'un intérêt discutable. Sur la première, nous voyons que cette année les Harley-Davidson se montrent en noir. Sur la deuxième, nous voyons une BMW nous prouver qu'une japonaise est bien plus belle et intéressante qu'elle.

Noir et chromes
Pas certain que la plus intéressante soit la BMW

mercredi 28 août 2019

Quelques Pétaroux

De passage par Thenon, les Pétaroux font une pause sur la place de la mairie. Ils sont nombreux et il n'est pas toujours simple de les photographier. Pour commencer, un Peugeot sx5 qui n'a pas remporté un grand succès commercial. Il faut reconnaître que ce n'était pas un cyclomoteur très intéressant. Ni très puissant ni très agréable à conduire, il ne faisait pas le poids face au 103 de la même marque qui bénéficiait d'un moteur plus élaboré avec son admission à clapets. Avec l'interdiction des cyclomoteurs à boîte de vitesses du tout début des années 80, sa production s'arrêta.

Peugeot SX5
Très courante en son temps, archétype du cyclomoteur populaire, une Motobécane AV79 dans son jus, comme on dit. La rouille lui va bien et elle semble complète.

Dans son jus
Beaucoup plus rare par chez nous, une Santamaria italienne. Je ne sais rien de ce petit cyclomoteur si ce n'est ce que l'on peut voir sur la photo. On sent la restauration appliquée et on imagine la joie de filer sur les petites routes à son guidon.

Santamaria S

lundi 26 août 2019

Les Pétaroux prennent Thenon d'assaut

Si, pour cette édition, je n'ai pas pu me rendre à la Cassagne, je n'ai pas raté tout à fait cette grande fête du cyclomoteur puisque si je ne suis pas allé à eux, ils sont venus à moi. C'était certain, les mobs allaient débouler dans Thenon. Sur la place de la mairie, des tables avaient été dressées avec des jus de fruit, du café, du pain et du pâté. C'est qu'à mi-parcours de la balade, il convenait de reconstituer ses forces au mieux. Le maire de Thenon était venu assister à l'envahissement fumant et pétaradant et les quelques badauds présents scrutaient avec une certaine anxiété l'arrivée de la horde hilare.


Mais bientôt, les premières pétarades se font entendre. Les Pétaroux arrivent ! Les voilà ! Ils sont là ! Ils sont nombreux ! ils filent à belle allure ! Ils sont déterminés ! J'ai mon appareil photo, la carte mémoire est vide, je vais pouvoir commencer à mitrailler. Voilà quelques images de la déferlante qui emplissait l'air d'une douce odeur d'huile 2 temps.







dimanche 28 octobre 2018

La Motobécane du dimanche du changement d'heure

mercredi 22 août 2018

La Cassagne saison 5

Jacques et Henri Boudet, Gilles et Denis Portal et Marcel Seurat créent en 1973 la société B.P.S.. En 1982, la marque disparaît. Bien connue et forte d'une solide réputation dans le monde de l'enduro, la marque aveyronnaise a produit des petites machines à moteur Minarelli qui faisait des envieux chez les jeunes des années 70-80. La loi scélérate qui interdisait les cyclomoteurs à vitesses sur les routes françaises brisait les rêves de ces jeunes. Du jour au lendemain, les Flandria, Testi, Kreidler et autres cyclos à vitesses devaient être requalifiés en vélomoteurs pour pouvoir encore circuler. Bien sûr, il fallait que le pilote soit titulaire d'un permis de conduire adéquat. Combien sont-ils ces cyclos à avoir été détruits faute de pouvoir être utilisés ? L'exemplaire de cette belle B.P.S. présent à la Cassagne faisait plaisir à voir.

BPS
En ces années de basculement dans une nouvelle décennie, celle des années 80, de la série "Dallas", des mauvais films français et de la mode vestimentaire à chier, on commence à proposer aux jeunes des petites motos qui ressemblent à des grandes. Ce n'est pas toujours très heureux, ce n'est pas souvent convainquant. Chez Honda, on crée la MB 8 pour répondre à la nouvelle législation française. Cette petite moto est basée sur la MB 5 que l'on pouvait voir à la Cassagne. Il me semble bien que c'est la première que je voyais là. Alors, certes, ça n'a pas été une révélation. Ce n'est pas une machine qui me passionne particulièrement mais, du fait de la relative rareté de la machine, j'ai considéré qu'elle méritait que je la prenne en photo.

honda MB5

Une machine qui n'aura pas fait la randonnée, c'est ce trois roues sur base Motobécane. Alors, d'abord, l'engin n'est certainement pas homologué et c'est déjà en soi une raison pour qu'il ne se promène pas sur route ouverte. La réalisation est tout à fait satisfaisante et de bonne facture. Maintenant, qu'est-ce que ça vaut en terme de performances et de comportement routier ? Le mystère reste entier. Il n'empêche que ce véhicule semble retenir l'attention des deux jeunes qui se voient sans doute déjà écumer les petites routes alentours pour rejouer un "Easy Rider" campagnard ou un "Mad Max" agricole, au choix.

trike artisanal
Parce que je ne m'en lasse décidément pas, revoilà la Motobécane la plus intéressante du plateau. J'aime à peu près tout sur cette machine. La question que l'on peut se poser est de savoir quelle peut être la vraie utilité d'un pareil engin. Est-ce que ça marche mieux qu'une Mobylette d'origine ? Est-ce que c'est plus confortable ? Est-ce que c'est plus utilitaire ? Sans doute pas. Pire, on peut avancer sans trop craindre de se tromper que tout cela ne sert strictement à rien sauf à se faire plaisir. Et le plaisir, n'est-ce pas le plus important ?

Motobécane plus belle qu'une Motobécane
Les constructeurs français ont eu du mal à comprendre cela et à accepter d'en tenir compte. En France, le cyclomoteur naît sous Vichy, en 1943. C'est dans l'immédiat après-guerre qu'il connaît son essor alors qu'il est question de motoriser les classes laborieuses au moindre coût. Populaire et rustique, le cyclomoteur avant tout une machine utilitaire simple d'utilisation et d'entretien. Trop radins, trop bêtes, les constructeurs français, Motobécane et Peugeot en tête, rechignent à moderniser leur production pour proposer des cyclomoteurs plus amusants, plus beaux, plus "jeunes". C'est dommage d'avoir raté ceci.

Tenaille motorisée
Celle-ci aussi nous l'avons déjà vue. Le secret n'a plus raison d'être, la mèche a été vendue, on sait que c'est une création du Prof Turbled qui fait les belles heures de ce blog. On applaudit encore une fois l'humour et la qualité de la réalisation !

secours aux victimes
A côté d'une "grosse" 125 Peugeot TA des années 50, une frêle Motobécane était en charge de procurer les premiers soins aux blessés. Ce petit poste hospitalier motorisé équipé des équipements les plus à la pointe — perfusion, scanner à circonvolution inverse, bistouri à plasma modulaire, et moteur à réduire les fractures — était piloté par une infirmière que je vous présenterai sans doute un autre jour…

lundi 20 août 2018

La Cassagne 2018

Cette année, le thème retenu pour cette grande fête de la Mobylette était "La Septième Compagnie". Je ne vais pas revenir sur cette série de trois films de Robert Lamoureux à l'humour bien franchouillard qui a fait rire la France des années 70. Il était donc demandé aux participants de cette fête organisée par "les Pétaroux à la Noix" de venir déguisés selon ce thème. Nous avions donc un étalage de militaires kakis casqués.
L'idée d'intégrer l'esprit militaire à cet événement pouvait faire tordre le nez à tout bon antimilitariste. Heureusement, l'humour permettait de faire passer la pilule. Ce même antimilitariste se réjouissait de ce que tous n'avaient pas souhaité s'associer au thème en choisissant des déguisements bien moins belliqueux. L'humour et le militaire n'ont jamais fait très bon ménage. Que peut-on faire d'autre que de ridiculiser les militaires pour faire rire avec la guerre ? Ceci dit, à la réflexion, il me semble bien que les militaires n'ont besoin de personne pour se ridiculiser.
Donc, du militaire, de l'humour… et de l'imagination. Si certains avaient choisi l'uniforme, d'autres tablaient sur l'accessoire guerrier. Ici nous avions la caisse de munitions, là le fusil accroché au cadre. Quelques participants ont eu l'idée d'ajouter une ou deux roues à leur cyclomoteur pour tracter des armes de destructions massives comme nous le montre cette photo :

Mobylette de guerre
Parfaitement dans le thème, cet engin venait de Corrèze. Bien évidemment, la machine guerrière est factice. L'ingénieux concepteur de la chose que j'ai pu rencontrer affirmait que tout était construit avec des éléments de récupération. Un vélo, quelques morceaux de tube, un bidon en plastique… L'ensemble faisait bien illusion.
Je le disais, tous n'ont pas souhaité jouer le jeu et sont venus avec leur cyclomoteur "de tous les jours" comme TAZ, venu du Lot voisin, avec sa Peugeot 103 de toute beauté. Malheureusement, la fidèle machine est tombée en panne au trentième kilomètre de la randonnée longue de quatre-vingts.
Quelques cyclomoteurs plus rares étaient présents à l'image de cette Cazenave girondine qui n'avaient rien de militaire.

Plus beau cyclomoteur
Cazenave

La fête était belle, le soleil était au rendez-vous, l'ambiance était à la bonne humeur généralisée mais on devait regretter la chute de trois cyclomoteurs survenue on ne sait comment. On supposera que nous avons là un exemple de ce que l'on appelle "l'effet domino". La première machine aura poussé la deuxième qui aura entraîné la troisième. On ne répétera jamais assez combien il est important de s'assurer de la bonne stabilité du cyclomoteur à l'arrêt. Il est vrai qu'il aurait sans doute été prudent de placer une planchette sous la béquille. Heureusement, nul blessé n'est à déplorer. Il ne semble pas que les machines aient été gravement endommagées.

Le drame
Déjà présente l'an dernier, cette Motobécane méritait bien d'être de nouveau photographiée. De toutes les machines présentes, il n'est pas impossible que ce soit celle qui me plaisait le plus.

Motobécane d'exception
Initialement strictement réservée aux cyclomoteurs d'avant 1980, la fête de la Cassagne s'ouvre chaque année un peu plus à d'autres formes de véhicules. Cette année, nous avions droit à des tracteurs anciens, à quelques camions, à des engins militaires, à quelques voitures américaines, à des automobiles plus ou moins "de collection". Parmi ces dernières, une Renault 8 S bien restaurée si ce n'est le crochet d'attelage qui, à mon avis, est en trop. Je me suis demandé si ce n'était pas là la voiture d'un participant qui aurait amené son cyclomoteur en remorque. Ce n'est pas impossible et, en ce cas, cela excuserait la petite faute de goût.

Renault 8 S

lundi 28 mai 2018

Retour à Saint-Julien-de-Lampon

De temps à autres et bien que j'y répugne férocement en temps normal, il convient de faire le ménage, ne serait-ce que dans le disque dur[1] de l'ordinateur. Plus d'une semaine après l'événement qu'a été la tenue du rassemblement annuel du Motobécane Club de France à Saint-Julien-de-Lampon, il est grand temps d'en finir. Pour commencer, une image d'une Motobécane 500 "Superculasse" de la fin des années 30[2].

superculasse.jpg
Une vingtaine d'années plus tard, Motobécane et Motoconfort tentaient d'attirer la jeunesse en proposant une petite machine déclinée en 125cc et 175cc à l'apparence sportive. Couleur pétante, petit saute-vent, réservoir à échancrure, pas sûr que ça soit suffisant pour battre des records de vitesse. Certes, ces petites monocylindres culbutées sont aguicheuses mais, comme on dit, le ramage ne vaut pas le plumage.

175 ZS
Et puisque l'on en est à parler de plumage, que dire de ceci ? Oh ! Une vieille Motobécane ! Est-ce seulement si sûr ? C'est bien tenté, c'est même plaisant.

Motobécane

BFG

Il se trouve que le club BFG était lui aussi de passage par la Dordogne. L'idée d'utiliser un moteur d'automobile pour le placer dans un cadre de motocyclette n'est pas nouveau. On peut noter que l'inverse a également existé. Alors que la MF[3] choisissait le bicylindre de la 2cv (ou VIsa), BFG[4] portait son dévolu sur celui de la GS. Ces deux tentatives de "refaire" une moto française (cocorico) sont des échecs. On reprochera une esthétique spéciale, une finition fantaisiste mais aussi l'origine du moteur. Rouler sur une moto à moteur de bagnole ? Pouah ! Sorties des chaînes en 1982 pour les premières, les suivantes seront produites, à partir de 1983, chez Motobécane. En tout, quelques 600 motos seront fabriquées. Le couple du moteur permet de traîner un side-car dans de bonnes conditions et, de fait, nombreuses sont celles qui seront attelées.

BFG
BFG
BFG

Notes

[1] en fait un SSD

[2] du siècle précédent, bien sûr

[3] pour Moto Française

[4] initiales des concepteurs Louis Boccardo, Dominique Favario et Thierry Grange

samedi 26 mai 2018

Ça marche pas à tous les coups

J'arrive à Saint-Julien-de-Lampon, et il n'y a pas grand chose à voir. La balade est déjà partie, les participants du rassemblement du Motobécane Club de France seront de retour vers 17 heures. Sur la place du village, une 51, une Mobyx et c'est tout. Ah non, pardon, j'avais mal vu. Un peu à l'écart, quelques personnes sont regroupées au chevet d'une D55 Motoconfort. Elle refuse de démarrer. Son propriétaire dépose la bougie, rien à signaler de ce côté. Alors, c'est la carburation. On dépose la cuve du carburateur et les avis et conseils se font entendre.

Les conseils et avis fusent
"C'est un gicleur", dit l'un ; "c'est le filtre", dit un autre. Le gicleur est soufflé à la bouche et remonté. On ouvre le robinet d'essence et on actionne les pédales. Le petit monocylindre pète ! Oui enfin… Pas longtemps et uniquement avec le starter. Si on lâche la tirette du starter le moteur s'étouffe et s'arrête. Il y a un souci au niveau de l'arrivée d'essence, c'est certain. Pas de problème, on démonte le carburateur de nouveau.

Vérification du carburateur
Le joint de la cuve ne résiste pas longtemps. Heureusement, il y a un tube de pâte à joint. Dans le fond de la cuve, il y a une couche de résidus de vieille essence. Ça doit venir de là. On gratte, on nettoie, on essuie, on remonte. Retour aux pédales. Le moteur démarre sur le starter. Aussi, il s'arrête dès que l'on le lâche. Le problème vient d'ailleurs. On reprend la clé et dépose une fois de plus le carburateur.

Remontage du carburateur
Quelqu'un préconise de remplacer ce carburateur Gurtner — qui, selon lui, ne vaut rien — par un Dell'Orto bien plus efficient. Ah mais c'est qu'à Saint-Julien-de-Lampon, ça ne sera pas simple à trouver sous le sabot d'un cheval ! Il est alors proposer de filer à Sarlat, la ville la plus proche, pour tenter d'en dénicher un. Hum.
Ah mais voilà une nouvelle piste. Un petit joint torique doit se trouver là, sur le tube d'émulsion. Il est tout foutu. Voilà. L'origine du problème est là, c'est certain. Un joint torique de cette taille, il n'y en a pas parmi les outils et petites pièces prévus. Par contre, il y a un rouleau de chatterton. Ça devrait faire l'affaire. On en découpe un bout et on l'enroule autour du tube d'émulsion. Remontage, pédales, pétage, étouffage, redémontage.
Cette fois, on ne sait plus trop. On propose des pistes plus ou moins farfelues et fantaisistes. La plupart sont écartées. L'essence arrive, la cuve se remplit bien ; l'allumage est bien réglé ; c'est juste que ça ne fonctionne (et pas très bien) qu'avec le starter. On baisse les bras, on rassemble les outils et on charge la D55 sur la remorque. Elle ne participera certainement pas à la balade du samedi et il est à craindre qu'elle ne sera pas plus en état pour la promenade du dimanche. Dommage.

Le moteur du D55

vendredi 25 mai 2018

Anciennes à Saint-Julien-de-Lampon

Motoconfort

Motoconfort

Motobécane

lundi 21 mai 2018

Deux moteurs au rassemblement du Motobécane Club de France

Y a des blasés qui croient avoir tout vu, des qui sont revenus de tout. J'en connais même, les pauvres, pour affirmer qu'il n'y a plus matière à l'enthousiasme, plus rien à découvrir, plus rien de neuf, que de l'ancien, du repassé, du rediffusé. Ces désabusés continuent à hanter les expositions de véhicules anciens juste pour le plaisir de dénigrer, de râler, de pester, de cracher dans la soupe. Ils en sont rendu à remarquer le boulon qui n'est pas d'origine, le cabochon de feu arrière qui n'est pas le bon modèle, l'anti-parasite anachronique ou la teinte qui n'est pas fidèle à l'identique. Ils ne jettent plus que des coups d'œil méprisants en tenant des propos acerbes et c'est tant pis pour eux.
À Saint-Julien-de-Lampon, certains de ceux-là étaient là et je les ai entendus se lamenter qu'il n'y ait pas de raretés jamais vues. Je ne sais pas s'ils sont pires que ceux qui disent n'importe quoi comme ce jeune qui s'enferrait en racontant à qui voulait l'entendre que Motobécane avait produit un trois cylindres à plat et qui, face à un Mobyx X7, affirmait qu'il était bien trop grand pour rouler là-dessus, lui qui devait bien me rendre 20cm. Son excuse, sans doute, c'est d'être un adolescent encore un peu con. Il y a toujours ceux qui, pour briller auprès de leur copine, expliquent que leur grand-père avait une moto comme celle-ci exactement et ces autres qui se souviennent avoir une épave de cyclomoteur pareil à celui-ci parfaitement restauré et qui veulent savoir combien ça coûte, histoire d'estimer la valeur de leur patrimoine.
Et alors, il y avait un engin qui attirait les plus indifférents et faisait fermer leur clapet aux plus prolixes (quoi que certains tout de même y allait de leur avis ou de leurs commentaires "halakon"). C'est une création de Bertrand Marchal et il s'agit d'un side-car magnifique attelé à une Mobylette bimoteur. Pour quelqu'un comme moi qui suis prompt à l'extase et à l'enthousiasme, pensez que j'étais aux anges ! J'ai attendu que la foule finisse de se désintéresser de l'objet pour en faire le tour et l'observer dans les moindres détails. C'est un super beau boulot, du grand-art ! C'est simplement beau et génial.

side-car Mobylette bimoteur
La force de cette réalisation exceptionnelle tient aussi aux détails et à l'humour instillé dans le projet. J'aime l'humour, je ne sais pas si je vous l'avais déjà dit. Je suis bien conscient que cela n'est pas toujours visible au premier coup d'œil mais je vous l'assure, j'aime rire, parfois. Ce que j'aime, dans l'humour, c'est quand il est teinté d'une certaine dose de subtilité, quand il se cache dans le détail. Et là, il y a eu un détail auquel j'ai été particulièrement sensible et qui, je le pense, a échappé à beaucoup.
Pour vous dire, j'ai été obligé de sortir de l'enceinte constituée par les barrières "Vauban" et d'en faire le tour pour aller le voir de plus près. Je vous ai fait une image.

Marque de fabrique
Je vous laisse goûter la chose. Pour ma part, je crie au génie encore une fois, j'applaudis, j'aurais embrassé le propriétaire et inventeur si je l'avais eu sous la main. Mieux qu'un test de QI, plus sûrement c'est sûr, voilà qui montre et prouve l'intelligence vive de ce constructeur ! Forcément, nous sommes là face à une personne intelligente, fine, éveillée, révélée. Un artiste, quoi. D'ailleurs, allez, je me lance, je proclame que cette Mobylette attelée bimoteur est une œuvre d'art. C'est sans appel.

On l'oublierait presque, il faut avoir de solides compétences en mécanique pour réaliser pareille machine. Ce n'est pas de l'improvisation à la va-vite. J'ai déjà vu des bricolages sur ce thème. Deux méchants bouts de ferrailles qui peinent à tenir un semblant de panier mal arrimé. Une troisième roue mollement attachée à un châssis en pâte à mâcher fixée à un Solex. Si c'est pour le gag, pour rire un peu, ma foi, pourquoi pas. Mais là, c'est tout autre chose ! C'est du pensé, du pesé, du réfléchi. Ça tient la route, c'est viable, ça fonctionne.

De la belle ouvrage

dimanche 20 mai 2018

Rassemblement du Motobécane Club de France à Saint-Julien-de-Lampon

Hier comme aujourd'hui et inversement, la petite commune de Saint-Julien-de-Lampon vibre au rythme des vrombissements des engins du Motobécane Club de France qui tient là son 23e rassemblement national.
Des cyclomoteurs en pagaille, des "Mobylettes" bleues ou vertes, jaunes ou orange, des populaires 125 à soupapes latérales ou culbutées mais aussi des 125 plus "sportives" avec des cylindres à trous et puis, tout de même, quelques belles anciennes des années 30 en 350 ou 500cc. Un beau plateau de motocyclettes mais surtout une belle ambiance bien servie par un soleil resplendissant. Au programme, deux balades. Une le samedi après-midi et une autre ce dimanche matin pour aller à la découverte de cette partie orientale limitrophe du Lot du Périgord Noir.
C'est un hasard heureux qui a conduit le club BFG de choisir, lui aussi, ce Périgord pour son rassemblement annuel. Parce qu'il y a un lien (un peu ténu) entre MBK et BFG, ces motos françaises à moteur de GS Citroën ont fait une halte.
L'organisation du rassemblement Motobécane était confiée aux Pétaroux à la noix de la Cassagne que l'on connaît bien et qui donne rendez-vous aux amateurs de cyclomoteurs (et pas que de la marque de Pantin) le 19 août prochain.
Et donc, il y avait de la Mobylette, de la 125cc et d'autres représentantes de la marque mais c'est une Peugeot qui retenait particulièrement mon attention. Il s'agissait d'une magnifique P515 rutilante et je vous la montre sans plus tarder.

La plus belle des Motobécane était une Peugeot !
J'ai bien conscience que tout cela est quelque peu désobligeant pour le club Motobécane et pour les organisateurs mais ce n'est pas de ma faute si une belle moto était présente, hein ? D'ailleurs, je n'ai rien contre Motobécane et pas grand chose de plus pour Peugeot. Je ne suis pas de parti pris, c'est juste qu'en tant qu'esthète exigeant, je sais reconnaître ce qui est et faire fi des clivages et autres esprits de chapelle qui sont autant de positions nocives à l'expression d'un jugement impartial et honnête. Pour vous prouver que cette Peugeot était bien la plus belle des motocyclettes en présence, je vous la montre une nouvelle fois, rien que pour le plaisir des yeux. C'est dommage, vous n'avez pas le son.

Splendide Peugeot P515
Une prochaine fois, je vous montrerai d'autres photographies faites à l'occasion de ce rassemblement. En attendant, profitez de ce beau dimanche ensoleillé et soyez sages.

samedi 14 avril 2018

Décrépitude avancée

Tas d'rouille

samedi 24 février 2018

Revenons à Marsac

Dans un monde idéal, je serais un photographe compétent et il n'y aurait pas de visiteurs autre que ma pomme. Dans ce monde idéal, aussi, j'aurais tout loisirs pour mettre en scène les véhicules présentés. Évidemment, j'aurais aussi des assistants, du matériel d'éclairage et une ou deux lignes de coke pour faire le job.
Or, il se trouve que je ne suis pas dans ce monde idéal et il faut bien faire avec (ou plutôt sans) sauf à ne rien faire du tout, bien sûr. Cessons de geindre et passons aux photographies.
Pour commencer, une Renault Frégate Transfluide (à convertisseur de couple). Mal née, équipée d'un moteur pas assez puissant et manquant d'agrément, cette automobile voulait contrer le succès insolent de la Traction Avant de Citroën. Celle présentée ici vaut surtout par une particularité qui n'en fait pas un monument de la construction automobile. Elle est équipée d'une direction à droite. Bon.

Renault Frégate Transfluide
Française aussi et déjà présente l'an passé, sans doute la plus ancienne des automobiles exposées, une de Dion Bouton "face à face". C'était au temps des balbutiements du véhicule automobile. On se cherchait. On avait le moteur, on avait le principe de base mais ça manquait de cohérence. Pourquoi placer chauffeur et passagers en face à face ? Une illusoire idée que l'on pouvait ainsi se faire la conversation ? Héritage des véhicules hippomobiles ? Je ne sais pas. Le volant n'était pas né et on s'asseyait bien haut. L'automobile n'était pas encore entrée dans l'ère de la démocratisation et il est presque certain que ces engins étaient plus des curiosités amusantes que de véritables moyens de transport.

De Dion Bouton
Plus populaires mais avec moins de roues, deux 125 latérales de chez Motobécane-Motoconfort surprises à l'état d'un marchand de la bourse d'échanges. Ces sympathiques petites moto ne brillaient pas par leur énergie et leur vitesse mais elles étaient destinées à permettre à l'ouvrier d'être à l'heure à l'usine.

Motobécane-Motoconfort
Elle date des années 20 du vingtième siècle et elle est née chez Citroën. C'est peut-être une B12 ou une B10. La ligne générale de ces voitures va perdurer jusqu'à la fin des années 30.

Citroën B10 ou B12

On passe la Manche et on rencontre une très appétissante Alvis. Quel modèle ? Je m'interroge. Peut-être une "20". Elle était venue par la route et n'avait pas eu le temps de se faire une toilette.

Alvis 20 possiblement
De fort sympathiques collectionneurs anglais présentaient, en plus de cette Alvis, un beau plateau de véhicules. Comme il se doit, ces véhicules étaient tous venus par la route et pour certains d'entre eux depuis la Grande Bretagne à l'image de cette Jaguar MK1 particulière. En effet, il s'agit d'une véritable auto de course avec quelques préparations croustillantes au niveau du moteur et du châssis. Entre autres gloires, elle a été utilisée pour reconnaître la route du rallye de Monte-Carlo. Julian, son propriétaire, n'est pas peu fier de cette voiture. Il avait aussi amené une Aston Martin DB2 mais je vous en reparlerai.

Jaguar MK1 de course
D'Italie, cette magnifique et exceptionnelle Alfa Romeo 8C. Quel regret de n'avoir pas entendu le rugissement de ce 8 cylindres en ligne. On imagine le plaisir que l'on doit ressentir à piloter cette machine rare et puissante, à ressentir les trépidations et vibrations de la route et du moteur. Mamma mia !

Alfa Romeo 8C


Liaan m'a communiqué une image d'un prototype de l'américain Budd qui aurait inspiré la Traction Avant Citroën. Proto-Budd.jpg

jeudi 7 septembre 2017

Des populaires aux Vintage Days

Lorsque l'on est écœuré de trop de luxe tapageur, que les Jaguar ou autres Bentley vous sortent par les trous de nez, quoi de mieux que de diriger son regard vers les véhicules populaires ? Et il se trouve que de ces modestes véhicules, il y en avait aussi à Périgueux.
Après sa nationalisation, Renault se dirige vers l'automobile destinée aux masses laborieuses. On a un truc conçu pendant les années de guerre, un machin propulsé par un moteur à quatre cylindres placé à l'arrière. Parce que l'on ne manque pas d'imagination, à la RNUR, on l'appelle "4cv". Elle est produite jusqu'en 1961 sans grands changements.

Comme un canari

Renault 4cv

Le grand luxe en petit

On le constate sur la dernière image, le luxe (et même le grand luxe) n'est pas oublié chez Renault. Il s'agit là d'un luxe modeste. Point de cuir Connoly, de ronce de noyer, d'aluminium bouchonné mais quelques accessoires supplémentaires et un gain de quelques chevaux. De cette 4cv, on cherche à concevoir un nouveau modèle. Ce sera la Dauphine.

Renault Dauphine

Le plein de phares

Sur la deuxième image, on est épaté par le nombre de dispositifs d'éclairage en présence. Je me suis renseigné auprès de son propriétaire qui m'a appris qu'il avait réalisé lui-même (et en tôle s'il vous plaît !) ce capot qui donne un aspect bien sportif à cette modeste Dauphine.

Motoconfort et Motobécane sont au rendez-vous pour illustrer la mobilité mécanique du petit peuple, de la France d'en-bas, du gagne-petit, du laborieux.

Motoconfort et Motobécane pour une équipée sauvage

Il n'en reste pas moins vrai que l'on n'a pas besoin d'engin d'exception pour afficher un grand sourire et tutoyer le bonheur simple. La preuve ces deux jeunes gens chevauchant un GT10 et un TSA Peugeot, deux sympathiques cyclomoteurs que l'on prend plaisir à revoir.

Petites Peugeot

dimanche 3 septembre 2017

Les jours millésimés épisode 1

Depuis vendredi et jusqu'à aujourd'hui, Périgueux résonne au son des moteurs de véhicules anciens et vit à l'heure des années trente à soixante-dix avec force animations. J'ai passé une grande partie de ce samedi à faire le plein d'images d'automobiles anciennes et il se pourrait que vous en ayez à bouffer dans les jours à venir. Si j'ai trouvé cette édition moins enthousiasmante que celle de l'an passé, c'est en grande partie en raison de l'absence des véhicules d'exception qui étaient présents dans l'enceinte de la propriété Brou de Laurière. Pas de Bugatti, pas de Delahaye ou de Talbot pour 2017. Par contre, il m'a semblé voir bien plus d'américaines qui ne jouaient pas la carte de la sobriété.
Le matin, on pouvait admirer un grand nombre de véhicules sur l'esplanade Badinter et assister à la grande parade dans les rues de la ville. L'après-midi, on voyait déjà bien moins de modèles exposés mais on pouvait tout de même en trouver de beaux exemplaires dans les rues et sur les places de la ville. La place Montaigne était réservée à l'espace "néo rétro" avec beaucoup d'américaines et des stands dédiés à la personnalisation des carrosseries. Cette partie m'a semblé un peu pauvre et assez peu intéressante. Je ne m'y suis pas attardé.
Et donc, quelques photos...

Citroën Rosalie

Citroën Traction Avant

Citroën 2cv

Renault 1000kg Goelette

Mobylette

125 Motobécane

Buick 1948

De Soto 6

Chevrolet Corvette

mardi 22 août 2017

Des Pétaroux mais pas que

Il y avait des tracteurs agricoles anciens à la Cassagne. Le plus intéressant de tous, parce que le plus ancien et le moins courant, était le Austin de la fin des années 20. Ce tracteur a été construit en France, à Liancourt dans l'Oise où Austin avait une usine. Je ne connais pas le modèle exact, je n'a pas pensé à noter l'information. Étaient présents également, un Société Française Vierzon 204, quelques Mc Cormick, un Allis-Chalmers porte outils un beau MAN, un Fordson et un intéressant Renault équipé d'un moteur Diesel Perkins.

Tracteur Austin des années 20
A l'écart des cyclomoteurs et de la foule étaient stationnées les motocyclettes. A l'ombre des noyers, je croise deux petites Yamaha sympathiques dans leur cadre bucolique.

Deux jolies petites Yamaha
En raison de l'accroissement du nombre d'inscriptions et, donc, de cyclomoteurs présents, les organisateurs de la fête ont, cette année, changé de lieu pour l'aire de stationnement des Pétaroux. Ils sont descendus dans le pré pour bénéficier de plus de place. Sur les deux images suivantes, prises en fin de journée, il manque déjà un bon nombre de machines. Les cyclomotoristes les plus éloignés commençaient déjà à charger les remorques et fourgons pour repartir chez eux.

Quelques uns des cyclomoteurs présents
Les cyclomoteurs sont en vedette


Autres choses

Ce blog pourrait arrêter de nuire gravement

Rien n'est éternel. Hier, j'ai appris que mon hébergeur allait abandonner de fournir le gestionnaire de bases de données PostgreSQL utilisé par le blog qui nuit (très) grave !. Cette interruption de service surviendra en octobre. Cela veut dire que si je ne trouve pas la bonne solution pour migrer la base de données vers MySQL, le blog mourra.
Hier, du coup, j'ai fait une sauvegarde complète du blog et de sa base de données. Cela représente tout de même pas loin de 1Go. Cela signifie que, grosso modo, rien ne sera perdu totalement. Ce blog a plus de dix ans et j'en suis toujours à me demander à quoi il peut bien servir. Il ne s'est pas trouvé de réel sujet et à part me permettre de montrer un peu des dessins et des photos, accessoirement à publier le feuilleton en bande-dessinée, on ne peut pas prétendre qu'il a un thème précis. Il est un peu à mon image, bordélique, brouillon, anarchique.
Périodiquement, je songe à tout arrêter. Un jour, il me semble que c'était un 1er janvier, j'ai décidé de rendre la publication journalière. Chaque jour, un petit quelque chose. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette idée stupide et encore moins pourquoi je m'y suis tenu. Ce n'est pas une lourde charge, je peux me contenter de balancer un mauvais dessin ou une photo quelconque histoire de dire que j'ai mis quelque chose. Ça ne me prend généralement pas beaucoup de temps.
Mais là, il y a cette décision de l'hébergeur qui pourrait m'aider à trouver une bonne raison pour mettre un terme à cette petite aventure. Je me demande s'il faut laisser passer l'occasion.
Il y a la question de la poursuite de la publication du feuilleton de Liaan. Bon. Rien ne m'empêcherait de mettre sur pied un nouveau petit blog pour cela. Liaan pourrait aussi prendre sa liberté et créer son propre blog ou site pour publier ses planches. Je suis prêt à l'aider à mener à bien cette affaire.
Du reste, je pourrais aussi ouvrir un nouveau blog qui aurait une raison d'être plus claire. Je ne suis pas certain que la forme du blog soit la meilleure. Je devrais peut-être plutôt me diriger vers une galerie sur laquelle je pourrais montrer les dessins et les photos dans plusieurs rubriques biens classées et rangées. Il faut prendre le temps d'y réfléchir.
Et dans le même temps, je l'aime bien un peu, ce blog. Au fil des ans, une petite "communauté" informelle s'est créée. Certains sont arrivés, d'autres sont partis mais il y a un petit noyau de personnes à suivre le blog et, je l'espère, à y trouver une source à l'amusement, au dialogue, au sourire ou à la réflexion.

Du passé faire table rase

Un temps, j'ai espéré que ce blog aurait pu devenir un espace collaboratif dans lequel vous auriez tous pu être acteurs. Hormis Liaan et quelques autres comme Fifi, peu ont été celles et ceux à accepter de jouer le jeu. Et pourtant, je suis certain que nous avons tous des sujets de prédilection et des choses à dire et à montrer.
Un nouveau blog riche de plusieurs intervenants pourrait être une chouette idée à mettre en place. On pourrait imaginer partir sur un noyau de quelques personnes qui tiendraient rubrique sur le (les) sujet(s) de leur choix à date régulière. Honnêtement, ce ne serait pas forcément une lourde charge de travail pour chacun. Certains pourraient bien ne publier que tous les quinze jours ou même une fois par mois.
Il serait toutefois intéressant de définir une sorte de ligne éditoriale, un fil commun entre tous les sujets, même ténu. Je pense que si vous venez, si vous suivez ce blog, c'est qu'il existe un lien entre nous tous. J'ai du mal à comprendre quel il peut être mais il doit exister quelque part.
Ce que l'on peut analyser rapidement, c'est que les thèmes présents sur ce blog qui pourraient nous unir sont un intérêt pour l'humour, les véhicules anciens, la motocyclette, la photo et le dessin. Plus, peut-être, l'écriture. Ça m'étonnerait fort que parmi vous il n'y ait personne qui soit compétent dans un de ces thèmes.

Tout n'est pas si mauvais

L'un des projets que j'ai préféré sur ce blog a été le feuilleton collaboratif. Bon, on ne reviendra pas sur le fait qu'il s'est quasi saboté de lui-même et que la plupart des participants ont été découragés. Ça a été, à mon sens, un bon exemple de ce qu'aurait pu être un blog réalisé à plusieurs. Je sais que l'idée de construire (pour des prunes) ensemble tient de la douce utopie. Il y a toujours un moment où on est confronté à des problèmes de personnalité, à des conflits larvés, à des ego difficiles.
L'un des problèmes est lié à l'utilisation de l'outil informatique. J'ai plusieurs fois eu à faire face à des personnes qui auraient pu accepter de participer mais qui ne savaient pas poster une image ou écrire un texte. Evidemment, je pourrais être celui qui se chargerait de la mise en ligne et de la préparation des images ou autres mais l'idéal serait tout de même que chacun soit autonome. Ce n'est tout de même pas si difficile.

La fin des illusions

Aussi, après tout, peut-être que je m'illusionne un peu. Il n'est pas impossible que personne ne pleure ce blog s'il vient à disparaître. Aujourd'hui, les blogs ne sont plus vraiment à la mode. Ils paraissent bien difficiles à utiliser face aux réseaux sociaux. Je connais des personnes qui auraient sans doute plein de trucs très intéressants à raconter sur des sujets qu'ils maîtrisent bien mais qui préfèrent utiliser, par exemple, facebook plutôt que d'avoir à apprendre à se servir des outils d'un blog comme celui-ci. C'est compréhensible finalement.
Ce qu'il y a aussi, c'est qu'il faut avoir le désir et l'envie de partager et ça, ça ne se commande pas. Forcément, un blog tenu par une seule personne tend à virer à une forme d'égocentrisme. Je montre mes photos, mesdessins, mes goûts, mes centres d'intérêt. Et moi, ça me lasse un peu.
Enfin voilà. Je vous balance ça comme ça et vous en faites bien ce que vous voulez. Si vous avez quelques minutes pour réfléchir, pour proposer, pour dire, n'hésitez pas à laisser un commentaire, à m'envoyer un courrier électronique ou à m'entretenir de vive voix à l'occasion.

lundi 21 août 2017

La Cassagne, première salve de Pétaroux

Je suis rentré de la Cassagne avec près de quatre-cents images. Je ne vous les montrerai pas toutes parce que la plupart sont ratées ou sans intérêt mais il y en aura tout de même suffisamment pour parvenir à vous en lasser, rassurez-vous.
Belle édition que cette quatrième. Le soleil était de la partie et ce sont environ trois-cent quinze cyclomoteurs qui étaient inscrits pour la randonnée des Pétaroux à la Noix. La bonne ambiance était présente à tous les étages et je peux avancer sans trop craindre de contrefaire la réalité des faits que plusieurs milliers de personnes sont passées par ce beau petit village du Périgord Noir pour une raison ou pour une autre. L'attraction était bien entendu les cyclomoteurs exposés en priorité mais se tenait aussi un vide-greniers et une bourse d'échanges bien fréquentés tous les deux. La chaleur aidant à cela, la buvette ne désemplissait pas et le repas du midi accueillait plus de cinq-cents personnes qui semblaient apprécier la paëlla préparer par un traiteur de Terrasson-Lavilledieu. Quelques tracteurs agricoles étaient présents ainsi qu'un camion Citroën déjà vu en les lieux lors d'éditions précédentes. A noter la présence d'un journaliste de LVM qui couvrait l'événement et qui devrait prochainement relater les faits dans l'hebdomadaire bien connu des collectionneurs et amateurs de moto ancienne.

Comme on peut s'y attendre, les Motobécane et Peugeot représentaient le gros des effectifs avec toutes sortes de modèles de tous âges. Si certains de ces cyclomoteurs affichaient un strict état d'origine, restaurés ou pas, d'autres étaient parfois profondément modifiés, souvent avec bonheur, par leur propriétaire comme cette Motobécane EV à mon avis magnifique qui se donne des airs d'entretube avec son réservoir "maison" et sa fourche à parallélogramme d'origine Peugeot.

Motobécane revue et corrigée
Toujours Motobécane et toujours modifié, voilà une réplique de Stromboli, une préparation du tout début des années 60 que l'on doit à un concessionnaire de la marque et qui, à l'aide d'accessoires bien choisis, une belle gueule sportive à la bécane. Cette belle réalisation attirait les connaisseurs et même les plus jeunes d'entre eux.

La Stromboli attire aussi les plus jeunes
Habituée de la manifestation, la Gitane Testi splendide qui fait bien des envieux, moi en premier. La restauration et l'état est, je pense que l'on peut le dire, parfaite. Ces petits "pète feu" étaient parmi les plus luxueux qui existaient à l'époque et ceux qui avaient la chance d'en avoir un n'étaient pas peu fiers de chevaucher une pareille machine !

Gitane Testi
D'un continent l'autre, bien plus oriental, une autre machine qui était assez prisée en son temps et qui, aujourd'hui, a une belle cote sur le marché du cyclomoteur de collection, le Honda SS50. Son petit moteur quatre temps n'était pas nécessairement d'une fiabilité à toute épreuve mais au moins il permettait de s'exonérer de la corvée du mélange et pouvait donner la sensation de piloter une vraie moto. Il me semble que c'est la première que je vois à La Cassagne. Celle-ci était visiblement "dans son jus" d'origine et ce n'est pas plus mal bien qu'une restauration saurait lui rendre son lustre d'antan.

Honda SS50
On reste dans le domaine de la production japonaise et dans la même marque mais on quitte le monde du cyclomoteur pour celui du vélomoteur avec une 125 Twin. Elle était venue avec son pilote en spectatrice et était arrêtée un peu à l'écart. Ce n'est pas que je sois attiré par ces petites motos mais j'ai trouvé là l'occasion de faire une photo rigolote de par la présence inopinée et inattendue d'une pompe. Un arrêt à la pompe pour la Honda ?

Arrêt à la pompe
On revient aux choses sérieuses avec un document qui sera utile à celles et ceux qui se demandent aujourd'hui encore à quoi peut bien ressembler un moteur de Motobécane. Ces ignorant-e-s pourront là parfaire leur éducation et s'émerveiller de la beauté de la chose pour le même prix et par la même occasion.
Moteur de mob
Pour terminer, par pur sadisme, je vais maintenant publier une photo qui va en faire baver plus d'un parmi les gens de goût et les fins connaisseurs de ce que l'on pouvait faire de mieux dans le monde du cyclomoteur vélomoteur en terre d'Allemagne de l'ouest, en République Fédérale d'Allemagne. Ce modèle date de 1979. C'est un Kreidler Florett RS en assez bon état d'origine et, là encore, c'est la première que je vois à La Cassagne.

Kreidler 50 RS 1979

jeudi 14 avril 2016

Bécane et confort

Vais-je parvenir un jour à épuiser la réserve de photographies faites lors du salon de la moto de la FFMC de Limoges ? Aujourd'hui, j'exploite le thème des Motobécane et Motoconfort. Au début des (deux) temps, en 1923, est créée la société Motobécane qui commercialisera dès l'année suivante un premier modèle, la MB1, une motocyclette à moteur deux temps de 175cc. Le succès est au rendez-vous et bientôt, en 1926, il est question de sortir un nouveau modèle. Or, on craint que celui-ci ne soit pas au point et vienne assombrir la renommée de la marque. Qu'à cela ne tienne, on lance une nouvelle société, une nouvelle marque, Motoconfort, qui servira à essuyer les plâtres. La 308, un monocylindre deux temps de 308cc est née et sera produite également sous la marque Motobécane à partir de 1928.
La cohabitation entre ces deux marques sœurs qui ne trompent personne persiste jusqu'au dépôt de bilan en 1981. En 1983, ce sera sous la férule du sauveur Yamaha que la marque renaîtra. Je n'ai jamais bien compris s'il y avait ou non des différences entre Motobécane et Motoconfort en terme de niveau de finition ou de qualité. Longtemps, j'ai pensé que la Motobécane était plus luxueuse que la Motoconfort mais ce n'est pas si simple. Si vous voulez mon avis, la co-existence de ces deux marques est une idiotie, d'autant plus que le public n'était pas dupe.

Motoconfort R4 à côté de ses pompes
De la moto et du confort
Comme on peut le vérifier sur les photos placées juste au-dessus de ces lignes, il a été une époque où l'on faisait de belles motocyclettes chez Motobécane/Motoconfort. Ce n'est pas qu'elles révolutionnaient quoi que ce soit, les solutions techniques étaient celles communément adoptées dans les années 30, mais elles étaient relativement bien finies et finalement assez jolies.
Après guerre, Motobécane savait encore faire de la moto comme le prouve la photo qui sera insérée après ce paragraphe. Que s'est-il donc passé pour que la marque se perde dans la production de cyclomoteurs assez laids dans les années 60 ? On accusera sans doute la désaffection du Français pour la moto provoquée par l'incitation à acheter de la voiture et par la mise à disposition d'automobiles d'occasion sur le marché. C'est sans doute une piste mais il ne me semble pas que ça puisse être la seule. Après une ambitieuse tentative de bicylindre dans les années 50 avec la L4C, la marque choisit de se concentrer sur du deux roues très utilitaire qui ruinera, à mon avis, l'image de la marque. Dans les années 70 et 80, Motobécane ou Motoconfort sera synonyme de petit vieux en bleu de travail et béret à la Gitane maïs collée à la lèvre. Pas de quoi faire rêver le jeune. Pour moi, l'industrie motocycliste française a été frileuse et radine, ne cherchant plus qu'à faire du chiffre d'affaires en proposant au plus cher le moins possible. Frilosité, radinerie, une bonne dose d'incompétence en prime et voilà une marque qui meurt.

Motobécane 350 1949
Il y aura bien quelques tentatives pour remettre la marque en piste mais le mal était fait. Les 125cc bicylindres deux temps n'étaient pas mauvaises en soi mais le moins que l'on puisse dire, c'est que, du moins dans un premier temps, elles avaient du mal à soutenir la comparaison avec ce qui était produit ailleurs que dans l'hexagone, sur le plan esthétique si ce n'est technique. Pour autant, ce 125cc a été utilisé en compétition comme le montre ces Motobécane-Deleuze bien préparées et apparemment très puissantes.

Deleuze-Motobécane 1971
Deleuze-Motobécane 1974
Le succès mitigé de la 125 allait pousser Motobécane à se relancer dans l'aventure de la "vraie" moto avec une 350cc deux temps trois cylindres. Ce ne fut pas une réussite commerciale. La toute dernière incursion de Motobécane (devenue MBK) dans le monde de la moto aura lieu avec la fabrication des dernières BFG. Parfois, je me demande si le problème n'a pas été de conserver la marque Motobécane lors du retour au vélomoteur. Pour celles et ceux de ma génération, une moto ne pouvait pas avoir Motobécane comme marque tant celle-ci était rattachée aux cyclos aux couleurs douteuses. Le problème a été semblable pour Peugeot. On réfléchira sur le fait qu'il est plus rapide de discréditer une marque que de la rendre prestigieuse.

Motobécane
350 Motoconfort

mardi 25 août 2015

Du noir et du blanc pour la Cassagne

Deux photos pour aujourd'hui. La première est celle d'un sympathique jeune rebelle participant à la randonné des Pétaroux. J'ai beaucoup aimé sa bécane qui a pour principale particularité de posséder un moteur Peugeot dans une partie cycle Motobécane. Beau travail d'adaptation ! J'aime beaucoup le pot de détente à ras du sol et, plus encore, l'attitude du jeune. Pour faire la photo, je me suis posé à bonne distance et je n'ai rien fait d'autre qu'attendre. Il a commencé à afficher un air un peu renfrogné. Alors, pour bien le déstabiliser, sans dire un mot, d'un signe de tête, je lui ai fait comprendre que le silencieux, une boîte de bière recyclée, méritait d'être un peu remis en ordre. Il s'est exécuté et a repris la pose, attendant que je daigne porter l'appareil à l'œil et déclencher. J'aime bien cette photo.

Motobécane Peugeot

La deuxième image est d'une réalisation plus simple. La personne de droite a voulu que je fasse la photo. Je n'en suis pas certain mais il est possible que celui de gauche soit authentiquement écossais. Je ne l'ai pas entendu parler.

Ecossais en kilt

lundi 24 août 2015

Les pétaroux sont revenus à La Cassagne

Cent-vingt cyclomoteurs l'an passé pour la première édition, plus de deux cents cette année. La Rando à la Noix de La Cassagne est en passe de réussir à se hisser haut dans le monde des manifestations dédiées aux cyclomoteurs et à la bonne humeur ! Et c'est mérité.
La bonne humeur, c'est bien ce qui va faire la différence avec les rassemblements de véhicules anciens parfois un peu trop pincés. C'est que, s'il y a des manifestations qui se prennent trop au sérieux, ce n'est certainement pas le cas dans ce magnifique village de La Cassagne, dans le beau Périgord Noir, niché dans un décor de rêve. On est ici pour se retrouver et pour bien s'amuser. Pour preuve, tous les cyclos sont acceptés. Bon, d'accord, il faut qu'il ne soient pas trop récents mais c'est assez laxiste pour que l'on puisse venir avec une machine des années 90 voire encore plus récente. Pas de scooter, par contre. Je ne sais pas si c'est une volonté des organisateurs ou si ce sont les candidats qui manquent.
Si la pluie a été bien vive pour la matinée, elle n'a pas réussi à dissuader les participants à se lancer dans la randonnée de 65 kilomètres qui passait par Saint-Geniès et Valojoulx pour revenir à La Cassagne. Les déguisements étaient vivement encouragés et, cette année, ils ont été encore plus nombreux à se prêter au jeu.

Motobécane water cooling ?
Mobylette à bois
Les Motobécane/Motoconfort étaient bien représentées. Je n'ai pas fait les comptes mais il m'a semblé qu'au petit jeu des marques présentes, elles auraient gagné. Qu'en déduire ? Soit elles ont été majoritairement vendues dans la région, soit elles sont plus solides que les Peugeot, l'autre grande marque française de cyclomoteurs. Dans les années 70 et 80, ce que l'on voyait le plus, me semble-t-il, était le 103 SP Peugeot. Elles paraissaient plus "modernes", plus à même de plaire au jeune, que la bleue de chez Tobek. La marque de Pantin mit un peu de temps pour réagir en sortant le 51 et il faut reconnaître que, à l'époque de sa sortie, il devenait difficile de lui préférer la 103 de chez Peugeot.

Peugeot ou Motobécane
Dans les mémoires, les Motobécane plus anciennes paraissent vieillottes. Mais c'est sans doute que les mémoires sont défaillantes. Si l'on a retenu les Peugeot les plus répandues, on a vite oublié les séries précédentes comme les BB. Ce n'est pas qu'elles déméritaient, ces braves BB mais il faut avouer que, niveau technologie, ça commençait à dater lorsque leur production a cessé au début des années 70.

BB Peugeot

Mais parce que le cyclomoteur n'est pas une affaire exclusivement franco-française, on pouvait revoir de bien belles machines venues d'ailleurs à La Cassagne. Et pour ce qui est de venir d'ailleurs, les cyclo japonais se posent un peu là. Alors, je sais déjà que des esprits chagrins vont pester ou bouder. D'abord, on s'en fout. Ensuite, objectivement, je ne vois pas ce que l'on peut reprocher à ces machines. Prenons le cas de ce 50 trial Yamaha pour commencer. C'est une "mobylette" qui m'a bien attiré à l'époque. Il faut dire que la ligne est plus que plaisante. Qu'avions-nous à proposer, en face ? Le SX5 Peugeot ?

Yamaha 50 trial
Avec son petit moteur quatre temps, la Honda PS50 n'était pas, à mes yeux, très jolie. Je pense même qu'à l'époque je devais la trouver parfaitement laide. Aujourd'hui, je la vois d'un autre œil, plus amusé et plus nostalgique. Le temps excuse beaucoup, dirait-on. On peut se demander ce qui a pu pousser l'acquéreur de l'époque à craquer pour elle. La réputation de solidité de la marque ? La consommation très contenue ? L'entretien facile ? Le moteur 4 temps qui permettait de s'affranchir des pompes à mélange 2 temps ? Peut-être aussi la présence d'un bon concessionnaire, tout simplement ? Quoi qu'il en soit, la Honda avait bien quelques arguments en sa faveur.

Honda PS50
Mi italienne mi française, la Gitane-Testi a fait rêver bien de jeunes apprentis motards. Moi, je ne les aimais pas trop. Je les trouvais trop tape-à-l'œil avec leur peinture pailletée, leur pot de détente et leurs guidons bracelets. Il y avait aussi que, pour cause de réglementation, elles étaient souvent tellement bridées qu'elles arrivaient à se faire pourrir par les 103 trafiqués. Et ça, ça m'amusait beaucoup. Suis-je devenu plus honnête avec le temps ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il que, aujourd'hui, entre un 103 et un Gitane-Testi, je n'hésiterais pas longtemps ! Celle-ci était déjà présente l'an dernier et ce fut un vrai plaisir que de l'entendre craquer lors du démarrage à la poussette. Un bon petit bruit de 2 temps à pot de détente, bien pétaradant comme il faut !

Prêt à faire la course
Peu courant, plus rare, moins diffusé, voilà une Alphonse Sutter. Je ne sais pas trop quoi dire à propos de cette machine. J'ai cherché sur Internet et j'ai tout juste trouvé qu'elle serait peut-être propulsée par un moteur ABG/VAP. Bon. C'est peu. Il faut dire qu'à une époque, celle de cette machine possiblement, il est apparu tout un tas de constructeurs/assembleurs qui puisaient dans les catalogues des accessoiristes pour produire leurs machines. Parfois, ces constructeurs concevaient au moins le cadre mais ce n'était pas toujours le cas. Quoi qu'il en soit et bien que je ne puisse pas vous en dire beaucoup plus, une photo de l'A. Sutter avec son nounours et sa remorque !

Peu courant cyclomoteur Alfphonse Sutter.

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