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jeudi 19 mars 2015

La grande cérémonie périodique de l'acide chlorhydrique

Depuis ce matin, j'ai fait plein de trucs. Je ne suis pas mécontent de ma matinée. Je me suis amusé avec du papier et de l'encre, j'ai installé un nouveau Linux sur un PC, j'ai fait bon usage d'acide chlorhydrique, aussi.

A Azerat comme un peu partout en Périgord, l'eau est dure, calcaire. Régulièrement, une ou deux fois l'an, j'ai des problèmes de fuite de chasse d'eau. Le réservoir se remplit trop, l'eau part par le trop-plein, le clapet laisse passer de l'eau. C'est embêtant d'abord parce que ça gonfle la facture d'eau, ensuite parce que ça fait un peu de bruit, enfin parce que ce n'est pas très écologique que de dépenser de l'eau propre et traitée en pure perte. Alors, lorsque c'est parvenu à suffisamment m'agacer je passe à l'action. Ce n'est pas une opération difficile. Il n'y a même pas besoin de vrais outils. Il s'agit de fermer le robinet, de vider le réservoir et de démonter une partie du mécanisme afin d'atteindre les membrane et clapet chargée de contenir l'eau et de couper l'alimentation lorsque un niveau déterminé est atteint. Une fois que l'on a extrait les pièces en caoutchouc couvertes de calcaire, on les plonge dans un récipient contenant une solution d'eau et d'acide chlorhydrique. Pour ma part, j'en profite pour détartrer la cruche en verre dans laquelle je verse l'eau que je bois lors des repas.
Là, je laisse tremper le temps qu'il me faut pour faire autre chose. Cette fois-ci, j'ai fait un dessin. Ça fait quelque temps que je voulais parler de ce sujet et voilà. Il est question des prochaines élections départementales qui viennent remplacer les cantonales. Bon, autant le dire tout de go, je n'y comprends que pouic. Sur France Inter, une opération de propagande nous engage à aller voter. De temps à autres, les politiques ont la parole pour qu'ils nous disent combien il est important de voter pour eux et, accessoirement combien il est important de ne pas voter pour le F-Haine. Sauf lorsque ce sont des adhérents ou candidats de cette saloperie qui s'expriment, bien sûr. Ils ne sont tout de même pas si cons que ça.
Donc, on nous fait peur en agitant l'épouvantail du fascisme raciste et xénophobe et en prédisant déjà un score historique pour le parti d'extrême-droite et pour celui de l'abstention. Si l'on n'est ni fasciste ni abstentionniste, on se sent donc un peu obligé de se promettre d'aller aux urnes. Le problème, c'est que je ne comprends rien à ces élections. Rien de rien.

D'après ce que je pense comprendre, il n'y a plus de cantons comme nous les connaissions jusque là. J'ai dû rater une étape dans l'histoire démocratique et administrative française. Je ne me souviens pas avec exactitude du moment où l'on a abandonné les cantons. Ce n'est pas que j'y sois attaché. Pas du tout. Mais là, on se retrouve avec un nouveau découpage administratif, avec des zones plus grandes qui représentent je ne sais pas trop quoi. Pour moi, j'ai le choix entre quatre listes. Il y a le Front de gauche, l'Union des Démocrates de la Dordogne (c'est du genre UMP), les candidats de la majorité départementale (style PS) et le F-Haine, donc. D'ores et déjà, j'exclus de voter pour trois des listes en lice. Il va me falloir faire un choix pour savoir pour qui voter.
Si je ne comprends rien à ces élections, France Inter a tout de même réussi à me faire comprendre l'essentiel de la réforme. Ces élections, c'est un homme et une femme. Ah ! Voilà qui change tout pour le tout ! On va donc avoir une vraie parité homme-femme ! Et ça, c'est pas rien. Bien que je sois infoutu de dire ce qu'ils feront, ça me fait bien plaisir de savoir qu'il y aura autant d'hommes que de femmes à la tête de je ne sais pas trop quoi.

élections départementales
Et puis aussi, puisque j'en parle dans le chapô, j'ai installé un nouveau Linux sur un PC. Sur l'unique PC que j'utilise de temps en temps, pour être plus précis. Jusque là, il y avait un Ubuntu 10.04 mais ça m'agaçait. Je n'ai jamais pu me faire à l'interface Unity. Alors, j'ai téléchargé une Debian et je l'ai installée illico presto. Ça marche, pas de problème. Enfin bon, ça reste tout de même un PC avec son clavier bizarre, ses raccourcis étranges. Je ne suis pas prêt à quitter les Mac.

mardi 19 novembre 2013

Moins ça va, plus c'est bon

Il y a des jours où j'en arriverais presque à me demander s'il n'y aurait pas quelque chose qui ne tourne pas rond, dans mon ciboulot.

Aujourd'hui, l'informatique a décidé de me mettre à l'épreuve. Rien de moins que trois redémarrages de serveur dans la journée. Rien n'allait. Des personnes qui ne parvenaient pas à s'authentifier, des logiciels qui ne voulaient pas se lancer, des courriers électroniques qui ne se relevaient pas plus qu'ils n'étaient envoyés. J'ai descendu et monté des escaliers, j'ai inspecté des logs, j'ai tenté des trucs et des machins. Finalement, je m'en suis sorti à peu près convenablement dans tous les cas. Et j'en viens à me demander si je n'aime pas un peu quand l'informatique me joue des tours.
Les gens sont bizarres. Lorsque le système informatique tombe en panne, ils ne sont pas loin de m'accuser de l'origine des maux. Ils ne semblent pas réaliser que la plupart du temps, tout fonctionne plus ou moins bien. Lorsque j'ai réussi à résoudre un problème, le temps d'un instant on en arriverait presque à me féliciter. Pas trop longtemps parce que je ne fais rien pour attirer la sympathie de mes collègues. Je me demande si ce comportement est normal. Je suppose qu'il l'est au moins autant que le mien. Pas plus.
Un problème informatique qui survient, ça me donne de l'occupation. Il y a un petit coup de stress pas désagréable. C'est un peu comme un jeu, une sorte d'énigme à résoudre. J'aime bien, en fait. C'est moi contre la machine, moi contre le système, moi contre le logiciel. Je me sens peut-être plus à l'aise dans les rapports avec le matériel et l'interface informatiques qu'avec les personnes vraies et vivantes. C'est un peu louche, non ?
Ceci dit, je connais des mécaniciens qui aiment prendre le pari qu'ils referont tourner cette saloperie de moteur, des bouchers qui semblent heureux de couper de la viande, des peintres qui ne sont heureux qu'avec leurs brosses et couleurs. L'homme n'est peut-être pas un animal social tant que l'on peut le prétendre. D'où la question qui me taraude depuis bien longtemps : l'homme est-il ce qu'il est physiquement et mentalement ou est-il ce qu'il est à travers ce qu'il produit, fabrique, imagine ou fait ? Hein ?

lundi 15 juillet 2013

La faute au gamin

Une copine m'a amené son PC en panne. Il lui arrive un drôle de truc, au PC. Il est bloqué jusqu'à versement d'une rançon/amende. C'est la faute à son fiston. Le fiston ne doit pas avoir loin des vingt ans, tout de même.

Ce n'est pas la première fois que je répare un PC sous Windows pour ce genre de virus. C'est assez pénible à réparer. Des fois ça va tout seul, des fois non. Là, je suis en train de m'occuper du PC malade. Ça semble se présenter plutôt bien. Je pense que je vais réussir à faire redémarrer le bazar. Après, il va falloir faire des vérifications pour être plus ou moins certain qu'il n'y a pas un bout de virus qui traîne encore.
Ce qui est agaçant, ce n'est pas tant que ça va me faire coucher tard, c'est qu'un jeune adulte s'amuse encore à aller sur des sites pourris sans protection, sans se protéger, sans protéger le PC de sa mère. Il existe pourtant une solution pour qui veut aller sur des sites louches sans qu'il reste de traces sur le PC : le liveCD Linux.

lundi 24 juin 2013

Que faire des vieux ordinateurs ?

Dans une entreprise, au fil des ans, on commence à accumuler des vieilleries informatiques. Il y a un moment où l'on sait que l'on ne les utilisera jamais plus. Se pose alors la question de savoir comment s'en séparer.

Au moment où j'entreprends de rédiger le billet de ce jour, je n'ai aucune idée de ce que je pourrais vous raconter. La tentation est grande de ne pas aller plus loin.
Ce matin, je me suis réveillé à deux heures et trente cinq minutes. C'était bien trop tôt pour se lever. Je me suis retourné dans le lit, j'ai fermé les yeux et j'ai cherché le sommeil. A trois heures et quelques minutes, je devais constater que je n'étais pas arrivé à me rendormir. Je me suis levé, je suis allé boire un verre d'eau et je ne savais pas quoi faire. J'ai démarré l'ordinateur, j'ai allumé la radio et j'ai attendu que la fatigue arrive bien forte. Vers quatre heures, je me suis dit que je pouvais retourner me coucher. Je ne sais pas à quelle heure le sommeil est revenu mais à six heures, le radio-réveil m'a réveillé en plein rêve. Je n'aime pas du tout être réveillé durant un rêve. Encore moins lorsqu'il s'agit d'un rêve marquant. C'en était un.
J'ai gardé ce rêve en tête une bonne partie de la matinée. Heureusement, quelques soucis d'ordinateurs sont venus balayer tout ça. Le reste de la journée a été calme et ennuyeux au possible. En rangeant mon bazar, je suis tombé sur un vieux PC. J'ai voulu vérifier qu'il fonctionnait encore. Quelle surprise lorsque j'ai constaté qu'il tournait sous Windows 98 ! Il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu ça. Je me suis amusé quelques minutes et je l'ai éteint. Que peut-on faire d'une machine pareille vieille d'une douzaine d'années ? Elle fonctionne mais je doute qu'elle est la moindre valeur marchande. Je suppose même que personne ne la voudrait gratuitement.
J'en étais là de mes réflexions lorsque je me suis amusé à faire le tour du matériel obsolète. J'ai trouvé quelques écrans Iiyama, des 22 pouces, un 19 pouces, tous fonctionnels. Ça valait son pesant de cacahuètes, à l'époque. Aujourd'hui, ils ne partiraient pas à 10 euros, je suis sûr. Mais comment se débarrasser de tout ça ? Amener le tout à la déchéterie la plus proche m'ennuie un peu. C'est tout de même du matériel qui fonctionne, que diable ! Il y a aussi quelques vieux Macintosh. Des G4/400 pour la plupart. Ils doivent fonctionner, je ne les ai pas essayés. Ça, ça ne peut décemment pas partir à la déchéterie ! Non. C'est impossible. J'ai eu l'idée parfaitement idiote de proposer un rachat. Mais j'ai balayé cette idée crétine. J'ai fait le serment d'arrêter d'accueillir les vieux ordinateurs. J'ai déjà trois G4 de ce type.
En fait, je fais du tri parce que l'on ne va pas tarder à me déloger une fois de plus du bureau que j'occupe. C'est un jeu comme un autre. Je ne sais pas où je vais échouer. Remarquez, je ne suis là que deux jours et demi. Je me moque un peu d'être mis là ou ailleurs. L'idéal, ce serait que l'on me trouve une place loin du boulot. Chez moi par exemple.

Mais la question est de se séparer de ces ordinateurs, écrans, imprimantes et autres bricoles. L'idéal, ce serait qu'il y ait une association qui récupère tout ça et qu'elle en fasse quelque chose. Je suis certain qu'il y a des personnes qui seraient contentes d'avoir un ordinateur même dépassé techniquement. Il y a alors la question du nettoyage de ces machines. Je suppose qu'il serait idiot de laisser des données sur les disques durs. Deux solutions. Installer un nouveau système après un bon formatage ou retirer les disques durs et les détruire. L'installation d'un système peut s'avérer long et délicat. Dans le cas de ces vieilles machines équipées d'un Windows 98, il faudrait soit réinstaller ce système (et donc retrouver les CD d'installation) soit trouver une distribution Linux un peu vieille qui accepte de s'installer. Ça m'étonnerait que l'on soit d'accord de me payer pour ça.
Pour les Macintosh, l'installation du système ne pose pas de problème majeur tant que l'on reste dans une version du système dont on détient une licence d'utilisation. Mais en fait, il n'y a pas eu d'activation du système jusqu'à une date assez récente chez Apple. Je vais réfléchir à tout ça.

lundi 12 mars 2012

Informatiqueries

20 heures. Je rentre juste du boulot.

J'ai quitté le boulot à la même heure qu'à l'habitude. Pourtant, je suis rentré plus de deux heures après l'heure habituelle. C'est qu'en cours de route, je me suis arrêté pour dépanner un MacBook Pro qui avait quelques hoquets suite au passage à Lion (Mac OS 10.7). Rien de bien grave, juste des petites choses embêtantes. Une imprimante qui ne se faisait pas au nouveau félin, quelques applications qui nécessitaient des mises à jour, un iTunes qui se retrouvait en double exemplaires. Et puis aussi une petite formation afin d'appréhender l'utilisation de ce système sereinement. Pour ma part, je ne suis pas passé à Lion. Je n'aime pas cette version du système qui, selon moi, n'apporte rien de bien intéressant et rompt un peu trop avec mes vieilles habitudes d'utilisateur d'ordinateur pommé qui ne veut pas devenir utilisateur paumé d'ordinateur.
Tant que j'étais là, on m'a demandé d'intervenir au chevet d'un antique PowerBook G4 qui fonctionnait d'une manière quelque peu erratique. Ce n'était pas grand chose. J'ai tout remis en ordre. Cette machine n'est de toutes les façons plus guère utilisée que pour quelques applications ne fonctionnant que sous Mac OS 9. Autant dire qu'elle ne démarre pas tous les jours. Enfin j'étais content et amusé de replonger dans les entrailles de ce système qui est entré dans l'histoire lointaine de l'informatique.

Ce week-end, j'ai terminé la réparation du portable PC dont je vous parlais récemment. J'ai rarement vu une machine aussi vérolée. C'en est presque incroyable. Après avoir usé de bien des logiciels et utilitaires pour éradiquer le mal, j'ai dû me résoudre à effectuer une réinstallation du système. J'ai été surpris par le temps nécessaire à la réinstallation d'un bête Windows 7 et de toutes les mises à jour. Incroyable ! Il m'a fallu presque une journée pleine. Mais maintenant, ça fonctionne. Avant, entre le moment où j'appuyais sur le bouton de démarrage et celui où j'avais vraiment la main, il pouvait s'écouler entre 1/2 heure et une heure. A présent, c'est presque raisonnable. Il faut dire que le portable est un modèle bas de gamme qui n'en fait pas un foudre de guerre.

Ceci et cela explique qu'il n'y a pas de dessin aujourd'hui. Je suis en train de me préparer à manger. A demain.

lundi 5 mars 2012

Masochisme ?

Il va falloir que j'arrête ça. J'ai encore accepté de prendre en charge un PC vérolé. C'en est à se demander ce que les gens font de leur ordinateur.

Pourquoi ça me tombe dessus ? Ce n'est pas faute de crier et de proclamer combien je n'aime pas Windows, pourtant. On m'appelle pour un problème a priori bénin. Le PC ne parvient plus à se connecter à Internet. Ni par le wifi, ni par une connexion filaire. Puisque j'avais à passer par là, je propose de m'arrêter pour résoudre le problème. C'est là que je me dis que, tout de même, je ne suis pas net. J'aurais bien dû me douter qu'un PC ne perd pas toute capacité à se connecter au réseau par le plus pur des hasards. Soit le problème est d'ordre matériel, du genre le PC s'est mis à chauffer puis il a dégagé une épaisse fumée nauséabonde avant de s'enflammer ; soit c'est un problème lié à un virus ou à un logiciel malveillant. Dans tous les cas, quelqu'un de raisonnable dirait que c'est hors de portée de ses maigres connaissances et que le mieux, ce doit sans doute être d'acheter un nouveau PC dans la première grande surface venue et le moins cher possible.
Mais là, on me fait des yeux tristes et on m'expose la chose d'une voie humide de sanglots. On m'explique que l'on n'est pas bien riche, que le PC contient toutes les photos du petit dernier qui est mort de la tuberculose après que son époux a été écrasé par un camion tandis qu'il revenait de son travail à l'usine où il gagne à peine de quoi apporter une maigre pitance aux membres du foyer. Sensible comme je suis, je craque. Et je me déplace et j'essaie de résoudre le problème et j'y passe des heures avant de comprendre que je ne peux rien télécharger comme outil pour réparer le bazar et que le mieux, c'est encore que je prenne le PC avec moi pour le soigner au calme. Comme je suis bon, je propose même de prêter un PC équipé de Linux et de l'apporter à domicile la prochaine fois que je passerai par là. Et je le fais. Et j'explique comment utiliser Linux.
Et alors, je rentre chez moi et je traque les fichiers indésirables. Je laisse travailler les utilitaires pendant des heures après avoir créé un point de restauration parce qu'il faut se méfier, avec ces saloperies de PC. Et ça me trouve plein de fichiers pourris, et ça me les efface et je redémarre la machine qui est bien plus réactive, qui arrive à se connecter à Internet, avec un câble ou sans fil. Et alors, je me dis que le travail est terminé.
Parce que j'ai un peu de conscience professionnelle, je m'occupe de faire toutes les mises à jour système. Justement, il y en a une grosse, une SP1 de Windows 7, fournie par Microsoft en direct de la fabrique. Je l'installe. Et là, ça fout un bordel monstre dans le système qui refuse de démarrer. Obligé de redémarrer en mode sans échec, de revenir au point de restauration... et de recommencer la traque aux virus, malware et autres bidules amusants. J'en suis là à l'instant même.

mercredi 22 juin 2011

Générateur de bonne humeur

Ce matin, j'interviens sur un serveur qui tourne sous Windows 2003 Server. J'ai besoin d'aller sur Internet, je lance Internet Explorer. Je trouve qu'il est très gentil de la part de Microsoft de penser à essayer de me faire rire. Merci !
IE gag

vendredi 3 juin 2011

PC toujours en panne

En début d'après-midi, j'ai démonté le PC portable que l'on m'avait confié. Je n'ai pas trouvé l'origine de la panne.

De ce que l'on peut trouver sur Internet, ce modèle de PC Compaq est sujet à bien des causes de pannes. Majoritairement, on trouve soit des cas de puces graphiques défaillante, soit des cas de cartes-mère qui lâchent sans prévenir. Dans certains cas, ce sont les cartes son ou les ports USB qui cessent de fonctionner. En gros et sans faire de mauvais esprit, il y a beaucoup de chances pour qu'un portable de cette espèce tombe en panne assez rapidement (mais tout de même après la fin de la garantie légale, ils sont pas fous chez HP !).
J'ai démonté le PC. Pas mal conçu. On est un peu loin des standards de chez Apple mais il faut reconnaître que ce n'est pas trop mal foutu. Il n'y a rien de bien compliqué ni pour le démontage ni pour le remontage. Lorsque l'on a accès aux entrailles de la machine, que l'on a libéré la carte-mère de tous ses périphériques, on peut s'occuper de ce que l'on cherche, le processeur et la puce graphique. Aucun signe de pâte thermique friable ou de connexions dessoudées. J'en ai déduis que la carte-mère elle-même était fautive. J'ai rebranché le clavier et le câble d'alimentation sur la carte-mère pour voir ce que ça allait donner si je l'alimentais. Il y a eu un bip et rien de plus. J'ai tout remonté sans oublier une seule vis, j'ai tenté un démarrage, ça fait comme avant.

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mercredi 1 juin 2011

Catastrophe informatique

De plus en plus, la perte d'un ordinateur (ou des données qu'il contient) est perçue comme une vraie catastrophe. Je me demande si ce n'est pas parfois pire que la perte d'un proche.

C'est une collègue de travail qui m'a confié son portable. Il ne démarre plus. Je vais voir ce que je peux faire pour le ressusciter. Pour le moment, je ne suis pas arrivé à grand chose. Il y a un petit mieux, très minime, mais il ne fonctionne toujours pas. Au départ, lorsque l'on appuyait sur le bouton de mise en marche, il commençait à démarrer, s'arrêtait, repartait, s'arrêtait de nouveau et ceci aussi longtemps que l'on ne lui intimait pas l'ordre d'arrêter son manège. Maintenant, on appuie sur le bouton, il semble vouloir démarrer... mais il n'en fait pas plus. On entend des accès disque, on entend le ventilateur tourner et c'est tout. Rien à l'écran, pas de son. Rien. J'ai essayé de le brancher sur un écran externe sans résultat. J'ai essayé de le démarrer sans barrettes mémoire et sans disque dur. Pas mieux.
D'après moi, c'est un problème assez grave pour que l'on se prépare à se faire à l'idée qu'il est foutu. Possible que ce soit la carte-mère qui ait lâché. Il se peut aussi que ce soit seulement un problème de pâte thermique ou de poussière qui pourrait faire que le portable se mettrait en sécurité. Pour le savoir, il va falloir que je le démonte. Je ferai peut-être cela demain après-midi.
Ma collègue n'a pas eu l'attitude de certaines personnes qui semblent laisser à penser que le contenu de leur ordinateur est la chose la plus importante au monde. Il y en a, des comme ça. Leurs octets sont ce qu'ils ont de plus précieux mais ce n'est pas pour autant qu'ils prendraient la peine de faire des sauvegardes ! Certains sont excusés, ils ne savent pas faire. Lorsque vous leur parlez de disque externe, de CD ou de DVD enregistrables ou encore de simples clés USB, ils vous regardent avec des yeux ronds qui en disent beaucoup sur leur niveau de compréhension. Je ne les blâme pas. Moi-même ne prends pas la peine de faire des sauvegardes régulières de mes données. Pourtant, il serait bon que je le fasse. Je le sais. C'est juste que l'on a confiance dans son ordinateur, que l'on se dit qu'il ne tombera pas en panne aujourd'hui, qu'il est récent. Plein de mauvaises raisons.
Une fois que la panne est là, on cherche à faire réparer. Et là, on aimerait trouver le sorcier qui, de quelques formules magiques, réparera tout, récupèrera tout, corrigera tout et même plus. Mais le sorcier, bien souvent, on ne veut pas trop le payer. Il y a des sociétés qui récupèrent des données de disques durs moribonds. Elles ne le font pas pour la beauté du geste. Ça peut coûter très cher. Finalement, je pense que la bonne solution, c'est de faire des sauvegardes régulières.

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