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lundi 20 juin 2016

Un lot de motos dans le Lot

Cette année, la rencontre du Clan Sanglas France se déroulait dans le Lot, à Creysse. Charmant village que celui-ci, surplombé par sa petite église, à deux pas de la rivière Dordogne. Une rencontre placée sous les meilleurs auspices et organisée de main de maître. Si le samedi a dû faire avec quelques belles averses, le soleil était bien présent pour le dimanche et la promenade matinale. Cette année, les Sanglas étaient bien représentées et partageaient la place avec d'autres belles mécaniques parmi lesquelles on pouvait noter une belle représentation de la marque BMW. Les anglaises étaient présentes avec quelques Triumph dont une belle Trident et une BSA Lightning. Quelques belles Harley-Davidson, aussi, ainsi que le side-car Ural de l'ami Julien et l'Hercules à moteur Wankel déjà vue l'an dernier dans le Beaujolais.
Si tout était réuni pour que la rencontre soit parfaite, on regrettait que le président officiel auto-proclamé Cani n'ait pas été en pleine forme et qu'il n'ait pas pu venir à moto. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Quoi qu'il en soit, cela a été un plaisir de retrouver des amis motards et d'en rencontrer de nouveaux avec qui discuter jusqu'à une heure avancée de la nuit.
Je vous propose une sélection de machines présentes.

Sanglas 500 S et 500 S2

BMW et Sanglas

BSA Lightning

Sanglas 500S

Triumph Trident

Hip hip hip Ural !

dimanche 19 juin 2016

Village de Creysse dans le Lot

Creysse

dimanche 11 octobre 2015

Je suis passé par là

Carennac

lundi 28 septembre 2015

Fiers Mongols du Quercy

Rocamadour, vous connaissez ? C'est un fromage de chèvre[1] et un haut lieu touristique entièrement voué aux bondieuseries immondes et au commerce qui l'est tout autant. C'est l'un de ces beaux sites du Lot, sur le causse de Gramat, avec ses petites routes bordées de murets de pierres sèches et ses falaises merveilleuses. Construit à flanc de falaise, Rocamadour attire le touriste et on comprend pourquoi. C'est d'un charme presque indécent qui use de sa force de séduction avec insolence. L'idée, si l'on souhaite visiter Rocamadour, c'est de se garer tout en bas et de gravir les marches pour affronter les quelques cent-cinquante mètres de dénivelée. Donc, il convient de se munir de bonnes chaussures et d'un peu de courage. Bien entendu, une bouteille d'eau, s'il fait chaud, sera la bienvenue. Il conviendra également de refuser résolument de laisser le moindre picaillon aux méprisables commerçants qui pullulent ici. C'est méchant, je le sais. Il faut bien qu'ils vivent. Je n'ai rien contre eux mais tout de même ! Entre le souvenir pourri et le truc à bouffer que tout estomac soucieux de sa réputation refuserait, entre l'établissement qui propose des boissons à des prix astronomiques et celui qui prétend vous servir un repas gastronomique à des tarifs stratosphériques, on peut penser un instant à faire demi-tour pour aller visiter autre chose, ailleurs.

Vue depuis Rocamadour
Ceci dit, qu'est-ce que c'est beau, bordel ! Et pas que la cité ! Le paysage est beau. Ces falaises, ce causse couvert d'arbres rabougris. Ça vaut réellement le coup d'œil. Ces samedi et dimanche, Rocamadour accueillait et organisait plusieurs manifestations dont les Montgolfiades qui fêtaient leur trentième anniversaire. Parce qu'il faisait mieux que beau, les visiteurs étaient nombreux. Le spectacle de l'envolée des montgolfières était attendu et l'on se massait à tous les niveaux pour observer la vallée.

Vue sur l'Hospitalet
Et j'étais là, avec mon appareil photo auquel j'avais collé le 80-200 f:2.8 que j'aime tant et que je n'utilise pas assez à mon goût. Il faut dire qu'il est lourd. C'était une très bonne occasion de le sortir du sac et de le mettre à l'épreuve. J'ai fait 163 images et je ne vais pas toutes vous les montrer. Elles ne sont pas toutes réussies non plus[2] ! Depuis ce matin, je sélectionne, j'écarte, je retiens des photos de cette manifestation. Je n'ai pas cherché à présenter toutes les montgolfières présentes. Il y en avait une petite trentaine.

En bas, la buvette Kronenbourg
Un moment, je me suis dit que j'aurais dû éviter de faire comme tout le monde et photographier depuis Rocamadour pour me rendre en face. Ça aurait donné des images beaucoup plus fortes, certainement. J'y penserai pour une autre fois. J'ai retenu environ une photo sur dix. Pour le blog, j'ai été obligé de les compresser et cela nuit à la qualité. Vous devrez vous contenter de cela[3].


Montgolfières à Rocamadour
Les aérostats[4] partaient de la plaine et s'élevaient entre les falaises. Il me semble que je préfère les photos de montgolfières sur fond de falaise que celles sur fond de ciel bleu. C'est une question de goût et, afin de satisfaire le plus grand monde, j'ai choisi des images des deux sortes.

Montgolfière dans le causse
Un ballon dans les arbres
Si certaines mongolfières étaient "classiques", si certaines servaient aussi de support à des publicités, d'autres étaient de forme amusante et inhabituelle. Ainsi, nous pouvions voir une enveloppe en forme de canard, une autre représentant une coccinelle[5], un joker avec son bonnet à clochettes pour cette autre ou un énorme gâteau d'anniversaire muni de ses bougies pour fêter le trentième anniversaire de l'événement.

Une page de pub !
Quelques fiers mongols
Trois ballons
Ce qui est certain, c'est bien qu'il doit être intéressant de voler à bord d'une montgolfière. Des baptêmes de l'air à bord de ces appareils étaient organisés. Faire des photos depuis la nacelle, du paysage mais aussi du ballon lui-même, doit pouvoir donner des résultats regardables.

Une montgolfière est cachée dans cette image
Montgolfière dans le causse lotois
Sinon, et pour celles et ceux qui se poseront la question, non je n'ai pas photographié l'éclipse de Lune de la nuit dernière. J'avais bien réglé le réveil mais oublié de le mettre en marche. Du coup, je me suis réveillé à 5h49 et il était trop tard. Vous pouvez voir la belle photo faite par mon frère Thierry sur son blog à lui.

Montgolfière dans le causse
Dans le causse

Notes

[1] De lait de chèvre, plutôt

[2] et ici, j'ai conscience de briser le mythe qui veut que je sois un photographe qui ne rate jamais une photo

[3] mais si vous souhaitez passer commande d'un beau tirage papier pour égayer vos chiottes, vous pouvez me contacter

[4] Chouette, j'ai remis la main sur mon dictionnaire des mots qui veulent dire la même chose en moins bien

[5] l'insecte, pas la voiture

dimanche 20 septembre 2015

Musée Agricole et Automobile de Salviac

Chevrolet sedan 210 yellow cabEn ces Journées du Patrimoine on peut se demander ce qu'est ce patrimoine. En gros et pour faire simple, on peut dire que c'est l'ensemble des biens matériels et immatériels, artistiques et historiques, qui constituent une forme, une sorte, de mémoire commune. C'est un gros fourre-tout dans lequel on peut mettre ce que l'on veut selon ses goûts personnels ou culturels.

Benoît Jouclar n'a que 38 ans. Bientôt 39. La légende veut qu'il ait commencé à amasser sa collection à l'âge de 14 ans lorsqu'il est allé chercher le Farmall Cub de son grand-père, paysan de ce Lot proche du Périgord Noir, à quelques encablures de Sarlat. Sa collection est devenue le Musée Agricole & Automobile de Salviac il y a une dizaine d'années et c'est lui, Benoît Jouclar, en vrai passionné, qui organise les visites avec un discours bien rodé. Au programme pour qui souhaiterait suivre la visite guidée, démarrage de Mc Cormick Deering à la manivelle ou de Société Française Vierzon au chalumeau et à l'huile de coude !

Mc Cormick Deering

Société Française Vierzon

Sur 6000 mètres carrés, dans des bâtiments, sous des tunnels agricoles ou en plein air, on peut voir beaucoup de machinisme agricole, du véhicule utilitaire, du véhicule militaire, de l'automobile ancienne et de la moto d'autrefois. Le machinisme agricole se taille la part du lion et c'est bien naturel puisqu'il est à l'origine de la collection. Cela ne s'arrête pas aux tracteurs presque trop attendus. On peut voir des batteuses, des faucheuses, de l'araire, de la charrue à traction animale, de la charrette ou encore un alambic, un four à pain, des pressoirs à raisin. En vingt-cinq ans, notre homme a su récupérer, accueillir ou acheter tout ce qui constitue une collection pléthorique.
Ce que l'on pourrait éventuellement regretter, c'est que le tout n'est pas très organisé. On trouvera aussi, peut-être, qu'il y a un peu trop de doublons. Et c'est vrai que si les tracteurs étaient présentés par ordre chronologique, on y gagnerait en compréhension. Et il est vrai aussi que l'on peut se lasser de voir cette profusion de modèles du même type. Ceci dit, on se réjouira du fait que, justement, la visite et l'accès à l'intégralité de la collection (ou peu s'en faut) soit libre. A chacun d'y trouver son compte à son allure.

HSCS G35
L'une des plus belles pièces de ce musée, à mon avis et pour la partie agricole, est ce HSCS G35 fabriqué en Hongrie. C'est un des représentants de ces tracteurs à boule chaude au rang desquels on notera les Lanz et Société Française Vierzon. Ce HSCS mériterait d'être restauré. Il ne doit pas être aisé de trouver des pièces et je ne sais rien de son état réel.
Les paysans, fils de paysan, petits-fils de paysan ou autres personnes ayant un intérêt pour la chose trouveront ici de quoi réveiller bien des souvenirs. Le tracteur du papa, le premier tracteur à être arrivé à la ferme, il y a beaucoup de chances pour qu'il soit là quelque part.

Chevrolet sedan 210 yellow cab
A l'entrée du site, vous êtes accueilli par ce taxi new-yorkais Chevrolet. Un peu plus loin trône une Traction Avant Citroën. Encore un peu plus loin, le Société Française Vierzon utilisé pour les démonstrations de démarrage. Vous vous acquittez du billet d'entrée et libre à vous de conduire votre visite ou, pour un peu plus cher, de suivre la visite guidée. Il faut prendre son temps pour découvrir et je ne pense pas que l'on puisse tout voir en une fois.
A l'intérieur du bâtiment principal sont exposées la plupart des voitures et les motos. Pour les motos, quelques belles pièces mais beaucoup de populaires de petite cylindrée des années 50. Tout de même quelques pièces remarquables comme une 250 Terrot. Pour les automobiles, deux Ford T, une Citroën SM, une étonnante Traction Avant utilitaire (une création non officielle) ou quelques véhicules dans leur état de "sortie de grange" qu'il est très bien de conserver tel quel selon moi.

Citroën; Renault et Willys
Ford T
Ford T
La dame ne fait pas partie du décor
Mais parce qu'il n'y a pas que les moteurs dans la vie, Benoît exécute son numéro préféré avec son grand bi "boneshaker" et son fidèle compagnon de jeu à quatre pattes.

Démonstration de Boneshaker
Je pense qu'il me faudra revenir pour une nouvelle visite. Le maître des lieux est accueillant et à la disposition de son public, il y a aussi beaucoup à découvrir dans les alentours. Si vous passez par Salviac, si vous êtes du côté de Sarlat, n'hésitez surtout pas, la découverte de ce musée vaut le coup.

lundi 9 mars 2015

Pauvre Citroën

C'est dans le Lot. Des causses avoisinants, plusieurs sources ont été canalisées et donnent naissance à un petit cours d'eau qui cascade entre les arbres. Là, presque au bord du chemin, il y a cette épave. Je l'ai reconnue de loin et pourtant, ce n'était pas si simple. En examinant de plus près l'épave, on ne peut plus douter qu'il s'agit là d'une Citroën ID. Il y a des signes qui ne trompent pas. Elle a été coupée dans la longueur et la hauteur, il ne reste plus rien du moteur, plus rien de l'aménagement intérieur. Le tableau de bord a disparu mais pas la commande qui permet de lever ou baisser la voiture. Autant le dire tout de suite, elle n'est pas récupérable ou restaurable. Depuis combien de temps est-elle là ? On ne le sait pas. Un arbre a poussé dans le berceau moteur, un arbre déjà haut d'une dizaine de mètres et de trente centimètres de circonférence. La nature la ramène doucement à elle, elle est en train de réintégrer la terre, elle sera bientôt totalement mangée. Il restera sans doute quelques fragments de matière plastique, plus longs à digérer. Ce n'est qu'une question de temps.

Citroën vue dans les bois dans le Lot

mardi 3 septembre 2013

Martel encore

Promis, j'en termine aujourd'hui avec les photos de Martel.

Prison de Martel
Martel
Séchage du maïs dans le Quercy
Halle de Martel
Martel

lundi 2 septembre 2013

Martel en tête

D'autres cartes postales de Martel au programme du jour.

Charpente de la halle de Martel
Ruelle de Martel
Une des tours de Martel
Martel

dimanche 1 septembre 2013

Escapade dans le Quercy

Je reviens d'un séjour chez des amis du Lot. J'y étais pour les voir mais aussi pour travailler un peu. Nous sommes allés visiter Martel. Il faudra que j'y retourne.

La Dordogne, le département de la Dordogne, est en Aquitaine. La Dordogne est limitrophe avec deux départements d'Aquitaine, la Gironde et le Lot-et-Garonne. Mais elle est également limitrophe avec des départements d'autres région. La région Poitou-Charentes avec les Charente et Charente-Maritime, le Limousin avec la Haute-Vienne et la Corrèze, la région Midi-Pyrénées avec le Lot. C'est donc en Midi-Pyrénées que je viens de passer quelques jours. Il y a une ville du Lot que je connaissais de nom, que j'avais rapidement traversée sans m'y arrêter, c'est Martel, la ville aux sept tours. Je regrette de ne pas m'y être aventuré plus tôt. C'est vraiment très joli. Nous y sommes allés un soir pour y aller manger. J'avais pris mon appareil photo mais, malheureusement, j'avais oublié de prendre le pied. Cela m'a obligé à travailler en haute sensibilité. La qualité des photos s'en ressent mais c'est tout de même, à mon avis, acceptable. Je vais vous montrer cela en plusieurs fois.

Maison de Martel
Ruelle de Martel
Ruelles de Martel
Charpente de la halle de Martel

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