Mot-clé - drogue

Fil des billets - Fil des commentaires

vendredi 2 octobre 2020

Message à la jeunesse de France

samedi 26 octobre 2019

La santé par les plantes

jeudi 15 août 2019

Cinquantième anniversaire de Woodstock

jeudi 28 février 2019

La drogue, ça n'a pas que du bon

Autrefois, il fallait se contenter de molécules qui semblent aujourd'hui bien dépassées. Selon ses goûts ent envies, on avait les produits issus du cannabis, les opiacés, la cocaïne, le LSD, quelques alcaloïdes tirés de champignons et, pour les moins inventifs, l'alcool, bien sûr. La donne a changé et depuis une dizaine d'années, nous autres drogués du quotidien avons bien de quoi nous amuser avec ce que l'on appelle les NPS ou NDS. Chaque année, de nouveaux produits nous sont offerts pour satisfaire notre besoin légitime d'aller explorer des horizons nouveaux, franchir de nouvelles portes vers des mondes parallèles ou plus ou moins orthogonaux, élargir nos terrains de jeu et pousser toujours plus loin les limites de nos perception au-delà d'un "réel" bien trop fade.
La curiosité et l'ennui font que j'expérimente tout ce qui passe à portée de clic et je vois non seulement des éléphants roses (ce qui est bien trop commun) mais aussi des licornes multicolores, des univers mouvants, des kaléidoscopes envoûtants et bien d'autres merveilles insoupçonnées. On trouve tous ces produits à portée de clic sur le "Dark Web" (voire sur le "Deep web" mais je n'y vais pas, c'est pour les novices.) pour une poignée de bitcoins. C'est hyper simple, ça ne coûte pas grand chose, c'est cool.
Les pouvoirs publics et leurs complices instillent le doute dans les esprits et prétendent que ces drogues peuvent être dangereuses. Foutaises ! Moi qui vous parle, je me drogue depuis plus de trente ans et je ne m'en porte pas plus mal. Même, je pète le feu, j'ai une pêche d'enfer. Si ces politiques dénigrent les drogues non légales, c'est seulement parce qu'elles échappent à l'impôt. Pas de TVA, pas de taxe dispendieuse. C'est du marché parallèle, du commerce équitable.
C'était un matin et je venais d'avaler mon petit cocktail santé du matin. Une pilule pour éveiller les sens, un cachet pour avoir le sourire, une gélule pour me sentir invincible, une capsule pour développer l'imagination, un peu de poudre pour ne plus souffrir du froid ou du chaud, quelques gouttes pour n'avoir ni faim ni soif et c'était parti pour une journée intense et créative comme je les aime. J'avalais tout ça avec un bon bol de café et plein d'allant commençait bientôt à laisser s'exprimer ma folie créatrice. Je sentais le génie pointer en moi, j'étais brillant et percutant, l'un des meilleurs parmi les plus grands, le cerveau en ébullition, les sens aux aguets, l'intelligence à l'état brut, un concentré d'humour mordant. Je me sentais pleinement moi.
J'avais le porte-mine bien en main flottant à la surface d'une feuille de papier d'une blancheur virginale et d'une beauté infinie lorsque j'ai eu une vision. Et cela ne m'était pas arrivé avec autant de force depuis mes quinze ans, la première fois que je m'étais fait un shoot héroïne-cocaïne-caféine avant d'aller en cours. Je m'en souviens bien, j'avais eu la vision que la prof de science naturelle était une créature d'une beauté insolente avec des jambes d'une longueur inouïe[1], une chevelure d'un blond à faire chavirer un champ de blés, une poitrine comme jamais un adolescent nostalgique de ses enfantines tétées n'oserait rêver, des yeux parfaitement dessinés et au nombre de deux et des postures aguicheuses propres à faire dresser les sexes parmi les moins vigoureux.
Donc, j'étais, comme ce matin, bien chargé de drogues fabuleuses et je dessinais des trucs géniaux quand, d'un seul coup, un des volets de la fenêtre que je laisse habituellement presque clos pour me cacher la misère du monde extérieur s'est ouvert par je ne sais quel mauvais coup du sort. Parce que, absorbé par l'exercice illustratif que seul un génie[2] peut produire avec tant d'aisance et de volupté, je ne m'attendais pas à ce que ce volet s'ouvre dans un petit grincement caractéristique, je levais les yeux vers la fenêtre. Et là, incroyable ! Une hallucination comme rarement j'en ai eu de toute ma longue vie d'heureux toxicomane ! Magnifique ! Grandiose ! Fabuleuse ! Tellement hallucinante, l'hallucination, que je me hâtais avec célérité vers l'appareil photo pour l'immortaliser sous forme numérique. Il y avait une chance sur quelques milliards pour qu'une hallucination puisse s'inscrire sous la forme de bits ordonnés sur une carte mémoire mais je suis béni des dieux et riche d'une foi à toute épreuve. Ce que j'ai fait et réussi là mériterait une communication à l'académie des sciences de Plougastel-Daoulas sinon celle de Buford (Wyoming - États Unis d'Amérique). C'est quasi du même niveau que de fixer les images mouvantes et fluctuantes d'un rêves pour se les projeter au réveil sur un grand écran en technicolor avec du son Dolby Surround 5.1. Enfin vous voyez le genre, quoi.
Cette hallucination, c'était deux enfants énormes, gigantesques, qui regardaient par-dessus les toits. Deux enfants à faire baver des prêtres pédophiles, deux enfants très beaux, comme issus d'un casting sévère et rigoureux. Deux enfants rieurs aux yeux et cheveux clairs, deux enfants à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Et ces deux enfants comme il n'en existe pas dans la vraie vie, ces deux enfants comme retouchés dans Photoshop étaient là à observer de leurs grands yeux fixes un point que je ne pouvais percevoir moi depuis chez moi.
J'ai eu le temps de faire deux photos et puis il y a eu un bruit, un grondement sourd, un sifflement d'air que l'on expulse avec vigueur et détermination. J'ai vu ces deux enfants se mouvoir légèrement, tressaillir imperceptiblement, glisser vers la gauche tout doucement. M'avaient-il aperçu, ces enfants si mignons ? J'ai cru un moment que nous allions entrer en communication eux et moi, qu'ils étaient les envoyés d'une puissance d'un autre monde venus en paix me désigner comme le messie qui allait avoir le devoir de colporter la bonne nouvelle. Je ne m'étonnais guère que l'on ait pu me choisir moi, être exceptionnel s'il en est. C'était somme toute assez logique. J'aurais plutôt mal pris que l'on vous choisît vous, êtres informes et d'une banalité affligeante. Non, bien sûr ! Il fallait que ce soit moi ou, à la rigueur, un autre être d'exception comme Emmanuel Macron qui aurait été un bon choix aussi mais qui ne prend pas les mêmes drogues.
Ils avaient bougé, les enfants. Et, à mon grand désespoir, ils ne s'arrêtaient pas pour discuter ou me confier une mission. Non. Il s'en allèrent, disparurent, tracèrent leur route. Et c'est à cet instant que j'ai arrêté de croire que l'on allait pouvoir sauver le monde et son humanité et ses insectes et ses oiseaux et la vie des plantes et des eucaryotes. C'en était fini de l'utopie, c'était bel et bien foutu et c'était désespérant et déprimant. C'est là aussi que j'ai compris que ces putains de drogues que j'achetais dans les tréfonds des Internet n'étaient que du glucose et de la farine de caroube. Je m'étais bien fait avoir. Que cela serve de leçons aux générations futures si jamais elles existent un jour. Et afin que mon message soit entendu et que vous ne soyez pas enclins à mettre en doute mes dires, je vous montre une photo de cet événement qui fera un peu date.

sales gosses

Notes

[1] quoi que je me demande à présent si l'on peut entendre une longueur

[2] rassurez-vous, ça ne vous arrivera jamais, sots que vous êtes

mercredi 11 juillet 2018

HAL, là, là…

A l'aube de l'Humanité. Des pas encore tout à fait hommes. Encore des singes ? Une querelle entre deux groupes, la découverte de l'outil, de l'arme. Un monolithe noir.
L'espace. Une navette rejoint une station spatiale. La Lune et de nouveau ce monolithe noir.
L'espace toujours, un vaisseau spatial en route pour Jupiter. Cinq passagers dont trois sont plongés en léthargie profonde. Ah non, pardon. Six passagers. Cinq êtres humains et HAL 9000, l'ordinateur qui gère tout.


En 1968, "2001: A Space Odyssey" sort sur les écrans. C'est devenu ce que l'on appelle un film culte. C'est un film de Stanley Kubrick. Hier, le film était projeté dans sa version restaurée au cinéma VOX de Montignac. Comme je n'avais jamais vu ce film au cinéma, sur un grand écran, dans le noir, avec une belle qualité d'image et de son, j'y suis allé. Bien sûr, j'avais déjà vu le film. Plusieurs fois, même. Mais là, je ne regrette pas. C'est encore plus beau faute d'être beaucoup plus clair.
Parce que, oui, je l'avoue, je ne comprends toujours pas. C'est quoi ce monolithe ? Et puis, la scène finale, elle veut dire quoi donc ? Des questions, je n'en manque pas. Dommage que je n'aie pas les réponses qui vont avec. Quoi que ?

Normalement, je n'aime pas beaucoup les films de science-fiction. Je n'aime pas vraiment la science-fiction d'une manière générale, je peux même dire. Il y a quelques exceptions comme ce film (et quelques autres), quelques romans (Douglas Adams). En BD, je crains de ne rien aimer vraiment. Je ne suis pas certain que "2001: l'odyssée de l'espace" soit uniquement un film de science-fiction. Je n'y comprends rien ou pas grand chose sur le fond mais c'est peut-être très bien ainsi. J'aime à penser qu'il y a un message et que je ne suis pas (encore) assez intelligent pour le comprendre. Ça ne me dérange pas. D'abord parce que la photographie, la bande-son, la mise en scène, le jeu des acteurs, tout, me plaisent. Je me laisse envahir par les images et le son et je pars en voyage pour un peu plus de deux heures. Et je trouve ça merveilleux et ça me suffit.

lundi 22 janvier 2018

La Peste, elle va écoper d'une amende

mardi 30 mai 2017

Tentative de feuilleton collaboratif du mardi en BD — résumé de l'épisode précédent

feuilleton-petard.jpg

dimanche 28 mai 2017

Nazis from outer space

Point Godwin

mercredi 12 octobre 2016

Drogué contre drogué

La première salle de shoot va ouvrir à Paris. A Paris et toujours rien à Azerat ! C'est toujours les mêmes qui ont tout et les autres qui n'ont rien. C'est dégueulasse. A Azerat aussi on veut notre salle de shoot. Il n'y a pas de raison. Les toxicomanes d'ici valent bien ceux de là-bas. Pas de raison pour que les héroïnomanes azeracois soient ostracisés de la sorte, carrément ignorés par les pouvoirs publics.
Et vous, où que vous habitiez, réclamez-vous vous aussi une salle de shoot à proximité ?

Les sportifs sont des cons

mercredi 9 mars 2016

Sans transition

Ça chie du côté des relations avec nos voisins et néanmoins amis Allemands. Ils ne veulent plus de centrale nucléaire française à proximité de leurs frontières. Notons que les Suisses non plus n'en veulent plus. Et j'apprends qu'il y aurait des soucis avec de vieilles centrales nucléaires en Belgique. Ça doit être la loi des séries, on nous dit aussi que Areva et EDF seraient dans une belle merde à cause des EPR, ces centrales de nouvelle génération qui coûtent bien plus cher à construire que prévu. Alors, on se demande si le nucléaire était une si bonne idée que ça. Il y a le problème lié à la gestion des déchets et celui du démantèlement des unités parvenues en fin de course. C'est que l'on avait peut-être un peu mal calculé le coût, à l'époque. Si ça se trouve, on l'avait calculé en francs sans se douter que l'on allait un jour passer à l'euro. Les comptables doivent se casser les dents sur leurs règles à calcul. Heureusement, les mouvements écologistes sont là pour réveiller l'opinion publique et pousser au passage à des énergies renouvelables, propres, responsables et qui parfument l'air ambiant d'une douce flaveur vanillée.
Moi, je ne suis pas technicien, je ne suis pas ingénieur ou chercheur. Je n'y connais que dalle. Je sais juste payer mes factures EDF et enfoncer une rallonge dans une prise. Faut pas compter sur moi pour avoir des conseils avisés en matière de production d'électricité. Je ne suis pas compétent et je n'ai pas l'intention de m'exprimer sur ce sujet que je ne maîtrise pas du tout. Toutefois, comme pour la bagnole, j'ai pris goût à cette source d'énergie pratique, facile à utiliser, qui ne fait pas de bruit et qui ne sent rien. J'aurais du mal à m'en passer et mes ordinateurs, cafetière électrique, réfrigérateur et chaîne stéréo aussi, je gage.
J'en arrive à me dire que nous sommes tous faciles à pousser dans les affres de l'addiction. Je suis persuadé que la meilleure solution pour lutter contre le tabagisme, l'alcoolisme, les drogues illégales, la bagnole et le nucléaire, c'est de ne pas les proposer du tout, jamais. Une fois que l'on a commencé, c'est trop tard. Il faudra sans doute des générations et des générations pour que l'humanité se débarrasse enfin de cette fringale délétère.
Si l'on se montre optimiste, on peut imaginer que l'on trouvera moyen de produire de l'énergie à bas coût et en plein respect de la planète. On pense à toute cette énergie que l'on pourrait produire à partir du rayonnement solaire. Une entreprise française a développé un système de stockage d'énergie sous la forme d'un gros volant d'inertie en béton (pour simplifier) qui permettrait de restituer l'énergie au moment où le soleil ne brille pas et que l'on a tout de même besoin d'électricité ou d'autre chose. Après tout, on pourrait revenir à la bonne vieille mécanique avec des poulies, des courroies, des engrenages et des embrayages. L'éolien n'est pas sans provoquer son lot de critiques de la part des personnes habitant à leur proximité. Il paraît que ça empêcherait de dormir, que ça produirait des infra-sons capables de perturber l'organisme au point de ressentir des malaises. Nous n'avons probablement jamais eu besoin de tant d'énergie depuis les débuts de l'humanité. On pourrait s'amuser à se faire peur avec ce constat. Nous sommes devenus tellement dépendants de l'électricité, de la voiture, des réseaux qu'il serait amusant d'étudier nos attitudes en cas de colossale panne générale. Et le pire, si nous n'avions plus d'électricité pour une durée importante, c'est bien que nous ne connaîtrions pas la suite du feuilleton en bédé !

Transition énergétique en coup de vent

mercredi 2 septembre 2015

Graal mycologique

J'aime les cèpes, j'aime les morilles, les giroles, les lactaires délicieux, les rosés des prés, les truffes, bien sûr. Lorsque j'ai goûté l'oronge pour la première fois, il n'y a pas si longtemps, ça a été une révélation gustative. Champignons thermophile, l'amanite des Césars se trouve dans le sud-est de la France et aussi dans notre Périgord où il pousse sous les feuillus de chênes et de châtaigniers dès la fin août. Enfin, bien sûr, il faut savoir chercher les champignons. Ceux-ci ont été trouvés par un collègue de mon frère. Une belle récolte, semble-t-il, puisqu'une partie de celle-ci a été distribuée et redistribuée. C'est ainsi que je suis devenu propriétaire de quelques uns de ces champignons et que je me fais une fête de les déguster dès dans pas longtemps.
Comment expliquer le goût si fin de ce champignon ? Il est suave, doux, légèrement sucré. Un petit goût de noisette, possible. Il peut se manger cru. Pour ma part, je le fais revenir à tout petit feu dans un peu de beurre avec juste une pincée de sel gris écrasé. Pas d'ail, pas d'artifice ! C'est vraiment le roi des champignons, pire que délicieux, mieux que bon. J'en salive déjà.

Amanites des Césars

Idée de recette

500 g d‘amanites des Césars
50 g de lard maigre
1 litre de bouillon de viande
1 cuillerée à soupe de crème fraîche
1 jaune d’œuf
1 gousse d’ail
1 oignon
1 cuillerée à soupe de persil haché
20 g de beurre
Sel et poivre

1 - Laver et sécher les champignons, puis les couper en fines lamelles.

2 - Faire chauffer le beurre dans un grand faitout et y ajouter le lard maigre coupé en petits dés.

3 - Lorsque le lard est cuit, ajouter les oronges et les faire revenir à feu doux pendant 20 minutes environ, accompagnées de l’ail haché, du persil et de l’oignon coupé en fins morceaux.

4 - Verser ensuite le bouillon de viande sur la préparation. Saler si besoin (le bouillon peut être suffisamment salé), poivrer et laisser mijoter durant 1h30 environ.

5 - Après ce laps de temps, passer le potage au mixeur.

6 - verser le potage dans un soupière.

7 - mélanger le jaune d’œuf avec la crème fraîche dans un bol.

8 - Verser le mélange dans la soupière et remuer délicatement.

vendredi 14 août 2015

Opium du peuple

Et ce n'est pas une apologie de la drogue et ce n'est pas non plus un dessin où il faut trouver un sens caché ou je ne sais quoi. C'est juste que je ne savais pas quoi dessiner et que ça a donné ça.

rat-STUP.jpg

mardi 28 avril 2015

A dose homéopathique

Le miracle homéopathique

vendredi 6 février 2015

Blanc comme White

Enfin ! Ce n'est pas trop tôt Enfin ! Il est tombé de la neige. Pas beaucoup mais c'est de la neige tout de même. Enfin, on se sent en hiver.

Neige dans la ville
Ça a commencé hier après-midi. De la toute petite neige de rien du tout, presque ridicule. Des flocons tout petits, éparpillés. Le soir, je suis sorti pour aller manger des pizzas. Je ne m'attendais pas à ce que la neige tombe et recouvre d'un mince manteau les routes et les voitures, les prés et les toitures. Ça a été une bonne surprise. Je suis rentré prudemment mais sans difficulté et je suis allé me coucher.
Hier, je suis donc allé manger des pizzas et, surtout, j'ai fini de voir Breaking Bad, l'une des meilleures séries télé de ces dernières années. Je m'étais arrêté à antépénultième épisode et ne pouvais me résoudre à en terminer avec les aventures de Walter White et Jesse Pinkman. Faire durer, refuser de terminer. Un comportement idiot auquel je suis souvent confronté. Vous savez ? Cette crainte d'en terminer avec quelque chose de bon. Ça doit avoir un nom en psychiatrie, ce truc là. Je ne le connais pas.
Donc, pour celles et ceux qui ne savent pas, Breaking Bad est une série américaine diffusée en France sur Arte en cinq saisons. Walter White est un prof de chimie, un représentant de la classe moyenne américaine, assez falot et insignifiant. Il est marié, à un enfant adolescent handicapé, une voiture moche. Pour compléter ses revenus, il travaille dans une station de lavage de voitures. Son beau-frère, le mari de la sœur de sa femme, Skyler, est agent à la brigade des stups d'Albuquerque, au Nouveau Mexique. Ce beau-frère, Hank Schrader, tient Walter pour un brave type un peu trop calme et rangé.
Il se trouve que Walter White, 50 ans, vient d'apprendre qu'il a développé un cancer des poumons. Ses revenus ne lui permettent pas d'entreprendre une traitement efficace. Il déprime d'autant plus que Skyler vient de lui apprendre qu'elle est enceinte. C'est ballot. Hank, l'agent de la DEA, raconte au cours d'une soirée les sommes colossales générées par la production et la vente de drogue et, en particulier, de méthamphétamine (appelée meth). Ting ! Une idée germe dans l'esprit de Walt le jour où, par amusement, Hank lui propose de le suivre dans une opération policière visant à débusquer des producteurs de meth. Walt reconnaît un ancien élève, Jesse Pinkman, et conçoit un plan. Il va s'associer à Jesse, produire une meth de qualité supérieure, la vendre, gagner plein de brouzoufs, pouvoir se soigner et vivre sa petite vie pépère. Un plan bien bancal.
Dans les premiers épisodes de la série, on navigue dans la comédie humoristique. On voit l'équipe de bras cassés formée par Walter et Jesse. Le prof et le toxico produise leur meth dans le désert et dans un vieux camping-car, d'une manière artisanale. Ils écoulent la drogue à petite échelle. Tout cela est, je le répète, distillé sur le ton de la douce comédie.
Mais ça change. La meth de Walter est d'une rare qualité et elle trouve son marché. On se l'arrache. La petite entreprise artisanale prend de l'ampleur, l'argent commence à entrer et le petit professeur de chimie se prend au jeu. Evidemment, l'arrivée de cette meth exceptionnelle ne passe pas inaperçue et les équipes de la DEA commence à s'y intéresser sérieusement. Hank va enquêter. Et c'est un bon flic, Hank ! Mais comment voudriez-vous qu'il puisse suspecter son effacé de beau-frère d'être derrière tout ça, vous ? De la comédie, on passe au drame et les aventures de Walter et Jesse deviennent carrément addictives. Je ne vais pas tout vous raconter parce que ça serait long et qu'il vaut mieux que vous vous plongiez dans l'affaire par vous-même. Ça vaut le coup !
Et alors voilà l'affaire. J'ai arrêté de regarder la série à l'avant avant dernier épisode. Aucune envie de terminer ça. Un comportement ridicule, je le reconnais. Et mon frère et ma mère ont fait comme moi. Ceci laisse penser que ce désordre psychiatrique est congénital. Hier, ça avait été décidé, il fallait que ça cesse. Nous avons mangé des pizzas et nous avons regarder les trois derniers épisodes à la suite. Oh putain ! Je ne m'attendais pas à cette fin. Je me doutais bien que ça ne pouvait pas se terminer sur un happy end mais j'étais loin de m'imaginer tout ça. Génial. Et je pèse le mot. Génial. Vraiment. Il faut voir ! Moi, c'est sûr, je vais tout regarder de nouveau depuis le premier épisode.

Haut de page