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dimanche 15 août 2021

La pas moto du dimanche après-midi

vendredi 26 mars 2021

De toutes les façons, c'était ça ou rien

dimanche 4 novembre 2018

Quarts de rouge quart de siècle

C'est un mystère. Une bouteille pleine chez moi ? Normalement, ça ne dure jamais très longtemps. Souvent, j'ai soif, j'ai le gosier avide. Comment cette bouteille a-t-elle pu rester intacte si longtemps ? Je ne me l'explique pas. Vingt cinq ans que le raisin a été cueilli, qu'il a été foulé et pressé, que son jus a commencé à fermenter. Vingt cinq ans ! Un quart de siècle. 1993 !
1993, c'est une année qui m'a marqué pour plusieurs raisons et pas que des bonnes. J'ai plein de souvenirs dans la tête de cette année là mais aucun de cette bouteille. Ce vin a vingt cinq ans et maintenant il est temps de se demander si c'est encore buvable. La meilleure méthode pour s'en assurer, c'est de trouver un tire-bouchon et d'ouvrir puis de goûter. Je vais pas le faire ce matin. Déjà, ça pourrait laisser penser que je suis un buveur invétéré. Et puis, honnêtement, j'ai plutôt envie de me refaire du café, pour tout dire.
C'est du Madiran. Il y a des vins qui vieillissent plus mal que ça. Peut-être il y a une chance pour que ce soit encore du domaine du buvable. Je connais un type, à Périgueux, qui se fait une spécialité de rachat de caves. Il achète des lots de bouteilles et après, avec des amis, il les boit. Il m'a raconté avoir bu un Graves de 1913 et qu'il était bon. Admettons. Connaissant le bonhomme et quelques uns de ses amis, je doute un peu qu'il soit en mesure de goûter les qualités d'un vin.
L'affaire, avec une bouteille de vin un peu vieille, c'est qu'il n'y a aucune certitude. Moi, je ne sais pas dire, comme ça, en regardant la bouteille, si ce qu'elle contient est bon ou mauvais. Bien sûr, si le vin est décomposé, je ne me fais pas d'illusion. Là, il y a quelques signes qui laissent penser que ça peut valoir le coup de tenter l'aventure. Le niveau n'a pas trop baissé, l'aspect semble "normal". Au pire, ça finira dans l'évier.
Pour voir, j'ai recherché ce que l'on dit de ce domaine Mouréou. Apparemment, ce n'est pas de la piquette. Ce que je pense faire, c'est de trouver du confit de canard. J'éplucherai quelques pommes de terre que je ferai cuire dans de la graisse de canard et que je parfumerai avec un peu de persil et d'ail. Alors, j'essaierai ce vin. Deux cas : ou il est buvable et ça ne gâchera rien ou il est mauvais et il restera le canard et les pommes de terre. Je vous raconterai sans doute dans les prochains jours.

madiran-moureon.jpg

lundi 15 octobre 2018

Vérité mécanique

Mobilité

jeudi 9 août 2018

Le changement c'est maintenant

Hier, comme je n'arrivais pas à dessiner ce que je voulais[1], j'ai eu[2] une idée de génie. J'allais tout changer. Plutôt que de me faire du mal à ne pas parvenir à réaliser les dessins souhaités, pourquoi ne réussirais-je pas à faire ceux que je ne cherche pas à faire ? Comme souvent, les idées géniales sont les plus simples. Prenez l'histoire de l'œuf de Christophe Colomb[3]. Mais pour réussir dans mon entreprise, il fallait que je change mes petites habitudes, que j'en change radicalement. Pour ce faire, j'ai d'abord remisé mon porte-mine habituel[4] et ai sorti un brave Critérium 2mm en aluminium. J'ai conservé le papier mais ai abandonné l'idée de l'encrage. Adieu encre et pinceau ! On simplifie, on arrête de se prendre le chou avec ces techniques bourgeoises d'un autre temps ! Ouste !
Bon. J'ai le Critérium, j'ai le papier. Et après ? D'abord, avant tout, résister à la force de l'habitude. Plus jamais, j'en fais le serment, je ne dessinerai de motocyclette, farfelue ou pas. Plus colonellement[5], je ne dessinerai plus de véhicule. Fini. Dans le même ordre d'idée, je ne vais plus faire que des dessins libérés de toute idée fondatrice. Je vais dès à présent "faire" dans le dessin improvisé d'expression libre. On verra ce que cela donnera (ou pas). Si je me refuse d'avoir recours à l'idée même d'idée, je m'oblige désormais à ne faire appel qu'à des messages positifs. L'amour, la joie, le bonheur, la vie, les petites fleurs, le bon vin et l'optimisme.
Ainsi, vous l'aurez compris, ce blog cesse de nuire.

Paix, amour et félicité
Je réfléchis d'ailleurs à élargir le champ de ma réflexion à la photographie. J'hésite entre arrêter d'en faire et n'en faire plus que de la "spontanée". Dans l'idée, je me refuserais de m'en remettre à ces petits artifices que sont la mise au point, les réglages d'ouverture de diaphragme ou de temps d'exposition et toutes ces choses. J'imagine même que je pourrais (ou devrais ?) cesser de chercher à cadrer de telle ou telle manière. On me souffle dans l'oreille que je n'invente rien et que ce concept créatif a été utilisé et même épuisé avec la lomographie. C'est vrai mais ma démarche ne vise pas à inventer ou à innover. D'ailleurs, j'en arrive à me demander si je ne pourrais pas décliner ce champ d'abstraction créatif à l'écriture en m'affranchissant de l'orthographe[6], de la grammaire, de la syntaxe voire du sens même. Là, à mon avis, ça tendrait vraiment à l'art total.

Notes

[1] je dessinais très bien ce que je ne voulais pas, en revanche

[2] une fois de plus

[3] quoi que je n'aie jamais bien pigé où était le génie dans cette affaire

[4] un Pentel P205

[5] il y en a toujours pour les généraux, faut savoir voir plus petit

[6] c'est bien la moindre des choses

samedi 30 septembre 2017

C'est pas trop net

Il y en a qui disent qu'une photo floue, c'est une photo ratée. Pour faire une bonne photo floue, y a pas à tortiller, faut soit oublier de faire la mise au point soit avoir la tremblotte du genre qu'on a pas eu son petit verre de blanc le matin. Moi, je suis de ceux qui prétendent qu'une photo floue peut être une photo réussie et je tente de le prouver avec l'image suivante.

Le flou c'est beau
Pour faire ça, j'ai utilisé un boîtier avec un 8mm Samyang fish eye et j'ai tourné l'appareil en déclenchant. Je trouve que le résultat est assez amusant et intéressant, pas mal du tout. Evidemment, c'est pas très net

vendredi 11 août 2017

La question était : cela permet-il de faire des photos d'aplomb ?

La procédure de test est simple. J'ai affiché une image sur l'écran de l'ordinateur et j'ai cadré à main levée en essayant d'être le plus orthogonal possible. Je pense que l'essai est concluant.

Carrément n'importe quoi

jeudi 6 juillet 2017

Art Noble du Noble saumon

Il y a quelques semaines, j'ai eu le plaisir et la chance (et l'honneur aussi) de travailler avec Jean-François Noble, artiste de son état. Jean-François Noble, je l'ai rencontré il y a quelques années grâce à Bernard Dupuy, ami photographe aujourd'hui disparu. Ils travaillaient sur un gros projet artistique et ils ont eu besoin de quelqu'un d'assez habile à l'utilisation d'un logiciel de traitement de l'image. C'est ainsi que j'ai fait mon entrée dans l'aventure.
Cette première coopération a débouché sur une œuvre exposée dans l'église de Domme. Cette fois-ci, Jean-François m'a contacté pour un nouveau projet en lien avec la centrale hydro-électrique de Tuilières, à côté de Lalinde. L'idée est partie d'un vénérable saumon becquart long de plus d'un mètre. Des photographies ont été faites et j'allais avoir à travailler et m'amuser avec elles.
Durant deux jours bien remplis, je me suis rendu dans l'atelier de l'artiste avec mon ordinateur et nous avons travaillé ensemble. J'ai eu un rôle d'exécutant, l'œuvre est bien celle de l'artiste, mais, tout de même, j'ai pu proposer, suggérer, soumettre des idées. J'adore travailler ainsi et voir se créer des images à partir de rien ou presque. Travailler à deux sur un projet sans vraie idée de départ et laisser l'imagination faire son boulot, c'est assez magique. Parfois, l'idée est presque accidentelle. Elle survient d'on ne sait où et elle apparaît comme évidente. On est ravi qu'elle soit arrivée mais on est bien un peu embêté de ne pas l'avoir eue intentionnellement.

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En neuf panneaux et quatre bâches, cette œuvre tente de raconter une histoire merveilleuse, onirique, fantastique et, reconnaissons-le, un peu obscure. L'image présentée ci-dessus est la première que nous avons réalisée. Des photos qui avaient été faites, il a d'abord fallu que je les traite pour qu'elles puisses représenter un saumon de quatre mètres de long et que cela puisse être imprimé en assez bonne qualité. J'ai donc reconstitué le saumon à partir de plusieurs morceaux. Ça allait être la base du travail que j'allais utiliser tout du long de cette séance.
Grâce à l'outil informatique, j'ai pu modifier le poisson assez profondément pour qu'il ne saute pas aux yeux qu'il s'agissait toujours du même. Ainsi, j'ai pu le tordre, le couper, le faire changer de couleur, lui ouvrir ou fermer la bouche. Il devenait vivant sous l'action de la tablette graphique. Vraiment ! Les heures passaient, les idées fusaient.

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Parce que j'avais amené mon matériel photo, appareil, objectifs et flashes de studio, nous avons pu faire des images que nous avons intégrées à l'œuvre. Il y a eu un moment un peu bizarre durant lequel plus rien ne comptait vraiment que la réalisation de cette œuvre. Oh ! Bien sûr ! Nous avons aussi mangé et bu (et pas que de l'eau), mais tout de même, il ne fallait pas trop nous pousser pour que nous repartions travailler. Et encore, lorsque nous faisions une pause, nous continuions à en parler, à y réfléchir, à trouver des idées.
Des photos, il y a eu celles des planches de loupe de peuplier ou celles de la sciure de pierre calcaire. Pour celles-ci, il s'est passé un truc un peu magique. Nous avions l'idée de faire les photos. J'étais en hauteur pour prendre cette sciure de pierre, cette poussière jaune, en plongée. Il y avait des traces de semelles mais ce n'était pas génial. Jean-François a eu l'idée de prendre un balai pour égaliser tout ça, effacer ces traces. Ça ne donnait pas un résultat intéressant alors il a balayé en cercle. J'ai fait une première photo. Et là, l'idée forte ! Avec les doigts, il a fait des vagues. Nouvelle photo. Et puis, dans l'autre sens. Nouvelle photo. Je lui suggère alors de prendre de la poussière dans sa main et de la laisser couler. Nouvelle image. Clic-clac !

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Une grosse partie de mon travail a ensuite été de détourer, d'intégrer des éléments. Les images devenaient très lourdes (plus de 7 Go pour l'une d'elles) avec la multiplication des calques. L'ordinateur soufflait mais il a tenu bon. En deux jours, il n'était pas envisageable de trop fignoler. Nous mettions les éléments en place, nous validions les panneaux et bâches. J'allai terminer le travail chez moi dans les jours à venir.
Imprimées, les bâches mesurent un peu plus de quatre mètres de long. Les panneaux, eux, ne font que 1,40 mètre mais sont imprimés plus finement. Ils sont destinés à être vu de plus près. Je n'ai pas encore vu le résultat imprimé mais, de l'avis même de l'imprimeur, c'est splendide.

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Il me semble que ce travail montre que l'outil informatique peut se révéler être un outil de création artistique. N'en déplaise à certains. Alors, certes, il est beaucoup question de bidouillages, de collages, de mise en relation d'éléments disparates. Mais attention, rien n'est vraiment gratuit et les idées de Jean-François Noble suivent ses obsessions, son imaginaire. Sur l'image du dessus, on retrouve les dame-jeanne, le clou. Le fond est constitué de photos de l'une de ses peintures. Un gros plan pour les côtés, un très gros plan, limite macro, pour le centre. Sur les autres images, on peut souvent trouver le symbole de la main, cette main que les hommes anciens dessinaient sur les parois des grottes à l'occasion. La préhistoire comme pour le saumon que l'on trouve à l'abri du poisson à côté des Eyzies, d'ailleurs.

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Pour l'installation dans l'église de Domme, il y a quelques années, une dame rouspétait et proclamait que l'on ne pouvait pas mettre ces "choses" dans une église. Cette fois-ci, sans doute il y aura-t-il des personnes pour dire que ce travail n'a aucun rapport avec l'art. Dans cette affaire, je ne suis pas l'artiste et, de ce fait, ce débat éventuel ne m'intéresse pas. Ce que je sais, c'est que la réalisation a été faite dans l'exaltation, dans une sorte d'état bizarre durant lequel Jean-François et moi semblions avoir réussi à connecter nos cerveaux. Du moins moi au sien. J'ai compris son imaginaire et je me suis comme glissé dedans. Lorsque je dis qu'il y a eu un moment magique, je ne mens pas. Tout a été plié en deux jours. Le deuxième jour, le dimanche, nous avons travaillé jusqu'à très tard dans la nuit. Il fallait finir. La fatigue est apparue sur la fin mais le principal était bien là.
Je n'ai pas d'avis pertinent à partager sur ce qui a été produit. Est-ce de l'art ? Est-ce intéressant ? Est-ce beau ? Je ne sais pas. Ça me plaît, ça plaît à Jean-François. C'est l'essentiel à mes yeux. J'ai été un exécutant, c'est sûr. J'étais là pour la partie technique. Je sais utiliser le logiciel et j'ai su comprendre et entendre les attentes. Il y a certaines de ces images dont je suis assez fier parce qu'elles me "parlent". Je ne vous présente pas tout mais ça vous donne déjà une belle idée de ce qui a été fait.

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Sur cette dernière image, nous avons réutilisé une partie du travail réalisé pour Domme. La photo de Jean-François Noble avec sa guitare est de Bernard Dupuy. Cette image, je l'avais travaillée assez profondément. J'avais remplacé le sol par des blocs de pierre, j'avais réalisé une mise en abyme des palettes que l'on peut voir sur le fond. J'y vois une forme d'hommage pour l'excellent photographe qu'était Bernard.
Je ne suis pas artiste et la participation à la réalisation de cette œuvre me le fait encore un peu plus regretter. Je me suis réellement éclaté à faire ce travail et j'espère bien qu'une collaboration entre nous se présentera de nouveau prochainement. Si vous voulez voir les panneaux et les bâches, elles sont au barrage de Tuilières, à Sainte-Capraise-de-Lalinde, jusqu'au 30 septembre. Il faudra bien que j'aille voir ça, moi...

vendredi 30 juin 2017

Il pleut

 

vendredi 20 mai 2016

Catastrophe culinaire

Que ce soit bien clair, ce que j'ai mangé hier soir, aucune bête au monde n'aurait accepté d'y goûter. J'étais en train de réfléchir à ce que j'allais me préparer pour mon repas lorsque c'est parti en vrille. Il y a dû y avoir des neurones qui ont pété et cela m'a conduit à m'aventurer sur les chemins hasardeux de l'expérimentation culinaire. Ça pourrait être burlesque.
J'aime bien ces expérimentations, m'amuser à associer des aliments plus ou moins consommables au gré de ce que je découvre dans mes réserves. Je ne suis pas du genre à faire attention aux dates limites de consommation ou aux recommandations sanitaires élémentaires. Je n'ai peur de rien et suis prêt à prendre les pires risques au nom de la science. Je tiens ça de mon grand-père maternel qui, semble-t-il, pouvait digérer presque n'importe quoi et même le pire. Je dois avoir un gène qui me permet de sécréter des sucs gastriques particulièrement corrosifs et efficaces. Bien entendu, je vous déconseille de suivre mes pas et de vous essayer à la réalisation de ce plat. Je décline toute responsabilité et ne veux pas avoir de morts sur la conscience, bien qu'il me semble qu'elle s'en accommoderait sans grand état d'âme, tel que je la connais.

Je venais de découvrir un paquet de lentilles du Puy entamé depuis des lustres et, comme j'avais des saucisses de Toulouse à disposition, je me suis dit que je pouvais me faire une saucisse aux lentilles. Pour rigoler un brin, j'ai regardé l'indication marquée sous le paquet qui m'apprenait que le produit était à consommer de préférence avant le 16 décembre 2011. On se demande, franchement ! Peut-être que ces lentilles n'étaient pas au mieux pour leurs qualités organoleptiques, possible qu'elles aient perdu de leur intérêt gustatif, peu probable que ce soit devenu mauvais ou dangereux. Aller zou ! Dans une casserole avec six fois leur volume d'eau.
La saucisse, elle, est relativement récente. Juste un peu plus d'une semaine. "A consommer jusqu'au 18 mai", est-il inscrit. Sans importance. Et il m'en reste encore pas mal ! J'ai l'idée d'en faire cuire une dans une poêle avec un peu d'huile. Ça ne part pas si mal que ça.
En prenant une saucisse, je me souviens que j'ai des carottes. J'en prends une que je pèle et détaille en fines rondelles que j'ajoute aux lentilles en train de cuire. Ça ne peut pas nuire. Moi, cuisiner m'ouvre l'appétit et me donne des idées. Je regarde la pauvre saucisse qui crépite dans sa poêle en tôle, toute seule. Elle me fait de la peine, la pauvre. J'attrape un oignon, je l'épluche et le coupe en fines lamelles que j'ajoute à la saucisse. Ça commence à prendre tournure, mon affaire.
C'est à ce moment que je me suis mis à déjanter complet. Je me suis mis à avoir peur de ne pas avoir assez pour me remplir l'estomac. C'était parfaitement idiot puisque rien que pour les lentilles, il y en avait largement pour deux. D'ailleurs, il m'en reste. Mais bon, donc, j'ai peur de manquer et je prends une belle grosse pomme de terre que je pèle et coupe afin de la faire sauter dans de la graisse de canard. J'ai le sentiment que l'on s'écarte beaucoup des règles diététiques fondamentales. On ne va pas faire dans le légume vapeur allégé, je vous préviens.
L'oignon blondit tandis que la saucisse se colore. Je me dis qu'il manque un truc pour que l'œuvre soit parfaite. j'ajoute du sel et du poivre et ça ne me suffit pas. Et là, l'illumination ! "A consommer avant le 23 mars". On est quel jour au fait ? Ça se périme, la crème fraîche ? Je sens, rien de particulier à signaler. Ça sent comme d'habitude. Je risque le tout pour le tout. Hop ! Dans la poêle !
Les lentilles finissent de cuire, les pommes de terre sont à la limite de la crémation, la saucisse et sa sauce crémeuse aux oignons est parfaite, je peux dresser le plat. Une bonne grosse louche de lentilles, les pommes de terre sautées, la saucisse et je verse cette belle grasse sauce. Je suis satisfait, ça flatte l'œil, ça me fait saliver. Je fais une photo pour vous montrer et vite, je me saisis de la fourchette et du couteau. Je mange, je goûte, j'analyse. Pas mauvais. Je regrette un peu de ne pas avoir poussé la logique jusqu'à ajouter de la bière à ma sauce. Ça aurait apporté un plus, c'est sûr. Je mange tout, je récupère bien toute la sauce avec du bon pain, je n'ai plus faim. Rassasié comme on dit.

Bouffe et ferme ta gueule

vendredi 18 mars 2016

Conseil d'ami

Il est tôt, ou il est tard, mais nous sommes bien vendredi.

Fiche pratique

samedi 7 février 2015

Déjà cette heure là !

Je n'ai pas vu le temps passer. Je me suis pris la tête sur la réalisation d'un site Internet. J'avais trouvé un truc génial qui m'amusait beaucoup et qui fonctionnait. J'étais content, vous pensez ! Et alors, je passe à autre chose. Il s'agissait maintenant de mettre en place une barre de menus avec des sous-menus qui s'affichaient au survol du pointeur. Je configure les différents menus et sous-menus, je fais pointer chaque menu vers des liens qui marchent bien et je teste. Ah ? Tiens. Ça ne fonctionne pas. Je vérifie avec Firefox au lieu de Safari et ça fonctionne. C'est agaçant.
J'essaie des trucs et des bricoles et ça ne fonctionne pas mieux avec le navigateur de chez Apple. Par acquis de conscience, je me dis que je peux toujours réinitialiser le navigateur pour repartir sur des bases saines. Mais bien sûr, ça ne change rien. Bon. Je me souviens avoir utiliser le même procédé sur un autre site. Je vais tester et tout fonctionne à la perfection. Ah tiens ? Bizarre.
Je vais vérifier si, des fois, il n'y aurait pas une mise à jour du truc à installer. Il y a ! Je fais ! Et c'est pareil. A un moment donné que je suis désespéré et que je promène la souris sur les menus dans l'attente et l'espoir que quelque gros coup de bol viendra apporter une amélioration substantielle à tout de bazar déprimant, d'un coup mais pour un coup seulement, ça semble pouvoir faire un peu comme un semblant de quelque chose. C'est quoi ce truc ?
Sans mentir, j'ai perdu au bas mot trois heures. Même si j'ai essayé de faire un dessin pour me changer les idées. D'ailleurs, je ne suis pas parvenu non plus à faire le dessin. Et alors, j'ai eu l'illumination. Et si, des fois, c'était mon super truc génial du début qui foutait la merde dans le code ? Hein ? Après tout ? On ne risque rien à creuser cette piste. J'ouvre le fichier, je désactive une grosse partie des lignes que j'avais peiné à écrire sans rien oublier des points virgules et des accolades ou des deux points, j'enregistre, je vérifie. Ça marche !
A la réflexion et après une courte entrevue avec moi-même, je pense que mon truc génial n'était pas si intéressant que je le pouvais penser dans un premier temps et je suis à présent tout à fait persuadé que le site n'en sera que mieux en omettant de placer ce truc pas génial du tout.
Après, je suis allé faire cuire un rôti de porc et maintenant, je commence à sentir de bonnes odeurs et mon estomac me dit qu'il sera bientôt l'heure de manger. Bonne soirée !

dimanche 30 novembre 2014

Motocyclette écologique

Motocyclette à moteur à eau de pluie

dimanche 7 septembre 2014

Trou d'aiguille sans chas

Aujourd'hui, je vous propose une image photographique un peu spéciale. J'avais un boîtier numérique et une feuille d'aluminium alimentaire. Une feuille qui avait déjà été utilisée, froissée, pas belle du tout. J'ai placé la feuille d'aluminium sur le boîtier placé sur un pied, j'ai fait un trou le plus petit possible à peu près au centre de la monture d'objectif, je me suis mis à 1600 ISO et ai estimé la durée d'exposition totalement au pif. Je n'ai rien cadré de spécial. Voilà ce que cela donne. Sans doute l'un des "objectifs" les moins chers du monde.

sténopé

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