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lundi 21 juin 2021

Sport et musique

Sport et musique

dimanche 30 août 2020

Musique !

samedi 2 mai 2020

Solide comme un rock

mercredi 25 mars 2020

Linux, Darktable, GIMP, dotclear

jeudi 15 août 2019

Cinquantième anniversaire de Woodstock

mercredi 7 août 2019

Si jamais j'avais l'intention de rire un peu, j'écouterais de la musique militaire voire, pire encore, du jazz

Je souffre[1] d'un mal étrange. Lorsque je me sens d'une particulière bonne humeur[2] et que je souhaite entretenir cette souriante gaieté, il peut m'arriver d'avoir l'envie d'écouter de la musique. Et alors, lorsque cela m'arrive, j'ai deux albums qui me viennent immédiatement à l'esprit. "The Wall" de Pink Floyd et "Amused to Death" de Roger Waters. Vous admettrez que je suis assez curieux. Il faut dire pour celles et ceux qui ne le savent pas ou qui l'auraient oublié que ces albums n'ont rien de très joyeux. C'est bien le moins que l'on puisse dire.
Aujourd'hui, alors que rien ne pouvait le laisser supposer[3], j'ai eu cette idée d'écouter de la musique et j'ai sorti ces deux albums que j'ai écoutés avant de poursuivre avec "Animals", toujours de Pink Floyd. Ensuite viendra le temps, sans doute, de "Wish You Were Here" et, peut-être de "Dark Side of the Moon". Oh ! Je vous entends venir. Vous allez prétendre que je suis "fan" des Pink Floyd. Honnêtement, je ne pense pas que l'on puisse dire cela. A l'extrême limite, on peut avancer que c'est peu ou prou le seul groupe que je supporte. Mais pas supporter au sens du "fan" qui supporterait un groupe, non. Dans le sens "que je trouve supportable". En fait, je ne suis pas très sensible à la musique.
Bien sûr, je peux écouter à l'occasion d'autres musiciens ou groupes. Bon. On ne peut pas toujours être parfait, on peut se laisser aller à certaines faiblesses. D'une manière générale, j'écoute peu de musique. On ne peut pas parler de réel désintérêt mais plutôt, me semble-t-il, d'un déficit de curiosité pour cet art. Je ne suis pas très curieux par nature, je ne suis pas un explorateur ou un découvreur, un défricheur. Si l'humanité m'avait attendu pour avancer, nous en serions encore à un stade bien archaïque.
L'envie d'écouter de la musique est arrivée alors que j'étais en train d'encrer des dessins et que je me suis rendu compte que l'émission diffusée par France Inter m'emmerdait prodigieusement. Je n'aime pas être emmerdé. Alors, j'ai mis le premier disque de "The Wall". J'ai bien monté le volume. Assez pour ne plus rien entendre des sons du dehors. C'est un peu comme cela que j'entends la musique. Du bruit pour couvrir des bruits encore plus désagréables. De toutes les formes artistiques, la musique est sans aucun doute la plus agressive. On peut fermer les yeux devant une peinture ou une sculpture, détourner les yeux d'une œuvre architecturale, ne pas regarder un film, ne pas lire un livre, on ne peut pas refuser d'entendre, de subir les sons. Ceci dit, dans la vie de tous les jours, je suis plutôt heureux de ne pas être sourd. La vie est bien difficile.


Soit disant que les sourds n'entendent pas. Et parfois, il faut en convenir, ce doit-être un bienfait véritable que ne pas entendre. HIer, j'étais à la capitale de la Dordogne pour travailler. Aurais-je été sourd que je n'aurais sans doute pas entendu une connerie monumentale proférée par une personne que je soupçonne d'être gravement idiote. Alors que j'expliquais que pour imprimer une image en bonne qualité il fallait que cette image soit de grande dimension, qu'elle ait beaucoup de pixels, cette personne a proposé d'afficher ladite image sur un écran et de la photographier avec son appareil photo numérique au capteur bien pourvu en photosites. Pour elle, il allait de soi, sans malice, que l'image résultante serait de bonne qualité et tout à fait apte à répondre à mes attentes. J'ai hésité sur la conduite à tenir. Insulter ? Partir ? Rire ? J'ai choisi de me taire. Un silence gêné. Un silence qui disait tant et tellement ma tristesse de voir tant de connerie en une personne rassemblée. Sincèrement, j'ai eu de la peine pour elle. Evidemment, j'en ai eu encore plus pour moi qui étais en l'instant obligé de supporter cela.
Souvent, je m'en fais le reproche, j'ai tendance à me penser plus intelligent que je le suis. En corollaire, je considère souvent aussi que mes semblables, mes sœurs, mes frères d'infortune, sont d'une bêtise affligeante qui justifie tous les massacres de masse et la bombe nucléaire. Je ne suis pas quelqu'un de méchant mais si l'on me demandait la permission de nous débarrasser de quelques milliards d'êtres humains, j'accorderais sans hésiter cette permission.

Notes

[1] en fait pas du tout

[2] cela n'arrive pas souvent

[3] quoique j'ai passé une nuit plutôt agréable et facile

vendredi 21 juin 2019

L'été va débuter en fanfare

lundi 31 décembre 2018

La grande purge

Il est plus que temps de faire le ménage. Sur ma table s'empilent des dessins, des ébauches de dessins, des dessins terminés ou presque achevés et je vais classer tout ça. Il va donc y avoir plusieurs dessins aujourd'hui.
Pour commencer, un "truc" vieux de quelques jours. Je n'avais qu'une idée faible, je me suis dit que ça allait sans doute suffire à faire un dessin mordant et je me suis trompé. Peut-être pourrai-je le recycler un jour ? Je ne le jette pas, je lui laisse une petite chance.


08:32 Là, je me souviens de ce dessin. C'était en fin d'après-midi et j'écoutais de la bonne musique de punk. D'un coup, j'ai eu envie d'une bonne bière et une haute idée philosophique m'est apparue. Imaginez que j'aie écouté du Chantal Goya !


08:54 Aucun souvenir de ce tout petit dessin. Je suppose que je venais d'encrer un autre dessin et qu'il restait de l'encre à utiliser. Il est possible qu'alors j'aie griffonné ce petit personnage et l'aie encré dans la foulée. Bon. C'est un petit truc qui peut toujours servir.
09:02 Et ce camion ? Pourquoi ai-je dessiné ce camion ? Aucun souvenir. Il n'est pas impossible que ce soit juste histoire de me dégourdir les doigts. Une fois terminé, j'ai dû me dire que ce n'était décidément pas très intéressant et je l'ai laissé de côté. Je doute que ce dessin puisse jamais servir, je vais peut-être le conserver en me promettant de vite l'oublier.


09:12 Hier, je ne vous ai pas menti. La moto que je vous présentais était bien l'avant-dernière. Celle d'aujourd'hui est la dernière de l'année. Dans les faits, elle a été dessinée avant celle d'hier, quelques heures avant. Elle a été mise en couleurs après la publication de celle d'hier. J'ai un autre dessin, là, à côté de moi, que je ne vous ai pas encore présenté. Je ne sais pas pourquoi je l'avais écarté. En fait, je le trouve tellement bien que je vais le garder pour l'année prochaine !


09:57 Je farfouille dans la pile de feuilles. Tiens ? Une feuille vierge ? Comment je vais la dépuceler sans plus attendre ! Je peux être un dessinateur compulsif. Le crayon, quelques traits, une idée, un peu de fignolage et je passe à l'encrage. Voilà, c'est fini, un dessin tout frais !


10:11 Là, c'est un cas typique de raison à surseoir à la publication d'un dessin : le défaut d'idée. Le dessin est commencé sans idée. Le hasard conduit à construire ce personnage dans cette position et je me dis que je vais ajouter une bulle dans laquelle je trouverai bien un propos pertinent à ajouter. Sauf que ça ne marche pas à tous les coups. La preuve.


11:15 Là, il n'y a pas raison à se demander pourquoi ça a pu être écarté. Bien sûr, on pourra se questionner sur ce qui a pu conduire à la réalisation de ce crayonné et, éventuellement, s'inquiéter de ma santé mentale. Je suis bien incapable de dire dans quel état j'étais lorsque j'ai commis ça.

mercredi 12 décembre 2018

Une vie de frustration

Parce que je n'y pensais plus, je ne l'attendais pas plus. Un jour, un copain me demande des dessins pour illustrer une petite vidéo qu'il souhaite faire à partir de l'une de ses chansons. Le projet m'amuse et, enthousiaste, j'accède à la demande sans plus attendre.
Le temps passe à la vitesse du temps qui passe, ni trop rapidement ni trop lentement, et je finis par ne plus m'occuper de cette affaire de dessins et de chanson. La dernière fois que je m'en étais préoccupé, le copain m'avait dit qu'il attendait qu'un de ses copains finisse de mettre les dessins en couleur et de réaliser les animations.
Et alors que je m'y attendais le moins, voilà que le petit film sort sur les écrans ! Allez bande d'inutiles désœuvrés ! Regardez-moi ça et amusez-vous ! C'est gratos.

mardi 13 novembre 2018

L'artiste fait défaut


Tandis que Liaan se trouve dans l'obligation de surseoir à la réalisation de la planche hebdomadaire du feuilleton pour des raisons honteuses dont j'ai fait le serment de ne rien dévoiler afin de ne pas mettre à mal l'honneur de notre artiste préféré (nous sommes tous avec toi, Liaan !), nous apprenons le décès d'un autre immense artiste, Stan Lee, survenu le 12 novembre dernier (oui, hier, c'est ça). Sur ce blog, Stan Lee est sans doute moins connu que Liaan. Pourtant, ce dessinateur a remporté un succès certain avec d'étonnants personnages de super-héros comme Spider-Man ou Hulk.
Gloire soit rendue à ces deux héros de la bande dessinée qui ont tant apporté aux arts graphiques populaires.

jeudi 21 juin 2018

La faute aux socialos

mardi 12 juin 2018

GIF sur Yvette

dimanche 25 février 2018

Du rock d'accord, mais du rock fort !

Du rock vivant

dimanche 19 novembre 2017

AC/décès

C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le départ trop tôt survenu de Malcolm Young, co-fondateur du groupe rock AC/DC. Atteint de "démence", il avait dû être écarté du groupe en 2014. Des trois frères Young ayant participé à l'aventure du groupe, il ne reste donc plus que le plus jeune, Angus, le guitariste au costume d'écolier bourré d'énergie et au style si caractéristique.
Or donc, une fois de plus et alors que notre Johnny national est mal en point, alors aussi — et c'est peut-être pire encore — que Dick Rivers semble ne pas se porter trop mal, c'est le monde du rock qui est en deuil avec la disparition de ce plus si jeune Young là. AC/DC, ça a d'abord été un groupe que j'ai aimé détester. Faut vous dire que c'est un groupe que j'ai découvert au sortir des années 70 alors que mon cœur battait bien plus pour le punk et le reggae que je découvrais alors avec Bob Marley. Curieusement, moi qui ai eu une amorce de "culture musicale" basée autour de groupes de rock et hard-rock comme Deep Purple, Pink Floyd, Led Zeppelin ou Johnny Hallyday, je rejetais un peu tout ça (sauf Pink Floyd tout de même) pour aller à la rencontre de musiques que je considérais alors comme plus "authentiques". Et non moins curieusement, c'est ainsi que je suis revenu vers ce que je cherchais à m'éloigner. Le punk et le reggae m'ont conduit vers d'un côté le blues (le vrai, celui des origines) et vers des groupes comme les Pogues ou ceux de ce que l'on a appelé la scène "rock alternatif" française, les Bérurier Noirs puis la Mano Negra et bien d'autres. C'est alors que je me suis intéressé à ces groupes que j'avais injustement écartés et que je suis revenu écouter un peu ce qu'avaient fait AC/DC ou les Ramones durant tout ce temps.
Parce que quoi qu'on puisse dire, il me semble indéniable que, pour le moins, AC/DC est un groupe que l'on peut qualifier d'efficace. S'il n'y a pas l'aspect revendicatif voire politique que j'aime toujours dans des musiques comme le punk, le reggae, le ska, le blues ou tout ce que je m'autorise à mettre dans le même sac, il y a cette énergie simple et efficace qui est bien là.
Mes goûts musicaux sont assez éclectiques. Je peux apprécier le Jazz comme Barbara, Brel comme Goran Bregovic, Pink Floyd comme ZZ Top, Higelin comme Coltrane, Thiéfaine comme Bach ou Beethoven. Dans le même temps, et je le reconnais, quelque part je n'ai que faire de la musique. Je n'en fais pas une affaire. Ce n'est pas essentiel dans ma vie. Je peux très bien durant une assez longue période me contenter d'écouter ce qui passe sur France Inter. J'accepte de subir des musiques ou des artistes que je n'aime pas juste parce que je sais qu'une chanson ne va durer que quelques minutes. Bien sûr, j'ai aussi quelques véritables aversions pour certaines musiques ou artistes qui me font baisser le son mais, d'une manière générale, je suis assez "bon public". Cependant, il y a aussi des groupes, des artistes que j'aime vraiment et que j'ai toujours plaisir à réécouter.
Mais je m'égare. Le sujet est bien la mort de Malcolm Young et AC/DC. Ce matin, j'ai écouté du AC/DC. Pas les récents que je ne trouve pas spécialement intéressants mais les bons vieux albums, ceux de quand j'étais jeune, ceux qui agissent directement sur le centre des souvenirs de dedans ma boîte crânienne. Faut le reconnaître, ça peut tout de même être étrangement bon, AC/DC. Possible que ce soit justement le fait que je sois en territoire connu qui fait que j'apprécie ça. Je n'ai pas d'effort à faire. Je n'ai pas à découvrir. Je n'ai pas à écouter réellement, au fond. Je connais, il n'y a pas de surprise, je peux me contenter de me laisser porter par la musique.


Parfois, il m'arrive de me demander quel intérêt je peux encore trouver à écouter des albums archi connus. Hormis la facilité, je me demande. Je ne dois pas être assez curieux. Heureusement, dans un certain sens, j'ai un frangin qui, lui, l'est, curieux. Alors, il arrive qu'il me fasse découvrir des trucs. Je n'aime pas tout mais il peut arriver que je me dise qu'un morceau, un artiste, soit intéressant et que je ne suis pas mécontent de l'avoir écouté. Il arrive qu'il me faille faire un véritable effort pour apprendre à apprécier un disque. Il faut apprendre à sortir de sa zone de confort, comme on dit. Ce qui est pratique avec AC/DC ou ce genre de groupes à la musique "efficace", c'est bien que ça ne demande pas à ce que l'on réfléchisse trop. Si on aime le rock, c'est bon. Ça suffit.
Je disais que j'avais des goûts éclectiques. C'est vrai mais ça n'empêche pas que j'ai tout de même des préférences parmi tous les styles musicaux. Le rock fait partie de ces préférences. Et ces préférences font que si je devais constituer une petite discothèque, il y aurait très probablement un ou deux disques de AC/DC dedans.

vendredi 9 décembre 2016

Let's Punk Again

Il faut tout de même qu'il n'y ait pas grand chose de notable à se mettre sous la dent, dans l'actualité, pour que des journalistes se résolvent à fêter son quarantième anniversaire au mouvement punk. Evidemment, il ne se passe rien de bien important de par le vaste monde et il faut bien que les bulletins d'informations aient une petite raison d'être. Alors, finalement, pourquoi ne pas célébrer le mouvement punk ? Aujourd'hui, on m'a appris que Kirk Douglas fêtait ses cent ans. Je lui présente toutes mes excuses, je le pensais mort depuis lulure.
Donc, le punk aurait quarante ans. Ah ? Bon. Si on le dit. Je n'ai pas compris ce qui aura été retenu comme date de naissance de ce mouvement, aussi ferai-je confiance aux journalistes qui, eux, souvent savent. J'ai l'âge d'avoir été jeune au moment où le punk anglais, les Sex Pistols et les Clash, sont arrivés dans l'actualité française. Mine de rien, ça m'a marqué. J'aimais bien ce bazar baroque et anar qui ne respectait pas grand chose, rotait et buvait de la bière en proférant des insultes et des grossièretés pires qu'un vieux cacochyme atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Oh qu'ils étaient vilains et malpolis, ces jeunes mal habillés ! On les a dit nazis, on les a dit drogués, on les a dit dangereux pour la jeunesse et on aurait mieux fait de ne rien en dire du tout et d'écouter leur musique !

Quarante ans de jeunesse

mercredi 4 mai 2016

Concert pour le temps présent

C'était hier soir et à l'Agora de Boulazac. Thierry Balasse et la compagnie Inouïe étaient déjà venus pour une ré-interprétation de morceaux musicaux de Pink Floyd. Cette fois, c'est Pierre Henry qui était à l'honneur. Trois pièces étaient présentées. Deux de Pierre Henry dont une écrite spécialement pour le spectacle et une écrite par Thierry Balasse. Mais bien entendu, ce que tout le monde attendait, l'œuvre qui était déjà connue, celle qui existe dans notre mémoire collective, celle que l'on connaît, que l'on a déjà entendue mais dont on ne sait souvent rien, c'était la Messe pour le Temps Présent.
Pierre Henry, c'est l'un des fondateurs de la musique concrète et de la musique électroacoustique. Il est né en 1927 et longtemps il a donné des concerts chez lui, dans sa maison, à raison de deux concerts par jour que l'on pouvait écouter dans la cuisine ou dans la chambre dans un bureau ou un autre. J'envie les personnes qui ont pu goûter l'expérience. Il continue à composer, à chercher, à expérimenter. Un grand Monsieur de la musique, c'est chose certaine !
Je ne vais pas dire tout le bien que je pense du spectacle donné par Thierry Balasse et la compagnie Inouïe. Je vous conseille juste de vous renseigner et d'aller voir et écouter dès que ça passera à portée d'oreilles. Vous trouverez des renseignements sur ce spectacle à cette adresse. Si je ne vais rien en dire, je vais vous donner à voir un peu avec une sélection de photos.
À noter : Thierry Balasse nous apprenait à l'issu du spectacle que la représentation prévue à Argenteuil, commune dirigée par le "les républicains" Georges Mothron, avait été annulée sans raison autre que celle qui laisse supposer que ce Mothron n'aime ni Pierre Henry ni la Compagnie Inouïe et malgré un contrat signé. La connerie existe bien à Argenteuil, donc.

Concert pour le temps présent

Concert pour le temps présent

Concert pour le temps présent

Concert pour le temps présent

Concert pour le temps présent

Concert pour le temps présent

Concert pour le temps présent

Concert pour le temps présent

samedi 31 octobre 2015

Oh lord won't you buy me a Mercedes Benz

Unimog 404

dimanche 4 octobre 2015

Un violon extirpé des entrailles du disque dur

Des fois, il arrive que l'on fasse des photos et qu'on les oublie. Hier, en faisant du ménage dans un disque dur, je tombe sur une image que j'avais écartée, sans y prêter attention. Elle date de l'an dernier. Je visitais une exposition et la journée se terminait avec une sorte de pot de l'amitié assez quelconque. Je me souviens qu'il y avait des mauvaises chips et du mauvais vin de Bergerac. Mais il y avait deux musiciens qui avaient en charge de proposer une animation sonore. C'est très ingrat, comme exercice, je pense. J'avais remarqué que peu de personnes faisaient attention à ces deux musiciens. Elles préféraient se battre pour avoir un verre plein.
J'écoutais la musique et j'avais envie de partir. J'étais venu avec un couple d'amis, il me fallait attendre qu'ils décident de s'en aller. J'étais venu avec mon appareil photo. Pourquoi avais-je écarté cette photo ? Je n'en sais trop rien. Peut-être ne l'ai-je pas trouvé suffisamment bonne. Elle n'est pas extraordinaire, c'est une chose entendue. Elle est presque trop facile, il y a ce regard insistant, presque suppliant. Là, il n'est pas possible de penser à une photo volée. Le sujet est tout à fait conscient du fait que je vais déclencher. Il voit le gros objectif pointé vers lui. Je me souviens que j'avais été fainéant. Il aurait fallu que je me place plus loin pour avoir un meilleur cadrage. C'était la fin de journée et je m'ennuyais un peu. Ce n'est pas une bonne photo en partie aussi parce que le violoniste est placé trop près du mur mais ça, je n'y pouvais rien. On avait dû leur dire de se placer là. Je n'ai aucun souvenir du style de musique qui était joué et je ne sais pas qui est ce violoniste. Et je me rends compte qu'en fait cette image ne raconte rien, n'évoque pas grand chose. Je pense comprendre pourquoi elle est restée durant plus d'un an sur ce disque dur sans en sortir. Je comprends aussi pourquoi elle n'a pas été jetée. Elle a quelque chose d'indéfinissable, peut-être quelque chose d'un peu dérangeant. Je continue à ne pas trop aimer cette image mais voilà que je suis retombée dessus et que, une fois encore, je n'ai pas pu me résoudre à la jeter. Bon. Elle me permet de faire un billet facile, c'est déjà ça.

violon

jeudi 3 septembre 2015

De la musique à se mettre dans les oreilles

C'est un artiste que j'ai découvert sur France Inter. J'avais pu écouter quelques unes de ses chansons et compositions et j'avais bien aimé. J'ai eu l'occasion d'écouter un album en entier et à plusieurs reprises et l'impression reste la même, c'est vraiment du tout bon. Je vous conseille donc.

babx - cristal automatique #1

dimanche 21 juin 2015

Casser les pieds en cassant les oreilles

Je n'aime pas la musique. Je n'aime pas le bruit, je n'aime pas les fêtes, je n'aime pas m'amuser à date fixe, je n'aime pas boire de la mauvaise bière à la terrasse encombrée de gens que je n'aime pas d'un bistro que je n'aime pas non plus. Je n'aime pas que l'on maltraite des instruments de musique et je n'aime pas les instruments de musique. Je n'aime pas les musiciens et je n'aime pas les groupes de musiciens encore plus fort. Je n'aime pas les reprises mal et pourtant si bien exécutées par des musiciens amateurs. Je n'aime pas l'idée qu'un jour par an on puisse permettre à n'importe qui de brailler sur l'espace public. Je n'aime pas la fête de la musique qui, pourtant, était une bonne idée démagogique qui ne coûtait pas cher. Je n'aime pas l'idée que des musiciens se fassent payer pour jouer ce jour là afin qu'un commerçant vende plus de boissons que son voisin. Je n'aime pas que plusieurs musiques jouées en même temps donnent une immonde cacophonie tonitruante. Je n'aime pas les gens qui n'aiment pas la musique mais qui, pour cette occasion, font semblant, par convention. Non, je n'aime pas la fête de la musique !
De la musique, si je veux en écouter, si vraiment je n'ai rien de mieux à faire, je veux pouvoir la choisir et arrêter de la subir lorsque mes oreilles crient grâce. Je veux pouvoir couper son caquet à l'artissss' en appuyant sur un bouton. Je tiens à garder le contrôle de ce qui entre dans mes oreilles qui me sont précieuses. Je ne suis pas très souvent sorti pour la fête de la musique. Je n'ai aucun bon souvenir de ce truc. Heureusement, ici, à Azerat, c'est trop petit pour qu'il se passe quelque chose.

Fête du bruit

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