Le blog qui nuit grave

Plus ça va, plus je sens que je vais faire une connerie. Ce soir encore, sur France Inter, j'ai entendu les candidats nous faire leurs déclarations et dérouler leur écheveau à promesses. Il y en a qui nous promettent une sixième République, plus d'euros pour les pauvres et moins d'euros pour les riches ; il y en a qui disent que la France va mal, qu'il y a un incendie et qu'il faut faire appel aux pompiers ; il y en a qui disent que si les étrangers n'étaient pas là, on serait vachement peinards entre Français et cocorico.
Pour l'heure, à une douzaine de jours du premier tour des élections présidentielles, je sais plus ou moins à qui je vais la confier, ma putain de voix de cochon de votant. Il est probable que je vote Ségolène Royal. Bon. Mais ça me fait bien chier. Qu'est-ce que je la trouve désagréable, finalement, cette Ségolène Royal ! Nom de dieu de bordel de merde. Là, en quelques minutes, elle m'a donné plus de raisons de ne pas voter pour elle que de faire ce que je m'apprête à faire. C'est un comble.
Déjà, bon, elle commence son bla-bla en ne parlant que d'elle. Mère de quatre enfants, et que j'ai su concilier vie professionnelle et vie de mère de famille, et que j'ai été conseillère de Mitterrand, et que j'ai été magistrate (ça, je ne le savais pas et je considère cela comme très rédhibitoire, tellement je n'aime pas les juges, avocats et autres personnes du même acabit). Ensuite, elle balance son discours sur un ton que je trouve assez insupportable. Plat. Elle semble croire à ses promesses que c'en est un vrai bonheur. Bon. Bref, Ségolène Royal, je vais sans doute voter pour elle mais avec l'espoir qu'elle ne passe même pas le premier tour. Faut être con, non ?

Pour parler d'autre chose, je vous propose un petit jeu. Celui ou celle qui me dit combien il y a d'oeufs dans ce panier a gagné une omelette.