Spike Jones

Je ne vous parle pas souvent de musique parce que j'ai rarement grand chose à dire sur le sujet. Ce soir, je vais vous parler d'un musicien peu respectueux de la grande musique. Ça fait du bien aux zygomatiques.

Ce soir, j'ai envie de vous parler de Spike Jones. Vous ai-je déjà parlé de Spike Jones ? Non, je ne crois pas vous avoir déjà parlé de ce personnage fabuleux, musicien de talent et plein d'humour. Spike Jones s'était fait une spécialité de reprendre des grands airs du répertoire pour les revisiter à grand renfort de yukulele et de sifflet à piston. Spike Jones, dans mon esprit, est attaché aux dessins animés de Tex Avery mais il apparaît qu'il n'aurait pourtant jamais collaboré avec le texan borgne. Bon. Toujours est-il que pour moi, il est proche de l'univers du cartoon.
Cela faisait des années que j'avais en tête l'un de ses morceaux lorsque, par hasard, il y a bien une vingtaine d'années de cela, chez un bouquiniste et vendeurs de disques d'occasion de Angoulême, Charente, j'ai entendu ce morceau. J'ai alors su que ce morceau était de Spike Jones. Dans la foulée, j'ai acheté un disque et je me suis vraiment fendu la gueule à l'écouter.
Ce soir, j'écoute ce disque. L'humour de Spike Jones, on y est sensible ou non. Moi, j'y suis. Je ne connais pas grand chose de Spike Jones hormis ce que j'ai pu en lire ici ou là. Dans le fond, sa vie m'indiffère un peu. Je crois me souvenir qu'il a été particulièrement actif dans les années 40. Pour moi, c'est un prolongement non seulement des cartoons de l'époque mais aussi des Marx Brothers. Je ne saurais trop dire pourquoi mais j'ai l'impression que les Etats-Unis d'Amérique ont eu une période très riche dans ce domaine de l'humour décalé. Cela a existé dans le dessin animé, dans le cinéma mais aussi dans la bande dessinée avec les publications de Mad. Plus tard, avec le mouvement hippie, il y a eu une sorte de renouveau dans ce que l'on a appelé l'underground. Enfin à mon avis, hein...
Ce qui est amusant, c'est que ce genre humoristique est arrivé vers la fin des années 60 en Grande-Bretagne où l'on a vu apparaître les Monty Pythons ou des groupes comme le Bonzo Dog Band. Ce n'est qu'après que cet humour est enfin arrivé en France, avec Gotlib, par exemple.
Aujourd'hui, je ne sais pas bien ce qui reste de cet humour. On le trouve sans doute encore un peu chez Fluide Glacial. Sinon, je ne doute aucunement de mon manque de compétences pour parler de ce sujet mais ça me permet toujours de faire le billet du jour et ça, c'est pas rien.

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