C'est dans le Perche, à Soligny-la-Trappe, à quelques pas de la source de la Sarthe. La Sarthe qui sort là va rapidement repartir sous terre pour ressortir à une résurgence sur la commune de Saint-Aquilin-de-Corbion. Saint-Aquilin-de-Corbion, village de 78 habitants, était l'une des destinations de la promenade qui m'aura occupé durant ces quelques jours d'absence.
Qu'allais-je faire dans le Perche, vous demanderez-vous peut-être. Y allais-je pour y photographier la source de la Sarthe ? Certainement pas. D'ailleurs, j'ignorais jusqu'à récemment que cette rivière prenait sa source ici. Peut-être vous raconterai-je un jour prochain le but exact de ce voyage mais ce n'est pas certain tout de même. D'un côté il est certain que cela ne vous concerne en rien mais, d'un autre côté, ça pourrait faire l'objet d'un billet qui vous intéresserait peut-être.
En quelque sorte, c'est une affaire d'histoire familiale. Ça va être un peu long à raconter. D'ailleurs, ça me fait penser que je voulais parler d'un truc. Je m'étais dit qu'il aurait été bien que j'en parle avant septembre. Je sens que je vais être à la bourre. Rien de bien grave sauf que, là aussi, ça risque d'être un peu long à raconter et qu'il me faudrait reconstruire mes souvenirs. Je me donne jusqu'à la fin de l'année pour vous raconter ça.
Donc, à quelque distance de la source de la Sarthe, il y avait des trognes. Ailleurs, on appelle ces arbres des têtards. Leur forme particulière est due à leur exploitation régulière. Plutôt que de couper l'arbre pour le débiter en bûches, on l'étête chaque année. Le résultat est ces arbres au tronc qui se termine par une boule d'où partent des branches. Dans le Perche, on parle de trognes. J'ai pensé que l'on pouvait faire une photographie dans ce paysage. Des photos, j'en ai ramené plus de 150. J'ai été raisonnable. Toutes ne sont pas à conserver. Certaines sont parfaitement ratées et d'autres plus ou moins intéressantes.
Demain, ce sont les Vintage Days à Périgueux. J'ai mis en charge la batterie de l'appareil photo et vidé la carte mémoire.
Sinon, je n'ai pas lu tous les commentaires que vous avez laissés durant mon absence. Apparemment, vous avez été sages et fidèles à vous-mêmes. C'est bien, je suis fier de vous. A noter que fifi m'a fait parvenir sa participation au petit jeu de la 2cv dans l'espace. Merci à lui !
1 De Maurice la Grammaire - 31/08/2018, 11:35
Avec toutes ces trognes, il y a de quoi en faire des perches. Et des grandes !
Mais pour les tendre à qui ? Tant se noient en ce moment... Dont beaucoup ont de sales trognes, laissons les se noyer.
2 De Liaan - 31/08/2018, 11:38
Est-ce que les trognes de Saint-Aquilin-de-Corbion ont le nez aquilin ?
3 De Rocky Siffredo - 31/08/2018, 11:40
@Liaan : Ma, en parlant d'équidé, j'ai oune queue de cheval.
4 De Rocky Siffredo - 31/08/2018, 11:43
@Liaan : Ma, ça parle de Saint-Aquilin-de-Corbion, j'avais vu Saint-Équidé....
Scosi.
5 De Rocky Siffredo 1er - 31/08/2018, 11:51
@Rocky Siffredo :
Oune queue dé chéval!!!
C'est pas lé tout dé mé copier, ma tou pourrais faire gaffe à l'accenté!
6 De Sax/Cat - 31/08/2018, 11:52
@Rocky Siffredo :
Sûr qu'une queue d'aigle ça fait moins envie qu'une queue de cheval.
7 De Rocky Siffredo 1er écolo traduit - 31/08/2018, 12:01
Ouais, la plupart du temps, ce sont des hêtres têtards, et parfois aussi des frênes. Dans le marais poitevin, y en a plein. Jadis, les gens s'y connaissaient en énergies renouvelables, et surtout, n'avaient ni tronçonneuse, ni fendeuse de bois. Pour modérer les élans du bûcheron, rien ne valait la cognée et le passe-partout. Ce sont toutes ces haies qu'aujourd'hui les nigauds qui les avaient coupées hier essayent de reconstituer, s'étant aperçu qu'elles avaient un rôle important. Comme disait ma grand-mère,
8 De Sitting Bull - 31/08/2018, 12:09
@Sax/Cat :
Hugh! Visage pâle tout ignorer des canons de la mode de la fière nation Sioux!
Plumes d'aigle êtres summum du must de la mode dans le Dakota. Hugh, j'ai dit!!!
9 De Sax/Cat - 31/08/2018, 14:24
@Sitting Bull :
D'abord ié né suis pas si pâle qué ça.
Ensuite tou dévrais démander soun avisse à ta squaw.
10 De fifi - 01/09/2018, 23:39
Bien souvent, ces chênes têtards, ici, bordaient les chemins creux et les prairies ils servaient, à faire de l'ombre aux bêtes, de coupe-vent, de bois de chauffage, de piquets, des manches et sans doute bien d'autres outils.
Même si je ne me suis pas trop foulé le poignet avec le dessin de Michel, je suis bien heureux qu'il soit arrivé à destination .
Actuellement, je suis sur la session de Madame, je ne peux plus ouvrir la mienne ... GRRRR !