Profitons-en pour faire un peu de pub à Marc Large Renaud des gavroches publié à La Lauze, illustré par lui.
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De Liaan, passéiste caliméroesque - 24/09/2020, 10:24
Depuis les disparitions de Cabu, Charb et Pétillon, entre autres, le dessin de presse ne me fait que rarement rire. Je suis devenu trop sénile ou trop has been pour en apprécier les subtilités. Je regarde un site sur Large, et je trouve ça, qui s'arrête en juillet 2019. Tout est devenu trop triste pour moi en ce bas monde.
Si je comprends bien, le sieur Farge devait faire le dessin humoristique de la Presse Quotidienne Régionale, représentée ici par Sud-Ouest ?
Je serais enclin à penser que ce dessinateur ne devait pas être dans la ligne éditoriale du journal. Sachant qu'il travaille aussi pour le Canard Enchaîné, une presse plutôt contre que pour, la pensée dominante. Sud-Ouest, si j'ose la comparaison avec Ouest-France, autre fleuron de la P.Q.R. (comme disait Coluche, France-Soir, un journal à grand tirage, très bien pour allumer le feu), Sud-Ouest doit faire partie de la presse bien-pensante pour la région, être surtout conservateur, surtout pas de vagues : il ne faut pas effaroucher le potentiel acheteur d'espace pour la publicité, un des revenus du journal, non ?
@Jean-Yves Lafaike : Il y a vraiment des trucs qui m'échappent. Je ne connaissais ni l'un ni l'autre, et après de courtes recherches, je m'aperçois qu'un dessinateur caricaturiste avait osé se moquer d'eux et a dû en avoir les pires ennuis. Voici le peu d'information que j'en ai glané en faisant comme d'hab : je tape un nom sur le moteur de recherche Duck-duck et je vois ce qu'il en est d'un sujet sans me faire pister pour avoir fait une recherche sur quelque chose de particulier, survoler les infos me suffit largement. Je ne savais même pas que Marion Rousse faisait du vélo. Je savais que ma grand mère pouvait en faire, par contre. Ce genre d'infos me passe par dessus la tête, et à grande hauteur. C'est dire si je m'en tamponne.
C'est la particularité du dessin de presse : se tenir au courant de tout, même des informations qui ne sont pas vraiment nécessaires, mais qui servent de "culture générale" aux pékins moyens, voir aux piliers de bistrot. La place disponible de mon cerveau étant très limitée, je ne m'encombre pas d'informations ou de données qui ne me sont pas vraiment utiles.
Merci, cher Jean-Yves, de m'avoir éclairé sur un truc dont j'ignorais totalement l'existence, mais dont j'ai l'impression que le fait d'ignorer tout de ces personnages ne m'empêche pas de dormir.
Par contre, dans le dernier LVM, il y a cinq pages (5) sur Motobécane (rencontre sur le circuit de Mer).
Bon, comme d'hab, la couverture nous montre en "une", une grande image d'une Gronda, la 125SL. Ils ne changeront jamais, à LVM ! Bande de nazes.
Je lirais l'article à tête reposée ce soir (j'ai vu qu'il y en avait pas trop à lire, vu qu'il y a de grandes photos : tendance de la presse aujourd'hui, faire des article "digest" sous prétexte de confort pour le lecteur).
@Liaan : Je comprends votre désintérêt de la chose sportive. Moi-même, comme beaucoup, n'en retiens que les grandes lignes, sauf pour la compét moto, of course (arf), dont je suis l'un des Dr Honoriscausa autoproclamé, n'en déplaise aux vieux gâteux égarés sur ce blog. Il n'empêche que le caricaturiste en question a lui aussi été viré, de l'Huma, accompagné du chroniqueur dont son dessin illustrait le texte. Enfin, c'était écrit dans le journal, hé!
@Liaan : On pourrait faire, selon l'idée de chacun un dessin narrant la fin de ce feuilleton, sur que ce serait moins torché, mais marrant. Ou un dessin participatif ...
ça me donne une idée.
@Liaan : Post 4, vous voulez dire par là que les dessinateurs croquent en fonction de l'orientation de la direction de leurs journaux de merde, en clair, ils n'en mènent pas Large.
@fifi :
1. - un dessin narrant la fin de ce feuilleton
Comment ça ? La fin du feuilleton ? en un seul dessin ?
Impossible. Un feuilleton ne peut pas avoir de fin, sinon c'est une histoire complète, un roman. Regardez autour de vous, dans le passé, il y avait des feuilletons dans les journaux : Fu-Manchu, en BD dans Le Parisien-Libéré, ça a duré des décennies entières. 13, rue de l'Espoir dans France-Soir, des décennies entières, aussi ! Les Fantômas en texte, aussi. Le but d'un feuilleton n'est pas d'avoir une fin, mais de se poursuivre encore et encore, pour toujours.
2. - Excellent, vos dessinateurs qui n'en mènent pas large ! Ha ha ha !
Pour continuer dans Ouest-Torchon, je crois que c'est Chenu ou un nom comme ça, non ? Dans Le Monde, c'est le devenu triste Plantu. Dans le Bigaro, c'était Faisant...faisandé, qui avait besoin de mettre les initiales des personnages qu'il ne savait pas faire ressemblants... Du plan-plan, du qui-ne-fit-rire-plus-personne, du surtout-pas-de-vagues, bien dans la ligne éditorial du journal.
@Liaan : Nous n'avons jamais suivi de feuilleton dans quelques journaux que ce soit - pas les moyen, juste ce qu'il fallait pour :
2 litres de Valstar
3 litres de Sélection 12° ( bouteilles à étoiles ) , si tu avais le malheur de ramener du 11°, tu prenais sur la gueule.
Et, surtout :
2 paquets de Gitanes Blanches Filtres.
Vous voyez, comme quotidien, il y avait mieux. De temps à autres, des Nous Deux arrivaient je ne sais par quel force d'esprit. Vous allez rire, mais, nous étions fourrés souvent dans la décharge, trouver du cuivre pour vendre au ferrailleur afin d'acheter de l'élastique carré pour faire des lance pierres, là, c'était un milieu où nous touchions nos canettes.
@fifi : Nous autres, c'était un copain de mon paternel, qui bossait dans les travaux publics, qui nous ramenait d'énormes chambres à air rouges, faites dans un caoutchouc épais très solide, et dans lesquelles on taillait les lanières de nos lance-pierres. Le pinard nous était livré en barrique, et pour pétuner, c'était du gris et du papier à rouler Job. Normal pour des pauvres.
@fifi : Nous recevions lepopulaireducentre, dans lequel figurait un gag de PifetHercule, en trois dessins, et aussi Mandrake et LeFantôme.
Sur un tiers de page, à côté de la grille de mots croisés, un feuilleton. Souvent un classique de notre littérature. Pendant un temps, la biographie de personnages remarquables, pour notre plus grand profit. Je me souviens, parmis tant d'autres, de Buffalo Bill et de Latude le roi de l'évasion.
Je n'en ratais pas un épisode. Nous n'avions point la télé, c'était Zola, ma pauv' dame.
@fifi :
@Jean-Yves Lafaike :
Passé mon enfance dans la Région Parisienne, d'où Le Parisien-Libéré, et sa page de bandes dessinées (Popeye, Fu-Manchu, Rip Kirby, Scamp (Disney) et d'autres). Et il y avait, chaque semaine, les revues "pour Dames" Confidence, Nous-Deux et Mode de Paris. Les gosses, nous avions Mickey. Chose amusante, c'était un marchand de journaux qui passait en vélo dans les zones pavillonnaires avec son lot de revue (nous avions la chance de vivre en pavelard, et non pas en HLM). Toute une époque. De temps en temps, sans doute tous les mois, passait "le marchand de sous" : un gars muni d'une sacoche, qui portait les allocations familiale dans les familles nombreuses du moment (le fameux baby-boom). En ce temps-là, il y avait de l'argent liquide qui circulait plus ou moins anonymement dans les rues. Le facteur payait les mandats, dont des trucs sociaux. Mon premier boulot saisonnier fut, justement, facteur, en banlieue. Je gagnait autour de 700/800 F dans le mois, tout compris, c-à-d. avec les congés payés, en 1971. Un jour, je suis parti en tournée financière (Lettres recommandée et mandats) avec plus "d'1 million" sur moi, je devais avoir autour de 15.000 F dans la sacoche. Même pas peur.
@Jean-Yves Lafaike : Nous n'avions pas la télé, non-plus, mais c'était un choix du père. Cela ne m'a pas trop manqué, à l'école, d'autres ne l'avaient pas. Les grand parents l'ont eu vers 1966.
@Liaan : Pas de téloche, mais nous mangions 100% bio tous les jours ;-)))
Je suis bien persuadé que cette absence de télé était un immense avantage, nous poussant vers la lecture, et stimulant l'imagination et les travaux pratiques qui en découlent. Quand j'y songe, je me rends compte combien ce "dénuement" était formateur.
Le stock de planches et de clous du paternel en prenait pour son grade. Aussi bien, nous manions la scie, le rabot, la hache et le marteau (et aussi la faucille*) comme des chefs.
D'ailleurs, dans les années 80 encore, être issu de la paysannerie était considéré comme un avantage par beaucoup de patrons, car c'était un gage de polyvalence et de débrouillardise.
ah ? faut dire que je ne vais plus beaucoup sur FB, je n'ai donc pas su ses malheurs. Bon entre Urbs et Large, y a pas photo ... J'ai beaucoup de mal avec les fan de Renaud !
Arielle vilaine !
@arielle : c’est marrant, je sais parfaitement qui a écrit ce message... Merci Michel Pour votre soutien alors que nous n’avons pas encore la chance de nous connaître. Amitiés, ML
1 De Mauricette Trois - 24/09/2020, 09:15
Profitons-en pour faire un peu de pub à Marc Large Renaud des gavroches publié à La Lauze, illustré par lui.
2 De Liaan, passéiste caliméroesque - 24/09/2020, 10:24
Depuis les disparitions de Cabu, Charb et Pétillon, entre autres, le dessin de presse ne me fait que rarement rire. Je suis devenu trop sénile ou trop has been pour en apprécier les subtilités. Je regarde un site sur Large, et je trouve ça, qui s'arrête en juillet 2019. Tout est devenu trop triste pour moi en ce bas monde.
3 De Tournesol - 24/09/2020, 10:58
@Liaan, passéiste caliméroesque : méfi,il n’est pas certain qu’on se fende la pipe outremonde...
4 De Liaan - 24/09/2020, 14:21
Si je comprends bien, le sieur Farge devait faire le dessin humoristique de la Presse Quotidienne Régionale, représentée ici par Sud-Ouest ?
Je serais enclin à penser que ce dessinateur ne devait pas être dans la ligne éditoriale du journal. Sachant qu'il travaille aussi pour le Canard Enchaîné, une presse plutôt contre que pour, la pensée dominante. Sud-Ouest, si j'ose la comparaison avec Ouest-France, autre fleuron de la P.Q.R. (comme disait Coluche, France-Soir, un journal à grand tirage, très bien pour allumer le feu), Sud-Ouest doit faire partie de la presse bien-pensante pour la région, être surtout conservateur, surtout pas de vagues : il ne faut pas effaroucher le potentiel acheteur d'espace pour la publicité, un des revenus du journal, non ?
5 De Tournesol - 24/09/2020, 14:47
L’argent d’abord,les principes après,s’il reste de la place...
6 De Jean-Yves Lafaike - 24/09/2020, 15:38
Et dire qu'il n'a même pas caricaturé Marion Rousse et Alaphilippe!
7 De Liaan - 24/09/2020, 16:23
@Jean-Yves Lafaike : Il y a vraiment des trucs qui m'échappent. Je ne connaissais ni l'un ni l'autre, et après de courtes recherches, je m'aperçois qu'un dessinateur caricaturiste avait osé se moquer d'eux et a dû en avoir les pires ennuis. Voici le peu d'information que j'en ai glané en faisant comme d'hab : je tape un nom sur le moteur de recherche Duck-duck et je vois ce qu'il en est d'un sujet sans me faire pister pour avoir fait une recherche sur quelque chose de particulier, survoler les infos me suffit largement. Je ne savais même pas que Marion Rousse faisait du vélo. Je savais que ma grand mère pouvait en faire, par contre. Ce genre d'infos me passe par dessus la tête, et à grande hauteur. C'est dire si je m'en tamponne.
C'est la particularité du dessin de presse : se tenir au courant de tout, même des informations qui ne sont pas vraiment nécessaires, mais qui servent de "culture générale" aux pékins moyens, voir aux piliers de bistrot. La place disponible de mon cerveau étant très limitée, je ne m'encombre pas d'informations ou de données qui ne me sont pas vraiment utiles.
Merci, cher Jean-Yves, de m'avoir éclairé sur un truc dont j'ignorais totalement l'existence, mais dont j'ai l'impression que le fait d'ignorer tout de ces personnages ne m'empêche pas de dormir.
8 De Liaan - 24/09/2020, 16:28
Par contre, dans le dernier LVM, il y a cinq pages (5) sur Motobécane (rencontre sur le circuit de Mer).
Bon, comme d'hab, la couverture nous montre en "une", une grande image d'une Gronda, la 125SL. Ils ne changeront jamais, à LVM ! Bande de nazes.
Je lirais l'article à tête reposée ce soir (j'ai vu qu'il y en avait pas trop à lire, vu qu'il y a de grandes photos : tendance de la presse aujourd'hui, faire des article "digest" sous prétexte de confort pour le lecteur).
9 De Liaan - 24/09/2020, 16:29
Encore heureux que je sois présent pour faire du remplissage, bon, je me mets à la table à dessins. Assez râlé pour le moment.
10 De Jean-Yves Lafaike - 24/09/2020, 17:16
@Liaan : Je comprends votre désintérêt de la chose sportive. Moi-même, comme beaucoup, n'en retiens que les grandes lignes, sauf pour la compét moto, of course (arf), dont je suis l'un des Dr autoproclamé, n'en déplaise aux vieux gâteux égarés sur ce blog. Il n'empêche que le caricaturiste en question a lui aussi été viré, de l'Huma, accompagné du chroniqueur dont son dessin illustrait le texte. Enfin, c'était écrit dans le journal, hé!
11 De Panouille - 24/09/2020, 18:40
@Liaan : oui
au boulot, autrement vous ne serez jamais prêt pour mardi
12 De Liaan - 24/09/2020, 20:02
@Panouille : Jusqu'au jour où le Maître du blog me virera pour retards trop fréquents et que les lecteurs se seront perdus dans le déroulé du récit.
13 De fifi - 24/09/2020, 21:25
@Liaan : On pourrait faire, selon l'idée de chacun un dessin narrant la fin de ce feuilleton, sur que ce serait moins torché, mais marrant. Ou un dessin participatif ...
ça me donne une idée.
14 De fifi - 24/09/2020, 21:29
@Liaan : Post 4, vous voulez dire par là que les dessinateurs croquent en fonction de l'orientation de la direction de leurs journaux de merde, en clair, ils n'en mènent pas Large.
15 De Liaan - 24/09/2020, 22:16
@fifi :
1. - un dessin narrant la fin de ce feuilleton
Comment ça ? La fin du feuilleton ? en un seul dessin ?
Impossible. Un feuilleton ne peut pas avoir de fin, sinon c'est une histoire complète, un roman. Regardez autour de vous, dans le passé, il y avait des feuilletons dans les journaux : Fu-Manchu, en BD dans Le Parisien-Libéré, ça a duré des décennies entières. 13, rue de l'Espoir dans France-Soir, des décennies entières, aussi ! Les Fantômas en texte, aussi. Le but d'un feuilleton n'est pas d'avoir une fin, mais de se poursuivre encore et encore, pour toujours.
2. - Excellent, vos dessinateurs qui n'en mènent pas large ! Ha ha ha !
Pour continuer dans Ouest-Torchon, je crois que c'est Chenu ou un nom comme ça, non ? Dans Le Monde, c'est le devenu triste Plantu. Dans le Bigaro, c'était Faisant...faisandé, qui avait besoin de mettre les initiales des personnages qu'il ne savait pas faire ressemblants... Du plan-plan, du qui-ne-fit-rire-plus-personne, du surtout-pas-de-vagues, bien dans la ligne éditorial du journal.
16 De fifi - 24/09/2020, 22:41
@Liaan : Nous n'avons jamais suivi de feuilleton dans quelques journaux que ce soit - pas les moyen, juste ce qu'il fallait pour :
2 litres de Valstar
3 litres de Sélection 12° ( bouteilles à étoiles ) , si tu avais le malheur de ramener du 11°, tu prenais sur la gueule.
Et, surtout :
2 paquets de Gitanes Blanches Filtres.
Vous voyez, comme quotidien, il y avait mieux. De temps à autres, des Nous Deux arrivaient je ne sais par quel force d'esprit. Vous allez rire, mais, nous étions fourrés souvent dans la décharge, trouver du cuivre pour vendre au ferrailleur afin d'acheter de l'élastique carré pour faire des lance pierres, là, c'était un milieu où nous touchions nos canettes.
17 De Jean-Yves Lafaike - 25/09/2020, 06:41
@fifi : Nous autres, c'était un copain de mon paternel, qui bossait dans les travaux publics, qui nous ramenait d'énormes chambres à air rouges, faites dans un caoutchouc épais très solide, et dans lesquelles on taillait les lanières de nos lance-pierres. Le pinard nous était livré en barrique, et pour pétuner, c'était du gris et du papier à rouler Job. Normal pour des pauvres.
18 De Jean-Yves Lafaike - 25/09/2020, 07:01
@fifi : Nous recevions , dans lequel figurait un gag de , en trois dessins, et aussi et .
Sur un tiers de page, à côté de la grille de mots croisés, un feuilleton. Souvent un classique de notre littérature. Pendant un temps, la biographie de personnages remarquables, pour notre plus grand profit. Je me souviens, parmis tant d'autres, de Buffalo Bill et de Latude le roi de l'évasion.
Je n'en ratais pas un épisode. Nous n'avions point la télé, c'était Zola, ma pauv' dame.
19 De Liaan - 25/09/2020, 07:50
@fifi :
@Jean-Yves Lafaike :
Passé mon enfance dans la Région Parisienne, d'où Le Parisien-Libéré, et sa page de bandes dessinées (Popeye, Fu-Manchu, Rip Kirby, Scamp (Disney) et d'autres). Et il y avait, chaque semaine, les revues "pour Dames" Confidence, Nous-Deux et Mode de Paris. Les gosses, nous avions Mickey. Chose amusante, c'était un marchand de journaux qui passait en vélo dans les zones pavillonnaires avec son lot de revue (nous avions la chance de vivre en pavelard, et non pas en HLM). Toute une époque. De temps en temps, sans doute tous les mois, passait "le marchand de sous" : un gars muni d'une sacoche, qui portait les allocations familiale dans les familles nombreuses du moment (le fameux baby-boom). En ce temps-là, il y avait de l'argent liquide qui circulait plus ou moins anonymement dans les rues. Le facteur payait les mandats, dont des trucs sociaux. Mon premier boulot saisonnier fut, justement, facteur, en banlieue. Je gagnait autour de 700/800 F dans le mois, tout compris, c-à-d. avec les congés payés, en 1971. Un jour, je suis parti en tournée financière (Lettres recommandée et mandats) avec plus "d'1 million" sur moi, je devais avoir autour de 15.000 F dans la sacoche. Même pas peur.
Tout ça nous éloigne du dessin de presse.
20 De Liaan - 25/09/2020, 07:52
@Jean-Yves Lafaike : Nous n'avions pas la télé, non-plus, mais c'était un choix du père. Cela ne m'a pas trop manqué, à l'école, d'autres ne l'avaient pas. Les grand parents l'ont eu vers 1966.
21 De Jean-Yves Lafaike - 25/09/2020, 09:19
@Liaan : Pas de téloche, mais nous mangions 100% bio tous les jours ;-)))
Je suis bien persuadé que cette absence de télé était un immense avantage, nous poussant vers la lecture, et stimulant l'imagination et les travaux pratiques qui en découlent. Quand j'y songe, je me rends compte combien ce "dénuement" était formateur.
Le stock de planches et de clous du paternel en prenait pour son grade. Aussi bien, nous manions la scie, le rabot, la hache et le marteau (et aussi la faucille*) comme des chefs.
D'ailleurs, dans les années 80 encore, être issu de la paysannerie était considéré comme un avantage par beaucoup de patrons, car c'était un gage de polyvalence et de débrouillardise.
* pour aller couper de l'herbe aux lapins.
22 De arielle - 25/09/2020, 22:59
ah ? faut dire que je ne vais plus beaucoup sur FB, je n'ai donc pas su ses malheurs. Bon entre Urbs et Large, y a pas photo ... J'ai beaucoup de mal avec les fan de Renaud !
Arielle vilaine !
23 De Liaan - 26/09/2020, 09:01
Sur le site ActuaBD, on peut voir le dessin de Espé, à propos de Marion Rousse et Julian Alaphilippe publié un temps par l'Humanité...
24 De Large - 30/09/2020, 10:17
@arielle : c’est marrant, je sais parfaitement qui a écrit ce message... Merci Michel Pour votre soutien alors que nous n’avons pas encore la chance de nous connaître. Amitiés, ML