Ce n'est ni la première fois ni la dernière. Je n'ai rien préparé pour le blog aujourd'hui. J'avais une vague idée de photo, je l'ai faite, je l'ai regardée, je l'ai jetée. Ce devait être une mauvaise idée. J'ai espéré réussir à faire un dessin. J'ai caressé l'espoir d'en faire un plus simple. J'ai même désespérément entamé un gribouillis très très simple. Echec, re-échec et échec derechef. Raté, foutu, à plat.
Tout de même, j'ai fait la vaisselle avec un résultat qui n'est pas loin de la réussite parfaite. Je n'ai rien cassé, je n'ai pas oublié de petite cuillère ou de grosse gamelle. Tout y est passé, tout a été récuré et bien lavé. C'est une petite satisfaction et par les temps qui courent il ne faut pas faire la fine gueule. Chaque petite réussite du quotidien devrait être savourée et devrait balayer les cuisants échecs bien mesquins.
J'ai noté que les plus petits échecs marquent plus que les réussites pourtant probantes. Du moins chez moi. Je me demande si les personnes optimistes ne connaîtraient pas l'effet diamétralement opposé. Ce ne serait pas impossible. Ceci dit, l'échec, c'est une question d'habitude. On s'y fait, à force. On finit par penser qu'ils sont la norme et qu'il faut bien faire avec.
Je suis quelqu'un de tellement enthousiaste qu'il me faudrait une réussite colossale pour que j'accepte de la reconnaître pour ce qu'elle est. Il est bien rare que je sois content de moi, que je me félicite ou que je m'extasie devant ma réalisation. C'est comme ça, on ne se refait pas.
J'étais en train de travailler un peu sur un site Internet, en local. Je modifie quelques lignes, je vérifie ce que cela donne, je m'aperçois qu'un effet qui doit agir sur un bloc ne fonctionne plus. Ah ! Bon. J'ai dû oublier quelque chose. Je vérifie, je ne trouve pas. Je me plonge dans la lecture du code, je compte les balises, traque le caractère manquant. Je ne trouve pas. Ça m'agace. Ça devrait fonctionner, pourtant ! Que se passe-t-il donc ?
Parce que je juge avoir déjà perdu suffisamment de temps sur ce petit problème, je réinstalle depuis une sauvegarde. Ah ! Chouette ! Ça refonctionne ! Bon. Cette fois-ci, je fais bien attention. Je modifie une ligne de texte en veillant bien bien bien à ne rien effacer qui soit préjudiciable. J'enregistre, je recharge la page... Ça ne marche pas. C'est ennuyeux. Je réinstalle une fois de plus. Je teste, ça marche. Bien. J'ouvre le document, ne fais aucune modification, l'enregistre tout de même. Ça ne fonctionne plus. Hi, hi, hi ! Il est rigolo, ce jeu !
J'en arrive à me dire que le problème vient de l'éditeur. J'en change et là, je peux faire une modification, enregistrer, recharger la page et constater que tout va bien. C'est rassurant mais j'aimerais bien comprendre ce qui se passe. Les deux éditeurs sont paramétrer de la même manière, enregistre en mode texte avec le même encodage. La seule différence, c'est qu'il y en a un des deux qui formate le code au lieu de garder la présentation d'origine. Je ne vois pas pourquoi ça pose problème. La fonction que j'essaie d'utiliser est encore une version de test mais tout de même.
Ce qui est amusant, c'est qu'à présent je ne suis plus vraiment certain d'avoir besoin de cette fonction, en fin de compte. Je vais continuer à essayer de comprendre ce qui met le bazar dans le code malgré tout.
7 réactions
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1 De Liaan - 10/07/2016, 19:50
En somme, vous êtes une personne que l'on peut qualifier de Chercheur, tel qu'on peut en rencontrer au CNES ou au défunt CNET, non ?
Un genre de Professeur Nimbus ou de Professeur Picart (Picard ?), pour ne pas citer le Professeur Girasol...
Mais, cher Professeur, je relève encore une faute d'inattention en l'objet d'un infinitif mis en lieu et place d'un passé composé (vieille distraction si chère aux savants étourdis), vers la fin de votre rapport :
Citation
Les deux éditeurs sont paramétrer....
Fin de Citation
Je pense que vos doigts ont été plus vite que votre pensée et que vous vouliez dire "les deux éditeurs sont paramétrés" ou bien "les deux éditeur vont paramétrer". Nos plus fidèles lecteurs auront rectifié d'eux-même, selon la formule consacrée...
2 De fifi - 11/07/2016, 00:02
@Liaan : Déjà qu'il n'a pas la pêche, si en plus vous enfoncez le clou.
3 De Liaan - 11/07/2016, 07:38
@fifi : Rires.
Ce n'est pas un clou, c'est un aiguillon.
4 De Tournesol - 11/07/2016, 08:12
Jeu: trouver une autre erreur...:-)
Coucou Michel.Wow,quel travail que celui d'informaticien,je comprends tous les jours pourquoi ce n'est pas le mien: il faut s'armer de patience et se tenir loin d'un marteau.
Par definition on n'est jamais content de ce que l'on fait,quand on regarde son œuvre,on voit ce que l'on a manqué,ce qu'on a pas su faire,alors que le spectateur ne voit que ce qu'on a fait.
5 De Tournesol - 11/07/2016, 08:13
Je veux être plus beau,plus fort et plus intelligent que moi . Paul Valéry .
6 De waldo7624 - 11/07/2016, 14:37
Je comprends parfaitement vos doutes, d’autant que j’ai moi-même, ce matin, été victime d’une manipulation informatique aussi déstabilisante qu’exaspérante. Je devais assurer un nouveau véhicule, et pour cela, je me suis rendu sur le site internet de l’assureur qui se proposait d’établir un devis, à condition de remplir un questionnaire assez complet d’environ 8 pages, avec 2 ou 3 précisions par page afin d’affiner la demande.
Rien de plus simple.
Après avoir parfaitement répondu aux questions, le clic de fin ne m’octroie aucun diplôme, mais me permet d’accéder à la dernière page, qui m’indique que les renseignements fournis ne suffisent pas pour établir la grille tarifaire adaptée à mon cas. On me conseille alors d’appeler le numéro de téléphone qui s’affiche comme un lot de consolation.
J’ai donc appelé ce numéro, et après 12 minutes d’attente pendant lesquelles un disque m’a répété toutes les 15 secondes qu’on allait s’occuper de moi, une aimable hôtesse s’est enquise de mes désidératas.
Curieusement, elle ne m’a pas demandé mon nom, celui-ci ayant dû lui apparaître en fonction du numéro de téléphone affiché. Par contre, j’ai dû lui répéter tous les renseignements que j’avais inscrits dans les cases de la demande informatique (pourtant joliment présentée). Et c’est parfois difficile, car la carte grise ne mentionne plus que des références comme P6 ou S1 que j’ai habilement décryptées, car sachant que je n’assurais pas un autocar, je savais que le nombre de places assises était inférieur à la puissance fiscale.
L’avantage de ce contact, c’est que la personne au bout du fil ne vous renvoie pas ailleurs, et qu’elle vous donne instantanément ce que le questionnaire informatique vous avait abruptement refusé.
Comme quoi, pour être au moins assuré d’avoir une réponse, il vaut mieux formuler ses demandes par le truchement du téléphone que par le biais d’un site internet, si joliment présenté qu’il soit.
7 De Tournesol - 11/07/2016, 16:08
@waldo7624 : que le téléphone arabe soit plus efficace que l'informatique me réjouit le cœur et l'esprit,merci .
Truchement: de l'arabe tarjuman = traducteur ( XIIe siècle )