Face à l'adversité

En ce dernier dimanche de l'année, alors que j'essaie depuis ce matin de ranimer le feu dans l'âtre sans ajouter de papier, juste en accordant toute ma confiance à une maigre braise, je me demande un peu si je vais finir un dessin. Pour le feu, il y a du potentiel. Hier soir, j'ai mis une bûche dans la cheminée et celle-ci n'a pas totalement brûlé durant la nuit. Je l'ai observée, j'ai soufflé et une petite lueur d'espoir s'est mise à rougeoyer. J'en suis là et je tiens bon.

La livraison de fuel domestique est prévue pour mardi en fin de matinée. Ce matin, il ne fait pas froid. Je ne dis pas non plus qu'il fait chaud, hein ! Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Disons que la température est tout à fait assez supportable pour que j'essaie de dessiner. J'hésite entre une moto et une automobile. J'ai commencé à gribouiller sur plusieurs feuilles de papier à la recherche d'idées rigolotes. Ce n'est pas encore gagné.
Ce matin, la mission que je me suis donné est bien de ranimer le feu à partir de cette minuscule braise. Cela fait une demi-heure que j'y travaille. Ça avance doucement. De la bûche d'hier, il reste deux bouts, chacune des deux extrémités. Le bois s'est consumé par le milieu et sur l'un des deux bouts, donc, il restait une petite braise. J'ai agencé ces deux bouts de bois de sorte que la braise soit en contact avec du bois propre à pouvoir s'enflammer. Je souffle, je titille et là, j'ai le sentiment que c'est gagné. Ça commence gentiment à crépiter. Tout à l'heure, j'ai même eu une petite flamme.
Evidemment, cet exercice perturbe le dessin. Je passe de la table à la cheminée sans cesse et ce n'est pas bon. Il est presque certain que j'y gagnerais à d'abord m'occuper du feu puis, une fois que la flambée est assurée, de passer au dessin. C'est un problème organisationnel, ça. Je ne suis pas quelqu'un de très organisé.

Bientôt 13 heures. Je n'ai pas vu le temps passer. J'avais laissé ce billet en suspens et je le reprends. Le feu a pris. Ce n'est pas encore des flammes très vives, toutefois. J'ai griffonné quelques ébauches de motos et d'autos, rien ne me plaît vraiment. J'en arrive à me demander si je ne vais pas aller fouiner dans ma réserve de photographies pour nourrir un peu ce billet. Ce billet, d'ailleurs, tenez, je le mets en ligne dans l'état. Il sera peut-être voire sans doute complété ultérieurement.

Ultérieurement, un peu plus tard

Le feu est maintenant bien vif, riche en flammes qui montent haut et en braises qui sont un vrai bonheur pour l'œil de l'esthète. Par contre, c'est un peu la débandade question dessin. Ce qui a été fait jusque là périra très probablement dans les flammes d'ici peu. Ne nous voilons pas la face, je m'achemine tranquillement vers un échec cuisant de belle ampleur. C'est la vie.

Temps présent

En fait, je n'ai rien trouvé de bien intéressant dans mes photos et puis, aussi, je n'ai pas trop eu le courage d'en chercher une qui aurait mérité que je la traite convenablement.
Il n'y a pas très longtemps, je me promenais pédestrement du côté de Cherveix-Cubas, dans la campagne. J'avais mon appareil photo. C'est à cette occasion que j'avais fait l'image du transformateur EDF, je ne sais pas si vous vous en souvenez. Enfin bref, en quittant le bourg, dans le jardin d'une maison, j'ai aperçu ce petit tracteur malheureusement pour partie caché par un mur. J'ai tout de même déclenché. Cette photo n'a rien d'exceptionnel mais il faudra vous en contenter.
Et aussi, j'en profite pour vous informer de mon absence pour toute la journée de demain. Il est à peu près certain qu'il n'y aura pas de billet.

Mc Cormick Farmall 137D

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