Demain c'est mardi et rien ne garantit que le feuilleton sera au rendez-vous.
Analysons la phrase pour calmer ou justifier notre angoisse.
Que nous dit M. Bescherelle ? "Le verbe être se conjugue normalement au subjonctif quand il sert de complément au verbe garantir, et que ce dernier est en contexte négatif. L’emploi de l’indicatif est toutefois permis pour marquer la réalité du fait. Assurez-vous d’employer le bon mode ici."
Si l'on avait lu "... que le feuilleton soit au rendez-vous", là, le subjonctif aurait souligné le caractère négatif, mais avec un petit espoir d'avoir le feuilleton demain.
Hélas, le choix de l'indicatif marque la réalité du fait, et c'est un indice qui ne nous laisse aucun espoir. L'auteur du message veut faire monter la pression, mais il sait déjà qu'il n'y aura pas de feuilleton !
Ou alors il méprise les subtilités de la conjugaison...
Cette Marianne marmoréenne m'a l'air un brin hommasse. Le casting du sculpteur devait se dérouler chez Michou. De plus, le Blog-Maister lui colle un discours aux accents giquelliens de sinistre mémoire, peu en rapport avec le ton soumis et mielleux qu'il conviendrait de prendre pour stimuler l'artiste procrastinateur, et ainsi l'aider à boucler l'épisode de la semaine dernière.
@Maurice La Grammaire : Ah Maurice, que vous êtes sévère!
Pourtant, l'espoir souvent se conjugue au futur.
Vérifions cela en relisant Corneille, par ex: Oh Rodrigue! Votre sgeg tout amolli regarde vos chaussures! Espérons que demain, après une nuit de repos, il sera plus dur.
@waldo7624 : Léon était anorexique, et n'avait que la z'os et les peaux. Sa minceur était telle que son pyjama n'avait qu'une seule rayure, et son grand ami le maréchal Koutouzov avait pour habitude de le décrire comme étant, je cite: "maigre comme une bicyclette" .@Tournesol : Quant à Dostoievski, c'était un cyclothymique rabat-joie, qui passait son temps en contrition. Pour prolonger ses interminables mea culpa il décida d'écrire une oeuvre emmerdifiante qui prolongerait, par delà les années, et par lecteurs interposés, la souffrance nécessaire à l'aboutissement d'un repentir sincère.
Ayyyyy pas de feuilleton!Cruelle douleur du manque,comme l’a si bien chanté Homère : » Un homme sans femme est malheureux comme un poisson sans bicyclette »( Iliade,chant III,la main de Patrocle dans la cuirasse d'Achille au pied léger )
1 De Tournesol - 27/11/2017, 15:38
Seuls ceux qui espèrent risquent un jour de désespérer ( Dostoievski?)
-Jolie la grenouille du jour .
2 De L'Aztec des prés - 27/11/2017, 17:11
@Tournesol : Kroizéleski, je crois.
3 De fifi - 27/11/2017, 17:41
La peur n'évite pas le danger.
4 De fifi - 27/11/2017, 17:43
@L'Aztec des prés : Croiser les skis avec le planter de bâton au centre, c'est une côte de fracturée.
5 De fifi - 27/11/2017, 17:45
Avec une Marianne aussi baraquée, il n'y a aucune raison de baliser.
6 De Tournesol - 27/11/2017, 17:50
@L'Aztec des prés : :-)
7 De Maurice La Grammaire - 27/11/2017, 19:11
Analysons la phrase pour calmer ou justifier notre angoisse.
Que nous dit M. Bescherelle ?
"Le verbe être se conjugue normalement au subjonctif quand il sert de complément au verbe garantir, et que ce dernier est en contexte négatif. L’emploi de l’indicatif est toutefois permis pour marquer la réalité du fait. Assurez-vous d’employer le bon mode ici."
Si l'on avait lu , là, le subjonctif aurait souligné le caractère négatif, mais avec un petit espoir d'avoir le feuilleton demain.
Hélas, le choix de l'indicatif marque la réalité du fait, et c'est un indice qui ne nous laisse aucun espoir. L'auteur du message veut faire monter la pression, mais il sait déjà qu'il n'y aura pas de feuilleton !
Ou alors il méprise les subtilités de la conjugaison...
8 De L'Aztec des prés - 27/11/2017, 19:24
Cette Marianne marmoréenne m'a l'air un brin hommasse. Le casting du sculpteur devait se dérouler chez Michou. De plus, le
lui colle un discours aux accents de sinistre mémoire, peu en rapport avec le ton soumis et mielleux qu'il conviendrait de prendre pour stimuler l'artiste procrastinateur, et ainsi l'aider à boucler l'épisode de la semaine dernière.9 De L'Aztec des prés - 27/11/2017, 19:43
@Maurice La Grammaire : Ah Maurice, que vous êtes sévère!
Pourtant, l'espoir souvent se conjugue au futur.
Vérifions cela en relisant Corneille, par ex:
10 De Tournesol - 27/11/2017, 20:30
Ah,la citation en 1 est de Tolstoï,j’espère qu’il ne m’en veut pas.
11 De waldo7624 - 27/11/2017, 22:46
@Tournesol : il était réputé rancunier, alors méfiez-vous de sa résurrection ! Le lien entre la mort et le vie n'est guère épais !
12 De L'Aztec des prés - 28/11/2017, 05:35
@waldo7624 : Léon était anorexique, et n'avait que la z'os et les peaux. Sa minceur était telle que son pyjama n'avait qu'une seule rayure, et son grand ami le maréchal Koutouzov avait pour habitude de le décrire comme étant, je cite: .@Tournesol : Quant à Dostoievski, c'était un cyclothymique rabat-joie, qui passait son temps en contrition. Pour prolonger ses interminables il décida d'écrire une oeuvre emmerdifiante qui prolongerait, par delà les années, et par lecteurs interposés, la souffrance nécessaire à l'aboutissement d'un repentir sincère.
13 De Tournesol - 28/11/2017, 08:31
Ayyyyy pas de feuilleton!Cruelle douleur du manque,comme l’a si bien chanté Homère : » Un homme sans femme est malheureux comme un poisson sans bicyclette »( Iliade,chant III,la main de Patrocle dans la cuirasse d'Achille au pied léger )