Tentative de feuilleton collaboratif du mardi (39)

Mardi dernier, pas de feuilleton. Le rendez-vous a été raté. Incrédulité puis incompréhension. De par le monde, les manifestations populaires, les émeutes, les révoltes fusent. Les gouvernements vacillent, le peuple crie et réclame. Il veut son feuilleton hebdomadaire et il veut se faire entendre. On est à deux doigt du chaos mais, fort heureusement, le feuilleton est de retour avec Liaan qui propose une suite à sa suite ! Nous avons évité le pire et on pousse un grand "ouf" de soulagement !

Toujours à bord du Nautilus.

La situation va en s'aggravant...

Maurice prend la parole :

— Pas d'angoisses, Mesdames et Messieurs, nous allons prendre en main la situation !

Aidé du Docteur Gemenle, Östäl déplace Lafleur, qui d'abruti potentiel l'était devenu complètement désormais, et le grand gaillard d'Östäl ferme le couvercle de "l'Orgue du Nautilus" et prend les commandes du sous-marin. Les aiguilles se mettent à ralentir, se maintiennent, avant de retourner dans l'autre sens, au grand soulagement des pilotes. Les craquements continuent mais la situation est moins inquiétante.

— Béni soit le Très Puissant ! lance Gérard, Nous sommes sauvés ! Merci Seigneur !

— Si Lafleur s'est mis à débloquer, voilà désormais Gérard qui repart dans ses délires mystiques, constate Colette.

— Tais toi, femme ! reprend Gérard, comme le dit le Très Grand :

"Une femme vertueuse est la couronne de son mari,
mais celle qui fait honte est comme la carie de ses os."
(ancien Testament, proverbe XII, 4)

— Qu'est-ce que je vous disais !

— Silence ! Coupe Maurice, en tant que nouveau commandant du Nautilus, j'en reprends la direction !

— Pas mieux que Gérard, mon pauvre Maurice, reprend sobrement Colette, tu te mets toi aussi à déconner à plein tube, ce doit être l'ivresse des profondeurs, ou le jus de moule qui te monte à la tête ! Toi, en chef ! Jamais ! Une sonnerie l'interrompt.

— Ah ! Téléphone ! s'exclame Maurice et décroche un téléphone mural, Modèle Marty 1910.

— J'écoute...

— ...

— Je vous l'appelle ! Arthur Conan ?

L'air étonné, le facteur Arthur se dirige vers le téléphone et se met à écouter. Toujours l'air étonné, après avoir raccroché le combiné, il part vers le couloir à l'arrière, ouvre la porte marquée "privé" et avant de franchir le seuil, il se retourne et lance un "salut la compagnie" ! Il referme la porte métallique derrière lui. Un immense point d'interrogation se lit sur tous les visages des passagers du Nautilus, y compris celui de Maurice qui malgré tout, continue :

— Je disais, après Lafleur, je suis le seul maître à bord !

— Pas question, coupe Colette. De quel droit te nommes-tu capitaine ? Pourquoi toi ?

— Parce que je suis l'ami de Lafleur, voilà pourquoi… rétorque Maurice.

— Et moi, je compte pour des prunes, peut-être ? lui demande Colette, Moi aussi je suis l'amie de Lafleur !

— Mettons tout cela aux voix, propose Roland.

— Ce sera sans moi, dit Kermitt, vos histoires commencent à m'échauffer les oreilles, et je ne dois pas être le seul, d'ailleurs.

Sa phrase à peine terminée, Kermitt devient comme transparent, et, s'efface complètement !

Kermitt se retrouve, abasourdi, chancelant, assis sur le pas de la porte de sa maison, à Pont-Aven ! Une dame le regarde depuis la rue et maugrée :

— Si ce n'est pas une honte de se mettre dans des états pareils, à son âge !

Et la dame s'éloigne en haussant les épaule, devant Kermitt qui est stupéfait : sa maison, sa cuisine, il entre et sur la table, comme l'attendant, sa bouteille de calvados encore pleine.

— Ben ça ! Ben ça ! répète-t-il, Ben ça, quel rêve à la con, aussi tordu que l'autre que j'avais fait avec les gendarmes ! conclut Kermitt en se servant une bonne rasade de calvados.

Et le facteur Arthur ? Après avoir fermé la porte métallique du Nautilus, en quittant ses compagnons, il se trouve dans un couloir de béton, le sol est carrelé, l'éclairage avec des tubes fluorescents; Arthur reconnait son environnement familier : celui du bureau de poste de Pont-Aven ! Arthur décide de ré-ouvrir la porte qu'il vient de refermer : la porte est en bois ordinaire, peinte en blanc et, une fois ouverte, lui montre que c'est bien celle du "chauffoir", l'endroit où les facteur prennent leur café et se restaurent, vide à ce moment là… Le facteur s'en retourne et retrouve la salle de tri des facteurs, où l'attend le Receveur et deux types qu'il ne connait pas.

— Vous voilà revenu de votre stage de maîtrise de soi, M. Conan, lui dit le Receveur des Postes de Pont-Aven, il ne vous reste qu'à remplir le formulaire de fin de stage, avec vos impressions.

Très surpris, Arthur s'assoit à la table, où les deux personnages, qu'il ne connait vraiment pas, lui tendent l'un un stylo, l'autre une dizaine de feuillets… Arthur se met à lire et remplit consciencieusement son questionnaire, et pense qu'il avait plus de cent ans d'avance sur sa tournée, il n'y a pas dix minutes !

Dans le sous-marin, José le cafetier s'est endormi, malgré le brouhaha ambiant qui suivit la proposition de Maurice de prendre le commandement du Nautilus.

Le sommeil de José est interrompu par la voix de Kermitt qui lui demande s'il est en train de dormir. José ouvre grand ses yeux et voit qu'il est affalé à un table de son café, à Pont-Aven ! Et Kermitt qui le regarde dans les yeux et lui dit :

— Alors ? Il n'y a plus moyen ? Je me rends dans ton café, où il n'y a personne, et Môssieur José dort…

— Mais, dit José, Kermitt ! Tu n'es plus dans le sous-marin ,

— Quel sous-marin ? Mais... Comment qu'tu sais que j'ai rêvé de sous-marin ? Te v'là devenu devin à c't'heure, mon José ? C'est nouveau, ça !

— Tu as rêvé, Kermitt ? Tu as rêvé que tu étais dans un sous-marin ? J'ai l'impression que j'ai fait un rêve semblable !

Laissons là nos deux acolytes, le commerçant rêveur et son client assidu et assoiffé.

Dans le Nautilus, désintéressé de la guerre des chefs, (cela concerne des civils, moi, je suis militaire, tant que la Patrie n'est pas en danger concomitant et immédiat, je laisse faire), le Brigadier Chapraut est le seul qui vit la disparition de José. Hallucination due à la profondeur démesurée de l'océan, mais ? Au fait, nous sommes plongés dans la Manche, ce bras de mer ne fait que dans les quarante-cinq à cinquante mètres de profondeur, j'ai appris ça au certif' ! Comment ça se fait-il que le sous-marin ait plongé aussi profond que les quarante mille pieds annoncés par l'altimètre ? Faut que j'en cause à Chapraud… Le Brigadier Chapraut se lève et se rend dans la pièce où se trouvent Frédéric et Uma, enlacés, sous le regard du Brigadier Chapraud qui rigolait de voir les efforts vains de Frédéric essayant de se séparer de la mante que représente Uma. Le brigadier Chapraut s'approche, et voit le visage de son collègue déformé par la stupeur...

— Là, là ! montre le Brigadier Chapraud au Brigadier Chapraut, le pervers vient de disparaître avec le robot de type femelle !

Chapraut regarde, et voit qu'il n'y a plus personne dans la pièce, hormis eux-même, et déclare :

— Ben, y va en falloir des feuilles et des feuilles pour notre rapport, si rapport il y a…

Deux C.R.S. motocyclistes de la Compagnie du Mans (Sarthe) s'arrêtent à la hauteur d'un camion garé sur le bas-côté de la route nationale 157, en pleine campagne. Le camion, du type quinze tonnes, n'a pas d'inscription ou de raison sociale sur ses flancs, dont le conducteur n'a pas posé à la distance réglementaire son triangle rouge destiné à cet usage. L'un des motards descend de machine pour se hisser à la hauteur de la vitre de la cabine et est surpris du spectacle : son conducteur, Frédéric, pantalon sur les chevilles, en train de trousser une poupée gonflable.

Chapraut et Chapraud annoncent à l'assemblée des passagers, qu'après le facteur, Kermitt et José, Frédéric avait disparu sans laisser de trace… Uma aussi avait disparu.

Roland rappelle que cela ressemble furieusement à un roman de Philip K. Dick. Robert complète en citant le titre du roman qui est "Au bout du labyrinthe" : une équipe d'homme et de femmes, partis coloniser une planète, ne trouvent que des bizarreries et autres sortilèges, et à la fin, il s'aperçoivent qu'ils sont plongé dans un monde virtuel...

— Mais ce n'est qu'un roman, complète Roland.

— Nous, on est dans le vrai monde, un monde de dingues, d'ailleurs je m'en vas calmer tout cela, lance cousine Gaëlle.

Et la Labornez de sortir d'on ne sait où sa fidèle casserole toute cabossée. Elle entame sa mission salvatrice en envoyant tout d'abord Gérard au pays des songes.

— Les curetons et leurs bondieuseries, voilà ce que j'en fais, même si nous ne sommes qu'en 1892, j'anticipe la séparation de l'Église et de l'État ! Je reste laïque ! Toi aussi, la bécasse qui nous agace, Bing !

La Colette est assommée, prise par surprise pendant qu'elle rigolait de la mésaventure de Gérard. Maurice eut beau mettre ses mains sur sa tête, la cousine Gaëlle, vive comme l'éclair, lui donne tout d'abord un coup de casserole sur l'estomac qui surprend Maurice, et bing ! Sur la cafetière !

— Vous deux ! Elle s'adresse aux deux pilotes du Nautilus, Östäl et le docteur Gemenle, vous continuez à bien diriger le sous-marin. Il y va de notre intérêt, et vous allez nous ramener dans l'Océan Atlantique, à Pont-Aven ! Non mais…

Tante Etzelle, Roland et Robert, comme des enfants, applaudissent le fait d'arme de la cousine Gaëlle. Les brigadiers Chapraud et Chapraut félicitent de la promptitude la cousine, et admire ce que peut se permettre un civil en colère. Eux, dans la Gendarmerie, ils n'ont pas besoin d'être en colère pour semer les gnons, ordre ou pas ordre… À ce moment, Alice dit :

— Bravo, Madame Labornez, vous avez fait ce qu'il fallait faire en mettant hors de nuire ces individus, vous êtes la personne la plus courageuse de la troupe. Vous nous avez débarrassés du Faux Lafleur et de ses sbires !

— Comment ça, un "faux Lafleur" ? Il a vieilli, certes, depuis le temps que je ne l'avais pas vu, mais c'est bien lui, dit Gaëlle, tout en regardant Lafleur qui dormait tranquillement.

— Non, reprend Alice, c'est un Atlante déguisé en Lafleur !

Visages étonnés des compagnons de Gaëlle.

— Vous voulez dire que c'est une usurpation d'identité ? demande le Brigadier Chapraud à Alice.

— Que c'est un quoi ? J'ai cru comprendre un "Atlante" interroge le Brigadier Chapraut.

— Nous aussi, on a cru entendre un "Atlante", dirent d'une seule voix Tante Etzelle, Gaëlle, Roland et Robert.

— Oui, vous avez bien entendu. Je suis aussi une Atlante, répond Alice, tout en tirant la base de ses beaux cheveux roux à la hauteur du front, elle enlève un masque et laisse découvrir aux passagers médusés un visage tirant sur un beau vert clair, un vert d'eau pense Tante Etzelle, avec des milliers de fines écailles telle un poisson, un visage de forme humaine malgré un nez très court et des yeux un peu grands, plus immenses que ceux que l'on peut voir d'habitude chez nos contemporains.

— Ça alors ! Vous venez de l'Atlantide ? Ce fabuleux continent qui aurait disparu ? demande Roland.

— C'est tout à fait exact, lui répond Alice.

— Et ce n'est donc pas mon Lafleur ? interroge Gaëlle.

— Non, reprit Alice, c'est un très dangereux mythomane que notre pays cherche par tous les moyens à isoler. D'où mon arrivée dans votre histoire… Vous ne vous êtes pas étonnés qu'une simple infirmière vous suive comme ça, sans pratiquement pas une hésitation ?

— Oh pour ça, non ! lui dit la cousine Gaëlle, il y a tellement eu de trucs absurdes dans notre aventure, des trucs aussi farfelus que des maisons qui explosent et sont reconstruites aussitôt, des robots indestructibles qui se réparent eux-même, des garages de chez Joe, des inspecteurs François Toucourt, des postes de radio dans des 4L de postier, des invraisemblances comme un mur invisible, ce "Nautilus", alors, vous pensez, une infirmière aventureuse, c'est tout-à-fait normal !

— Maintenant que tu nous racontes cela, Alice, reprend Robert, tu es comme qui dirait une policière de l'Atlantide, une, oserai-je, une "espionne" au service de l'Atlantide ?

Les Brigadiers Chapraud et Chapraut se regardaient en chiens de faïence, tout en se grattant la tête tous les deux. Le Brigadier Chapraut dit :

— Punaise, le rapport se complique à l'envie, Brigadier Chapraud.

— C'est vous, Brigadier Chapraut, qui allez nous taper ce rapport. Vous tapez avec trois doigts, vos index et le pouce, tandis que moi, je ne tape qu'avec deux doigts.

— Bon, que fait-on maintenant , demande Tante Etzelle, nos lascars ne vont pas restés groggys comme ça longtemps.

— Nous allons les ficeler pour l'instant, ces malfaisants dit Robert.

— Et les Cyborgs ? s'inquiètent Roland.

— Déconnectés définitivement et renvoyés dans leur époque respective, précise Alice.

— Leur époque ? Nous somme en quelle année donc ? demande Gaëlle.

— En 1892, comme annoncé par Némo, lui répond Alice.

— Némo ? C'est Lafleur ? interroge à son tour Tante Etzelle.

Amusée par toutes ces questions, Alice reprit :

— Oui, ce nom a du lui monter à la tête, souvenez-vous de ses colères lorsque vous lui parliez du Capitaine Némo. Némo était devenu Lafleur, complètement, physiquement et mentalement Lafleur.

— Mais… Demande Gaëlle, Lafleur ? Je veux dire le "vrai" Lafleur, qu'est-il devenu ?

— Il travaille toujours à sa "Fabrique de bébés", rue du Général de Gaulle, et il fait toujours des "bébés" !

— Des bébés ? À son âge ?

— De simples poupées pour les petites filles bien sages, la Société Petit Colin ou les poupées Gégé, vous en avez entendu parler ? C'est Lafleur et sa Fabrique qui leur fournissent les trois quart de leur production.

— Oui, bien sûr… Lafleur qui me disait : je vais avoir plein d'enfants, tout plein…

— Nous arrifons devant l'endrée tu tunnel ! annonce le docteur Gemenle.

— Et eux, interroge Robert, ce sont des Atlantes ? En montrant du pouce retourné Östäl et le Docteur Gemenle, tout en saucissonnant Colette.

Alice répond que non, qu'ils ne sont que de bêtes Européens contemporains auquel Némo leur a promis je ne sais quelle puissance et richesses.

— Endrée du Kanal ! Continue le docteur Gemenle, la foie est lipre, dous les feux sont au fert !

Ce fameux canal qui relie la Manche à l'océan Atlantique pour éviter de passer au large de la pointe bretonne… songe Roland. Que de travaux grandioses. Et le A de l'Atlantique, pauvre Manu-manu, M. Barthélémy, Anatole et Philémon, merci Fred !

— Mais quand-est-ce que l'on revient à notre époque, s'inquiète Gaëlle…

— Justement, il faut que l'on reviennent au port, précise Alice, le port découvert par nos deux gendarmes? C'est le seul endroit du coin on l'on peut changer d'époque…

La cousine Gaëlle se et à réfléchir en fermant les yeux, et tout à coup, elle se lève, et s'approche d'Alice, lui chuchote à l'oreille…

— C'est tout bien réfléchi ? demande doucement Alice à Gaëlle qui lui répond :

— Oui ! C'est tout bien réfléchi !

Puis Gaëlle s'en retourne vers Tante Etzelle et lui chuchote aussi à l'oreille…Tante Etzelle se met à sourire et dit :

— Non, sans façon, je préfère encore vivre avec ce que j'ai, et mes souvenirs…

Devant le regard interrogatif des autres occupants, Alice déclare :

— Gaëlle Labornez m'a demandé si elle pouvait revenir en 1978, avant que Yannick ne disparaisse en mer. Elle veut revivre avec Yannick, et, elle l'empêchera de partir ainsi…La cousine Gaëlle avait les larmes aux yeux.

— Et vous autres, s'enquiert Alice, vous n'avez pas une période préférée ?

Les gendarmes, presque d'un seule voix :

— Nous sommes tranquilles à la Brigade de Pont-Aven, nous connaissons tout notre monde, changer d'époque serait comme qui dirait une mutation disciplinaire, on veut pas…L'aventure, nous en avons notre content, et, nous avons un rapport à effectuer sur toutes cette affaire ! Nous devons revenir à notre époque, afin de laver toutes ces souillures que nous avons reçues, rétablir la situation et retrouver nos uniformes !

Roland, en écoutant cela, se disait que ce n'était pas gagné.

— Et vous ? les garçons ? demande Alice à Roland et Robert, qu'en dîtes vous ?

Robert dit :

— Mouais, Chais pas trop. Revenir dans les années 1950/1960 ? Époque où l'on trouvait pour pas trop cher des Delage, Bugatti et autres Salmson à pas cher…C'est tentant… Mais si c'est pour faire fortune avec, faudra que j'attende 1984/1985, soit vingt à trente ans que je prendrais aussi dans la gueule… Non, je joue la prudence, je choisis mon époque, tant pis…

— Tu sais, Robert, tes bagnoles que tu cites, ce sont de belles bagnoles, mais à l'époque où elle ne sont pas chers, ce ne sont que de vieilles choses que seulement peu de personnes entretenaient dans les règles de l'art… Ces mêmes voitures sont maintenant, certes hors de prix, mais elles ont été bichonnées et fiabilisées…

— Tu as raison, Roland, tu as raison, dit, désabusé Robert.

— Mais, ceux qui ont disparus ? Le facteur, le Kermitt, José, le camionneur Frédéric ? demande Gaëlle, Ils sont où ?

— Ils n'avaient plus vraiment de rôle dans votre histoire, lui répond Alice. Il y avait trop de monde dans tout ça, rassurez vous, ils ont retrouvé leur époque et ont oublié ce qu'il leur était arrivé, comme un rêve disparait après le réveil…

— Mais nous, les gendarmes ? s'inquiètent le Brigadier Chapraud et le Brigadier Chapraut.

— Vous, vous êtes trop rigolos pour que l'on puisse se passer de vous, sourit Alice.

— Nous harrifons au port dans drois minutes ! annonce le docteur Gemenle.

— Mais, à l'arrivée, les flics, les Gardes Mobiles et l'Inspecteur Latulipe ? s'inquiète Tante Etzelle.

— Ça, dit évasivement Alice...

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