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mercredi 30 janvier 2013

Rien que du vrai véridique

L'autre jour, pour le boulot, je suis allé chercher tout un lot de serveurs d'occasion. J'ai commencé à réinstaller tout ça.

Huit serveurs, rien que des Dell©, et un NAS "rackable le tout dans une grande armoire informatique métallique de deux mètres de haut sur un mètre de profondeur et 60 centimètres de large. J'ai commencé par reformater et paramétrer le NAS pour qu'il puisse être utilisé sur notre réseau local. Ça a pris son temps. Pratiquement une journée rien que pour cela. Hier et aujourd'hui, je me suis occupé de regarder ce que chaque serveur avait dans le ventre, RAM et disques durs, avant de les installer dans les rails de l'armoire. Ce matin, j'ai commencé à câbler le tout. Je peux vous dire qu'il y a du câble. Rien que pour les alimentations, qui sont redondantes. J'avais espéré pouvoir démarrer au moins un serveur aujourd'hui mais j'ai été pris par le temps. Je pense que la remise en route des serveurs qui nous serviront avec la réinstallation de Linux prendra quelques heures.

C'est mon patron qui a choisi très précisément l'endroit où doit être placée l'armoire informatique de ces serveurs. Il l'a fait avec goût et après avoir bien réfléchi à la couleur de la moquette qui serait la meilleure pour le sol de la salle des serveurs [1]. J'ai protesté en disant que la moquette n'était peut-être pas la meilleure des solutions pour une salle prévue pour accueillir des serveurs. Ne serait-ce que pour les risques d'électricité statique. Il m'a rassuré en me disant que ce serait de la moquette en plastique (!).
Il a tellement bien choisi l'endroit où sera cette armoire qu'il a choisi juste l'endroit où il n'y a pas une seule prise de courant [2] et aucune arrivée de réseau [3]. De plus, il a décidé que l'armoire sera bien collée au mur du fond, juste à côté d'un radiateur [4].
Je dois être un peu souffrant, je ne me suis même pas engueulé avec lui. Je me dis que je vais mettre les serveurs en état et que, une fois que ce sera fait, je lui demanderai une solution pour brancher le tout quelque part[5].

Notes

[1] Cela est véridique.

[2] Véridique encore.

[3] véridique derechef.

[4] Véridique là encore.

[5] Et ça, c'est toujours du véridique !

lundi 28 janvier 2013

La bonne excuse

Il y a quelques années, on m'a acheté une imprimante multi-usages en contrepartie de quelques travaux qui nécessitaient que je possède une imprimante. J'en avais choisi une pas chère, en promotion, de chez Canon. Une MP 540.

Des imprimantes, j'en ai eu quelques unes. Ma première était une Apple StyleWriter 2500 achetée neuve auprès d'un revendeur de matériel Apple. Cela se passait en 1993 et j'avais un Macintosh Classic II. Le Macintosh tournait sous Mac OS 7.0.1 et le vendeur m'avait assuré que l'imprimante pouvait fonctionner sous ce système. J'avais acheté cette imprimante parce que, d'une manière assez incompréhensible, elle était presque au même prix que celle que je souhaitais acquérir, la StyleWriter 1200, qui ne faisait "que" des impressions en noir. La 2500 imprimait en couleurs mais il faut reconnaître que cela n'avait qu'un intérêt assez modeste lorsqu'elle se trouvait être connectée à un ordinateur qui affichait seulement du noir et du blanc. J'ai vécu avec cette imprimante jusqu'en 1998 ou 1999. Elle était passée du Classic II au 7100 puis au G3 sans broncher. J'en était globalement plutôt satisfait mais il me fallait trouver une imprimante plus "professionnelle" et j'ai acheté une Epson 1520 (format A2 !) avec un RIP logiciel pour pouvoir imprimer les données PostScript® depuis QuarkXPress® ou Illustrator®. Cette imprimante n'a jamais vraiment fonctionné et, finalement, le vendeur me l'a offerte. Je n'ai pas bien compris son attitude. Visiblement, il savait son imprimante défaillante et n'a fait aucune difficulté pour me rembourser. Bref. J'ai donc acheté, encore d'occasion, une Epson StylusPhoto EX qui imprimait en couleurs, en qualité photo et en A3. Je l'ai utilisée et conservée quelques années jusqu'à ce qu'elle tombe en panne à son tour. De plus, elle n'était plus compatible avec le nouveau système des Macintosh. Le fait qu'elle accepte de fonctionner avec un RIP logiciel faisait que je pouvais tout de même l'utiliser en la connectant à un Macintosh plus vieux qui faisait office de serveur d'impression. Il fallait juste démarrer deux machines pour imprimer. Ce n'était pas pratique.
Après sa mort, je suis resté quelque temps sans imprimante. Et un jour, un copain me donne une Epson. Elle n'était pas très vieille mais n'avait jamais très bien fonctionné. De fait, elle était assez amusante. On ne savait jamais si elle allait accepter ou non de travailler. Tantôt c'était la connexion USB qui ne se faisait pas, tantôt elle décidait de commencer l'impression avant de l'arrêter avant la fin. Je ne l'utilisais pas beaucoup. Après les Epson qui m'avait un peu déçu, j'ai donc choisi de prendre une Canon. Il faut dire que les Apple StyleWriter n'étaient rien d'autre que des Canon habillées par Apple. Je prends donc cette MP 540 qui n'était pas chère en me disant que ça allait me permettre d'avoir un petit scanner USB. Les seuls scanners que j'avais jusque là était en SCSI. Je les ai toujours mais le SCSI n'existe plus sur les Macintosh depuis belle lurette.
Et donc, au départ, je suis plutôt satisfait de cette petite imprimante-scanner. Je n'imprime pas beaucoup et utilise avec entrain la partie numériseur pour mes dessins. Un jour, une cartouche d'encre arrive à se vider et je me rends compte que l'appareil, non content de bloquer l'impression interdit aussi de numériser quoi que ce soit. Je commençais déjà à l'aimer beaucoup moins, l'imprimante Canon. En plus, mais c'est de bonne guerre, elle n'accepte que des cartouches de la marque (sauf bidouille probable) et on sait à quel prix les fabricants d'imprimantes vendent l'encre !
Elle me fait le coup des cartouches à quelques reprises mais là, je prévois plus ou moins et ai quelques cartouches d'avance. Et puis, il y a quelques mois de cela, alors que la numérisation fonctionnait toujours très bien, il me prend l'idée d'imprimer quelque chose. Et là, un beau code erreur bien bloquant. Rien à faire. J'éteins la machine, la démarre, l'arrête, la relance. Toujours le code 6C10. Je farfouille sur Internet et trouve un moyen de faire une remise à zéro du bazar. L'imprimante repart et je peux de nouveau scanner mes dessins. Bien.
Et puis, l'autre soir, on me demande de numériser et imprimer des documents. Je les scanne, les mets un peu en forme et me risque à vouloir les imprimer. Et voilà le code erreur 6C10 qui revient ! Chouette ! Sauf que là, toutes les tentatives pour la remettre en route ont échoué. J'ai essayé un nettoyage, j'ai essayé des rites vaudous, j'ai testé des combines imparables. Rien de rien, ça reste bloqué sur l'erreur 6C10. Pour moi, c'est fini. Je n'ai plus envie de m'emmerder avec ce truc. Obsolescence programmée, qu'on va dire. Si ça se trouve, c'est trois fois rien. Peut-être qu'en démontant une petite pièce et qu'en la nettoyant ou en la remplaçant, l'imprimante repartirait. Peut-être est-ce une panne programmée ? Je n'en sais rien. Il y a un bruit qui court depuis des années à propos des imprimantes Epson qui seraient programmées en usine pour ne pas dépasser un certain nombre d'impressions. Je ne sais pas si c'est une réalité.
Et donc, je me dis deux choses. La première, c'est qu'il ne faut pas acheter d'appareil combiné. Il faut un scanner et, le cas échéant, une imprimante. Je vais commencer à me chercher un petit scanner. Je n'ai pas besoin de quelque chose de sophistiqué, je ne fais presque que numériser du dessin au trait ou au crayon. Pour l'imprimante, on verra plus tard, si le besoin se fait sentir. La deuxième, c'est que je ne vois pas comment on peut faire pour éviter de se faire avoir. Je suppose que tous les industriels fonctionnent un peu de la même manière. Je me demande jusqu'où ce système fonctionnera. Il y aura bien un moment où on refusera d'acheter des produits qui tombent en panne pour un oui pour un non, non ?

Enfin tout ce bavardage pour vous expliquer qu'il n'y a pas de dessin. C'est une bonne excuse. Un peu bidon, comme excuse, dans la mesure où je n'ai pas fait de dessin.
Demain, c'est jour de feuilleton !

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