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samedi 3 octobre 2015

El Capitan

El Capitan est une formation rocheuse verticale de 900 m de haut située dans la vallée de Yosemite aux États-Unis, très connue dans le monde de l'escalade. nous apprend wikipedia. C'est aussi le nom de la nouvelle version du système d'exploitation pour les ordinateurs Apple. Pour me faire une idée, je l'ai installée sur l'une de mes machines.
Premier point, OS X 10.11 est distribué gratuitement. Chez Apple, c'est le cas depuis 10.9 et, justement, la machine qui m'a servi de cobaye pour tester cette nouvelle mouture de OS X fonctionnait sour Mavericks (10.9). Cette version du système me convenait parfaitement et il n'y avait aucune vraie raison pour effectuer la mise à jour. Il en est même une, de raison, qui aurait dû me dissuader de passer à El Capitan. Le logiciel que j'utilise depuis quelque temps pour traiter les images de mes appareils photo ne fonctionne plus avec OS X 10.11. Il a bien été remplacé par un nouveau logiciel, Photos, que je ne connais pas encore mais qui ne s'est pas fait que des amis parmi les photographes. Un autre point qui aurait dû me faire hésiter, c'est que je n'ai pas du tout aimé la version précédente, Yosemite. Je ne l'ai d'ailleurs installée sur aucune de mes machines. Alors quoi ?
Disons que l'ordinateur que j'ai choisi pour essayer El Capitan n'est pas utilisé pour travailler et qu'il ne contient pas la moindre donnée qui me manquerait si jamais je venais à tout perdre. Tout simplement, j'ai eu l'envie de voir, histoire de me faire mon idée et de connaître un peu ce système pour le cas où j'aurais à intervenir sur un Mac sur lequel il serait installé. Je n'en attendais rien de vraiment intéressant, rien de mieux que ce que me proposait Mavericks, en tous cas. De ce côté et après à peine quelques heures passées en sa compagnie, je ne suis pas déçu.

ElCapitanIcon512.jpg
Pour commencer, j'ai fait une sauvegarde du contenu du disque dur. Même si je dis un peu plus avant qu'il n'y avait rien qu'il m'aurait chagriné de perdre, j'ai considéré que la bonne pratique consistait à procéder à une installation après avoir formaté le disque dur. Le fait d'avoir une sauvegarde complète devait me permettre d'importer l'ensemble des applications, données personnelles et réglages après l'installation de El Capitan.
J'ai donc téléchargé OS X 10.11 sur l'App Store (environ six heures) et j'ai créé une clé USB amorçable. Après que la sauvegarde a été terminée, j'ai glissé cette clé USB dans l'ordinateur et je l'ai redémarré depuis cette clé USB. J'ai demandé d'installer le système après un formatage et c'est parti. A un moment, j'ai cru que l'installation était bloquée. On m'indiquait qu'il n'y en avait plus que pour "environ une seconde" et cela durait depuis plusieurs dizaines de minutes. J'ai recommencé et j'en suis arrivé au même point. Cette fois-ci, j'ai décidé de laisser faire et il m'a fallu patienter pendant au moins une demi-heure pour venir à bout de cette ultime seconde et voir l'installation reprendre. Je n'ai pas bien compris mais force a été de constater que c'était reparti pour encore plusieurs dizaines de minutes. Bon.
L'ordinateur redémarre. Je crée un compte utilisateur et commence à découvrir ce nouveau système. J'essaie deux ou trois bricoles, la nouvelle version du navigateur, Safari, que j'avais déjà installée sous Mavericks, par exemple. Je lance Photos, le remplaçant de iPhoto et de Aperture. Je ne suis pas conquis. Je ne le suis pas plus par l'interface qui poursuit le changement inauguré avec Yosemite au nom du flat design. Je n'aime pas du tout. Tout de même un point positif avec le choix d'une police plus économe en place. Elle reste très lisible à mes yeux et permet d'afficher plus d'informations en moins de place. Je vais voir ce qu'il y a de neuf du côté des préférences système, je ne découvre rien de bien passionnant. Je teste deux ou trois bricoles lues sur différents sites et forum traitant de ce nouvel OS et je reste assez froid. J'en arrive à me demander si je ne vais pas me résoudre à réinstaller Mavericks, pour tout dire.
Mais bon, après tout, je me dis que je m'y ferai bien et que je n'ai pas réellement utilisé ce système en conditions. Alors, je me lance dans l'importation de ma sauvegarde. C'est parti pour quelques heures de transfert ! J'en profite pour perdre du temps à dessiner des conneries et pour finir un boulot. J'ai même le temps de préparer de la pâte à crêpes pour mon repas du soir.
Hier soir, peu avant 21 heures, je redémarre l'ordinateur. Je m'assure que les applications fonctionnent, je passe sur le cas de Aperture qui ne fonctionne pas (et pour qui il existe, apparemment, une mise à jour présente dans la liste des applications Apple mais absente "momentanément" au téléchargement. Chapeau Apple !). Je m'agace un peu avec Mail qui nécessite que l'on spécifie son souhait de relever les mails sans authentification sécurisée. Je vois que Safari a bien importé mes favoris. Je doute un peu de la pertinence du nouveau Spotlight (système de recherche interne). Je suis bien loin de trouver beaucoup de qualités à ce nouveau système, pour tout dire. Pour être parfaitement honnête, il me semble que tout cela ne m'encourage pas à me passer de Snow Leopard (10.6) que j'utilise sur la machine de travail ! Ne serait-ce que pour le manque de Aperture ! Je vais tout de même tenter de tester Photos pour vérifier que c'est un logiciel si mauvais que l'on le dit ici et là.

ElCapitan.jpg
Sur ces sites et forum traitant de l'actualité Apple, je peux lire qu'il y a un gain significatif de rapidité avec cette nouvelle version de OS X. C'est possible. Je ne la ressens pas vraiment. On me dit qu'il y a une meilleure intégration avec iOS qui équipe les iPhone et iPad. Je n'ai ni l'un ni l'autre. Ceci étant, je reconnais que tout (sauf Aperture) fonctionne aussi bien avec El Capitan qu'avec Mavericks. Aucun problème avec les logiciels de la Creative Suite 6 de Adobe, notamment. Dans le même temps, je les utilise très peu sur cet ordinateur.
Bref, si l'on enlève les jolies photos de fond d'écran fournies par El Capitan et quelques bricoles, il n'y a rien de bien transcendant dans tout cela. Il est sans doute un peu tôt pour que je puisse me faire une idée objective de ce système et je vais m'attacher à en découvrir plus. Toutefois, il est plus que certain que ce n'est pas l'enthousiasme béât. Rester avec Mac OS 10.6 sur l'ordinateur que j'utilise le plus est l'option que je choisis pour le moment. Si ce "vieux" système bloque désormais l'accès à quelques logiciels et à quelques fonctionnalités, je préfère cela à un système plus récent qui m'empêcherait aussi d'utiliser des logiciels et des fonctionnalités qui ne sont plus d'actualité aujourd'hui.

mercredi 30 septembre 2015

Encore un vieux Mac sauvé

Pourquoi persister à utiliser une machine obsolète ? Il peut exister plusieurs raisons à cela. D'abord, une bête question d'argent, bien sûr. Si l'on n'a pas les moyens d'acheter un nouvel ordinateur, on peut souhaiter continuer à en utiliser un vieux tant qu'il peut rendre service. Une autre raison peut être que, tout simplement, on refuse d'obéir à la volonté des constructeurs de matériel informatique et des éditeurs de logiciels. On peut très bien considérer que les progrès promis ne sont que de la poudre aux yeux et qu'une machine qui nous satisfaisait hier doit pouvoir nous satisfaire aujourd'hui pour peu que ces fonctions soient préservées. Et puis, bien entendu, on peut refuser de changer tout simplement parce que ça coûte, par radinerie.
Ce PowerBook G3, un Pismo à 400 MHz, ne fonctionnait plus. Je n'ai pas mis longtemps à poser le diagnostic. Selon toute vraisemblance, c'était le disque dur qui avait lâché. Ça arrive. C'était même probablement déjà arrivé. Au programme, démontage de l'ordinateur, remplacement du disque dur et réinstallation d'un système et des logiciels. Si possible, récupération des données contenues par le disque dur malade. On y va ! Première épreuve, trouver un disque dur compatible ! C'est que la technologie est légèrement vieillissante. Ce PowerBook date de 2000 ou 2001. On va dire qu'il a une quinzaine d'années. Depuis, nous sommes passés des disques à la norme IDE à ceux à la norme SATA et il devient assez difficile de trouver des disques à l'ancienne norme.
J'ai réussi à trouver un disque à vendre sur Internet. Un petit de 40 Go pas très cher. Je commande, paie et attends la livraison. Hier, je commence l'opération de remplacement du disque dur. Pas de problème majeur. J'en profite pour pratiquer un petit nettoyage. Je remonte tout, m'assure qu'il ne reste pas de vis oubliée, réinstalle la batterie et branche le cordon d'alimentation. Un appui sur le bouton de démarrage et un son résonne. C'est plutôt bon signe. Je récupère les CD d'installation et me prépare à la partie la plus longue de cette remise en route du PowerBook.
C'est à dire que cette machine peut fonctionner avec Mac OS X 10.4.11. Je n'arrive pas à remettre la main sur mon DVD d'installation de cette version du système. Par contre, j'ai un autre DVD de Tiger (10.4) qui implique que l'on ait préalablement installé une plus vieille version du système. Et là, il se trouve que j'ai des CD d'installation de Mac OS X 10.3 (Panther). Alors tant pis, je vais procéder ainsi. Je vais installer Panther et après, j'installerai une version neuve de Tiger. Ça prendra le temps qu'il faut. Allez, premier CD, c'est parti !
Heureusement que ne ne reste pas là à observer le bon déroulement de l'installation. Je profite de ce temps pour aller faire la vaisselle et pour réfléchir à ce que je pourrais me faire à manger. Changement de CD et je retourne à la cuisine pour éplucher quelques légumes. C'est qu'entre temps j'ai trouvé une idée de repas. Des minutes, beaucoup de minutes, passent et l'ordinateur redémarre tout seul. C'est le signe que l'installation de Panther est terminée. Je passe rapidement les étapes qui permettent de terminer l'installation. Je crée un utilisateur et je me lance dans l'installation de Tiger en demandant de formater le disque dur pour avoir un beau système tout neuf. C'est reparti pour une bonne petite heure de moulinage informatique.
Mon repas finit de cuire et je vais passer à table. Je pousse l'ordinateur sur une chaise et le remplace par une assiette pleine de mets délicieux. Du coin de l'œil, je surveille tout de même que tout se passe bien. J'ai pris soin de dire à l'installateur du système de passer sur les options totalement pas indispensables qui prennent et du temps et de la place pour rien. A mon avis, Apple aurait pu pousser plus loin le choix des options. J'ai fini de manger et l'installation continue. J'écoute la radio en dessinant un peu. Enfin, ça se termine ! Bon. A présent, les mises à jour. J'insère un câble réseau dans la prise du PowerBook et c'est parti pour encore quelques heures. Lorsque les mises à jour sont effectuées, je redémarre et recommence pour aller chercher celles qui n'ont pas été proposées dès la première fois. Il y a encore quelques dizaines de Mo à télécharger. A un moment, je décide que ça suffit bien pour la journée et que ça se terminera tout seul. Je vais bouquiner un peu avant de dormir.
Ce matin, vers six heures, je me lève. Je prépare du café et je regarde où en est l'ordinateur. Une mise à jour a échoué. Je relance une recherche et effectue la mise à jour. Cette fois, c'est assez rapide. Je redémarre, m'assure que tout fonctionne et passe à l'étape de l'installation d'un navigateur plus récent que l'antique Safari fournit par Apple. Heureusement pour ces vieilles machines, il existe le projet TenFourFox. J'installe aussi une ancienne version de OpenOffice. Tout va bien. Bon. Et maintenant, tentative de récupération des données ! Là, je ne garantis rien.
Je vais chercher un boîtier externe et place le disque dur malade dedans. Je le branche sur le Mac et rien. J'entends le disque tourner mais il refuse de monter. J'essaie de le mettre dans différentes positions, je le frappe doucement mais rien à faire. Je suis presque prêt à abandonner lorsque j'ai une idée. Le disque est muni d'un cavalier pour le configurer en maître ou en esclave. Là, il est en "maître". J'enlève le cavalier et fais une nouvelle tentative. Le disque gratte quelques secondes et il monte sur le bureau ! Chouette ! Je récupère le maximum de ce que je peux récupérer et le copie sur le disque NAS. Si je ne parviens pas à vraiment tout récupérer du contenu de ce disque, j'ai bien toutes les données personnelles ! Le reste, ce sont quelques éléments du système ou des préférences. Rien de bien grave.
La dernière étape est de remettre sur le nouveau disque du PowerBook toutes ces données. C'est relativement rapide. Je teste un peu tout ça et passe un coup d'utilitaire pour réparer les autorisations. Tout va bien et c'est terminé.

PowerBook G3
J'ai essayé d'utiliser un peu cette vieille machine et il est indéniable que c'est tout de même bien lent par rapport aux standards actuels. Ceci dit, il n'y a que 320 Mo de RAM et il est recommandé d'avoir au moins 512 Mo pour cette version du système. Il faudrait trouver deux barrettes de RAM pour booster un peu tout ça. L'écran de 14 pouces n'affiche que 1024x768 pixels et paraît de bien piètre qualité aujourd'hui. Il n'empêche que ce Pismo est peut-être le meilleur des portables produits par Apple au regard de sa connectique et de ses possibilités d'extension. C'était une machine costaude et rien que le fait qu'elle soit encore utilisable aujourd'hui le montre.

jeudi 11 décembre 2014

Pas très propre

Nettoyage de clavier

samedi 15 novembre 2014

Sur la touche

Une guêpe mise sur la touche

lundi 27 octobre 2014

iMac 500

On m'a confié un iMac en panne pour que je tente une réparation. Pour le moment, je crains que ça soit difficile et coûteux de le réparer. C'est un peu triste. Dans le même temps, il doit dater de 2000 et on dira qu'il a tenu le coup assez longtemps. Comme je n'avais aucune idée et aucune envie de billet en particulier, cet ordinateur servira au moins encore une fois.

iMac G3 500 MHz

vendredi 17 octobre 2014

Apple ne m'intéresse plus

Hier, pour rendre service à un copain, j'ai démarré mon antique Apple Macintosh G3/233. Hier, Apple a présenté de nouveaux produits.

J'ai une application qui ne fonctionne pas sous Mac OS X. Elle permet de créer, de modifier, de convertir des polices de caractères. Elle m'est utile de temps en temps. Pour cette application, je conserve ce Macintosh G3 en activité. Je ne le démarre pas souvent. Ce Macintosh, je l'ai acheté en 1997 ou 1998, quelque chose comme ça. Il a été ma machine principale durant pas mal d'années et puis j'ai racheté le G4 d'un copain avant de passer aux Mac Intel avec un iMac acheté neuf il y a quelques années. Si je ne compte que les machines avec lesquelles j'ai réellement travaillé, depuis le Classic II jusqu'à l'iMac actuel, je n'ai eu que cinq machines en vingt-et-un ans. C'est à la fois beaucoup et peu.
La machine la plus ancienne que j'utilise encore (assez rarement il est vrai) est donc ce bon vieux G3/233. Il n'a pas de ports USB, il utilise encore un port ADB, il a un port SCSI et il fonctionne toujours plutôt pas mal. Surtout, il me permet d'utiliser d'anciennes applications et notamment celle de typographie. Et hier, un copain me demande si je peux lui convertir une police TrueType en PostScript. Je reçois le fichier à transformer sur le MacBook Pro qui tourne sous Mavericks. Le problème est que je ne peux plus accéder au partage du G3 depuis Mavericks[1]. Bon. Ce n'est pas très grave. Je démarre le iMac et m'en sers comme passerelle. Du MacBook Pro je transfère le fichier sur le iMac et du iMac je le transfère vers le G3.
Je passe la police à la moulinette et l'enregistre dans un nouveau format. Après, je fais le même chemin à rebours. Du G3 vers le iMac puis du iMac vers le MacBook Pro. Evidemment, j'aurais pu éliminer l'usage du portable en rapatriant le mail contenant le fichier directement sur le iMac ou, pourquoi pas, directement sur le G3. Mais bon.
Alors voilà. La première chose qui m'agace un peu, c'est que le protocole %%AFP|Apple File Protocol%% du vieux Mac OS ne semble plus être compatible avec les plus récents systèmes. Je ne doute pas qu'il y ait tout un tas de bonnes raisons à cela mais ça m'agace. Apple a tendance, depuis quelques années, à se débarrasser de ce qu'elle juge un peu trop ancien. A mon avis, le but de la manœuvre est de pousser les utilisateurs à adopter les versions les plus récentes du système et de renouveler le matériel. Je n'aime pas me débarrasser de matériel en état de marche.
Dans la vie idéale selon Apple, aujourd'hui, tout le monde devrait acheter et utiliser un iPhone en relation avec un iPad et un iMac. Il achèterait de l'écoute musicale sur iTunes, enregistrerait ses données sur iCloud. On peut ne pas accepter tout cela. Sans être pour autant "contre" Apple, cela fait quelques années que je tords un peu le nez à chaque évolutions des idées de la firme.
Pour moi et pendant longtemps, Apple, les ordinateurs Apple, étaient ce qui me convenait le mieux. Aujourd'hui, je ne suis certainement pas à la veille de troquer un Mac contre un PC sous Windows mais j'ai de moins en moins de goût pour les nouvelles machines Apple et pense me contenter d'attendre la mort avec ce que j'ai à ma disposition si c'est possible, si ce n'est pas trop long.

Dans les machines récentes, celle qui pourrait à la limite m'intéresser pour ce qu'elle est, c'est le Mac Pro. Je ne le connais pas bien mais il semble que ce soit une sacrée machine très puissante. Elle est aussi très chère. Beaucoup trop pour moi. Le Mac Mini aurait pu être une machine intéressante mais voilà, une nouvelle version de ce petit ordinateur a été annoncée hier.
Et donc, voilà le sujet de ce billet. Hier s'est tenue la présentation de nouveaux matériels et l'annonce de la sortie officielle de la nouvelle version du système, Yosemite (10.10). Nous avons donc de nouveaux iPad et je m'en fous, un nouveau Mac Mini et il semble que l'on ne puisse plus rien changer à l'intérieur, un nouveau iMac 27" avec écran Retina "5K" qui est peut-être pas mal mais qui m'ennuie de par son côté encore plus fermé qu'autrefois. Pas plus fermé que les versions immédiatement précédentes mais plus que celles d'encore avant. Aujourd'hui, il est assez clair que lorsque vous craquez un peu plus de 2500 euros dans un iMac 27", vous vous engagez presque à le conduire au recyclage au premier gros problème. Vous pouvez prendre une extension de garantie de deux ans qui mène celle-ci à trois ans mais après ? Sur mon iMac de 2010, même si ce n'est pas très simple, je peux remplacer le disque dur. Sur les nouveaux, on ne peut pas. Ça me gêne. Evidemment, on ne passe pas son temps à remplacer ses disques durs. Sur les nouveaux iMac, plus de lecteur optique. Pour lire ses CD, ses DVD, il faut ajouter (traduire par "acheter") un lecteur optique externe. Si vous commettez l'erreur d'acheter celui proposé par Apple, vous vous en mordrez les doigts dès que vous essaierez de l'utiliser sur votre vieux MacBook ou iMac ! Non, non, non ! Il ne fonctionne que sur les ordinateurs fournis d'origine sans lecteur optique ! C'est très intelligent, ça !
Le nouvel iMac 27" "5K" annonce un affichage de 5120 par 2880 pixels. Sur le papier, comme ça, c'est alléchant. Je m'imagine pouvoir regarder en taille réelle les photos issues de mon appareil photo. Ça doit être quelque chose. D'après ce que j'ai lu en parcourant quelques sites, cet écran fait que l'ordinateur n'est pas cher du tout. Chez Dell, le prix du iMac serait celui de l'écran 5K seul. Si j'avais besoin de changer de machine et malgré mes réticences, je pourrais me laisser tenter par cet iMac.
Et le nouveau système est disponible gratuitement au téléchargement. Je n'ai pas très exactement compris ce que Yosemite apporte concrètement par rapport à Mavericks. Il semble y avoir une meilleure interaction avec les nouveaux iPhone. Je n'ai pas de iPhone. Si l'on a un iPhone récent et Yosemite sur son Mac, alors on peut rédiger des sms sur le Mac et les envoyer par le iPhone. Je n'envoie pas de sms. Enfin, certaines des nouveautés promises ne sont accessibles qu'aux machines les plus récentes. Autant dire que je ne vais pas me presser à migrer de système.

Je dois vieillir. Je ne vois que cela pour expliquer mon désintérêt croissant pour ce que produit Apple. Après tout, puisque j'ai un téléphone portable, je pourrais bien investir dans un iPhone. Franchement, si je devais avoir un smartphone (ou téléphone intelligent comme disent les Québécois) je prendrais certainement un iPhone. Je pourrais aussi revendre mon iMac pour m'en acheter un tout neuf, plus puissant, plus grand. Et un nouveau MacBook Pro pour faire bon poids. J'hésite à faire l'addition. Si j'avais cette somme à débourser, n'en déplaise à Apple, ce serait plutôt dans du matériel photo que je l'investirais.
Et si je me pose quelque instant pour réfléchir, c'est en fait pour l'informatique dans son entier que je ressens une certaine lassitude. Je refuse l'idée de payer un abonnement à Adobe pour avoir les derniers logiciels. Après tout, je fais déjà pas mal de trucs avec mes versions antédiluviennes ou presque. Je n'aime pas l'idée d'acheter de la musique "dématérialisée" et de l'écouter avec mon téléphone ou mon ordinateur. Je n'aime pas l'idée de lire un bouquin sur une tablette (mais je reconnais n'avoir jamais essayé).
Passer à un ordinateur forcément laid comme un PC sur lequel j'installerai un Linux, ça me tente un peu mais je sais aussi qu'alors il faudrait que je me passe de quelques logiciels comme, en premier lieu, Photoshop. Je ne sais pas si la Creative Suite 6 de chez Adobe est supportée par Yosemite. Je me renseignerai à l'occasion. Ce que je sais, c'est qu'il arrivera immanquablement un moment où l'on ne pourra plus utiliser cette suite créative avec les systèmes les plus récents. Alors, que ferai-je ? Je n'en sais rien.

Note

[1] La chose est possible ou impossible avec Lion et Mountain Lion (10.7 et 10.8). Je n'en sais rien, je n'ai jamais utilisé ces systèmes.

mardi 9 septembre 2014

Keynote

keynote-2014.jpg

samedi 5 juillet 2014

Apple, pomme de discorde

Il y avait longtemps que je n'avais pas dit tout le mal que je pense de la société Apple et de son matériel. Il est temps de remettre les pendules à l'heure.

C'est scandaleux. Oui. Scandaleux. Et je pèse mes mots. D'aucuns ici pensent que je suis ce que l'on appelle maladroitement un "fan boy". Ici et là, oui, je le sais, on dit de moi que quoi que fasse Apple, je suis prêt à applaudir de toutes les mains en affichant sur ma face dévastée un sourire béat d'admiration et de gratitude. Et bien, il faut que ça se sache, c'est faux.

Plusieurs fois, je me suis élevé contre des décisions ou pour dénoncer la mauvaise qualité d'un produit Apple. Peut-être en marmonnant un peu trop dans ma barbe, ce qui pourrait éventuellement expliquer que l'on ne m'aurait pas entendu maugréer trop loin. Mais passons. Des mauvaises décisions ? Des mauvais produits ? Oui, il y en a plein l'histoire de Apple. Soyons juste, il y a aussi des merveilles, des logiciels, des ordinateurs, des périphériques qui n'ont tout simplement même pas un semblant de début d'équivalent nulle part ailleurs.
Pourquoi pensez-vous que des personnes telles que moi utilisent de préférence des produits Apple depuis de nombreuses années ? Tout simplement parce que ces produits s'adressent aux personnes de goût, qui ont un sens aigu de l'esthétisme, des personnes exigeantes qui ne satisfont pas de l'à peu près. Ces personnes demandent à ce que leur ordinateur fonctionne et elles n'en demandent guère plus. Elles ne cherchent pas vraiment à savoir ce qu'il y a derrière tout ça. Elles ne savent pas comment fonctionne un processeur ou à quoi il sert. Un peu comme lorsqu'elles utilisent un marteau, elle ne s'occupent pas de savoir quelle est la qualité de l'acier ou l'essence du bois utilisé pour faire le manche.

Il n'empêche que Apple offre aussi parfois des raisons de, justement, chercher à se procurer le bon marteau avec lequel on prendrait plaisir à lui taper sur la tête.
La dernière en date est liée à l'arrivée prochaine de la nouvelle version du système. Apple a annoncé qu'elle abandonnait son logiciel de photo professionnel Aperture. C'est agaçant à plus d'un titre. Tout d'abord, personnellement, ça m'agace parce que je me suis mis à l'utiliser depuis quelques mois. Alors, oui, on nous dit que Aperture continuera à fonctionner avec le nouveau système. Par contre, il ne sera plus maintenu et il n'y aura pas de nouvelles mises à jour. Clairement, ça signifie que je vais pouvoir continuer à l'utiliser encore longtemps, du moins tant que je ne me décide pas à changer d'appareil photo pour un boîtier plus récent, d'ici quelques années.
Apple est une société pragmatique. Son logiciel destiné à la retouche et au catalogage de photos numériques a été une référence avant d'être supplantée et dépassée par d'autres tel que Lightroom de chez Adobe. Aperture a souffert d'un manque de mises à jour au cours de sa vie et, peu à peu, les photographes sont allés trouver ailleurs ce qui manquait au logiciel Apple. Plus les parts de marché s'effritaient et moins Apple avait le cœur à plancher sur une nouvelle version de son logiciel. Pour accroître le nombre d'utilisateurs, la Pomme a baissé les prix avant de, finalement, le "donner" à tous à l'occasion de l'ultime mise à jour. En effet, même les versions piratées ont eu droit à cette mise à jour. Un bon point qui annonçait sans doute la décision finale.
Avec Yosemite, la future version du système, Apple annonce l'arrivée de Photos qui est censé remplacer Aperture et iPhoto en opérant un rapprochement avec les iPhone et iPad. Chez les photographes confirmés, on doute sérieusement de ce que ce Photos proposera et on n'hésite pas à envisager une migration vers Lightroom. D'ailleurs, Apple encourage cette migration à mots couverts en indiquant d'ores et déjà être en pourparlers avec Adobe pour un utilitaire permettant de passer d'un logiciel à l'autre facilement. Pragmatisme, donc. Le logiciel de chez Apple ne rapportait pas suffisamment pour que l'on continue à le développer, on l'abandonne.
Je regrette depuis des années la tournure prise par Apple. Les iPhone et iPad, les iBidules, comme on dit, ont phagocyté le Macintosh et, d'année en année, on sent confusément que les systèmes OS X et iOS cherchent à fusionner. Alors que beaucoup attendent sans plus y croire une machine qui viendrait se placer entre le iMac ou le MacMini et le Mac Pro, une machine modulable, pas trop chère, assez puissante, on n'a droit qu'à des révisions que je trouve totalement rédhibitoires du iMac (impossible de changer un disque dur ou d'ajouter de la mémoire pour le 21.5", abandon du lecteur optique) et à un Mac Pro certes très puissant mais surtout hors de portée de la bourse de la plupart des gens. Que Apple ait compris que l'ordinateur personnel avait vécu et que l'avenir de l'informatique personnelle passe par les tablettes et les smartphones, soit. Pour ma part, je n'ai pas l'intention de délaisser mon iMac pour un iPad. Je sais que Apple ne décide pas en fonction de mes désirs et attentes mais je ne pense pas être le seul à penser comme moi.

iMac G4 "Tournesol"
Autrefois, un ordinateur Apple pouvait être "beau" mais, avant tout, c'était solide et fiable. Tout fout le camp. L'autre jour, mon frère me dit que son fidèle iMac G4, sans aucun doute le plus bel ordinateur de tous les temps, connaît quelques soucis. D'abord, il y a une tache qui est apparue au bas de l'écran, une tache en demi cercle de deux ou trois centimètres de diamètre. Ensuite, plus ennuyeux, la carte réseau paraît avoir cessé de fonctionner. Comme il n'a pas de carte wifi, plus possible d'aller sur Internet.
Je prête un Power Book de 2003 et embarque cet iMac pour voir s'il est réparable. Je ne garantis pas que je puisse faire quelque chose mais, tout de même, je trouve inacceptable qu'une machine de 2002 connaisse des problèmes en 2014 ! Inconcevable !

mercredi 28 mai 2014

Modernité d'antan

Aujourd'hui, après avoir beaucoup peiné sur la mise en couleurs de dessins pourris, je suis allé faire de la maintenance informatique sur du matériel déjà bien ancien.

En informatique, il y a la logique des constructeurs et éditeurs et celle des utilisateurs. Je pratique l'informatique depuis déjà quelques années. J'ai appris depuis belle lurette que cette machine toute neuve présentée comme la plus magnifique, la plus rapide, la plus performante des machines ne sera bientôt plus qu'un infâme ragoton dont on ne saurait plus quoi faire et juste bonne à rejoindre la benne des objets manufacturés obsolètes. Pourtant, si l'on ferme les oreilles aux appels pressants du marketing, on s'aperçoit par soi-même que cette machine qui nous donnait toute satisfaction jusque là n'a pas de raison particulière (hors panne irréparable) de moins bien fonctionner demain. Evidemment, il arrivera un moment où la nouvelle version du système ne pourra pas être installée, où la nouvelle version du logiciel ne sera pas compatible. Mais dans les grandes lignes, une machine peut très bien être utilisée durant de nombreuses années. La preuve, je suis allé aujourd'hui chez une personne de mes connaissances qui refuse de lâcher ses euros pour acheter du matériel neuf.
Chez cette personne, il n'y a que du matériel Apple si l'on met de côté les périphériques que sont l'imprimante Hewlett-Packard, l'écran SONY et quelques autres bricoles. Il y a un PowerBook G3 Pismo 400 MHz de 2000, un G3 "blanc-bleu" 400 MHz de 1999 et un iMac G3 500 MHz de 2001. Le tout est en état de fonctionner et fonctionne. Le tout est connecté à Internet, est utilisé pour travailler et ça va bien ainsi.
Bien sûr, ces machines n'ont plus droit aux mises à jour système depuis longtemps et plusieurs logiciels ne suivent plus ces systèmes anciens. C'est par exemple le cas pour Firefox. Heureusement, il existe le projet TenFourFox qui permet d'utiliser un navigateur récent sur ces machines. En cherchant un peu, on trouve une version pas trop vieille de OpenOfficeorg qui fonctionne sur les Mac PPC. Bien. Moi, je suis intervenu pour installer quelques bricoles dont ces logiciels et pour m'occuper du iMac afin de changer la pile interne et installer une carte Airport afin de pouvoir se connecter au réseau sans avoir à tirer un câble réseau à travers la maison. La carte, je l'ai trouvée en neuf sur un site de vente aux enchères. Même pas très cher. Vraiment neuve, sous emballage scellé. L'installation a dû prendre une bonne quinzaine de minutes et encore. Dans ce quart d'heure, j'ai pu aussi remplacer la pile. Au démarrage, la carte a été immédiatement reconnue. J'aime bien quand tout se passe bien.
Et alors ? Me demanderez-vous. Et alors rien. Je ne veux rien dire de plus. Je ne tiens pas un discours de dénonciation de "l'obsolescence programmée". Une machine vieille de quinze ans fonctionne bien moins rapidement qu'une machine moderne, on ne fait pas les mêmes choses avec un ordinateur de 2000 et un de 2014. C'est juste que ça m'a amusé de rencontrer des personnes qui refusent de lâcher leurs vieilles machines.

vendredi 24 janvier 2014

128 ko et toutes ses dents

Aujourd'hui, le Macintosh souffle ses trente bougies.

Chose peu courante chez Apple, on a décidé de fêter cet anniversaire. On peut voir une vidéo, on peut aussi déclarer son premier Macintosh (Classic II pour moi) ou bien encore voir toutes les versions de Macintosh ayant existé avec de très belles photographies de ces machines exceptionnelles. Oui, je suis partisan.

Apple Macintosh 128 ko

lundi 9 décembre 2013

Apache mort

Au boulot, il y a un PC qui tourne sous Linux et qui est utilisé comme serveur de développement web. Jusqu'à aujourd'hui et depuis déjà quelques années, il fonctionnait sans poser trop de problèmes.

Il y a eu un geste malheureux. On avait un souci. Le serveur ne parvenait plus à envoyer de courriers électroniques. Mon collègue qui traficote les sites Internet avec plein de bouts de code bizarre et des trucs auxquels je n'entrave que pouic m'avait prévenu de cela en fin de semaine dernière. Aujourd'hui, je m'étais donné pour mission de refaire fonctionner le truc. J'ai un peu pataugé mais j'y suis arrivé. Le serveur web parvenait de nouveau à envoyer des courriers ! Chouette !
Oui enfin... Sauf qu'il en profité pour renvoyer plein de messages d'erreur. Soit disant que le module php qui permet de redimensionner les images ne fonctionnait plus ou quelque chose du genre. Un truc qui, je le suppose, ne vous empêcherait pas plus de dormir que moi. Ce foutu module php, il pourrait bien ne jamais avoir existé que ça ne m'aurait pas chagriné. Et je suis presque sûr et certain que la majeure partie de la population mondiale pense la même chose exactement. On s'en fout.
Mais mon collègue, lui, non. Il ne s'en fout pas. Par charité chrétienne, je n'ai pas osé lui demander s'il n'avait pas des sujets d'émerveillement plus beaux, plus poétiques, plus artistiques, que cette saloperie de module dont tout le monde se fout. Je n'ai pas osé et j'ai même eu la faiblesse de dire que j'allais regarder ça de plus près. J'aurais pas dû. J'aurais dû arguer du fait que j'avais plein d'occupations bien plus importantes, urgentes, intéressantes, exaltantes que d'essayer de comprendre pourquoi un module qui fonctionnait ne fonctionne plus.
J'ai donc fouiné sur la toile pour trouver une solution satisfaisante. Je me dis souvent que je ne suis pas le seul idiot dans le monde francophone ou anglophone a m'embêter avec des questions informatiques. Les autres langues, je ne les lis pas. J'ai un instant cru avoir trouvé une solution lorsque mon collègue m'a dit qu'il allait faire une tentative de son côté. Et là, malheur, le serveur web, Apache, est tombé tout à fait en panne.
Comme ça, demain je sais avec quoi je vais m'amuser. Ça m'ennuierait un peu de tout réinstaller mais pour le moment, je ne comprends rien à ce qu'il se passe. Ceci dit, comme dit plus haut, ça ne va pas m'empêcher d'essayer de dormir.

mardi 26 novembre 2013

Je vous rassure

Toute la soirée d'hier, toute la nuit dernière, j'ai été la proie du remord et de la culpabilité. J'ai mal dormi, me suis réveillé plusieurs fois en sueur, à la limite du cauchemar. Je me suis retrouvé dans la peau de quelque Raskolnikov de pacotille à ressasser mon crime ineffable et impardonnable. Oui, je vous l'avoue, j'ai eu honte. Une grande honte ! Celle de vous avoir empêché de dormir du sommeil du juste.

Que n'y a-t-il donc pas une loi pour punir les empêcheurs de dormir sur ses deux oreilles ! Je n'avais pas conscience de l'horrible forfait que je commettais et cela ne peut pas être une excuse valable qui me fera pardonner et éviter votre légitime courroux. Mais que m'a-t-il donc pris de vous entretenir de mes petits soucis de tâche cron qui refusait de fonctionner ? Faut-il donc que j'ai le cerveau en capilotade ! Faut-il que je sois habité par le démon qui pervertit mon esprit et me fait commettre des actes criminels, perfides et pervers ! Pourquoi vous faire subir pareille insanité ? Pourquoi vous mêler à une affaire que j'aurais dû taire ? Aurais-je eu une parcelle d'humanité en moi que j'aurais compris l'ampleur de ma bêtise et de ma méchanceté. Je suis un être mauvais et je bats ma coulpe. Je m'incline humblement face à vous et implore ce pardon que je ne mérite nullement. Je me hais, je suis haïssable, je suis un pourri, un néfaste, une engeance pire que tout.
D'autant plus que, aujourd'hui, sans bien comprendre le pourquoi et le comment, cette tâche cron qui m'ennuyait s'est mise à fonctionner comme aux plus beaux jours. J'ai dû corriger une erreur sans la comprendre et c'est quelque peu angoissant. Non ? Vous ne trouvez pas un peu ?
J'ai aussi réparer un Mac Mini qui refusait de démarrer tout à fait. Une panne étrange là aussi. Il démarrait et se bloquait sur la pomme de démarrage. Normalement, après que la pomme s'affiche, il doit y avoir une petite roue qui tourne qui apparaît et qui signifie que le système se charge. Là, ça se bloquait sur la pomme. Une pomme grise sur un fond gris et rien de plus.
J'ai amené mes outils, un disque dur externe pour contrôler le disque dur interne, un DVD avec un système pour le cas où il serait nécessaire de réinstaller et j'ai commencé à démonter. Le démontage des MacMini G4 n'est pas une mince affaire. C'est assez brutal et, la première fois que l'on procède à l'opération, on ne peut réprimer les gouttes de sueur qui perlent au front. Il s'agit de faire glisser une lame entre le corps en aluminium du boîtier et les entrailles de l'ordinateur pour lui faire lâcher prise. Alors, on fait levier, on maintient la partie qui a commencé à sortir un peu levée et on passe à l'autre côté. Après, les deux parties se séparent aisément.
J'ai commencé par vouloir extirper le disque dur. Je l'ai testé dans le boîtier que j'avais amené et il fonctionnait à la perfection. J'ai soufflé la poussière, j'ai remué les divers composants qui pouvaient perturber le fonctionnement et j'ai démarrer le MacMini sans le remonter. Il est allé au bout de son processus de démarrage sans mollir. J'ai pensé un instant que ce pouvait être le lecteur optique qui posait problème. J'ai déjà vu ça. J'ai arrêté le MacMini, j'ai installé le lecteur optique et ça marchait toujours. Alors, j'ai tout remonté, j'ai contrôlé de nouveau et ça fonctionnait toujours et encore. Bon.
Demain, je vais essayer d'aller faire des photos que j'ai en tête.

lundi 25 novembre 2013

Cron

Aujourd'hui, j'ai perdu quelques heures à tenter de faire fonctionner une tâche cron sur un serveur Linux. Pour ne pas même laisser le temps au suspense de s'installer dans vos esprits embrumés, je vous dis dès à présent que j'ai échoué.

C'est un PC qui fait office de serveur web de développement. Sur ce PC, il y a une version déjà un peu ancienne de Ubuntu. Ubuntu, c'est une distribution Linux basée sur Debian. Linux, c'est un système d'exploitation dont le noyau a été créé par Linus Torvalds et son nom vient directement du prénom de son créateur. Linux, c'est bien. Linux, c'est parfois très simple à utiliser et, parfois aussi, plutôt du genre à vous faire vous arracher les cheveux. Mais dans l'ensemble et malgré tous les petits défauts de la chose, c'est assez bien pour qu'un grand nombre de serveurs web de par le vaste monde de la vaste toile fonctionne avec des serveurs équipés de Linux et le trio Apache, php et MySQL.
Parmi les utilisateurs de Linux, on trouve des personnes qui ne connaissent rien à l'informatique et se contentent d'utiliser un ordinateur et d'autres qui ne jurent que par la ligne de commande et en oublieraient presque qu'un ordinateur peut éventuellement être utile à quelque chose et ne constitue pas juste un jeu par lui-même.
C'est un collègue qui m'a demandé de mettre en place une tâche cron sur ce serveur de développement. Une tâche cron, c'est une tâche que l'on programme pour qu'elle se lance régulièrement, à telle date, à telle heure, tel jour, tant de fois par heure ou toutes les tant de minutes. Le principe est suffisamment simple pour que je pense le comprendre. Vous avez un fichier que vous créez ou éditez et vous écrivez votre programmation selon une syntaxe bien renseignée et documentée. C'est vraiment très simple. Et des fois, ça fonctionne.
Le problème, c'est que cette fois-ci, ça ne veut pas fonctionner. Il s'agit de lancer cette tâche toutes les 15 minutes et cette tâches est un script php qui va agir sur la base de données. En théorie, c'est simple à mettre en œuvre. Parce que je n'y parvenais pas et que les journaux me renvoient des erreurs, je suis parti à la pêche à la solution sur Internet. Ce qui est bien, avec Linux, c'est qu'il y a une large communauté d'utilisateurs à travers le monde. Pour ma part, je me contente des pages écrites en français et en anglais. Les autres, je ne les comprends pas du tout. Alors déjà, c'est un bon point, mon problème n'arrive pas qu'à moi. Ils sont nombreux à y être confrontés. Et la communauté est souvent là pour donner la solution. Le petit problème, c'est que ces solutions ne fonctionnent pas toujours et qu'elles ne sont pas partout identiques. Il arrive qu'un utilisateur dans la panade finisse par trouver solution à son problème et qu'il s'exclame sur un forum que son problème est résolu. Il ne donne pas la solution pour autant. On est heureux pour lui mais on commence à s'agacer un peu aussi.
J'ai parcouru tout un tas de sites et de forums. J'ai essayé plein de choses, j'ai édité, effacé, remplacé, relancé et rien de rien, ça ne veut pas fonctionner. Je ne vais pas lâcher l'affaire. Un moment, j'ai pensé que, peut-être, il existait un problème lié aux droits sur le fichier php. Mais non, ce n'est pas cela. Il me reste une piste à explorer. D'après ce que j'ai pu lire et comprendre, il se peut que php soit installé de deux manières sur un serveur. Soit c'est un ajout à Apache, soit c'est un élément de Linux. Certaines personnes prétendent que la solution peut être à aller chercher par là. Quoi qu'il en soit, que tout cela ne vous empêche pas de dormir.

mardi 19 novembre 2013

Moins ça va, plus c'est bon

Il y a des jours où j'en arriverais presque à me demander s'il n'y aurait pas quelque chose qui ne tourne pas rond, dans mon ciboulot.

Aujourd'hui, l'informatique a décidé de me mettre à l'épreuve. Rien de moins que trois redémarrages de serveur dans la journée. Rien n'allait. Des personnes qui ne parvenaient pas à s'authentifier, des logiciels qui ne voulaient pas se lancer, des courriers électroniques qui ne se relevaient pas plus qu'ils n'étaient envoyés. J'ai descendu et monté des escaliers, j'ai inspecté des logs, j'ai tenté des trucs et des machins. Finalement, je m'en suis sorti à peu près convenablement dans tous les cas. Et j'en viens à me demander si je n'aime pas un peu quand l'informatique me joue des tours.
Les gens sont bizarres. Lorsque le système informatique tombe en panne, ils ne sont pas loin de m'accuser de l'origine des maux. Ils ne semblent pas réaliser que la plupart du temps, tout fonctionne plus ou moins bien. Lorsque j'ai réussi à résoudre un problème, le temps d'un instant on en arriverait presque à me féliciter. Pas trop longtemps parce que je ne fais rien pour attirer la sympathie de mes collègues. Je me demande si ce comportement est normal. Je suppose qu'il l'est au moins autant que le mien. Pas plus.
Un problème informatique qui survient, ça me donne de l'occupation. Il y a un petit coup de stress pas désagréable. C'est un peu comme un jeu, une sorte d'énigme à résoudre. J'aime bien, en fait. C'est moi contre la machine, moi contre le système, moi contre le logiciel. Je me sens peut-être plus à l'aise dans les rapports avec le matériel et l'interface informatiques qu'avec les personnes vraies et vivantes. C'est un peu louche, non ?
Ceci dit, je connais des mécaniciens qui aiment prendre le pari qu'ils referont tourner cette saloperie de moteur, des bouchers qui semblent heureux de couper de la viande, des peintres qui ne sont heureux qu'avec leurs brosses et couleurs. L'homme n'est peut-être pas un animal social tant que l'on peut le prétendre. D'où la question qui me taraude depuis bien longtemps : l'homme est-il ce qu'il est physiquement et mentalement ou est-il ce qu'il est à travers ce qu'il produit, fabrique, imagine ou fait ? Hein ?

jeudi 3 octobre 2013

J'explique

Les esprits les plus éveillés l'auront noté. Il n'y a pas eu de billet hier. Je peux vous expliquer pourquoi. Je ne suis pas certain que cela vous intéressera mais ça vaut le coup de le tenter.
Hier, je suis allé faire du petit dépannage informatique chez des amis-copains-connaissances-relations. Au départ, un petit souci sans gravité. Le copain n'arrivait plus à imprimer sur sa belle imprimante grand format. C'était d'autant plus regrettable qu'il avait justement des photos à imprimer. Il travaille sur un Apple Macintosh et je me suis dit que je n'allais pas mettre bien longtemps à régler le problème. Et en effet, ça n'a pas pris bien longtemps. On a pu faire un premier test d'impression et mon copain a pu imprimer sa photo.
Puisque j'étais là, on m'a sollicité pour un autre petit problème d'impression. Cette fois, c'est la compagne de mon copain qui ne parvenait pas à lancer une impression en wifi sur sa petite imprimante "tout en un" depuis son portable de chez Apple. Parce que j'ai une imprimante assez semblable chez moi et que je n'ai pas rencontré de problème particulier pour imprimer sans être relié physiquement sur l'imprimante depuis mes ordinateurs, j'ai proposé d'aller régler ça. En fait, je n'ai pas eu à faire grand chose. Dès le premier essai et sans avoir rien fait d'autre que de débrancher le câble USB pour tenter une impression, ça a fonctionné. En fait, il fallait juste penser à sélectionner la file d'impression attachée à une connexion wifi pour que ça marche.
Parce que j'étais là, on m'a aussi demandé de régler un léger problème de configuration d'un logiciel de courrier électronique. Ça a été promptement réglé. Et enfin, j'ai magiquement fait réapparaître un dossier qui avait été malencontreusement déplacé et que l'on ne parvenait pas à retrouver. Que des petites choses.
Parce que tout cela avait été rondement mené et que l'on était bien content que tout fonctionne correctement, on est allé boire une petite bière dans le jardin. Et puis, on m'a invité à rester manger. Tomates du jardin, confit de canard et pommes de terre "sarladaises", fromage et salade de fruits, le tout accompagné d'un excellent Médoc 1989. J'ai accepté de bon cœur l'invitation. Et puis, on a discuté de choses et d'autres pendant des heures.
Alors, je suis rentré tard dans la nuit et je me suis couché. Je me suis endormi assez rapidement et je ne me suis pas levé avant 10 heures passées.
C'est pour cela qu'il n'y a pas eu de billet hier.

lundi 15 juillet 2013

La faute au gamin

Une copine m'a amené son PC en panne. Il lui arrive un drôle de truc, au PC. Il est bloqué jusqu'à versement d'une rançon/amende. C'est la faute à son fiston. Le fiston ne doit pas avoir loin des vingt ans, tout de même.

Ce n'est pas la première fois que je répare un PC sous Windows pour ce genre de virus. C'est assez pénible à réparer. Des fois ça va tout seul, des fois non. Là, je suis en train de m'occuper du PC malade. Ça semble se présenter plutôt bien. Je pense que je vais réussir à faire redémarrer le bazar. Après, il va falloir faire des vérifications pour être plus ou moins certain qu'il n'y a pas un bout de virus qui traîne encore.
Ce qui est agaçant, ce n'est pas tant que ça va me faire coucher tard, c'est qu'un jeune adulte s'amuse encore à aller sur des sites pourris sans protection, sans se protéger, sans protéger le PC de sa mère. Il existe pourtant une solution pour qui veut aller sur des sites louches sans qu'il reste de traces sur le PC : le liveCD Linux.

lundi 24 juin 2013

Que faire des vieux ordinateurs ?

Dans une entreprise, au fil des ans, on commence à accumuler des vieilleries informatiques. Il y a un moment où l'on sait que l'on ne les utilisera jamais plus. Se pose alors la question de savoir comment s'en séparer.

Au moment où j'entreprends de rédiger le billet de ce jour, je n'ai aucune idée de ce que je pourrais vous raconter. La tentation est grande de ne pas aller plus loin.
Ce matin, je me suis réveillé à deux heures et trente cinq minutes. C'était bien trop tôt pour se lever. Je me suis retourné dans le lit, j'ai fermé les yeux et j'ai cherché le sommeil. A trois heures et quelques minutes, je devais constater que je n'étais pas arrivé à me rendormir. Je me suis levé, je suis allé boire un verre d'eau et je ne savais pas quoi faire. J'ai démarré l'ordinateur, j'ai allumé la radio et j'ai attendu que la fatigue arrive bien forte. Vers quatre heures, je me suis dit que je pouvais retourner me coucher. Je ne sais pas à quelle heure le sommeil est revenu mais à six heures, le radio-réveil m'a réveillé en plein rêve. Je n'aime pas du tout être réveillé durant un rêve. Encore moins lorsqu'il s'agit d'un rêve marquant. C'en était un.
J'ai gardé ce rêve en tête une bonne partie de la matinée. Heureusement, quelques soucis d'ordinateurs sont venus balayer tout ça. Le reste de la journée a été calme et ennuyeux au possible. En rangeant mon bazar, je suis tombé sur un vieux PC. J'ai voulu vérifier qu'il fonctionnait encore. Quelle surprise lorsque j'ai constaté qu'il tournait sous Windows 98 ! Il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu ça. Je me suis amusé quelques minutes et je l'ai éteint. Que peut-on faire d'une machine pareille vieille d'une douzaine d'années ? Elle fonctionne mais je doute qu'elle est la moindre valeur marchande. Je suppose même que personne ne la voudrait gratuitement.
J'en étais là de mes réflexions lorsque je me suis amusé à faire le tour du matériel obsolète. J'ai trouvé quelques écrans Iiyama, des 22 pouces, un 19 pouces, tous fonctionnels. Ça valait son pesant de cacahuètes, à l'époque. Aujourd'hui, ils ne partiraient pas à 10 euros, je suis sûr. Mais comment se débarrasser de tout ça ? Amener le tout à la déchéterie la plus proche m'ennuie un peu. C'est tout de même du matériel qui fonctionne, que diable ! Il y a aussi quelques vieux Macintosh. Des G4/400 pour la plupart. Ils doivent fonctionner, je ne les ai pas essayés. Ça, ça ne peut décemment pas partir à la déchéterie ! Non. C'est impossible. J'ai eu l'idée parfaitement idiote de proposer un rachat. Mais j'ai balayé cette idée crétine. J'ai fait le serment d'arrêter d'accueillir les vieux ordinateurs. J'ai déjà trois G4 de ce type.
En fait, je fais du tri parce que l'on ne va pas tarder à me déloger une fois de plus du bureau que j'occupe. C'est un jeu comme un autre. Je ne sais pas où je vais échouer. Remarquez, je ne suis là que deux jours et demi. Je me moque un peu d'être mis là ou ailleurs. L'idéal, ce serait que l'on me trouve une place loin du boulot. Chez moi par exemple.

Mais la question est de se séparer de ces ordinateurs, écrans, imprimantes et autres bricoles. L'idéal, ce serait qu'il y ait une association qui récupère tout ça et qu'elle en fasse quelque chose. Je suis certain qu'il y a des personnes qui seraient contentes d'avoir un ordinateur même dépassé techniquement. Il y a alors la question du nettoyage de ces machines. Je suppose qu'il serait idiot de laisser des données sur les disques durs. Deux solutions. Installer un nouveau système après un bon formatage ou retirer les disques durs et les détruire. L'installation d'un système peut s'avérer long et délicat. Dans le cas de ces vieilles machines équipées d'un Windows 98, il faudrait soit réinstaller ce système (et donc retrouver les CD d'installation) soit trouver une distribution Linux un peu vieille qui accepte de s'installer. Ça m'étonnerait que l'on soit d'accord de me payer pour ça.
Pour les Macintosh, l'installation du système ne pose pas de problème majeur tant que l'on reste dans une version du système dont on détient une licence d'utilisation. Mais en fait, il n'y a pas eu d'activation du système jusqu'à une date assez récente chez Apple. Je vais réfléchir à tout ça.

mercredi 20 février 2013

On va pouvoir se remettre au boulot

Il faut croire que j'aime me faire avoir. J'avais juré-craché que jamais plus jamais je n'achèterai de ce genre de saloperie de matériel. Et puis, vous savez ce que c'est, j'ai été faible.

L'imprimante multi-fonctions Canon MP 540 étant tombée en panne, je n'avais plus de quoi numériser mes dessins. Puisque je ne pouvais plus les numériser, j'ai arrêté de dessiner. Je sais que c'est idiot mais je suis comme ça. Idiot. Oui.
Tout de même, depuis quelques jours, j'ai recommencé à griffonner des bouts de papier. Alors, aujourd'hui, je me suis rendu dans un magasin pour acheter un scanner. Bien entendu, je l'ai compris rapidement, je n'allais pas trouver de simple scanner. Il n'y avait rien que des imprimantes multi-fonctions. Comme fait exprès. La raison aurait voulu que je fasse demi-tour et que j'aille dans un autre magasin pour tenter ma chance. Seulement, je n'avais pas envie d'aller ailleurs. J'étais un peu pressé. J'ai regardé ce qu'il y avait et j'ai éliminé tout ce qui portait la marque Canon. Je suis fâché après eux. Pas pour la photo mais il s'en faut de peu pour que je passe à une autre marque. Quelques dizaines de milliers d'euros tout au plus.
Il y avait du Samsung, du Hewlett-Packard et du Epson. J'ai été fâché avec Epson aussi, dans le temps. J'ai réfléchi et j'ai pris le moins cher. 69 euros. Pour ce prix qui ne veut plus rien dire, vous avez une imprimante couleurs, un scanner et, raffinement suprême, un module wifi qui vous permet d'imprimer (ou de numériser) à distance. Lorsque vous êtes assis sur les chiottes, par exemple.

Otons toutes ces fanfreluches

Pratique que je considère étrange et quelque peu pénible, l'imprimante est livrée avec son câble d'alimentation, ses cartouches d'encre, un CD contenant les logiciels et pilotes nécessaires pour Mac OS X et Windows (rien pour Linux) et une sorte de documentation vous guidant dans la mise en service. Par contre, pas de câble USB. Bon, j'en ai suffisamment chez moi mais je me dis que pour un primo-accédant à la joie de pouvoir imprimer ses documents chez soi, ça peut représenter une désagréable déconvenue. Pourquoi ce cordon n'est-il pas joint à la machine ? Mystère complet.
Première étape : ouverture du carton et chasse à tous les petits morceaux de languettes autocollantes et autres protections.

Voilà à quoi ça ressemble

Une fois cela fait, il faut connecter l'imprimante au secteur et la mettre en fonction après avoir ouvert le capot. Les têtes d'impression se placent pour recevoir les quatre cartouches (toute petites cartouches) d'encre. Dans la documentation, on insiste sur le fait qu'il convient de secouer vivement la cartouche noire et de s'abstenir de le faire pour les cartouches cyan, magenta et jaune. Je place les cartouches et j'appuie sur le bouton qui permet à la machine de charger l'encre dans son système. Bien.
Là, je baisse le capot et j'installe les pilotes et logiciels pour le Mac depuis le CD-ROM. L'installation se passe bien. On me demande si je souhaite connecter l'imprimante en wifi ou en USB. Je choisis la connexion filaire parce que l'imprimante restera à côté de l'ordinateur qui n'a pas pour vocation de bouger. Le wifi, je l'utiliserai peut-être pour le portable.

Il y a du wifi. Si, si, c'est écrit.

Je redémarre le Mac et l'imprimante est disponible. Je vérifie que je peux numériser et cela fonctionne aussi. Alors, je vais sur le portable avec le CD-ROM pour tenter de le connecter à l'imprimante en wifi. Tout se passe bien. J'arrive même à numériser "sans fil". Je ne suis pas certain d'utiliser cette possibilité mais on ne sait jamais.
Ainsi donc, je vais pouvoir recommencer à réfléchir à faire des dessins. Pour le moment, je n'ai pas d'idée de dessin à faire mais sait-on jamais ?

Il n'y a plus qu'à brancher tout ça

lundi 11 février 2013

En compagnie des pingouins

Aujourd'hui, j'ai continué à m'amuser à tenter de faire ce que je cherche à faire avec des serveurs et du Linux. J'ai buté sur un truc tout bête avant de comprendre mon erreur.

Pour faire simple, j'ai un serveur Dell avec 2 To de disque dur. Sur ces deux téraoctets, j'en réserve un peu pour le système et je formate le reste en ntfs pour faire du partage de fichiers à destinations de postes sous Windows à travers le réseau local et en utilisant samba.
Déjà, le serveur Dell a une carte RAID qu'il faut faire reconnaître à Linux. Ça, ça n'a pas posé trop de difficultés. Après, il faut faire un partitionnement de ce disque RAID avec une partie pour les multiples partitions de Linux et une grosse partition pour les fichiers qui seront partagés. J'utilise GParted pour faire cela et ça se passe globalement pas trop mal.
Pour le partage de fichiers, j'utilise donc Samba. J'installe Samba et je vais modifier le fichier de configuration. Et c'est là que ça a commencé à ne plus trop bien aller. Disons que tout semblait être en ordre mais que le nom du serveur n'apparaissait pas dans la liste des serveurs, ni sur Mac ni sur Windows. J'ai repris et refais le fichier de configuration plusieurs fois avant de comprendre que c'était tout simplement le nom du serveur qui était trop long. C'est vraiment idiot. Enfin maintenant, le serveur apparaît bien et on a accès au partage... sauf que l'on est limité à la possibilité de lire les données. On ne peut ni écrire ni modifier les données. Je verrai ça demain. Je dois être en bonne voie.

L'idée, pourtant, ne s'arrête pas là. J'aimerais que le Linux gère les accès au partage en utilisant l'Active Directory de Windows. Dans l'idéal, les utilisateurs n'auront pas à s'authentifier pour peu qu'ils aient un compte dans cet Active Directory. De même, ça me permettrait d'attribuer des droits selon les utilisateurs. J'hésite entre ça et le fait de créer un dossier pour chaque utilisateur qui soit fermé aux autres utilisateurs. A priori, personne n'a à aller chercher quoi que ce soit chez le voisin. Je vais voir.
Mais là où ça risque de bigrement se compliquer, c'est que j'aimerais connecter un NAS à ce serveur en iSCSI. Je ne connais rien à cela mais d'après ce que j'ai compris, c'est jouable. Et là, c'est un NAS de 8To ! On va avoir de la place pour mettre plein de trucs.

Sinon, ce soir j'ai mangé un truc qui m'a fait penser à ce que l'on préparait à notre chien lorsque j'étais jeune et que nous avions un chien. C'était un chien de marque "berger allemand" et mes parents l'avaient appelé "Fourcade", rapport aux cheveux coiffés en brosse du ministre giscardien de l'époque. Et donc, à ce chien, mon père préparait un truc qu'il appelait "poupouille". C'était bien souvent des déchets de viande donnés par le boucher mélangés à des pâtes pour chien. Fourcade mangeait sa "poupouille" avec appétit.
Et donc, j'ai tenté de faire une "poupouille" adaptée au goût humain. Je l'ai mangée. Je ne suis pas certain que je referai.

Demain, feuilleton. C'est moi que j'ai écrit l'épisode. J'ai fait ça vite fait.

jeudi 31 janvier 2013

La pomme de discorde

J'ai vu et touché le nouvel iMac "2012". Incroyablement fin (surtout sur les bords), tellement "design", magnifiquement beau (selon Apple). Incontestablement le meilleur du monde informatique actuel (selon Apple). Mon avis est bien moins enthousiaste.

Des bouleversements, il y en a eu, chez Apple. Il y en a eu des bons et des moins bons. Il y a eu l'arrivée du SCSI, l'arrivée des cartes ethernet, le système Mac OS X, l'adoption du USB et du FireWire, le premier iMac... Il y a aussi eu l'abandon des processeurs PowerPC et le choix des processeurs Intel, l'abandon du SCSI et du FireWire, l'abandon des XServe, des machines de plus en plus difficiles à faire évoluer, l'abandon de Mac OS X pour OS X qui nous promet un rapprochement avec iOS, le débarquement de l'App Store et l'obligation à passer par cette plate-forme pour obtenir des logiciels à plus ou moins longue échéance. Aujourd'hui, la gamme d'ordinateurs Apple se compose de MacMini, de iMac, de MacPro et de MacBook Pro ou de MacBook Air. Toutes ces machines vendues avec la dernière version du système Apple, Mountain Lion (10.8).

C'est en prévision de l'arrivée d'une nouvelle personne au boulot que mon employeur m'a demandé d'acheter une nouvelle machine. J'ai choisi un iMac de dernière génération avec 8Go de RAM. Les MacPro sont bien trop chers. Nous avons reçu cette machine et je l'ai installée. Parce que Apple a décidé de ne plus installer de lecteur optique avec ces machines, j'ai acheté le lecteur/graveur de CD/DVD Apple. Parce que Apple ne livre plus de DVD d'installation du système, j'ai acheté un disque dur externe qui m'a permis de sauvegarder le contenu du disque dur en vue d'une future possible réinstallation du système. Cela fait gonfler le prix.
Dès le démarrage, Apple cherche à vous inciter à vous connecter à votre compte Apple ou à en créer un. Pour faire les mises à jour, il vous est demandé de vous identifier. S'il est possible de passer outre cette identification pour les mises à jour du système, il n'en va pas de même pour les mises à jour des logiciels livrés avec la machine (iPhoto, GarageBand...). Là, il vous faut absolument utiliser votre compte ou en créer un qui va vous permettre de télécharger les nouvelles versions à partir de l'App Store. C'est un peu agaçant d'autant plus que rien ne semble être prévu pour les entreprises.
Je démarre la machine, je configure le système pour qu'il entre sur notre réseau et qu'il s'authentifie à notre serveur Apple et je fais les mises à jour. Je sauvegarde l'intégralité du disque sur le disque externe avec Time Machine et je cherche à connecter une tablette graphique Wacom Intuos 2. Déconvenue, Wacom ne développe plus de pilote pour ses tablettes anciennes. Apple n'y est certes pour rien mais ça m'agace tout de même. La machine est silencieuse et réactive. Il semble que ça marche plutôt bien. Je déteste Mountain Lion comme je déteste Lion, la version précédente du système.

Le iMac d'une collègue ne parvenant pas à lire un DVD un peu endommagé, j'ai l'idée de connecter le lecteur/graveur acheté avec le nouvel iMac. J'insère le DVD et il ne se passe rien. Le DVD ne monte pas. J'essaie d'éjecter le DVD sans succès. Je pense à un problème du système et redémarre le iMac en tenant le bouton de la souris appuyé. Le DVD s'éjecte et le système redémarre. J'essaie de nouveau d'insérer le DVD. Même résultat. Je teste sur un MacPro sans plus de résultat. Là, je lis un peu ce qui est dit de ce lecteur/graveur Apple et je vois que cet appareil ne fonctionne qu'avec des ordinateurs dépourvus de lecteur/graveur interne. C'est à dire que chez Apple, on a décidé sciemment que ce machin ne fonctionnera que sur les MacMini, iMac et MacBook récents. Admettons qu'il soit envisageable qu'il faille un bout de logiciel ou un pilote pour faire fonctionne le bouzin sur des macs vieux de deux mois. Admettons que ce logiciel ou pilote ne soit pas livré avec la merde Apple mais qu'il soit nécessaire de la télécharger. Mais non. Tant pis.
Un autre truc qui m'agace vraiment, c'est le fait que le iMac ne soit visiblement pas livré avec une image disque du système que l'on pourrait graver ou enregistrer sur une clé USB ou un disque dur. Apparemment, la seule solution envisagée est de télécharger (et acheter) le système sur le App Store. On peut, comme je l'ai fait, faire une sauvegarde du disque avec Time Machine mais le problème est que ce système est prévu pour effacer les sauvegardes les plus anciennes si jamais le disque externe vient à manquer de place. Bien sûr, on peut faire une première sauvegarde sur un disque dur externe que l'on range et conserve pour "le cas où" mais je n'y avais pas pensé.
Les nouveaux iMac ne permettent pas un remplacement du disque dur ou de la RAM aisé. Au nom du design (nous dit-on) Apple réinvente l'ordinateur jetable. Bien entendu, il est possible de faire appel à un service après vente pour effectuer la réparation. Tant que la machine n'est pas trop vieille. L'idée est tout de même bien d'inciter grandement le cochon de client à changer de machine au premier pet de travers. On me dira que l'on peut toujours ouvrir le iMac soi-même et bricoler ce que l'on veut dedans (et même remplacer le processeur). Oui, on trouve les explications pour le faire sur Internet. Je gage que la majeure partie des possesseurs de iMac ne s'y essaiera pas. Je ne sais pas si j'oserais m'essayer à l'opération.

Pour le moment, tout cela ne me concerne que très indirectement. Je n'ai pas l'intention de changer de machine, je reste avec mon Snow Leopard sur les machines qui l'acceptent. Qu'en sera-t-il dans quelques années ? Plus ça va, moins j'accepte les idées de chez Apple. La seule alternative à brève échéance est de passer à Windows ou à Linux. Acheter un PC ne me réjouit pas. Utiliser Windows encore moins. Un PC avec Linux. Oui. A condition de se passer de certains logiciels dont certains de chez Adobe (Photoshop, Illustrator et InDesign). Je peux imaginer que Gimp peut éventuellement remplacer Photoshop. Pour les autres, je ne vois pas de remplaçants crédibles. Le plus sage serait d'accepter Windows pour pouvoir utiliser ces logiciels et ouvrir les documents déjà réalisés avec eux. A moins que je décide tout simplement de laisser tomber les ordinateurs et que je passe à autre chose. Chez Apple, il semble assez clair que l'on veuille imposer les iBidules (iPhone et iPad). Pour aller sur Internet et faire ce que je fais le plus souvent, ça peut suffire. Sauf que je ne me vois pas continuer à tenir un blog en devant tapoter sur un clavier virtuel (je sais que l'on peut connecter un clavier Bluetooth).

Cela fait une vingtaine d'années que je bricole sur des machines Apple. En ces quelques vingt ans, j'ai vu et accepté des évolutions mais, dans le fond, il est toujours question d'un clavier, d'une souris (ou équivalent) et d'un écran. Je n'ai aucune idée de ce que sera l'informatique personnelle l'an prochain. J'ai l'impression que l'on voudrait conduire la grande majorité des utilisateurs à ne plus être que des consommateurs de données numériques. Les ordinateurs seront peut-être bientôt réservés aux informaticiens qui concevront ces contenus et les gèreront à notre place, sur le "cloud". Ainsi, les appareils numériques seraient tous connectés à un super-Internet et à un compte numérique attribué à chacun. Les photos seront directement envoyées sur des serveurs et on pourra les voir en étant "connecté". La fracture numérique a encore de beaux jours devant elle.

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