J'ai toujours rêvé d'être un gangster

Il est tout à fait envisageable que je n'aie aucun goût ou, tout du moins, que j'aie (très) mauvais goût. C'est possible et je ne dis pas le contraire. Ceci étant dit, je peux maintenant affirmer que le dernier film de Samuel Benchetrit, «J'ai toujours rêvé d'être un gangster» est un chef-d'œuvre du cinéma humoristique.

Nous sommes sur le parking d'une cafétéria perdue dans une quelconque zone de banlieue insignifiante. C'est le personnage principal du film, cette cafétéria. Autour d'elle, ce sont des fragments de vies qui sont racontés par l'auteur. Celle de la serveuse, ex employée dans un péage d'autoroute qui décide de braquer le patron de la cafétéria et qui finit par y être la serveuse ; celle d'un braqueur de pacotille (mais peut-être pas tant que ça) qui s'intéresse lui aussi à la caisse de la cafétéria mais qui foire tout avec une belle constance ; celles de Bashung et de Arno qui se retrouvent par hasard au même endroit alors qu'ils sont en tournée. Deux chanteurs qui se révèlent être des gangsters à leurs manières ; celles de gangsters qui se sont rangés des voitures et qui reviennent à l'endroit de leur ancienne planque devenue cafétéria et qui partent pour un casse ultime, un baroud d'honneur.

Je ne vais pas vous raconter le film... Allez le voir si vous en avez l'occasion.

gangster

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