Frites

Ce soir, j'ai fait des frites.

Ce soir, alors que je perdais mon temps à essayer de dessiner, je me suis demandé ce que j'allais pouvoir manger. J'ai posé délicatement la boule de papier constituée du dessin en cours dans l'âtre de la cheminée éteinte et suis parti à l'assaut de la cuisine toute proche à la recherche d'une inspiration soudaine et enthousiasmante. Au terme d'un coup d'œil circulaire, mon regard a été arrêté par la friteuse de marque "la Parmentière" que je tiens de ma grand-mère paternelle. "Tiens, me dis-je in petto, pourquoi donc ne m'essaierai-je donc pas à faire des frites de pomme de terre ?"

Ni une ni deux, j'ai fait appel à toute les ressources cognitives disponibles pour me remémorer la recette des pommes de terre frites. D'abord, les indispensables : une bassine à friture (j'ai), de l'huile à friture (j'ai aussi), du gaz (j'ai toujours), des pommes de terre (j'ai derechef) et du sel (j'ai à foison). Ensuite, la méthode : éplucher les pommes de terre, les laver, les couper en bâtonnets et bien les essuyer. Faire chauffer l'huile dans la bassine à friture posée sur le feu et attendre que la température idéale soit atteinte. Déposer les bâtonnets de pomme de terre dans le panier de la bassine à friture et les plonger dans l'huile bouillante pour une bonne douzaine de minutes. Les retirer du bain d'huile, attendre que l'huile arrive de nouveau à ébullition et replonger les pommes de terre dans la bassine pour quelques minutes, jusqu'à ce qu'elles soient délicatement dorées. Eteindre le feu et bien égoutter les frites. Les déposer ensuite sur du papier absorbant et les saler de deux sels (du gros et du fin) comme le préconise Joël Robuchon himself.

Puisque j'ai acheté une belle batavia, l'autre jour, je me suis fait une bonne salade verte bien assaisonnée, bien vinaigrée, et, vous me croirez si vous le voulez, je me suis régalé. Pour terminer, j'ai mangé tout cru deux abricots murs juste comme il faut.

dessin

Sinon, notre président adoré de notre République à nous a encore fait des siennes. Au début, j'avais envie de faire un billet sur ce sujet. J'ai préféré les frites. De quoi donc il s'agit ? Alors, notre président vénéré, il a dit que si qu'il y en a un qui veut faire du mal à un policier, ben il sera déchu de la nationalité française. Et on a vu son œil mauvais se tourner vers les "gens du voyage". Pas les gens du voyage des vacances, hein ! Non. Les gens du voyage qui sont pas des vrais Français comme nous et que on pourrait repiocher dans les bonnes idées qu'on a eu pour eux dans les années 30 et 40.

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