Hier comme aujourd'hui et inversement, la petite commune de Saint-Julien-de-Lampon vibre au rythme des vrombissements des engins du Motobécane Club de France qui tient là son 23e rassemblement national.
Des cyclomoteurs en pagaille, des "Mobylettes" bleues ou vertes, jaunes ou orange, des populaires 125 à soupapes latérales ou culbutées mais aussi des 125 plus "sportives" avec des cylindres à trous et puis, tout de même, quelques belles anciennes des années 30 en 350 ou 500cc. Un beau plateau de motocyclettes mais surtout une belle ambiance bien servie par un soleil resplendissant. Au programme, deux balades. Une le samedi après-midi et une autre ce dimanche matin pour aller à la découverte de cette partie orientale limitrophe du Lot du Périgord Noir.
C'est un hasard heureux qui a conduit le club BFG de choisir, lui aussi, ce Périgord pour son rassemblement annuel. Parce qu'il y a un lien (un peu ténu) entre MBK et BFG, ces motos françaises à moteur de GS Citroën ont fait une halte.
L'organisation du rassemblement Motobécane était confiée aux Pétaroux à la noix de la Cassagne que l'on connaît bien et qui donne rendez-vous aux amateurs de cyclomoteurs (et pas que de la marque de Pantin) le 19 août prochain.
Et donc, il y avait de la Mobylette, de la 125cc et d'autres représentantes de la marque mais c'est une Peugeot qui retenait particulièrement mon attention. Il s'agissait d'une magnifique P515 rutilante et je vous la montre sans plus tarder.
J'ai bien conscience que tout cela est quelque peu désobligeant pour le club Motobécane et pour les organisateurs mais ce n'est pas de ma faute si une belle moto était présente, hein ? D'ailleurs, je n'ai rien contre Motobécane et pas grand chose de plus pour Peugeot. Je ne suis pas de parti pris, c'est juste qu'en tant qu'esthète exigeant, je sais reconnaître ce qui est et faire fi des clivages et autres esprits de chapelle qui sont autant de positions nocives à l'expression d'un jugement impartial et honnête. Pour vous prouver que cette Peugeot était bien la plus belle des motocyclettes en présence, je vous la montre une nouvelle fois, rien que pour le plaisir des yeux. C'est dommage, vous n'avez pas le son.
Une prochaine fois, je vous montrerai d'autres photographies faites à l'occasion de ce rassemblement. En attendant, profitez de ce beau dimanche ensoleillé et soyez sages.
1 De Liaan - 20/05/2018, 10:36
Effectivement, remarquable la Peugeot.
J'aime bien le tansad, façon sport, plus esthétique que le bête siège habituel sur les motocyclettes de ces époque. Et nettement plus profilé, on a envie, en chevauchant cette machine de mettre son postérieur là-dessus pour grappiller quelques kilomètres heures, de se faire mal au dos et aux poignets, de passer pour un bel hurluberlu juste avant de se vautrer sur une plaque d'égout. Quel dommage pour la belle motocyclette.
Merci, Michel, d'être passé à ce rassemblement.
En somme, il y avait beaucoup de Made in France...
2 De Tournesol - 20/05/2018, 10:43
Très belle moto en effet .Beau rassemblement.Merci s’y être allé.
3 De Liaan - 20/05/2018, 10:51
Pour le plaisir, encore une vidéo des Pétaroux à la Noix.
4 De Tournesol - 20/05/2018, 20:32
@Liaan : bon documentaire,merci.
5 De Le prof Turbled - 21/05/2018, 09:33
Hé bé, y pleuraient pas sur le chrome, chez Peugeot. Y z'auraient mieux fait de positionner l'assise un peu plus haut, que t'as l'impression que le conducteur est assis dans des vouatères à la turque. Sûr que ça doit lui relâcher les sphincters.
Après 200 bornes dans ces conditions, tu dois apprécier la pause café, surtout que t'as pas l'ombre d'une esquisse de suspension arrière. Chez béhéme, Gilera, Guzzi, et même chez les perfides et conservateurs brittons contemporains, l'ergonomie était un poil plus léchée, et les suspates arrières dans les tuyaux des bureaux d'études. Le chrome! Bling, bling, bling...
6 De Inspecteur Latulipe - 21/05/2018, 10:19
@Le prof Turbled : N'oublions pas que le genre humain a grandi depuis les années 1900. Dans les années 1930, les chiottes (!) étaient adaptées à la morphologie de ces années.
À preuve, les bécanes d'aujourd'hui sont nettement plus hautes, même trop hautes pour les gabarits moyens nés dans les années 1955/1960...
Sûr qu'en chevauchant ces machines des années 1920/1930, nous autres d'actuellement, nous avons les pieds bien à-plat (et je ne parle pas des asperges d'1m80-1m90 qui se retrouvent dans la position du crapaud sur la boîte d'allumettes, tant citée)
7 De Le prof Turbled - 21/05/2018, 18:47
@Inspecteur Latulipe :
Nenni! Visez un peu à quelle hauteur culmine la selle de ces pétoires des années 30. Sur les tophs d'époque, on constate facilement que nos ancêtres avaient les gambettes fortement pliées.
Marrant comme votre façon d'argumenter me rappelle kelkun.
Quand aux bécanes actuelles, toutes ne sont pas à étage. Sur un gros trail, évidemment...ou les béhèmes routières...Mais d'autres restent abordables. à preuve, les Harley, la Gold-Wing, qui pourtant se posent un peu là, question gabarit. Y en a plein d'autres.
8 De Inspecteur Latulipe - 21/05/2018, 20:34
@Le prof Turbled :
Je serais curieux de savoir qui est ce kelkun auquel vous pensez devant ma façon d'argumenter.
Il faut tout de même reconnaître que le genre humain a grandi, non ?
Bon, que les machines des années 1930 aient la selle basse, ce qui donnait ces jambes repliées, admettons. C'était un effet de style.
Il faut aussi reconnaître que les hauteur de selle ont augmenté, surtout dans les années 1980/1990, et je ne pense pas spécialement au trails. Je prends au hasard une Moto-Guzzi V7 spéciale de 1971, un genre de buffle certes, la selle était très basse. Une Moto-Guzzi 1000GT, des années 1990, la selle est nettement plus haute, pour une machine qui comparable celle de 1971.
Enfin, c'est ce que je ressens.
Mais peut-être, avec l'âge, les jambes rétrécissent ?