L'avenir, cet étrange inconnu

J'en connais un qui est né en 1957. Autant dire qu'à la mort du Général, il avait au mieux treize ans. Il était jeune, n'avait pas droit au vote, ne devait pas avoir de conscience politique bien arrêtée. Et pourtant, à l'entendre, c'était bien mieux du temps du Général. Si on le pousse un peu, il reconnaît que si rien ne vaut le Général, c'est entendu, Pompidou, Giscard d'Estaing et Chirac ne sont pas à jeter complètement. On l'aura compris, on lorgne tout de même plutôt vers la droite de l'échiquier politique.
Par contre, il n'aime pas Macron. D'abord, il vient de la gauche et puis il ne fait rien pour relever la France. S'il n'aime pas Marine, c'est surtout et avant tout parce qu'elle est femme. Le père, oui, il ne dit pas que des conneries.
Je l'ai interrogé à propos de la courante "affaire Benalla". Il est partagé. D'un côté, il est bien naturel de vouloir l'ordre et de taper sur les manifestants.

S'ils ne veulent pas qu'on leur tape dessus, ils n'ont qu'à rester chez eux !

Le fait qu'Alexandre Benalla ne soit pas policier et qu'il soit intervenu en dehors de toute structure officielle ? Il y a eu pire. Le Rainbow Warrior ! « Les Socialistes ont leurs casseroles », m'explique-t-il. Et le SAC ? Ah ! Ça il ne connait pas. J'explique, rapidement, les actions de cette police parallèle en charge de la sécurité du Général. Si c'est pour le Général, c'est bien. Bon. Ok.

A partir de là, j'ai considéré qu'il devenait urgent de changer de sujet de conversation. La météo était un sujet parfait. Au moins sommes-nous parvenus à nous mettre d'accord sur un point, il fait chaud.
Buvez frais et restez à l'ombre.

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