@Tournesol : Excellenté!
@A. Lebussat :
Merci! Dé cé pas, j'allais loui en faire la remarqué. Récemmenté,
on a pou en voiré oune excellenté versione filmée, sur la TV franco-allemande, bien soûr.
@A. Lebussat : Boâh. En ces temps difficiles, on dira que c'est un homme à tout faire(*). C'est le cas de le dire.
À notre époque, tout un chacun doit être polyvalent. Cela a commencé avec les pompistes et les supermarchés, on doit se servir soi-même. Puis ce fut avec les photographies et le téléphone que l'on doit assumer. Les factures, c'est avec Internet, on doit les imprimer nous-même, si l'on veut les avoir en papier, etc. Heureusement que l'on déléguera bientôt la conduite des voitures à une machine (rires) on pourra se reposer.
Ce break Aronde, j'en ai beaucoup rêvé. Heureusement, je serais tenté de dire, je n'en ai pas trouvé au moment adéquat. Je l'aurais sûrement salopé à grand coups de disqueuse et de mauvais goût.
On avait un agent Simca, à St Priest-Ligoure, et les frangins qui tenaient l'officine étaient très polyvalents. Eux, ils la revendiquaient, et ils en vivaient, de cette polyvalence (un petit apparté rapport au post n°9).
Ils possédaient aussi une entreprise de battage. Un Société Française XXL et les batteuses qui vont avec, et tous les étés ils se pointaient chez nous pour les moissons. Pour assurer l'intendance du gros tracteur, et rentrer au bercail si le battage se prolongeait plusieurs jours, dans un hameau par ex, ils utilisaient un break Aronde, qui faisait aussi office de dépanneuse le reste du temps. Vu la fiabilité aléatoire des tracteurs et des bagnoles utilisées par mon paternel, on peut dire que je l'ai vue souvent, l'Aronde break, tout au long des années soixante. De quoi, plus tard, en avoir une irrésistible envie.
C'est pourquoi en 83, en pleine période ChromesetFlammes, j'ai rendu visite au survivant des deux frangins, alors retraité et très âgé, pour voir si des fois il n'aurait pas gardé son break. Après les civités d'usage (ah, c'est toi le fils à Dédé, etc...) il m'a ouvert son hangar. Il y avait deux ou trois batteuses, deux Société Française et... deux Arondes! Mais hélas, pas de break.
Deux berlines, une très propre qu'il ne voulait pas vendre, et une assez moche, dont la banquette arrière était traversée par une barre d'attelage. Il me l'a vendue pour deux fois rien, ou peut-être devrais-je dire qu'il s'en est débarrassé avec bénéfice. Comme j'étais toujours à la recherche de galères mécaniques à rentabilité négative, on peut dire que j'avais touché le gros lot.
La suite au prochain repas...
Le propriétaire de cette auto aurait pu faire un (petit) effort de finition sur la peinture : le pied du pare-brise méritait une retouche en clair, pour suivre la ceinture de l'habitacle. Cette cassure dans la teinte est désagréable à l'œil.
Bon point : il n'a pas fait chromer les portières de phares, comme l'ont fait certains pingouins sagouins sur ces Aronde.
@Liaan : La Chatelaine du Liban ? (Pierre benoît)
Étant môme, j'avais un cousin, en Charente qui nous emmenait à la pêche aux confins du marais Poitevin dans une pareille, mais grise et crottée.
On traversait les champs avec pour aller à La Poterelle poser des tramails...
Elle n'est pas vilaine cette châtelaine avec son changement de vitesse qui me fait penser à la DS. Bon ce n'est pas une hirondelle des faubourgs,Châtelaine un peu pédant comme appellation non ? :-)
@arielle : Vous êtes une bonne observatrice.
Vu comme sur la photo, on pourrait croire que le levier de commande des vitesses est similaire à celui de la DS, mais il n'en est rien. Il s'agit d'un classique levier, dit "au volant" comme les 203 et autres Ford Vedette.
Rappelons que le levier au volant pouvait permettre l'assise de trois personnes sur les larges banquettes à l'avant de certaines de ces autos.
@A. Lebussat : Le problème, avec les petits vieux, c'est qu'ils sont toujours pressés. Je vois bien, à la caisse du supermarché, c'est systématiquement eux qui râlent quand la queue n'avance pas.
Oui, l'Aronde du papy mécanicien.
D'abord, je mange ma soupe.
Or donc, chers camarades, cette Aronde tant désirée était un modèle 57, à moustaches, comme sur la photo ci-dessus, beige, ou marron clair, selon ce qu'on pouvait en deviner sous la couche de crasse. Un vrai repoussoir à client, avec un trou dans la malle arrière et un autre dans le dossier de la banquette, pour loger la barre de remorquage du garagiste. Naturellement, elle était cabossée et passablement rouillée. Toute personne correctement achalandée en neurones aurait pris vite fait la poudre d'escampette devant ce chef-d’œuvre du post-modernisme. Ben oui...
Le week-end suivant cette mirobolante découverte, muni de ma caisse à outils, d'une batterie, d'un jerrican d'essence et de mon chéquier, toutes affaires cessantes, je retournais dans ce nirvana de la mécanique rurale.
Malgré l'allure peu engageante de la poisseuse de Poissy , le papy m'avait assuré qu'elle était tournante.
Pour éviter d'éventuels soucis dus à un réservoir pourri, j'avais installé un bidon de cinq litres d'essence de manière à alimenter le carbu par gravité.
Une bonne idée, puisque la pompe à essence s'avéra HS. Une fois le circuit de refroidissement rempli et purgé et la vidange effectuée, et, il faut bien le dire, contre toute attente, la voiture démarra, et tournait même assez rond. Un petit tour dans la cour pour constater que le freinage demandait un pompage vigoureux, mais que la boîte était fonctionnelle, et je signais l'acte de vente.
Le transfert du véhicule jusqu'à Boisseuil, où je créchais, fut organisé en nocturne, et par les plus petites routes possibles, pour éviter le trafic et les pandores. Une vingtaine de bornes tournicotantes et très vallonnées, comme toujours en Limousin, sans assurance ni carte grise ni vignette, avec presque pas de freins et un bidon d'essence fixé par des sandows. C'est qu'à l'époque, si je manquais de pognon, je ne manquais pas d'inconscience. Dans le positif, et nonobstant la bakélite des commodos qui était toute fendue et rafistolée au fil de fer, les phares fonctionnaient. Une chance!
Le plus difficile, ce fut de convaincre mon paternel de m'escorter. N'ayant personne de disponible parmi mes potes (tu parles, un samedi soir) pour éventuellement me remorquer en cas de pépin très probable, et pour me ramener à ma Renault 15 restée à St Priest. Oui, j'avais une R15 en 83.
Le brave homme était un peu effaré de cette phobie administrative à laquelle je le mêlais en lui forçant la main, et j'en fus quitte pour subir quelques remontrances, à posteriori, une fois le recul pris.
Finalement, le plan se déroula sans accroc, comme disait l'autre, et je garais le maudit engin devant chez moi, n'ayant pas le moindre abri pour le mettre au sec. Question stratégie à long terme, le plan n'était guère étoffé. Le plus urgent et le plus facile avait été de faire passer l'envie.
Mis à part le décapage de la boîte à eau du radiateur, en laiton tout brillant comme les douilles d'obus que votre papy a ramené en 18, les travaux de restauration restèrent lettre morte. Pas de hangar, pas de sous, plein de projets fumeux, et surtout pas les épaules devant l'ampleur du chantier, l'Aronde devint rapidement une verrue disgracieuse dans mon petit paysage. Le croiriez vous? La chance m'envoya un client encore plus nigaud que moi, qui regardait à son tour cette demi-épave avec des yeux de merlan frit, et qui m'en débarrassa avec enthousiasme, surtout une fois le capot levé, quand il aperçut le rutilant radiateur.
Cet épisode raté dans le domaine de la customisation virtuelle n'est que trop authentique et m'a fait le plus grand bien. Depuis, plus jamais je ne m'y suis risqué.
@Le Prof Turbled : Merci pour cette jolie histoire.
Remarquons que, souvent dans ces histoires, le père sera de bonne expérience pour éviter au fils des déconvenues. Devant l'enthousiasme de la jeunesse qui se laisse facilement berner par l'apparence, l'ancien sera plus prudent, il sait que l'habit fait rarement le moine, il anticipera plus rapidement les frais qui, avec certitude, ne vont pas tarder à apparaître. Mais l'enfant sera têtu et tentera de convaincre le père.
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait...
@Le Prof Turbled : Merci pour cette jolie histoire.
Remarquons que, souvent dans ces histoires, le père sera de bonne expérience pour éviter au fils des déconvenues. Devant l'enthousiasme de la jeunesse qui se laisse facilement berner par l'apparence, l'ancien sera plus prudent, il sait que l'habit fait rarement le moine, il anticipera plus rapidement les frais qui, avec certitude, ne vont pas tarder à apparaître. Mais l'enfant sera têtu et tentera de convaincre le père.
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait...
1 De Liaan - 01/03/2020, 08:17
Y'en a des qui vont vouloir être jardinier, soudainement.
2 De Liaan - 01/03/2020, 08:20
Ouf, nous sommes enfin à l'extérieur. Après avoir été confinés dans de lugubres locaux ces derniers jours, bienvenue au soleil.
3 De Rocky Siffredo - 01/03/2020, 08:31
@Liaan : Ma! Tou confonds Châtélaine et Gardiniéra, Tontoné liaan.
4 De Liaan - 01/03/2020, 09:05
@Rocky Siffredo : Je pensais à un bouquin... Oune livre, ecco.
Mais votre clin d'œil à la 500 est le bienvenu !
5 De Tournesol - 01/03/2020, 09:05
@Rocky Siffredo : mais,non,il a lu l’amant de lady Chatterlay...
A une autre époque,pour aimer la châtelaine,il valait mieux être serrurier...
6 De Tournesol - 01/03/2020, 09:08
@Liaan : une chèvre dit à sa copine : » t’as l’air crevée » l’autre de répondre: » m’en parles pas,j’ai bouquiné toute la nuit »...
7 De A. Lebussat - 01/03/2020, 09:08
@Liaan : Je pense que c'était plutôt un garde-chasse qu'un jardinier, non ?
8 De Rocky Siffredo - 01/03/2020, 09:37
@Tournesol : Excellenté!
@A. Lebussat :
Merci! Dé cé pas, j'allais loui en faire la remarqué. Récemmenté,
on a pou en voiré oune excellenté versione filmée, sur la TV franco-allemande, bien soûr.
9 De Liaan - 01/03/2020, 09:56
@A. Lebussat : Boâh. En ces temps difficiles, on dira que c'est un homme à tout faire(*). C'est le cas de le dire.
À notre époque, tout un chacun doit être polyvalent. Cela a commencé avec les pompistes et les supermarchés, on doit se servir soi-même. Puis ce fut avec les photographies et le téléphone que l'on doit assumer. Les factures, c'est avec Internet, on doit les imprimer nous-même, si l'on veut les avoir en papier, etc. Heureusement que l'on déléguera bientôt la conduite des voitures à une machine (rires) on pourra se reposer.
(*) Garde-chasse et tireur d'élite.
10 De Le Prof Turbled - 01/03/2020, 11:04
Ce break Aronde, j'en ai beaucoup rêvé. Heureusement, je serais tenté de dire, je n'en ai pas trouvé au moment adéquat. Je l'aurais sûrement salopé à grand coups de disqueuse et de mauvais goût.
On avait un agent Simca, à St Priest-Ligoure, et les frangins qui tenaient l'officine étaient très polyvalents. Eux, ils la revendiquaient, et ils en vivaient, de cette polyvalence (un petit apparté rapport au post n°9).
Ils possédaient aussi une entreprise de battage. Un Société Française XXL et les batteuses qui vont avec, et tous les étés ils se pointaient chez nous pour les moissons. Pour assurer l'intendance du gros tracteur, et rentrer au bercail si le battage se prolongeait plusieurs jours, dans un hameau par ex, ils utilisaient un break Aronde, qui faisait aussi office de dépanneuse le reste du temps. Vu la fiabilité aléatoire des tracteurs et des bagnoles utilisées par mon paternel, on peut dire que je l'ai vue souvent, l'Aronde break, tout au long des années soixante. De quoi, plus tard, en avoir une irrésistible envie.
C'est pourquoi en 83, en pleine période , j'ai rendu visite au survivant des deux frangins, alors retraité et très âgé, pour voir si des fois il n'aurait pas gardé son break. Après les civités d'usage (ah, c'est toi le fils à Dédé, etc...) il m'a ouvert son hangar. Il y avait deux ou trois batteuses, deux Société Française et... deux Arondes! Mais hélas, pas de break.
Deux berlines, une très propre qu'il ne voulait pas vendre, et une assez moche, dont la banquette arrière était traversée par une barre d'attelage. Il me l'a vendue pour deux fois rien, ou peut-être devrais-je dire qu'il s'en est débarrassé avec bénéfice. Comme j'étais toujours à la recherche de galères mécaniques à rentabilité négative, on peut dire que j'avais touché le gros lot.
La suite au prochain repas...
11 De Oncle Liaan - 01/03/2020, 11:05
Le propriétaire de cette auto aurait pu faire un (petit) effort de finition sur la peinture : le pied du pare-brise méritait une retouche en clair, pour suivre la ceinture de l'habitacle. Cette cassure dans la teinte est désagréable à l'œil.
Bon point : il n'a pas fait chromer les portières de phares, comme l'ont fait certains pingouins sagouins sur ces Aronde.
12 De Liaan - 01/03/2020, 11:18
@Le Prof Turbled : Oué® !
Une histoire à la Jacques Potherat, chic !
13 De Waldo7624 - 01/03/2020, 11:41
@Liaan : La Chatelaine du Liban ? (Pierre benoît)
Étant môme, j'avais un cousin, en Charente qui nous emmenait à la pêche aux confins du marais Poitevin dans une pareille, mais grise et crottée.
On traversait les champs avec pour aller à La Poterelle poser des tramails...
14 De A. Lebussat - 01/03/2020, 14:40
@Le Prof Turbled : Vivement la suite, au prochain repas.
Si vous ne nous faites pas le coup du feuilleton qui s'arrête brusquement...
15 De Le Prof Turbled - 01/03/2020, 15:14
@A. Lebussat : Euh...la suite de quoi?
Surtout, attendez vous à du banal, sous peine d'être bien déçu.
À ce soir.
16 De arielle - 01/03/2020, 17:40
Elle n'est pas vilaine cette châtelaine avec son changement de vitesse qui me fait penser à la DS. Bon ce n'est pas une hirondelle des faubourgs,Châtelaine un peu pédant comme appellation non ? :-)
17 De A. Lebussat - 01/03/2020, 18:34
@Le Prof Turbled : Ben, la suite de votre galère mécanique avec l'Aronde ?
18 De Oncle Liaan - 01/03/2020, 18:54
@arielle : Vous êtes une bonne observatrice.
Vu comme sur la photo, on pourrait croire que le levier de commande des vitesses est similaire à celui de la DS, mais il n'en est rien. Il s'agit d'un classique levier, dit "au volant" comme les 203 et autres Ford Vedette.
Rappelons que le levier au volant pouvait permettre l'assise de trois personnes sur les larges banquettes à l'avant de certaines de ces autos.
19 De Le Prof Turbled - 01/03/2020, 19:25
@A. Lebussat : Le problème, avec les petits vieux, c'est qu'ils sont toujours pressés. Je vois bien, à la caisse du supermarché, c'est systématiquement eux qui râlent quand la queue n'avance pas.
Oui, l'Aronde du papy mécanicien.
D'abord, je mange ma soupe.
20 De Le Prof Turbled - 01/03/2020, 21:45
Or donc, chers camarades, cette Aronde tant désirée était un modèle 57, à moustaches, comme sur la photo ci-dessus, beige, ou marron clair, selon ce qu'on pouvait en deviner sous la couche de crasse. Un vrai repoussoir à client, avec un trou dans la malle arrière et un autre dans le dossier de la banquette, pour loger la barre de remorquage du garagiste. Naturellement, elle était cabossée et passablement rouillée. Toute personne correctement achalandée en neurones aurait pris vite fait la poudre d'escampette devant ce chef-d’œuvre du post-modernisme. Ben oui...
Le week-end suivant cette mirobolante découverte, muni de ma caisse à outils, d'une batterie, d'un jerrican d'essence et de mon chéquier, toutes affaires cessantes, je retournais dans ce nirvana de la mécanique rurale.
Malgré l'allure peu engageante de la poisseuse de Poissy , le papy m'avait assuré qu'elle était tournante.
Pour éviter d'éventuels soucis dus à un réservoir pourri, j'avais installé un bidon de cinq litres d'essence de manière à alimenter le carbu par gravité.
Une bonne idée, puisque la pompe à essence s'avéra HS. Une fois le circuit de refroidissement rempli et purgé et la vidange effectuée, et, il faut bien le dire, contre toute attente, la voiture démarra, et tournait même assez rond. Un petit tour dans la cour pour constater que le freinage demandait un pompage vigoureux, mais que la boîte était fonctionnelle, et je signais l'acte de vente.
Le transfert du véhicule jusqu'à Boisseuil, où je créchais, fut organisé en nocturne, et par les plus petites routes possibles, pour éviter le trafic et les pandores. Une vingtaine de bornes tournicotantes et très vallonnées, comme toujours en Limousin, sans assurance ni carte grise ni vignette, avec presque pas de freins et un bidon d'essence fixé par des sandows. C'est qu'à l'époque, si je manquais de pognon, je ne manquais pas d'inconscience. Dans le positif, et nonobstant la bakélite des commodos qui était toute fendue et rafistolée au fil de fer, les phares fonctionnaient. Une chance!
Le plus difficile, ce fut de convaincre mon paternel de m'escorter. N'ayant personne de disponible parmi mes potes (tu parles, un samedi soir) pour éventuellement me remorquer en cas de pépin très probable, et pour me ramener à ma Renault 15 restée à St Priest. Oui, j'avais une R15 en 83.
Le brave homme était un peu effaré de cette à laquelle je le mêlais en lui forçant la main, et j'en fus quitte pour subir quelques remontrances, , une fois le recul pris.
Finalement, le plan se déroula sans accroc, comme disait l'autre, et je garais le maudit engin devant chez moi, n'ayant pas le moindre abri pour le mettre au sec. Question stratégie à long terme, le plan n'était guère étoffé. Le plus urgent et le plus facile avait été de faire passer l'envie.
Mis à part le décapage de la boîte à eau du radiateur, en laiton tout brillant comme les douilles d'obus que votre papy a ramené en 18, les travaux de restauration restèrent lettre morte. Pas de hangar, pas de sous, plein de projets fumeux, et surtout pas les épaules devant l'ampleur du chantier, l'Aronde devint rapidement une verrue disgracieuse dans mon petit paysage. Le croiriez vous? La chance m'envoya un client encore plus nigaud que moi, qui regardait à son tour cette demi-épave avec des yeux de merlan frit, et qui m'en débarrassa avec enthousiasme, surtout une fois le capot levé, quand il aperçut le rutilant radiateur.
Cet épisode raté dans le domaine de la customisation virtuelle n'est que trop authentique et m'a fait le plus grand bien. Depuis, plus jamais je ne m'y suis risqué.
21 De A. Lebussat - 02/03/2020, 08:53
@Le Prof Turbled : Merci pour cette jolie histoire.
Remarquons que, souvent dans ces histoires, le père sera de bonne expérience pour éviter au fils des déconvenues. Devant l'enthousiasme de la jeunesse qui se laisse facilement berner par l'apparence, l'ancien sera plus prudent, il sait que l'habit fait rarement le moine, il anticipera plus rapidement les frais qui, avec certitude, ne vont pas tarder à apparaître. Mais l'enfant sera têtu et tentera de convaincre le père.
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait...
22 De A. Lebussat - 02/03/2020, 09:28
@Le Prof Turbled : Merci pour cette jolie histoire.
Remarquons que, souvent dans ces histoires, le père sera de bonne expérience pour éviter au fils des déconvenues. Devant l'enthousiasme de la jeunesse qui se laisse facilement berner par l'apparence, l'ancien sera plus prudent, il sait que l'habit fait rarement le moine, il anticipera plus rapidement les frais qui, avec certitude, ne vont pas tarder à apparaître. Mais l'enfant sera têtu et tentera de convaincre le père.
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait...
23 De A. Lebussat - 02/03/2020, 09:28
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