La nature de l'homme

8 mars 2014, Journée Internationale de la Femme. Ce n'est pas mon jour. Hier, je suis allé faire des photos à côté de chez moi.

Hier après-midi, je vais fureter à la recherche de photographies à faire autour de Azerat. Je découvre quelques endroits où je n'avais encore jamais posé mes pneus qui méritent des photos mais l'heure n'est pas bonne ou bien je ne vois pas comment faire une bonne image. Ce n'est pas grave, je suis bredouille et je rentre chez moi. Et là, du côté de la Contarie, j'aperçois un paysage qui me plaît. Je m'arrête. Au départ, je suis avec le 17-55 et j'essaie de cadrer quelque chose. Je m'agace un peu. Rien à faire. Et puis, j'ai une idée. Pourquoi ne sortirai-je pas le 80-200 ? J'adore cet objectif mais je l'utilise relativement peu. Il est lourd et je suis fainéant. Je le monte sur le boîtier et je vise. Tout de suite, je vois les images que je peux faire et que j'avais imaginées avant de m'arrêter.
Nous avons la vallée du Douime avec, en fond, le viaduc de l'autoroute A89 qui enjambe cette vallée. Nous sommes en Périgord, c'est beau, le printemps commence à faire verdir tout ça et ça sent les beaux jours qui arrivent. Bien.
Mais voilà, nous avons cette nature périgourdine et on voit qu'elle n'a rien de naturel, justement. Des alignements de noyers, des prés façonnés par le travail de l'homme, un viaduc qui n'a pas poussé spontanément.

Azerat - Viaduc du Douime - Nature humaine
Je me demande si la photo serait meilleure si l'on enlevait ce viaduc. Je cadre autrement et je déclenche. La lumière est belle même si le lointain est un peu gris. De là où je suis, il est difficile de bien montrer le Douime, petit affluent du Cern. Si seulement j'étais moins fainéant, j'aurais entrepris de trouver un point de vue plus parlant. Il faudra que je me munisse d'une carte détaillée pour voir s'il n'y aurait pas un chemin qui me mènerait quelque part.

Azerat - Viaduc du Douime
J'essaie aussi un cadrage vertical, pour voir. Ce n'est pas mal non plus. Je regarde mes photos sur le petit écran de l'appareil et ça me semble correct. Je ne pense pas que je ferai mieux cette fois-ci et je rentre chez moi avec la carte mémoire de l'appareil alourdie de quelques millions de pixels supplémentaires.
Revenu en mon logis, je transfère les images sur le iMac et là, comme à chaque fois, je suis émerveillé par le rendu de cet antique 80-200 Canon. Il y a une impression de netteté et de détail assez incroyable. On peut s'en apercevoir sur les images proposées dans ce billet mais ce n'est rien à côté de ce que je vois sur l'ordinateur avant de réduire la taille ! Ce qui est amusant, c'est que selon certaines personnes (des spécialistes), il ne faudrait pas utiliser cet objectif étudié pour les appareils argentiques avec un boîtier numérique. Il paraît que l'on ne peut obtenir de bons résultats. N'étant pas spécialiste et n'ayant sans doute pas le niveau d'exigence de ces personnes, je me garde bien de les contredire. Elles doivent savoir ce qu'elles disent. Pour moi, modeste amateur spécialiste en rien, ça me convient.

Azerat - Viaduc du Douime

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