Les nuages passent à l'attaque

Tentez d'imaginer la scène. Je suis au volant d'une voiture. Une voiture blanche, break, française. Elle roule et je roule avec elle, assis, les mains posées sur un cercle couvert d'une matière ferme et souple. Si je tourne le cercle vers la droite, je vais à droite, si je tourne à gauche, je vais à gauche. Par la vitre qui me protège du vent, je peux voir le paysage. Un pré vers le bas, un ciel vers le haut. Dans le ciel, des nuages. Gros, les nuages. Et hauts, aussi. Je m'arrête et coupe le moteur en tournant la clé. De la voiture, je descends. Je descends de l'auto. Je descends du break français blanc et je marche sur mes pieds, les pieds posés par terre, les pieds dans des chaussures posées sur le sol. J'ouvre la porte arrière de la voiture pour prendre un appareil photo et je quitte la route pour avancer dans le pré. De l'herbe sous les semelles, à présent. Sous l'herbe, la terre est dure. Sèche, la terre. Humides le ciel et ses nuages. Je m'arrête et je porte l'appareil à l'œil et je déclenche. Je reviens à l'auto et chez moi.

Quelques nuages

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