Premier billet du jour

Ce matin, je me suis réveillé avec un sentiment un peu bizarre, comme si j'étais mort au cours de la nuit. Vraiment étrange. Il était un peu plus de 4 heures et je me suis fait du café que j'ai bu dans la foulée parce que c'est exactement ce que j'ai l'habitude de faire lorsque je me réveille. Je ne me sens pas bien en forme, un peu comme si j'avais mangé un truc que j'aurais du mal à digérer ou comme si j'avais trop picolé hier soir. Et là, il y a deux cas. Ou alors j'ai tellement picolé que je ne m'en souviens même plus ou, comme je le pense, je n'ai rien bu du tout. Je me souviens avoir mangé des spaghetti parce que j'avais la flemme de me faire autre chose. Ah oui, j'ai mangé une pomme, aussi. Ça ne peut pas rendre malade une pomme avec des spaghetti. Si ? Pourquoi pas après tout. Il n'y a pas de raison. Une intolérance soudaine à la pomme ou aux nouilles. Me voilà bien si c'est le cas ! Je ne sais pas comment je vais pouvoir survivre à une pareille malédiction.
Parce que j'étais réveillé, j'ai fait un dessin et puis je l'ai encré. Il est terminé, il est à côté de moi. Je vous le présenterai tout à l'heure, un peu plus tard dans la journée, pour illustrer un sujet dont j'ai prévu de vous parler. Mais avant, il va falloir que j'écrive ce que j'ai à dire et que je traite quelques images qui viendront illustrer elles aussi ce billet. Et puis j'ai aussi un truc à faire. Et enfin, il n'est pas impossible que je retourne me coucher pour prendre un nouveau départ.
Ça m'étonnerait tout de même beaucoup que je me sois réveillé mort. Je ne sais même pas si c'est possible. Si c'est le cas, possible que je sois dans un monde parallèle et que vous ne puissiez pas lire ce que je suis en train d'écrire. Vous me direz ce qu'il en est à l'occasion, si vous passez par ici.

Et puis, pour en terminer pour le moment, il y a un truc qui m'a bien énervé ce matin sur France Inter. La journaliste[1] en charge de présenter le journal, tout à l'heure, a parlé du meurtre par des flics d'un homme à Charlotte, en Caroline du Nord. Cette journaliste a ouvert son sujet en parlant d'un noir tué à Charlotte. Ça m'a agacé qu'elle le désigne ainsi par sa couleur de peau. Je veux bien croire qu'elle ait voulu signifier par là qu'il s'agissait peut-être d'un crime raciste mais elle aurait au moins pu parler d'un "homme noir". Enfin je ne sais pas mais ça m'a énervé. Dans le fond, il n'est pas plus grave que le mort soit noir ou blanc ou vert. Il y a eu mort d'homme et énième bavure policière. C'est un peu comme lorsque, dans le cas d'un fait divers, on insiste sur le fait que la victime ou la coupable est une femme. Je ne vois pas ce que ça peut changer à l'affaire. Qu'il faille le signaler, sans doute. Que l'on dise qu'une femme a tué ou qu'une femme a été tuée ; que l'on dise qu'un homme a tel âge ou telle couleur de peau, pourquoi pas mais que l'on en fasse pas un élément majeur de l'information, selon moi. Sauf si l'on a de solides présomption pour penser que la couleur de peau ou le sexe aient été déterminants. Dans le cas de ce meurtre policier en Caroline du Nord, venant de flics américains, je ne pense pas que nous puissions réellement douter du caractère raciste qu'il y a derrière tout ça mais alors que, au moins, on prenne la peine de mentionner cette couleur de peau associée au fait que la personne est (était) avant tout un être humain.

Note

[1] Bernadette Chamonaz, il me semble

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