Mot-clé - Takumar

Fil des billets - Fil des commentaires

lundi 29 février 2016

Revue de détail

Un mot sur le protocole. L'appareil, un Canon 60D, est sur pied. L'objectif, le Super-Macro-Takumar 50mm f:4 est vissé aux trois bagues-allonge Vivitar (12mm, 20mm et 36mm) et à la bague d'adaptation 42mm-Canon EF. La mise au point est réalisée en LiveView et le déclenchement est réalisé avec le retardateur. La vitesse est fixée à 1/100 et le diaphragme est fermé à f:8, la sensibilité est à 100 ISO. Deux flashes sont placés de part et d'autre et forment à quelque chose près un angle de 45° par rapport à l'appareil photographié.

poussières sur Zenit E
La plus grosse difficulté est de faire la mise au point. Je pense qu'il serait totalement illusoire d'espérer réussir une prise de vue à main levée. Je me suis vite aperçu, avant même de déclencher, que le montage se révélait très sensible aux vibrations et c'est pourquoi j'ai utilisé le retardateur pour les minimiser. La profondeur de champ à ce grossissement est très courte. Je pourrai tenter en fermant plus le diaphragme et en augmentant la puissance des flashes. Le Super-Macro-Takumar ferme à f:22. A suivre, donc.
Bon. J'ai suivi. Etrangement, cela semble terriblement moins bon à f:22. Il n'est pas impossible que la mise au point ait légèrement bougée bien que j'en doute un peu. La mise au point est faite sur le "22" à x10 sur l'écran de l'appareil. Dans le même temps, il faut garder à l'esprit que l'objectif date des années 70 et que l'on a fait des progrès en une quarantaine d'années. L'image reste utilisable selon moi.

bague Zenit E

Et c'est alors que j'ai tout de même eu l'idée d'essayer le Canon 100mm macro en fermant le diaphragme à f:32. Les trois images présentées ici sont réduites en taille mais n'ont pas été recadrées, il faut le signaler.

Zenit poussiéreux au 100mm macro Canon

Zenit E et les ravages du temps

dimanche 28 février 2016

Objectivité

Hier, j'ai eu l'envie de photographier des objectifs. Il y avait le 58mm Helios livrée avec mon premier appareil reflex, un Zenit E et le 50mm Super-Macro-Takumar de chez Asahi Pentax de mon petit-frère. Tant que j'y étais, j'ai ajouté les bagues-allonge Vivitar qui permettent de faire de la photographie macro en grossissant encore plus. Il me faudra d'ailleurs tester cela.
Après avoir fait une première photo du Helios avec le Canon 100mm macro, j'ai constaté qu'il était tout de même très sale. Alors, j'ai tenté de le nettoyer un peu et je l'ai photographié de nouveau. On sent qu'il a bien bourlingué, cet objectif ! A l'origine, il était couvert d'une belle peinture noire brillante et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a perdu de sa superbe. Cet objectif a la particularité de ne pas avoir de dispositif de présélection du diaphragme. C'est logique dans la mesure où le Zenit E n'en a pas non plus. Concrètement, cela signifie qu'il faut, après avoir procédé à la mise au point en pleine ouverture, penser à fermer le diaphragme manuellement en tournant la bague idoine. Qu'est-ce que j'ai pu rater comme photos avant de comprendre cette astuce ! Et même après avoir saisi cette singularité, il m'est arrivé plus d'une fois de simplement oublier de fermer le diaphragme. Ou de ne pas le fermer à fond. Enfin bref, sans me vanter, je peux affirmer avoir rater une belle quantité de photographies dans ma carrière. Ça forge le caractère.
Je m'en veux un peu, aujourd'hui, de ne pas réussir à me décider à refaire de la photo argentique. Le numérique est tellement pratique, tellement facile ! C'est comme à l'époque où j'ai abandonné la mise au point manuelle pour adopter l'autofocus. Il n'y a qu'un Leica M qui pourrait me faire pousser à abandonner l'autofocus. Quel plaisir que de faire une mise au point avec ce télémètre précis et lumineux. Ah ! Ce viseur avec les deux images qu'il convient de superposer parfaitement ! Un vrai moment de bonheur. L'autofocus c'est pratique, rapide, précis, je ne dis pas le contraire. C'est autre chose. Les premiers système autofocus que j'ai pu essayer étaient patauds, lents, bruyants. Il leur arrivait bien trop souvent de ne pas parvenir à se dépatouiller de leur mission. On entendait le moteur tourner dans un sens et puis dans l'autre avant de repartir pour un tour gratuit. Ça pompait, ça hésitait et on abandonnait. Ce que j'ai longtemps regretté, c'est que les constructeurs n'aient pas conservé un système de stigmomètre pour aider à la mise au point manuelle. Ainsi, on aurait pu utiliser l'autofocus ou pas. En leur temps, il y a eu des personnes pour pester contre tous les systèmes d'aide qui sont apparus sur les boîtiers et objectifs au fil du temps. On a refusé la mesure de la lumière TTL et la motorisation et l'autofocus et le numérique. Depuis quelque temps déjà, on tente de tuer le reflex pour lui substituer les systèmes à viseur numérique. J'ai essayé. Il y a de bons côtés et d'autres qui le sont moins. D'ici quelques années, ce sera sans doute tout à fait au point. L'idée forte est de voir dans le viseur parfaitement ce que donnera l'image. Ainsi, on a une vraie idée de l'exposition, de la mise au point, de la profondeur de champ, de la température de couleur en plus de toutes les informations qui peuvent s'afficher en superposition. On en n'a sans doute pas fini avec le progrès.

Helios 58mm f:2

Helios 58mm f:2

Takumar macro et bagues allonge

macro takumar et bagues allonge

Haut de page