Apple et Macintosh

vendredi 18 septembre 2009

Mac Mini en panne

Ce sont des choses qui arrivent. Ce matin j'ai été confronté à un Macintosh en panne.

Impossible d'imprimer depuis que le technicien est venu dépanner le copieur connecté, m'indique-t-on par courrier électronique ce matin. Je me dirige vers le Mac Mini qui me sert à faire de la maintenance à distance et appuie d'un index assuré sur le bouton de démarrage situé au dos de la machine. J'entends le disque dur tourner et l'écran s'allume. Et puis rien. Plus rien du tout. Un écran gris neutre et rien de plus. Mince.
D'abord, dépanner. J'ai de la conscience professionnelle, mine de rien. Je démarre le bon vieux vaillant G4 et lance la connection VPN puis les outils de gestion de serveur à distance. Je procède au dépannage avec succès et retourne au Mac Mini.
Le Mac Mini, c'est comme une huître en meilleur. Pour ouvrir un Mac Mini, il ne faut pas chercher à faire dans la demi-mesure. Un bon couteau de peintre que l'on insère entre la coque en aluminium et la base en plastique, on fait un peu levier histoire de déclipser, on fait pareil de l'autre côté et la machine s'ouvre. Là voilà les entrailles en l'air. J'observe et je vois rien de bizarre. Par acquis de conscience mais sans y croire, je dépose le disque dur pour le tester dans un boîtier externe. Il fonctionne. Je remplace la barrette mémoire et tente de faire démarre la machine. Ça ne fonctionne pas mieux. J'essaie alors de faire avaler un CD-ROM au Mac Mini mais il ne réagit pas et refuse d'avaler la galette. Alors, j'ai l'intuition que ça pourrait être ce lecteur optique qui pourrait foutre la merde. Je l'enlève, rebranche le Mac Mini... et là, ça marche.

Mac Mini ouvert

Maintenant, je vais tenter de voir ce que je peux faire pour faire refonctionner ce lecteur optique et je vais tout remonter.

C'était le billet inutile du jour. Bonne journée.

dimanche 6 septembre 2009

iMac 266

Le premier iMac apparaît en 1998. Il reprend le concept cher à Apple depuis les premiers Macintosh (et aussi le Lisa) de la machine à écran intégré. Cette nouvelle machine fait sensation avec son aspect de gros bonbon coloré à la coque translucide. Il est équipé d'un processeur Motorola G3 à 233 MHz.

Le iMac que je vous présente là date du début de l'année 1999. Après le iMac original de couleur "bondi blue" et son processeur cadencé à 233 MHz, Apple propose le choix, pour son nouvel iMac, entre cinq couleurs. On peut choisir un iMac mandarine, citron vert, raisin, fraise ou myrtille ou bien encore ne pas choisir et prendre les cinq modèles. Cette deuxième génération de iMac est d'abord présentée avec un processeur cadencé à 266 MHz puis à 333 MHz. Le iMac propose deux ports USB (un est utilisé pour brancher le clavier), un port ethernet, un modem interne, une entrée et une sortie son. D'origine il a un disque dur interne de 6Go.
S'il fait sensation par sa forme et sa couleur, le iMac fait aussi grincer des dents en raison de l'abandon du scsi, de l'adb et du lecteur de disquettes. Dix ans après, le modèle que j'ai chez moi fonctionne toujours bien et tourne sous Mac OS 10.3 (Panther). Il n'est pas possible raisonnablement d'espérer le faire tourner sous un système plus récent. Pour une utilisation assez basique que l'on peut avoir d'un ordinateur chez soi, il me semble qu'un iMac de dix ans peut être bien suffisant. On peut aller sur Internet, écrire et revevoir du courrier électronique, faire son courrier avec AppleWorks et même faire tourner un Photoshop un peu ancien pour peu que l'on augmente la quantité de mémoire.

iMac vert

En acheter un aujourd'hui peut être intéressant à l'unique condition de l'avoir pour rien ou presque. Les iMac plus récents de cette catégorie (les iMac à tube cathodique) sont déjà plus intéressants puisque d'une puissance accrue et pourvus d'un port FireWire. Néanmoins, il faut tenir compte du vieillissement des tubes cathodiques et de la difficulté d'en changer en cas de panne. Il n'en reste pas moins que cette machine a certainement permis à Apple de sortir la tête de l'eau puisqu'elle est l'une des machines qui a été le plus vendu dans le monde avec plus de trois millions d'unités écoulées.
Le iMac G4 qui prend la suite est une machine magnifique elle aussi. Je vous en parlerai peut-être un jour.

lundi 24 août 2009

Snow Leopard aujourd'hui ?

A l'heure où j'écris ces lignes, une partie de la communauté Apple est en pleine effervescence. L'Apple Store est fermé. Maintenance ou annonce de nouveaux produits ? On le saura bientôt.

Snow Leopard doit être le nouveau système d'exploitation pour les Macintosh récents. Il ne tournera que sur les Macintosh dotés de processeur Intel. Une page se tourne. Pour moi, c'est simple. Je n'ai déjà pas de machine assez récente pour faire tourner l'avant dernier système.
back soon
Lorsqu'apparaît le Post It, c'est toujours un grand moment d'espoir. C'est vraiment très idiot, je le sais, mais c'est comme ça. Les forums s'enflamment et chacun y va de son pronostic. C'est marrant. Même si l'on sait que l'on achètera pas une nouvelle machine avant longtemps, on se prend au jeu et on se met à rêver d'un Macintosh comme on aimerait qu'il soit : beau, élégant, puissant... et pas cher.
Aujourd'hui, le plus probable est que l'on assiste à la présentation officielle de Snow Leopard mais il est possible que certaines machines soient revues. Certaines sont au catalogue sans grande évolution depuis longtemps maintenant.
Pour cette nouvelle version du système, Apple a choisi de faire un cadeau aux acheteurs récents d'ordinateur à la pomme puisque la mise à jour pourrait ne leur coûter que 10 petits euros. Mais pour l'heure, rien de sûr. Je suis l'affaire !

jeudi 20 août 2009

Boum ! Quand votre iPhone fait "boum !"

Boum, quand notre iPhone fait "boum !", tout avec lui dit "boum !" et c'est l'amour qui s'éveille.

L'affaire fait grand bruit dans les media. Les iPhone exploseraient à qui mieux mieux un peu partout, à Marseille et ailleurs dans le vaste monde. La rédaction du Blog qui nuit grave ! suit l'affaire.

iPhone explosif

mercredi 29 juillet 2009

Gérer les octets

Il y a une dizaine d'années, j'ai acheté un Macintosh G3/233MHz équipé d'un disque dur de 4Go. Il fonctionne toujours (enfin pas le disque dur) mais ce n'est pas sujet.

J'ai connu l'époque où les disques durs n'existaient pas ou étaient bien trop chers pour l'utilisateur moyen. A l'époque, au mieux on enregistrait ce que l'on avait à enregistrer sur disquette ou sur bande magnétique (je n'ai pas connu et utilisé les cartes perforées). Je me souviens qu'il était follement amusant de taper des programmes informatiques en basic à chaque fois que l'on voulait l'utiliser. C'est vieux, tout ça.
Mon premier vrai ordinateur à moi, ça a été un Macintosh Classic 2. Je l'ai toujours et il n'y a pas de raison pour qu'il ne fonctionne plus. Je crois me souvenir qu'il avait un disque dur de 20Mo en plus d'un lecteur de disquettes. Je me souviens que son système d'exploitation (7.0.1 pui 7.1) tenait sur quelques disquettes. Les 20Mo, je n'ai pas souvenir de les avoir complètement remplis. Il faut dire qu'il n'était pas vraiment question de travailler des images, de la vidéo ou du son ! Des fichiers textes ou des petites bases de données (avec Claris Works), ça ne prenait pas beaucoup de place.
Mon deuxième ordinateur, ça a été un Macintosh PPC 7100 qui avait un disque dur de 250Mo, un lecteur de disquettes et un lecteur de CD-ROM. 250Mo, ça me semblait énorme. Seulement, c'est à ce moment aussi que j'ai commencé à m'amuser avec Photoshop (version 2.5 puis, rapidement 3). Mais là encore, je n'ai pas vraiment souvenir d'être parvenu à vraiment remplir mon disque dur. Je l'aimais bien, ce 7100, une machine rapide, pour l'époque, avec ses 72 Mo de RAM !
Ensuite, j'ai acheté un Macintosh G3/233. Là, je passais à huit fois plus d'espace disque ! 4Go ! Beaucoup plus rapide que le 7100, le G3 permettait de travailler vraiment sérieusement avec des logiciels gourmands comme Photoshop 5 ou Illustrator 7. Pour le coup, j'ai acheté un scanner (que j'ai toujours aussi), un lecteur Zip et quelques babioles dont une tablette graphique Wacom. Là, je ne sais plus si j'ai réussi à remplir le disque dur mais par contre je me souviens bien qu'il m'a lâché un matin et que j'ai dû le remplacer par un nouveau, de la même taille. Je me souviens aussi que c'était tout de même assez cher.

Et puis, j'ai acheté le G4 que j'utilise toujours actuellement. Au départ, je ne sais plus bien quel disque dur il y avait dedans. Je ne sais plus. Peut-être 20Go. Là, j'ai assez rapidement ajouté un deuxième disque, un graveur de CD-DVD plein de RAM... Jusqu'au jour où j'ai considéré que je n'avais pas assez de place et que j'ai mis encore d'autres disques durs, plus gros. Et puis j'ai ajouté une carte pour pouvoir mettre de très gros disques durs !
Aujourd'hui, je ne sais même pas combien j'ai de place mais je sais que je suis bien plus loin que le To. Bien. C'est très bien. Sauf que maintenant, je n'arrive plus à gérer quoi que ce soit. Aujourd'hui, par exemple, je me suis aperçu que les dessins, les photos, la musique et les vidéos que je peux avoir sur ce Macintosh représentent plus de 200Go ! Je m'étais dit qu'il serait peut-être bien de faire le tri et de sauvegarder tout ce qui le mérite sur des DVD. Mais là, j'ai baissé les bras rien qu'à l'idée de trier, de faire les DVD, de les vérifier, de les annoter, de les ranger. Horrible.
Je ne sais pas comment vous faites, vous, pour gérer vos données numériques.

vendredi 19 juin 2009

Le pinard, ça devrait être obligatoire !

S'il n'y avait pas de raisin, s'il n'y avait pas de viticulteurs, de vigneron, de bouteille et de consommateur de vin, mon iBook ne fonctionnerait pas.

C'est un problème connu des iBook© de chez Apple©. La puce vidéo est enfichée dans la carte-mère et il peut lui arriver de se dessouder. Alors, le iBook ne fonctionne plus et c'est bien dommage. Plusieurs solutions existent pour réparer ces iBook malades.
On peut faire appel à un professionnel qui va, contre une bonne poignée d'euros, vous refaire les soudures. C'est la méthode recommandée. Il y a la méthode "de l'extrême". On démonte le iBook, on localise la puce graphique, on nettoie la pâte thermique, on place à la surface de la puce une coupelle contenant un peu d'alcool à brûler (ou bien une bougie chauffe-plat) et on met le feu. La chaleur produite doit refaire les soudures. Après, on teste et, si ça fonctionne, on remet de la pâte thermique et on remonte le iBook. Et puis, il y a la méthode plus douce de la cale. D'abord, on s'assure qu'en faisant pression sur la puce graphique le iBook accepte de démarrer. Ensuite, on fait une cale que l'on place entre la tôle de dissipation de chaleur et la coque du iBook et on remonte. C'est cette méthode que j'ai retenue, en partie parce que je n'ai pas de pâte thermique chez moi.

Sur Internet, on trouve toutes ces méthodes expliquées et démontrées. On trouve des films, des images, des articles. La seule chose qui peut vous arrêter, c'est la crainte de ne pas parvenir à démonter la machine. Ce n'est pas très compliqué. Il faut juste un petit peu de méthode et de patience, un tournevis cruciforme et une clé allen. D'abord, vous enlevez la batterie. Pour enlever la batterie, il faut retourner le iBook et c'est un coup de chance puisque c'est justement lorsqu'il est retourné que l'on peut le démonter !
Alors, là il faut commencer par enlever les trois patins en plastique. Il faut y aller doucement parce qu'ils ont tendance à se fendre puis à casser. Sous les patins, une vis. On les enlève. Il y a aussi une vis au milieu de la coque. On l'enlève aussi. Après, on enlève les quatre vis situées dans le logement de la batterie. Là, avec douceur et fermeté, on commence à retirer la coque en plastique. Il faut faire levier avec un outil fin et un peu large qui ne risque pas d'abîmer la coque. C'est crispant, on peut avoir peur de tout casser mais c'est la condition sine qua non pour parvenir à quelque chose.
Si vous êtes parvenu à retirer la coque, vous arrivez à une tôle qui a pour but de dissiper la chaleur et de protéger la carte-mère. Si vous voulez juste mettre une cale, vous n'avez plus rien à déposer. Sinon, il vous faut l'enlever. Rien de bien difficile, juste des petites vis, quelques bouts d'adhésif et quelques bandes de métal adhésif. Moi, je l'ai enlevée pour voir mais je n'étais pas obligé. Quoi que, tout de même, je pense que c'est plus simple de l'enlever pour pouvoir bien appuyer sur la puce graphique afin de faire les essais.
Donc, là, vous faites attention à ce que vous faites, vous prenez bien garde de ne pas risquer de laisser tomber quoi que ce soit sur la carte-mère et vous branchez l'alimentation. Tout en appuyant sur la puce graphique, vous appuyez sur le bouton de démarrage du iBook. Si le problème vient bien de là, vous devriez constater que le iBook démarre et que l'écran s'allume ! Joie !
Alors voilà. Maintenant, il faut trouver un moyen de faire une cale efficace. Sur le site www.macbook-fr.com/ tout est bien expliqué et on préconise de faire cette cale avec une ailette de radiateur de processeur et des petits dômes en plastique. Pour ma part, je n'ai pas de radiateur de processeur et pas de dôme de plastique. Par contre, j'ai un bouchon de liège de bouteille de vin sur la table. Et alors, je me dis quoi ? Je me dis que, peut-être bien que si j'en découpe une rondelle, ça va pouvoir faire une cale. Alors, je prends un cutter, je découpe ma rondelle, je la place là où il faut et je remonte le iBook. Je branche l'alimentation et j'appuie sur le bouton de démarrage. Ça fonctionne. A l'heure où j'écris ce billet, sur le iBook, cela fait presque une journée complète qu'il fonctionne sans souci. Alors, moi je dis que le pinard, c'est bien utile, tout de même !

iBook

mercredi 10 juin 2009

Une de ces cent treize ?

Depuis quelques jours, j'avais un problème qui m'agaçait un peu sur mon ordinateur Apple.

C'est un petit truc agaçant, un petit problème d'affichage. Par moment, pas toujours, il y avait des lignes qui se dédoublaient, l'écran qui sautait de quelques pixels au passage du pointeur de la souris. Pas réellement grave mais agaçant. J'ai décidé de trouver l'origine du problème d'une manière d'abord rationnelle puis, puisque cela ne donnait rien, d'une manière empirique et approximative. Ce matin, le problème est presque résolu.
Dans un premier temps, j'ai cru à un problème matériel. Une carte graphique qui lâche, ça arrive. J'ai ouvert le Macintosh, j'ai bien vérifié que la carte était bien enfoncée dans son connecteur et je n'ai rien vu de suspect. Ensuite, je me suis dit que cela pouvait aussi être mon écran qui avait un souci. Un écran qui tombe en panne, ça peut arriver. Même s'il s'agit d'un écran Apple !
Et puis, j'ai eu une idée lumineuse. J'ai démarré l'ordinateur et ouvert une autre session que celle habituelle. Et là, le problème était absent. Je me suis donc dit que l'origine était forcément à aller chercher dans quelque préférence défaillante de ma session. Or, le dossier "Préférences" d'une session utilisateur de Mac OS X peut devenir un vrai dépotoir, au fil des ans. Là, par exemple, j'avais 472 dossiers et fichiers. Je ne sais pas combien de fichiers cela représente au total mais ça en fait un bon paquet. Dans tout cela, il y a des préférences liées à des applications qui n'existent même plus. Autant les virer sans autre forme de jugement. Après un premier ménage, je constate que le problème est toujours là. Il faut chercher plus avant. Je crée un dossier sur le bureau et je commence à y placer toutes les préférences qui ne me semblent pas vraiment utiles. De temps en temps, je quitte ma session et l'ouvre de nouveau.
Et puis, voilà que tout fonctionne comme je le veux. Bien. Donc, le fichier à l'origine de ce souci est quelque part là-dedans. Mais où ?

preferences Mac OS X

vendredi 13 février 2009

Le Macintosh a 25 ans... et je m'en fous

Cette année, le Macintosh a 25 ans. On dit qu'il est né le 24 janvier 1984. Si je continue à utiliser un Mac au quotidien, s'il est évident que le système du Mac est sans doute le meilleur système qui soit, je n'ai plus de passion pour Apple.

Il y a encore quelques années de cela, j'étais, je le pense, un vrai passionné. Je m'intéressais aux technologies et aux produits frappés d'une pomme croquée, je lisais la presse Mac, j'avais même commencé une collection d'ordinateurs. Je n'hésitais pas longtemps à les faire fonctionner, rien que pour m'amuser, sans but précis. Et puis voilà, la passion m'a quitté.

En fait, il y a plusieurs raisons à ce désamour. Je vais tenter de faire un tour de ces raisons.

Le passage aux processeurs Intel.
Il y a quelques années de cela, Apple se trouvait dans une situation désagréable. Après avoir abandonné les processeurs Motorola, l'entreprise s'était rapprochée de IBM pour se fournir en processeurs G5. On nous annonçait (une fois de plus) les "processeurs les plus puissants du monde" et des performances époustouflantes. Or, il arriva que IBM ne fut pas en mesure de faire évoluer ses processeurs comme on l'aurait souhaité chez Apple. Alors, avec un grand et gros sourire plein de promesses, on nous annonça que l'on allait changer de fournisseur et que, vraiment, le meilleur des choix possibles était celui proposé par Intel.
Pour moi, ce fut un coup de poignard dans le dos. Durant des années, on s'était moqué de Intel et de sa course à la vitesse, on nous avait expliqué que la vitesse du processeur ne faisait pas tout et que, avec les technologies "PowerPC" et "Altivec", on parvenait à faire des machines vachement meilleures que les vulgaires PC à vitesse de processeur moindre.
Passée la surprise, j'ai fini par accepter ce passage à Intel et je reconnu que ces nouvelles machines fonctionnaient plutôt pas mal. Cependant, je n'ai toujours pas digéré cette traîtrise et ne suis pas encore prêt à passer à un Mac-Intel. Je reste fidèle à mon bon vieux G4. Na.

Mac OS 10.5 (Leopard)
L'une des grandes révolutions menées par Apple fut le changement radical de système d'exploitation avec le passage de Mac OS 9 à Mac OS X (prononcer Macohèsdisse). Avec ce nouveau système, Apple faisait entrer ses ordinateurs dans le monde Unix, un monde fait de fiabilité, de sécurité et de performance. Enfin... Pour peu que l'on ait une machine assez récente et puissante pour que ça fonctionne. Personnellement, je suis passé réellement à Mac OS X avec la version troisième du système, Panther. Avant, j'avais bien fait acheter un Mac OS 10.1 par l'entreprise où j'officie, j'avais bien testé la version Bêta sur mon antique Mac G3/233, mais j'étais resté fidèle à Mac OS 9 parce que je n'avais pas de machine assez puissante pour passer à autre chose.
Et puis, j'ai acheté ce G4 équipé d'une carte accélératrice (800 MHz) et d'une carte vidéo plus puissante que celle d'origine. Au fil du temps, je l'ai fait évolué encore et encore. J'ai ajouté de la RAM, j'ai ajouté une carte PCI-IDE afin de pouvoir installer de gros disques durs, j'ai installé un graveur de DVD... et puis je suis passé à Panther (10.3), et puis, je suis passé à Tiger (10.4). Et là, je ne peux pas aller plus loin parce que ma machine ne peut pas supporter la dernière version du système. Du coup, je ne la connais pas bien, cette version de Mac OS X.
Pour pouvoir l'utiliser, il me suffirait d'acheter un Mac plus récent, voire neuf. Je suis tenté par le iMac ou par le MacPro. Pour le MacPro, ce qui m'arrête, c'est clairement une question de moyens financiers. Pour le iMac, c'est plutôt le côté "tout en un" qui, s'il est intéressant, n'empêche pas que je ne saurais alors que faire de mon écran qui fonctionne ma foi encore très bien. Donc, je remets sans cesse à plus tard l'achat d'une nouvelle machine et, pour le moment, ne prévois pas du tout de casser ma tirelire.

Les produits Apple
Cela fait quelques années que je ne me sens plus tout à fait en accord avec le catalogue des produits Apple. Dans la gamme des ordinateurs, il me semble qu'il manque une machine. Qu'avons-nous ? Tout en bas, il y a le MacMini. Il s'agit d'une toute petite machine, vendue sans clavier, sans souris, sans écran et qui est censée constituer l'entrée de gamme. Nous avons une machine certes discrète et silencieuse mais dont l'intérêt s'arrête un peu là. Un disque dur médiocre, des possibilités d'évolution quasiment nulles, un coût finalement peu intéressant si l'on achète un clavier, une souris et un écran de bonne qualité. Le MacMini n'est pas pour moi.
Ensuite, il y a le iMac. Bon, c'est sûr, c'est une machine attirante. Même pas très chère lorsque l'on regarde ce qu'elle offre. Deux modèles, pour faire simple : un 20" et un 24". Celui qui me tenterait serait le 24". J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'en utiliser un et il est vrai que c'est une machine épatante. Seulement, comme je le disais, il me resterait alors mon écran dont je ne saurais que faire. Je pourrais bien tenter de le revendre, c'est vrai.
Ensuite, il y a le MacPro. Le MacPro, c'est la machine professionnelle. Chère, modulable, extrêmement puissante (trop ?). Ça me plairait bien, un MacPro. Mais c'est bien trop cher pour moi. On passe.

Maintenant, nous arrivons aux portables. Deux gammes, la gamme normale et la gamme professionnelle. D'un côté, le MacBook avec un modèle en plastique blanc et un modèle en aluminium et, de l'autre côté, le MacBook Pro en 15" et en 17". A ceci, nous ajoutons le MacBook Air, machine annoncée comme une "merveille technologique" mais qui a un peu le cul entre deux chaises, pour le particulier ou pour le professionnel ? Sans doute pour les deux.
Le souci, c'est que je n'ai pas besoin de machine portable. Je bouge très peu de chez moi et lorsque c'est le cas, c'est soit pour aller au boulot, soit pour aller faire des courses. Pas vraiment l'utilité d'un portable, finalement. Donc, je ne suis pas intéressé. On passe aussi.

Et on passe aux produits qui ne sont pas des ordinateurs. En premier, les iPod. Là, il y a toute une gamme. Du iPod "Shuffle" en passant par le "Nano" et le "Classic" pour finir avec le "Touch". Déjà, au temps du Walkman de Sony, je ne voyais pas l'intérêt d'un appareil permettant d'écouter de la musique en marchant. Je ne vois aucune utilité à ces machines hormis celle de pouvoir écouter de la musique dans la voiture, pour peu que l'on ait un auto-radio permettant de connecter le iPod... et d'avoir un iPod. Mais en fait, c'est aussi tout ce qui gravite autour du iPod que je n'aime pas trop. Le iTunes Music Store, par exemple. Je n'ai jamais bien compris l'intérêt que l'on pouvait trouver à acheter de la musique en ligne qui, si l'on y regarde de près, est pratiquement aussi chère que celle que l'on achète sur CD, avec un boîtier et un livret. Si j'ai bien compris, on en aurait fini avec les DRM sur le iTunes Music Store... Il n'en reste pas moins vrai que la musique que l'on aura achetée et que l'on aura mise sur son iPod ne pourra pas être transférée sur d'autres ordinateurs. Je veux bien comprendre l'intérêt des artistes, des éditeurs, des maisons de disques et de la SACEM, mais je considère que je devrais pouvoir faire la même chose avec la musique que j'achète en ligne qu'avec un CD acheté dans le commerce. Le promener et l'écouter là où je trouve un appareil capable de le lire.
Et puis, il y a un produit étrange, chez Apple. Disons que je ne parviens pas à comprendre à quoi il sert. Il s'agit de l'Apple TV. Je ne suis pas spécialement sot (je suis un sot qui se situe dans la moyenne des sots) et je sais lire un descriptif. On me dit donc que ça permet de regarder des émissions ou des programmes que l'on achèterait "à la demande". Ouais... Ben je comprends pas l'utilité.

Et nous arrivons à présent à l'iPhone. Là, je reste pantois tellement je ne parviens pas à comprendre ce que l'on peut faire d'un appareil pareil. Alors, c'est un téléphone et on peut téléphoner. C'est bien la moindre des choses. Oui. Seulement, moi, le téléphone... comment vous dire ça ? J'aime pas. C'est utile, c'est pratique, mais j'aime pas. Je mets le téléphone au même niveau d'intérêt qu'un réfrigérateur. Pratique mais c'est tout. On nous dit que ça fait aussi appareil photo numérique, que ça remplace son agenda, que l'on peut aller surfer sur l'Internet, lire ses e-mails et y répondre. Mouais. Sans doute est-ce primordial pour ces gens hyper overbookés grave. Peut-être, oui.

La politique de Apple en général
Je ne voudrais pas être désagréable et me faire lapider par une horde de Mac Users en folie, mais j'ai la désagréable impression d'assister à une sorte de "microsoftisation" des esprits, au pays de la pomme. Depuis que Apple est sortie de sa grande crise, que Steve (le sauveur) Jobs est revenu aux affaires et qu'il a redressé la barre avec brio, Apple se permet des choses que je n'apprécie pas beaucoup des masses. Je veux bien reconnaître que cette société est là pour gagner de l'argent mais il y a des pratiques que je n'aime pas. Voilà. Souvent, ce n'est rien de bien grave, notez bien. Juste ces petites choses mesquines comme de virer des ports FireWire de machines ou de ne plus livrer un accessoire avec une nouvelle gamme alors qu'il l'était avec l'ancienne. Et cette propension à vouloir nous faire changer de logiciel pour le nouveau alors que ça n'apporte pas grand chose ? Apple est mesquin.

Mais au fond, je sais bien qu'il suffirait d'un truc sensationnel pour que je recommence à dire que Apple, c'est vraiment "amazing" ! Ce dont je rêve, c'est un ordinateur puissant mais sans plus dans lequel on pourrait ajouter ou changer des éléments facilement, qui serait imaginée pour les personnes comme moi, graphistes indépendants, petites structures (...). En attendant, je reste avec mon G4 et je me dis que, tout de même, on dira bien ce que l'on voudra, mais Apple, hein, ils savent faire de sacrées bonnes machines ! Quand je pense que celle sur laquelle j'écris ce texte est sortie en 2001 ! Une antiquité !

mac blues

jeudi 7 août 2008

Mac OS X, ça plante aussi !

C'est une chose tellement rare que ça mérite d'être dit, des fois que l'on ne voudrait pas croire que ça puisse arriver. Mon bon vieux Macintosh m'a fait un plantage, hier soir ! Le premier depuis... Pfou ! Je sais même plus !

J'étais en train de bosser sur Photoshop, j'avais Safari, mon navigateur, Mail, mon client de courrier électronique, et quelques autres applications de lancées et, tout d'un coup, l'écran s'assombrit et j'ai un message qui m'invite à redémarrer l'ordinateur.
Sincèrement, ça ne m'est pas arrivé depuis facilement plus d'un an, cette affaire.
Je redémarre le Mac et un autre message m'avertit que l'extinction ne s'est pas faite normalement. Ben oui, ça je le savais !

Bon... Je n'ai rien de mieux à vous raconter pour le moment. Je retourne à la laine de verre.

plantage Tiger

dimanche 20 juillet 2008

Le charme des vide-greniers

Aujourd'hui, je suis allé à Fossemagne, en Dordogne, à 15 bornes de chez moi, pour visiter une exposition de véhicules anciens. Il y avait aussi un vide-grenier.

Les vide-greniers, c'est lassant. La preuve, je n'y ai plus rien acheté depuis des années. Il faut dire aussi que j'en fréquente beaucoup moins qu'à une époque. Vous avez toujours les piles d'assiettes ébréchées (5 euros les 6), les verres à bière (2€ le verre), les revues et livres de poche (bon, là, des fois...), les cassettes VHS (bon courage !), les ustensiles de cuisine et les vieux outils (fort chers, les vieux outils !).
Et aujourd'hui, au détour d'une allée, je tombe sur ça :

Mac II CI

Ce que l'on voit là, sous l'écran, le clavier et la souris, c'est un Macintosh ! Miracle !
Je demande à la personne présente combien elle en demande. 100 euros.

100 euros pour ça ? Je fais la photo, me relève et m'apprête à poursuivre ma déambulation lorsque le vendeur me lance, comme un dernier petit espoir de n'avoir pas à remballer la marchandise :
- Et ça marche, je vous assure !

Moi, un peu goguenard, je fais mine de revenir sur ma décision :
- Vraiment, ça marche ? On peut l'essayer ?
- Bah... Euh... Non. On n'a pas l'électricité, ici.
- Là, le clavier, la souris, l'écran... Tout ça se branche sur l'unité centrale ?
- Oui, oui ! C'est sûr ! Le fiston s'en servait encore il n'y a pas longtemps !
- ...

J'ai donc poursuivi ma route.
Pour la petite histoire (pour ceux qui ne connaissent pas bien les Macintosh), on ne peut pas brancher un clavier et une souris de PC dessus et pour brancher un écran à la norme VGA, il faut un adaptateur, adaptateur absent, bien entendu.

Pour voir les photos des véhicules, c'est par là : Expo de Fossemagne.

lundi 14 juillet 2008

Macintosh au rencard !

Faut-il être malade pour entasser autant de Macintosh chez soi ! Je ne sais pas si cela a un nom et si une quelconque pharmacopée peut venir me secourir. Et encore, je me suis calmé, je n'accepte plus n'importe quel ordinateur pourvu qu'il ait une pomme chez moi.

D'abord, il y a le Classic II. Lui, c'est sentimental. C'est mon premier Macintosh. Acheté en 1993 à un étudiant. Premier Macintosh. J'en rêvais depuis longtemps, de ces machines. Ce n'est pas vraiment que je savais ce que j'allais pouvoir en faire, finalement. Juste que j'ai vu une annonce, que le prix m'a semblé honnête et que je l'ai acheté.
Ensuite, il y a les autres. Ceux que j'utilise, déjà. Le G4/400 équipé d'un accélérateur à 800MHz, de deux disques de 500Go, de 1,5Go de RAM (il a eu jusqu'à 2Go mais j'ai revendu une barrette à un copain qui en avait besoin)... Ce G4, c'est l'ordinateur que j'utilise le plus. C'est sur lui que je travaille les images, que je fais quelques travaux de mise en pages, que je consulte mes courriers électroniques et que je bidouille mes photographies. Mine de rien, il date du tout début des années 2000. 2000 ou 2001, pour être exact. C'est vieux, à l'échelle de l'informatique ! Rien que chez Apple, on est passé du PowerPC G4 au PowerPC G5 et au processeur Intel, depuis. N'empêche, il me suffit bien et c'est bien là le plus important.
Il y a aussi le iBook G3, un modèle à 700MHz sur lequel j'écris présentement. Chose marrante, cet iBook et le G4 proviennent de la même source. En quelque sorte, Michel (pas moi, l'autre) est mon fournisseur officiel de Macintosh. Cet iBook est donc un modèle à 700MHz et embarque 320Mo de RAM. Ce n'est pas un foudre de guerre mais il est très bien pour ce que je lui demande de faire. Depuis que je l'ai acheté, j'ai changé le disque dur pour un modèle de plus grande capacité et je lui ai adjoins une carte Airport (le Ouifi de chez Apple).
Enfin, parmi les ordinateurs Apple que j'utilise fréquemment, il y a le G3/233. Lui, je l'ai acheté en 1998. A l'époque, j'avais un 7100/66 et, franchement, il peinait pas mal pour me permettre de faire ce que je lui demandait. J'ai cherché plus puissant et j'ai trouvé ce G3 à Limoges, d'occasion, livré avec un modem. Je crois bien que je l'ai payé dans les 6000 francs de l'époque (ce qui, vu mes finances de l'époque, représentait un investissement colossal !). Il fonctionne toujours, il est fidèle au poste et ne me sers plus que pour piloter mon ancestral scanner SCSI et une antique imprimante laser Apple. Pour m'amuser, je me suis laissé aller à lui installer un Mac OS 10.3 (Panther) alors que ce n'est normalement pas possible. Pour ce faire, il faut passer par un utilitaire tiers et, très honnêtement, ça ne sert pas à grand chose. Donc, je l'utilise sous Mac OS 9.2.1 et tout va bien dans le meilleur des mondes possibles.

Ceux que je n'utilise pas...
En vrac, il y a un Macintosh Plus. Le Macintosh Plus est le premier Mac à embarquer un port SCSI. Il date de 1986, n'a pas de disque dur interne mais peut-être connecté à un disque dur externe que je possède. La dernière fois que je l'ai démarré, il a fonctionné. Je dois avouer que je n'ai pas testé de nouveau depuis pas mal de temps.
Le Macintosh SE 30 est une des machines mythiques créées par Apple. A l'époque, c'était une machine puissante avec laquelle on pouvait même faire de la PAO. Aujourd'hui, je n'essaierais même pas ! N'empêche que bon, hein... Et puis, je me suis amusé à lui adjoindre une carte ethernet RJ45 ce qui fait que je peux me connecter sur le réseau et profiter de l'adsl si je veux.
Ensuite, j'ai deux 8100/80 et deux 7100/80. Ceux-là, je ne m'en suis pas servi depuis très longtemps. Vraiment. On passe.
Après tout ça, que reste-t-il donc en stock ? Ah oui ! Deux Quadra 700 et un Quadra 650. Les Quadra, à l'époque (entre 1992 et 1993), représentaient ce que l'on faisait de mieux et de plus rapide dans le monde de la micro-informatique. C'était aussi très très cher, bien sûr. Je ne m'en sers pas non plus.
N'oublions pas les Macintosh LC. Un LC 475 et un LC. Et puis, il y a le Macintosh II SI et le Macintosh II CI. Je ne les utilise pas non plus. Pas plus, d'ailleurs, que le iMac 266 qui, pourtant, fonctionnent tous très bien. Le iMac, même, pourrait très bien être utilisé pour aller sur Internet ou pour faire de petites tâches... Mais que voulez-vous ? On ne peut pas être devant tous les claviers à la fois ! Je ne suis pas Jean-Michel Jarre, moi !
Il y a aussi le iBook "Palourde" G3/300 qui, lui, fonctionne de manière très aléatoire (il faudra que je l'opère, un jour) et le Duo 230 qui a fonctionné quelque temps et a refusé de démarrer à la dernière tentative. Ah ! Je l'oubliais, celui-là... Il y a aussi un Performa 6400 dans son carton d'origine. Mais lui, il est au garage.
J'en oublie quelques uns, je pense et j'omets le Apple 11c qui, lui, n'est pas un Macintosh. J'omets aussi le Macintosh 128, le tout premier des Macintosh, qui est en pension chez moi mais qui appartient à Thierry, mon petit frère. Aux dernières nouvelles, il fonctionne encore malgré ses 24 ans !

Et aujourd'hui, ça m'a pris... j'ai monté au grenier tous ces Macintosh dont je n'ai pas l'utilité. Allez hop ! Au rencard, les vieilleries ! Du coup, il y a tout de suite plus de place en bas, dans la chambre et dans la pièce principale. J'ai aussi viré le gros serveur Hewlett-Packard mais lui, je ne l'ai pas monté au grenier. Trop lourd ! Je me suis contenté de le cacher.
La prochaine étape logique consisterait sans doute à chercher à me débarrasser de tout cet amas de choses informatiques... Les ordinateurs et les périphériques hors d'âge. On entasse, on entasse et on finit par se rendre compte que ça ne sert pas à grand chose de conserver tout ça.
Seulement voilà, moi, je ne peux pas me résoudre à jeter quelque chose qui fonctionne encore et il est peu probable que ces vieilleries intéressent grand monde. Il n'y a pas de modèle rare (hormis le Macintosh 128 de Thierry) qui puisse justifier un prix de vente excédant deux ou trois dizaines d'euros. Il y a quelques années, encore, j'aurais pu en faire don à une école mais que voudriez-vous qu'ils en fassent, aujourd'hui, de ces machines, les enfants ? Hein ?
Et le vrai problème, au fond, c'est de savoir comment on peut se débarrasser du matériel informatique. C'est plein de saloperies susceptibles de polluer gravement l'environnement, ces machines ! Alors, par pur conscience écologique et environnementale, je me dévoue pour les garder chez moi. Si ce n'est pas de l'abnégation ça !

abandon de Macintosh

jeudi 10 juillet 2008

MacBook Pro, opération changement de disque dur

Aujourd'hui, Michel est venu chez moi pour me proposer un super jeu. Il s'agissait de changer le disque dur de son MacBook Pro. Plein de petites vis à enlever puis à remettre.

On dira ce que l'on voudra, un Mac, c'est bien conçu. Déjà, un MacBook Pro, moi, je dis que c'est une belle machine. Et je ne dis pas cela parce que je suis fier d'en posséder un vu que, justement, de MacBook Pro, j'en ai pas. Faut être riche pour se payer des machines pareilles. Moi, je reste cantonné à des vieux trucs. C'est comme ça, j'avais qu'à mieux travailler à l'école, j'aurais eu un vrai métier avec un salaire décent. :)

Bref donc, pour changer un disque dur, faut ouvrir le ventre de la bête. Finalement, ce n'est pas si compliqué. On commence pas enlever la batterie et quelques vis qui sont là. On enlève la trappe des barrettes mémoire et on retourne la machine.

MacBook Pro
Le MacBook Pro avant que l'on s'attaque à son intégrité physique.

MacBook Pro
Le MacBook Pro et le iBook (qui sert à aller chercher le mode opératoire du changement de disque).

MacBook Pro
On enlève la batterie et la trappe des barrettes mémoire...

MacBook Pro

MacBook Pro

MacBook Pro
On retourne donc le MacBook Pro et on enlève les 10 vis qui sont sur les côtés (4 de chaque côté) et deux au dos.
Ensuite on déclipse le capot avec le clavier. On a eu un petit point dur sur le devant mais il semble qu'il soit préférable de commencer à déposer tout cela par derrière. On fait attention à la nappe du clavier et du trackpad.
MacBook Pro
Là, on arrive aux entrailles de la machine. Le disque dur est en bas à gauche.
Dans un premier temps, il convient de décoller la nappe qui court sur le dessus du disque. Elle est bien collée et il faut y aller avec douceur et fermeté. On décolle cette donc cette nappe et on peut accéder aux deux vis qui maintiennent le disque dans son emplacement.

MacBook Pro
Sur cette photo, on aperçoit un outil qui a été utile pour décoller la nappe dont je parlais : une allumette. Elle aura un autre rôle par la suite mais franchement, je préfère ne pas raconter ce que l'on a fait à ce pauvre MacBook Pro !

MacBook Pro
Là, on a enlevé le disque et sa nappe SATA. Pour la suite, il suffit de tout reprendre dans l'ordre inverse. Fastoche !

MacBook Pro

Enfin, on réinstalle Leopard et on utilise l'assistant Migration intégré au système pour récupérer le dossier utilisateur, toutes ses préférences, tous ses logiciels... Apple, c'est bien.

samedi 27 octobre 2007

Leopard !

MacOSXLeopard

vendredi 12 octobre 2007

Apple se moque de Microsoft

Si vous allez sur le site Apple et que vous faites une recherche sur le mot "virus" dans le champ situé en haut à droite, vous obtenez ceci :

virus

lundi 24 septembre 2007

Fête de la pomme

C'est demain que débute la grande fête de la pomme.

Demain matin débute l'Apple Expo 2007 à la Porte de Versailles, à Paris. Une bonne occasion pour celles et ceux qui le pourront d'aller voir les nouveaux iMac, les nouveaux iPod, les nouveaux iPhone.

vendredi 31 août 2007

Il y a de ces tarés, sur notre pauvre terre...

Imaginez-vous que certains collectionnent les ordinateurs Apple©. Il y a bien du malheur.

Le lien sur Jeremy Mehrle, collectionneur.

mardi 28 août 2007

iBook 300 foutu ? J'aimerais bien voir ça, moi !

Je ne sais pas vous, mais moi je ne parviens pas à admettre qu'un Macintosh© puisse tomber gravement en panne.

C'est un iBook 300, il date de 1999. Environ. Dans le microcosme des utilisateurs de Macintosh©, on l'appelle "iBook Palourde", rapport à son look de coquillage. C'est une drôle de machine, cette palourde. Je peux me tromper mais il me semble que, mis à part Fisher-Price bien entendu, nul constructeur de matériel informatique a osé sortir une machine avec un look pareil. Dans l'histoire de Apple©, il suit le iMac et préfigure assez bien le tournant que prend Apple à cette époque, marquée par le retour de Steve Jobs aux affaires, de mettre le design clairement en avant. Avec les iMac et les iBook, c'en est fini des machines beiges ou grises, tristes, sans humour. Déjà, le G3 "blanc-bleu", aussi surnommé "glacière" avait bouleversé les habitudes, mais là, c'est le grand public qui est visé.

iBook

Donc, c'est un iBook 300 qui ne fonctionne plus. Il est parti en SAV et il est revenu avec un verdict cruel : carte-mère HS. La machine date un peu, le coût de la réparation est rédhibitoire, le iBook est remisé en attente de jours meilleurs.
Et puis, hier, Michel, mon principal fournisseur de Macintosh actuel, m'apporte cet iBook malade en me disant que, si j'ai le temps, il serait bien de voir s'il n'est vraiment pas récupérable.
Comme la vie est bien faite, il se trouve que Thierry, mon petit frère, passait justement pour me faire admirer sa dernière acquisition, un splendide PowerBook G3 400 "Pismo", un portable Apple© de légende, sans doute l'un des meilleurs portables jamais construits. Et voyez-vous que le Pismo et la Palourde ont en commun de partager la même alimentation externe. Oui, parce qu'il faut vous dire que depuis le temps, la batterie du iBook est plus que vide. Donc, on commence par brancher le iBook sur le secteur. On appuie sur le bouton de démarrage et la machine émet le traditionnel son que font tous les ordinateurs dignes de ce nom (les Macintosh©) au réveil. C'est plus que bon signe et ça me conforte dans l'idée que la carte-mère n'est pas si défunte qu'annoncée.
Pour autant, le iBook ne démarre pas. On entend le disque dur tourner, on sent qu'il se passe quelque chose mais il ne démarre pas. Je vais chercher un CD riche d'un système adéquat, j'ouvre le tiroir du lecteur optique, je glisse la galette là où il faut, je referme le tiroir, je tente un redémarrage depuis le CD... Banco ! La machine accepte ! Joie !
J'en profite pour faire faire une vérification du disque dur par l'utilitaire idoine qui ne trouve aucun problème à corriger. On tente de redémarrer depuis le disque dur, et, après quelques essais, il accepte. Bon. Par contre, le iBook plante au bout de quelques minutes. Ce n'est pas encore gagné.
Aujourd'hui, je vais à la pêche aux informations sur Internet et, tout particulièrement sur le site de Apple© qui a une partie consacrée aux problèmes recensés machine par machine. Je glane quelques informations potentiellement utiles dont une qui préconise de faire un reset de la PMU (Power Management Unit, pas Pari Mutuel Urbain). Bien. Ce soit, en rentrant du travail, je prends le iBook, je lui enlève sa batterie, je cherche le bouton de reset, j'appuie dessus durant cinq secondes en maintenant mon doigt sur le bouton de démarrage, je rebranche l'alimentation externe et je démarre le portable censé être mort. Là, ça fait plus d'une heure et demi qu'il fonctionne très bien, merci pour lui.

samedi 25 août 2007

Macintosh LC

Depuis hier, j'ai deux nouveaux Apple© Macintosh© à la maison. L'un des deux est un LC.

"Je ne suis pas certain qu'il fonctionne..." Le Mac LC (LC pour Low Cost* ) est mis sur le marché en 1990 et est remplacé par le LC2 en 1992. Son nom de code est Pinball, Elsie ou Prism, ça a l'air d'être au choix. C'est un Macintosh destiné au grand public. Equipé d'un processeur Motorola 68020 cadencé à 16 MHz, il est doté de 2Mo de mémoire RAM en configuration de base (extensible à 10Mo) et d'un disque de 40 ou 80 Mo ainsi que d'un lecteur de disquettes 1,44 Mb. A sa sortie, on l'utilise avec le système 6.0.7 mais on peut lui installer un 7.5.5. En 1990, il fallait débourser environ 2 400 dollars américains pour se le payer et je n'ai pas de doc sous la main pour savoir combien il en coûtait en francs de l'époque.

Macintosh LC

Or donc, on ne savait pas si ce LC fonctionnait. Ce n'est pas bien difficile de le savoir. Tout d'abord, j'ouvre la machine pour lui remettre un lecteur de disquettes. J'en profite pour déposer les barrettes mémoires et nettoyer la connectique. La machine est très propre. Je remets le capot, je prends un clavier et une souris que je branche sur le port adb (Apple Desktop Bus), j'attrape un écran 12" Apple, je branche le tout sur le secteur et je fais basculer l'interrupteur. Le disque SCSI tourne, le son de démarrage résonne et rien. Bon. J'éteins et recommence. Toujours rien. J'éteins de nouveau et recommence. Cette fois, le Mac semble perdre la raison. Il se met à démarrer puis à redémarrer tout seul. Bizarre. J'éteins une fois encore, ouvre le capot, sort la pile, nettoie les contact (j'avais oublié de le faire), remonte tout et redémarre. Miracle ! Ça fonctionne !
Il n'y a pas à dire, c'est chouette, un Macintosh !

mardi 12 juin 2007

Il est sale, mon clavier ?

Ce soir, alors que j'étais en pleine contemplation de mon clavier d'ordinateur... Je me suis demandé s'il n'était pas grand temps de prévoir, un jour ou l'autre, une bonne séance de nettoyage.

samedi 19 mai 2007

LC 475

En continuant à faire du rangement, je retrouve un LC 475. Après avoir branché un SE 30, bon en avant, voici l'une des machines les plus populaires de chez Apple !

Le LC 475 a été un vrai succès commercial aux débuts des années 1990. LC pour "Low Coast", cet ordinateur personnel est équipé d'un processeur Motorola 68LC040 qui se différencie du 68040 par l'absence d'un coprocesseur. En clair, il est moins véloce que son grand frère mais cela n'empêchait nullement au LC 475 de trouver sa place chez bon nombre de professionnels où il n'hésitait pas à faire tourner des logiciels de mise en pages tel que QuarkXPress, alors la référence en la matière.
Cadencé à 25 Mhz, il apparaît en 1993. D'origine, il est équipé d'un port SCSI lui permettant d'accueillir disques durs, numériseurs, lecteurs de disques optiques ou encore lecteurs Jaz, Zip ou autres SyQuest.
Son seul et unique défaut est de ne plus accepter de démarrer si la pile interne est défaillante. Une très bonne machine qui, aujourd'hui encore, permet bon nombre d'applications quotidiennes.

Macintosh LC 475

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