Apple et Macintosh

jeudi 31 janvier 2013

La pomme de discorde

J'ai vu et touché le nouvel iMac "2012". Incroyablement fin (surtout sur les bords), tellement "design", magnifiquement beau (selon Apple). Incontestablement le meilleur du monde informatique actuel (selon Apple). Mon avis est bien moins enthousiaste.

Des bouleversements, il y en a eu, chez Apple. Il y en a eu des bons et des moins bons. Il y a eu l'arrivée du SCSI, l'arrivée des cartes ethernet, le système Mac OS X, l'adoption du USB et du FireWire, le premier iMac... Il y a aussi eu l'abandon des processeurs PowerPC et le choix des processeurs Intel, l'abandon du SCSI et du FireWire, l'abandon des XServe, des machines de plus en plus difficiles à faire évoluer, l'abandon de Mac OS X pour OS X qui nous promet un rapprochement avec iOS, le débarquement de l'App Store et l'obligation à passer par cette plate-forme pour obtenir des logiciels à plus ou moins longue échéance. Aujourd'hui, la gamme d'ordinateurs Apple se compose de MacMini, de iMac, de MacPro et de MacBook Pro ou de MacBook Air. Toutes ces machines vendues avec la dernière version du système Apple, Mountain Lion (10.8).

C'est en prévision de l'arrivée d'une nouvelle personne au boulot que mon employeur m'a demandé d'acheter une nouvelle machine. J'ai choisi un iMac de dernière génération avec 8Go de RAM. Les MacPro sont bien trop chers. Nous avons reçu cette machine et je l'ai installée. Parce que Apple a décidé de ne plus installer de lecteur optique avec ces machines, j'ai acheté le lecteur/graveur de CD/DVD Apple. Parce que Apple ne livre plus de DVD d'installation du système, j'ai acheté un disque dur externe qui m'a permis de sauvegarder le contenu du disque dur en vue d'une future possible réinstallation du système. Cela fait gonfler le prix.
Dès le démarrage, Apple cherche à vous inciter à vous connecter à votre compte Apple ou à en créer un. Pour faire les mises à jour, il vous est demandé de vous identifier. S'il est possible de passer outre cette identification pour les mises à jour du système, il n'en va pas de même pour les mises à jour des logiciels livrés avec la machine (iPhoto, GarageBand...). Là, il vous faut absolument utiliser votre compte ou en créer un qui va vous permettre de télécharger les nouvelles versions à partir de l'App Store. C'est un peu agaçant d'autant plus que rien ne semble être prévu pour les entreprises.
Je démarre la machine, je configure le système pour qu'il entre sur notre réseau et qu'il s'authentifie à notre serveur Apple et je fais les mises à jour. Je sauvegarde l'intégralité du disque sur le disque externe avec Time Machine et je cherche à connecter une tablette graphique Wacom Intuos 2. Déconvenue, Wacom ne développe plus de pilote pour ses tablettes anciennes. Apple n'y est certes pour rien mais ça m'agace tout de même. La machine est silencieuse et réactive. Il semble que ça marche plutôt bien. Je déteste Mountain Lion comme je déteste Lion, la version précédente du système.

Le iMac d'une collègue ne parvenant pas à lire un DVD un peu endommagé, j'ai l'idée de connecter le lecteur/graveur acheté avec le nouvel iMac. J'insère le DVD et il ne se passe rien. Le DVD ne monte pas. J'essaie d'éjecter le DVD sans succès. Je pense à un problème du système et redémarre le iMac en tenant le bouton de la souris appuyé. Le DVD s'éjecte et le système redémarre. J'essaie de nouveau d'insérer le DVD. Même résultat. Je teste sur un MacPro sans plus de résultat. Là, je lis un peu ce qui est dit de ce lecteur/graveur Apple et je vois que cet appareil ne fonctionne qu'avec des ordinateurs dépourvus de lecteur/graveur interne. C'est à dire que chez Apple, on a décidé sciemment que ce machin ne fonctionnera que sur les MacMini, iMac et MacBook récents. Admettons qu'il soit envisageable qu'il faille un bout de logiciel ou un pilote pour faire fonctionne le bouzin sur des macs vieux de deux mois. Admettons que ce logiciel ou pilote ne soit pas livré avec la merde Apple mais qu'il soit nécessaire de la télécharger. Mais non. Tant pis.
Un autre truc qui m'agace vraiment, c'est le fait que le iMac ne soit visiblement pas livré avec une image disque du système que l'on pourrait graver ou enregistrer sur une clé USB ou un disque dur. Apparemment, la seule solution envisagée est de télécharger (et acheter) le système sur le App Store. On peut, comme je l'ai fait, faire une sauvegarde du disque avec Time Machine mais le problème est que ce système est prévu pour effacer les sauvegardes les plus anciennes si jamais le disque externe vient à manquer de place. Bien sûr, on peut faire une première sauvegarde sur un disque dur externe que l'on range et conserve pour "le cas où" mais je n'y avais pas pensé.
Les nouveaux iMac ne permettent pas un remplacement du disque dur ou de la RAM aisé. Au nom du design (nous dit-on) Apple réinvente l'ordinateur jetable. Bien entendu, il est possible de faire appel à un service après vente pour effectuer la réparation. Tant que la machine n'est pas trop vieille. L'idée est tout de même bien d'inciter grandement le cochon de client à changer de machine au premier pet de travers. On me dira que l'on peut toujours ouvrir le iMac soi-même et bricoler ce que l'on veut dedans (et même remplacer le processeur). Oui, on trouve les explications pour le faire sur Internet. Je gage que la majeure partie des possesseurs de iMac ne s'y essaiera pas. Je ne sais pas si j'oserais m'essayer à l'opération.

Pour le moment, tout cela ne me concerne que très indirectement. Je n'ai pas l'intention de changer de machine, je reste avec mon Snow Leopard sur les machines qui l'acceptent. Qu'en sera-t-il dans quelques années ? Plus ça va, moins j'accepte les idées de chez Apple. La seule alternative à brève échéance est de passer à Windows ou à Linux. Acheter un PC ne me réjouit pas. Utiliser Windows encore moins. Un PC avec Linux. Oui. A condition de se passer de certains logiciels dont certains de chez Adobe (Photoshop, Illustrator et InDesign). Je peux imaginer que Gimp peut éventuellement remplacer Photoshop. Pour les autres, je ne vois pas de remplaçants crédibles. Le plus sage serait d'accepter Windows pour pouvoir utiliser ces logiciels et ouvrir les documents déjà réalisés avec eux. A moins que je décide tout simplement de laisser tomber les ordinateurs et que je passe à autre chose. Chez Apple, il semble assez clair que l'on veuille imposer les iBidules (iPhone et iPad). Pour aller sur Internet et faire ce que je fais le plus souvent, ça peut suffire. Sauf que je ne me vois pas continuer à tenir un blog en devant tapoter sur un clavier virtuel (je sais que l'on peut connecter un clavier Bluetooth).

Cela fait une vingtaine d'années que je bricole sur des machines Apple. En ces quelques vingt ans, j'ai vu et accepté des évolutions mais, dans le fond, il est toujours question d'un clavier, d'une souris (ou équivalent) et d'un écran. Je n'ai aucune idée de ce que sera l'informatique personnelle l'an prochain. J'ai l'impression que l'on voudrait conduire la grande majorité des utilisateurs à ne plus être que des consommateurs de données numériques. Les ordinateurs seront peut-être bientôt réservés aux informaticiens qui concevront ces contenus et les gèreront à notre place, sur le "cloud". Ainsi, les appareils numériques seraient tous connectés à un super-Internet et à un compte numérique attribué à chacun. Les photos seront directement envoyées sur des serveurs et on pourra les voir en étant "connecté". La fracture numérique a encore de beaux jours devant elle.

vendredi 5 octobre 2012

Un an sans nouvelles de Steve

Steve a un nouveau job

mercredi 11 juillet 2012

MacBook unibody alcoolisé

Aujourd'hui, entre autres choses, j'ai tenté de réparer un MacBook.

J'ai presque réussi à le réparer, ce MacBook. Disons qu'il démarre et fonctionne mais que l'écran est noir. Si on l'éclaire, on voit que l'affichage est bon, signe que la carte vidéo fonctionne. Je l'ai branché sur un écran externe et il fonctionne bien. Il va falloir que je vois ce qu'il est raisonnablement possible d'envisager pour le sauver complètement même si je me dis que le mieux peut être l'ennemi du bien.
Lorsque l'on m'a confié cette machine, elle était passée entre les mains du SAV de chez Apple et de celui d'un réparateur indépendant qui l'ont rendu en le disant foutu, mort de chez mort. Honnêtement, c'était tout à fait crédible. En fait, ce MacBook a bu du gin tonic. C'est mauvais, le gin tonic. Ça a tendance à donner mal aux cheveux de la carte-mère. Alors moi, je me suis dit que foutu pour foutu, on pouvait voir à s'amuser de voir si on ne pouvait pas faire quelque chose. Je l'ai un peu démonté et j'ai vu les traces. Pas beau à voir. J'ai nettoyé ce que j'ai pu. Il y a des composants qui gardent une sale gueule.
Lorsque je l'ai branché, pour voir, au début, il y a eu un bip long suivi d'une pause de cinq secondes puis d'un autre bip, d'une autre pause. Signe, normalement et d'après ce que j'ai lu ici et là, que la RAM n'était pas détectée. J'ai commencé par observer les deux barrettes de RAM mais elles m'ont semblé normales. Je les ai remises. J'ai nettoyé, donc, et j'ai essayé de nouveau après avoir bien séché l'appareil. Lorsque j'ai appuyé sur le bouton de démarrage, il y a eu le son de démarrage habituel, le bruit du disque dur et un peu d'affichage. Un affichage pas franc du collier mais de l'affichage. Et alors, l'écran s'est éteint. C'est là que j'ai eu l'idée de brancher sur un écran externe. Il a fonctionné. Par contre, chose étrange, il ne semble reconnaître qu'une barrette mémoire. Je verrai la suite demain ou un autre jour.

dimanche 24 juin 2012

Lion des montagnes

Alors que les rumeurs hasardeuses et les supputations cavalières annoncent une sortie de Mac OS 10.8 pour le 22 juillet prochain, je me dis qu'il y a bien longtemps que je ne vous ai pas emmerdé avec des histoires de Macintosh® et de Apple®.

Je ne me souviens plus vous l'avoir dit. En matière d'ordinateur, j'utilise presque exclusivement des appareils de chez Apple. Ceci implique d'utiliser autre chose que Windows comme système d'exploitation. En l'occurrence et pour l'heure, j'utilise principalement deux versions de Mac OS X, Leopard et Snow Leopard (10.5 et 10.6), selon que j'utilise une machine basée sur un processeur PPC ou Intel.
Sur le G4 que je démarre encore de temps à autres (et pas plus tard qu'hier) j'utilise Mac OS 10.4 (Tiger). Depuis l'arrivée de Mac OS X, les versions successives adoptent le nom d'un félin. Là, nous en sommes à Lion (10.7) et on annonce l'arrivée prochaine de Mountain Lion (10.8). La grande nouveauté de Lion a été de n'être pratiquement disponible qu'au téléchargement, en passant par une autre innovation apparue sous Snow Leopard, le App Store. Moi, le App Store, je n'ai pas adhéré. Pas plus qu'au iTunes Music Store, du reste. l'ITMS propose d'acheter de la musique en ligne et de l'écouter avec iTunes, le logiciel de chez Apple qui permet d'écouter de la musique sur un ordinateur (PC-Windows ou Apple), de graver un CD avec les morceaux contenus dans iTunes, de faire une copie d'un CD et quelques autres bricoles. Je n'utilise pas beaucoup ce logiciel pour la seule et unique raison que je considère que l'ordinateur n'est pas la machine idéale pour écouter de la musique.
Ainsi donc, je n'aime pas le App Store et puisqu'il faut en passer par là pour acheter Mac OS 10.7[1], je ne suis pas passé à Lion et en suis resté à Snow Leopard qui me convient tout à fait. Là, je me dirige tout à fait vers un refus de passer à la prochaine version du système. Je n'aime pas Lion et il est fort probable que je n'aimerai pas Mountain Lion. Et pourquoi ce désamour ? Parce que je n'aime pas la tournure prise par Apple depuis quelque temps. Avec le succès que l'on sait de son iPhone et du iPad, Apple a décidé d'œuvrer de plus en plus vers un rapprochement de ses ordinateurs et de ses appareils nomades que l'on nomme iBidules dans le petit monde des applemaniacs. On ne peut pas reprocher à Apple de vouloir gagner des sous. C'est le but de toute entreprise, après tout. On peut reprocher plein de choses à Apple, à commencer par sa politique commerciale, ses marges énormes, sa décision de faire fabriquer ses produits en Chine mais ce n'est rien par rapport à ce que moi je reproche de plus en plus à cette marque informatique que j'ai vraiment aimée et défendue. Depuis plusieurs années, on sent que Apple cherche à se désengager de sa clientèle professionnelle, quitte à laisser cette clientèle dans une situation bancale et inconfortable.
Il y a eu l'affaire des xServe et de Mac OS X Server, celle de Final Cut[2], celle des Mac Pro[3] ; il y a maintenant l'affaire du système proprement dit qui, peu à peu, fusionne avec l'idée que l'on se fait d'un système pour smartphone. J'ai eu à utiliser Mac OS 10.7 et je ne m'y retrouve pas du tout. Je sais bien que l'on peut revenir à un fonctionnement proche de celui de Mac OS 10.6 mais alors, dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi changer de système. Il reste toutefois que Apple a décidé d'encourager le passage à 10.7 en proposant son système à un tarif très bas. Il semble même que 10.8 sera encore moins cher. Bien sûr, ce n'est pas là de la philanthropie. Il s'agit ni plus ni moins que de pousser les utilisateurs d'ordinateurs Apple à se plier au modèle économique mis en place par la marque. Acheter, acheter et acheter encore sur les espaces de téléchargement de Apple. Pour cela, Apple n'hésite pas à mettre en place des limitations perfides qui obligent, par exemple, à avoir une machine récente et le système du même tonneau pour utiliser la dernière version de iTunes... tandis qu'un PC sous Windows XP suffit de l'autre côté. L'idée est bien entendu de miser sur le nuage, le cloud. Après avoir supprimé le lecteur de disquettes de ses machines[4], Apple supprime le lecteur de disques optiques, CD et DVD.

Apple keyboard Michel Loiseau graphiste Dordogne

Notons que l'idée du "cloud" n'appartient pas à Apple et que Google ou Adobe ont compris l'intérêt de la chose. Aujourd'hui, Adobe propose d'utiliser ses logiciels par un système d'abonnement. Sur le fond, il y a des bons côtés. Par exemple, l'utilisateur est assuré d'avoir toujours la dernière version de ses logiciels, pourvu qu'il paie son abonnement. Du jour où il ne paie plus, il ne peut plus non plus les utiliser, il ne peut plus travailler sur ses travaux. D'ici quelque temps, on peut l'imaginer, le "cloud" sera le passage obligé. On peut sans peine prédire la disparition du disque dur sur les ordinateurs. Alors, il faudra payer et faire une confiance aveugle aux entreprises qui détiendront les clés des fermes de serveurs. Au début, on met à disposition le service pour pas très cher voire pour rien (le cas de Google et de ses applications en ligne ou celui de facebook) puis, une fois que la dépendance est bien installée, on fait payer de plus en plus cher. Vous voulez vos données stockées chez nous ? Oui, c'est légitime, elles sont à vous. Seulement, il vous faut payer. Et puisque vous n'avez aucun moyen de les stocker chez vous, vous êtes dans la merde. Payez !
C'est le virage de l'Internet que nous sommes en train de vivre. De l'utopie de la connaissance gratuite pour tout, on en arrive à la monétisation du réseau mondial. Le seul point qui reste bancal, c'est que tous n'ont pas Internet partout tout le temps avec un débit suffisant. Une nouvelle fracture numérique arrive et je ne sais pas comment on va faire pour l'éviter. Je suis presque certain que l'on réfléchit à savoir l'importance de ce réseau mondial dans la vie quotidienne des gens. La dépendance est de plus en plus évidente et nous sommes de plus en plus nombreux à se sentir mal dès que l'on ne peut plus recevoir et envoyer des courriers électroniques ou consulter des sites essentiels[5]. La fin du Minitel est pour le 30 juin ; l'Internet obligatoire arrivera quand ?
Ce que l'on cherche à faire, c'est de rendre la machine et le réseau obligatoires. Quelle que soit la machine, smartphone ou ordinateur ou tablette. D'ici quelques années, peut-être même n'y aura-t-il plus de machine en tant que telle. Peut-être serons-nous connectés physiquement. On y réfléchit déjà. J'ai entendu pas plus tard qu'hier que l'on parle d'enregistrer son programme interne, son "moi", ses pensées, son savoir, ses goûts, son âme, en quelque sorte. De manière à ce que l'on devienne virtuellement immortels mais aussi parfaitement désincarnés. Ainsi, l'humanité arriverait enfin à son point culminant, débarrassée des tracasseries inhérentes à la vie telle que nous pouvons l'imaginer actuellement. Une humanité qui serait quantifiée par des bits, des octets, stockés sur des serveurs inter-connectés. Ce n'est déjà peut-être plus de la science-fiction, cette affaire.
Le corporel ne sert à rien. Une vie virtuelle, numérique, ne serait pas moins vraie que ce que nous connaissons sous la forme d'un tas de chair et d'os. Elle serait à coup sûr bien plus palpitante, bien plus riche, débarrassée des tracas et désagréments de cette vie matérielle si fragile, si fugace. Notre vie n'est que ce que notre cerveau nous en donne l'impression, en fin de compte. Toutes les sensations, toutes les émotions pourraient très bien être synthétisées par des programmes informatiques avec à la fois une liberté et une richesse totalement insoupçonnées pour l'heure. Avec l'immortalité, on ferait abstraction du temps. Nous nous affranchirions de tout cela, nous n'aurions plus qu'à nous occuper de notre plus grand bonheur sans plus jamais craindre de faire quoi que ce soit qui puisse nous mettre en péril. Aujourd'hui, qui voudrait expérimenter la sensation du couperet de la guillotine tranchant son cou devra y réfléchir à deux fois ; dans une vie numérique, il expérimentera et reviendra à la situation précédente en en riant. Les limites ne seront que celles de notre imagination et rien ne sera plus impossible. Partir aux limites de l'univers ou plonger au cœur de la matière sera courant voire d'une banalité affligeante. Ce sera vraiment bath, tout de même. Non ?

Alors, finalement, peut-être bien que la mutation est en marche et que chez Apple, on le sait. Si cela se trouve, tout ce que je peux reprocher à Apple ses temps-ci me fera sourire d'ici quelques centaines d'années. L'avenir est passionnant. Dans ce futur qui se dessine, il ne pourra plus y avoir le moindre problème. La planète que nous connaissons ne sera plus qu'un concept intéressant. Rien n'empêchera de placer des serveurs partout dans l'univers pour nous assurer de notre survie, sinon éternelle du moins seulement limitée par celle de l'univers. Puisque nous n'aurons plus besoin que d'énergie pour vivre, de l'énergie pour les serveurs uniquement, nous n'aurons plus besoin de produire grand chose et du moins rien ou presque qui ne puisse être produit par des machines. Logiquement, il n'y aura plus de guerre, plus de conflit, plus de crime et plus de règle, plus de loi, plus de police. Juste des êtres pensants libres et surpuissants. Enfin, l'homme aura inventé ce après quoi il court depuis son apparition, un dieu éternel, omniscient, omniprésent.

Notes

[1] Je sais que l'on peut aussi acheter une clé USB pour avoir Mac OS 10.7.

[2] logiciel de montage vidéo professionnel

[3] machines professionnelles qui ne sont pratiquement plus mises à jour et sont vendues à des tarifs prohibitifs

[4] Je ne le regrette pas

[5] Tels que ce blog, par exemple.

jeudi 6 octobre 2011

iDeath

ideath

jeudi 15 septembre 2011

Apple et Citroën

J'étais en train d'écrire un super billet dans lequel je faisais un parallèle entre Apple et Citroën lorsque j'ai eu une coupure de courant. L'onduleur n'a pas fonctionné et j'ai perdu ce que j'avais écrit. Du coup, j'ai un peu la flemme de tout écrire de nouveau.

Dans le billet que j'étais en train de rédiger, je me permettais de comparer Apple et Citroën. En gros et pour faire simple, je prétendais que Apple comme Citroën devaient leur succès à leur capacité à puiser dans des technologies existantes pour faire des produits qui se démarquaient du reste de la production.
Je prenais l'exemple de la Traction Avant, de la suspension de la 2cv ou de l'hydraulique de la DS qui ne sont pas plus des inventions de Citroën que ne le sont d'Apple la souris, l'interface graphique, l'USB, le système UNIX. Le génie est juste que Steve Jobs comme André Citroën ont vu quels profits puiser de l'adoption de technologies.
Ensuite, je tentais de comprendre l'avenir d'Apple à l'image de ce qu'est devenu Citroën. Après avoir fait figure de marque novatrice, Citroën s'est contenté de vivre sur ses acquis avant de devenir une pâle marque comme une autre. Aujourd'hui que Apple est en haut de la vague avec ses iPhone et iPad, on peut légitimement douter de l'avenir des ordinateurs pommés. Plusieurs signes me font penser que Apple est sur la pente descendante. Sa tendance à devenir moins "cool" que par le passé, sa propension à se "microsoftiser", son envie de devenir "maître du monde" me laisse penser que l'avenir ne va pas être tout rose pour la pomme. Le départ de Steve Jobs laisse à Tim Cook la responsabilité de cet avenir. Nous en saurons plus dans les années à venir.

iCar

Le problème, c'est que le billet que j'avais écrit était vachement plus développé que ça. J'avançais des idées qui me semblaient terriblement intéressantes et j'avais fait des efforts pour écrire correctement. C'est ballot que tout cela ait été perdu. Je n'ai vraiment pas envie de revenir sur tout ça. Et puis je n'ai pas trop le temps non plus. J'ai un truc à faire qui va m'occuper une bonne partie de l'après-midi.

mercredi 20 juillet 2011

Lion, c'est pour aujourd'hui !

Ce serait aujourd'hui que le nouvel OS de chez Apple sortirait. Il s'agirait de la version septième de Mac OS X et s'appellerait "Lion".

Un nouveau système d'exploitation pour son Mac, c'est toujours une fête. On s'attend toujours à plus de fonctionnalités toutes plus émoustillantes les unes que les autres, à toujours plus de rapidité, de "amazing" et de "wonderful" choses plus ou moins inutiles. Pour les retardataires, le système actuel, le 10.6, a pour nom "snow leopard". Il a pris la suite du 10.5 (Leopard) qui suivait la 10.4 (Tiger) qui succédait à la 10.3 (Panther) qui prenait la place de la 10.2 (Jaguar) qui délogeait la 10.1 (Puma) qui remplaçait la 10.0 (Cheetah) et la Beta (Kodiak ?).
A chaque fois, il fallait bourse délier et pas qu'un peu. Quand on aime, on ne compte pas. Quand on a un Mac, c'est qu'on a les moyens. Alors, on paie. Grosso-modo, on va dire que c'était une sorte de dîme de l'ordre des 120 euros qu'il fallait payer périodiquement. Pour Snow Leopard, le prix était minime si l'on avait déjà Leopard.
Du côté de chez Microsoft, il faut reconnaître qu'un utilisateur ayant acheté son Windows XP en 2001 peut l'utiliser encore aujourd'hui. Le système est encore maintenu et tourne sur des machines récentes. Passons, ce n'est pas le sujet.

Lion, comment ça marche ?

D'abord, cette fois-ci, on ne pourra pas acheter son système sur DVD. Non. Il a été décidé que la distribution se fera uniquement en téléchargement. En contrepartie, le système est vendu moins de trente euros et est installable sur toutes les machines pouvant y prétendre que l'on a en sa possession. Avec environ 4Go à télécharger, le haut voire très haut débit est impératif. Je n'ose pas calculer combien de temps il faudrait avec une ligne rtc. J'avoue ne pas comprendre la décision de Apple qui, faux cul comme elle sait l'être, assure que l'on pourra procéder à l'installation du système auprès d'un Apple Store. Super pratique lorsque l'on habite à 200 bornes du premier et que l'on a un Mac de bureau ! Ce que je ne sais pas, c'est si l'on pourra graver un DVD pour le "prêter" à une personne ne pouvant installer le système de façon officielle. On en saura plus bientôt.
D'après ce que j'ai pu lire et comprendre, ce Mac OS 10.7 nécessiterait une activation en ligne pour pouvoir être utilisé. C'est une première pour un système grand public chez Apple et ça ne me plaît pas.
Il me semble aussi avoir compris que ce Lion négocierait un rapprochement avec iOS (le système des iPhone iPod et iPad). De fait, je n'ai aucune idée à ce sujet, ne connaissant pas du tout cet iOS (et m'en foutant pas mal).
Un point qui ne me plaît pas du tout, par contre, c'est bien l'obligation qui est faite d'utiliser le Mac App Store pour télécharger (et payer) Lion. La chose est logique si l'on tient compte du mode de distribution choisi, j'ai bien un compte sur le Mac App Store (je ne l'ai utilisé qu'une fois pour télécharger une application gratuite que je n'utilise pas), mais je n'aime pas beaucoup ça. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul.

Y passer ou pas ?

Pour l'heure et à mon sens, rien ne presse. Je vais patiemment attendre les premiers retours d'expérience pour me décider à l'acheter ou pas. Il reste trop de zones d'ombre pour le moment selon moi. Surtout en ce qui concerne l'activation, la réinstallation éventuelle, la possibilité de retour en arrière et la compatibilité des logiciels avec cette version du système.
Certains préconisent d'installer Lion sur un disque externe afin de l'essayer. Il faut avoir un disque libre et avoir du temps à perdre.
La grosse question, c'est bien de savoir ce que Lion amène avec lui comme améliorations. Si ce n'est que du "cosmétique", je suis prêt à faire l'impasse du le roi des animaux.
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lundi 21 mars 2011

Le iMac en panne qui fonctionne bien

Ce soir, en sortant du boulot, je suis allé au chevet d'un iMac malade.

J'étais déjà allé voir cette personne il y a quelques années. Je ne me souviens plus vraiment pourquoi elle avait eu besoin de mes services. Peut-être bien un truc aussi bête que de faire fonctionner une imprimante et de lui expliquer comment utiliser un ou deux logiciels nouvellement installés. Elle avait gardé mon numéro de téléphone et m'a appelé l'autre soir pour que je vienne tenter de réparer son iMac G5 âgé de maintenant six ans. Un problème de vidéo, avais-je compris.
Donc, en sortant du travail, je me rends chez cette personne. Elle se dit effondrée d'avoir peut-être perdu son ordinateur et tout ce qu'il contient, tous ses travaux de généalogie, en particulier. Mais aussi ses adresses, ses courriers, électroniques ou non, ses photos. Sa vie numérique. Elle m'offre le choix entre un verre de jus d'orange ou une bière. Je prends le jus d'orange et elle m'indique l'endroit où gît le iMac. Elle l'a débranché, le clavier et la souris sont mis de côté. Je rebranche tous les câbles et appuie sur le bouton de démarrage. Le iMac se réveille et démarre sans souci.
"Il fait des choses bizarre au bout de quelques minutes", m'assure la personne. Alors on attend et je bois mon verre de jus d'orange. Parce qu'il est sot d'attendre sans rien faire et aussi parce que je me dis qu'une machine sollicitée montrera sans doute plus rapidement son problème, je lance le navigateur Internet, j'installe quelques mises à jour, je lance quelques logiciels gourmands. Le iMac souffle un peu mais ne tombe pas en panne. Bien. Je force un peu, lance tous les logiciels que je vois et tout va bien. Je n'aime pas beaucoup cela. J'ai attendu comme ça presque une heure qu'il se décide à tomber en panne, ce foutu iMac. Et puis, je me suis dit que ce ne serait pas pour aujourd'hui. Alors, j'ai voulu prendre congé en expliquant que si jamais la panne survenait, il ne fallait pas hésiter à me rappeler. Et là, la personne a tenu à me payer pour le dérangement. Je lui ai dit justement que je n'avais rien fait hormis boire son jus d'orange. Elle a insisté et a sorti deux billets de cinq euros de son porte-monnaie qu'elle m'a tendus. J'ai marchandé avec férocité et nous sommes tombé sur un accord. Je suis parti un peu honteux avec 5 euros en poche.

lundi 7 février 2011

Installation de Leopard

Aujourd'hui, je suis un peu content. Pas trop content, juste ce qu'il faut.

Si je suis content aujourd'hui, c'est parce que j'ai réussi à installer un Mac OS 10.5 (Leopard de son petit nom) sur un iMac G5. A priori, dit comme ça on ne voit pas ce qu'il y a d'extraordinaire dans cette affaire, on hausse les épaules et on va voir ailleurs sur le net s'il n'y aurait pas quelque chose de plus intéressant.
Mais attendez, je vous explique. Restez encore un peu, ça va devenir amusant.
Alors donc, confiant en moi comme dans le matériel Apple, j'arrive à côté de cet iMac avec le DVD de Leopard. Je démarre le iMac et je sauvegarde quelques bricoles sur un autre Mac présent sur le réseau. On ne sait jamais, un malheur est si vite arrivé. Je vais dans l'utilitaire idoine pour réparer les autorisations (c'est un UNIX) et je fais une vérification du disque dur histoire d'assurer le coup.
Alors, je glisse de DVD de Leopard dans la fente du lecteur de disques optiques et j'attends. En fait, plus qu'attendre, j'entends. Le lecteur me fait un raffut de tous les diables accompagné de vibrations dantesques. En corollaire, le disque ne monte pas sur le bureau et est proprement recraché sans plus de cérémonie.
"Fichtre, me dis-je à moi-même en apparté. Cela se pourrait-il que ce bon DVD d'installation tout ce qu'il y a de plus officiel me fasse faux bond à l'instant même où j'ai le plus besoin de lui ?"
J'essaie une fois encore et c'est encore une fois l'échec. Alors, parce que je ne suis pas trop stupide, je tente de faire lire ce DVD par un autre Mac qui y parvient sans souci. C'est donc le lecteur du iMac qui est défectueux. Ça peut arriver d'autant plus que la machine n'est plus toute jeune. C'est tout de même embêtant.
Je me souviens que l'on a un graveur de CD FireWire dans nos réserves de matériel. Je me dis que si je trouvais un lecteur de DVD IDE à mettre dans le boîtier, je pourrais être sauvé. Je file éventrer un vieux G4 pour lui prendre son lecteur et faire un essai. Le lecteur est vieux et sans doute malade, il refuse mon DVD d'installation. Mine de rien, je me sens un peu mal barré, là.
Et alors, je me dis que puisque l'ordinateur d'à-côté acceptait de lire ce DVD et puisque cet ordinateur est pourvu d'une connectique FireWire, il devrait m'être possible de profiter de son lecteur à lui pour installer le système sur le iMac. J'avoue n'avoir jamais tenté l'expérience. Ça peut valoir le coup d'essayer, non ?
Alors, je place le DVD dans le bon gros G5 et je l'éteins. Je relis le G5 à l'iMac avec un câble Firewire et je redémarre le G5 en maintenant la touche T enfoncée. C'est le mode "target" que ça s'appelle, chez Apple. Et là, comme par magie, je vois monter sur le bureau de l'iMac les deux disques durs du G5 (reconnus comme des disques durs externes) ainsi que le DVD de Leopard. Chouette !
Mais vais-je pour autant réussir ? Je lance l'installation et, ma foi, tout semble vouloir fonctionner. Alors, j'ai laissé faire l'installation. Ça a pris un peu de temps. Ensuite, j'ai fait toutes les mises à jour (il y en avait un bon paquet) et ça a été terminé. J'ai tout de même conseillé de songer un jour à remplacer le lecteur/graveur de DVD de l'iMac.

lundi 31 janvier 2011

Fin du Xserve

Près de huit ans après son lancement, Apple abandonne le Xserve aujourd'hui.

Le Xserve, c'est le serveur vu par Apple. Une machine qui a été conçue comme sait les concevoir Apple. C'est bien fini, c'est fiable, ça tourne bien. En fin d'année dernière, Steve Jobs annonçait l'abandon de ces machines au motif que presque personne ne les achetait. Il faut dire que ce ne sont pas des machines destinées au grand public.
Le souci, c'est qu'une fois de plus, Apple prend une décision qui laisse les utilisateurs dans l'embarras. Il doit y avoir un bon paquet d'administrateurs informatiques qui doivent avoir un peu de mal à expliquer à leur direction que l'idée de choisir les solutions serveur de Apple n'étaient peut-être pas si judicieuses que ça. A terme, la crainte est de voir disparaître la version serveur du système, Mac OS X Server.
Pour ma part, j'aurais bien aimé que nous investissions dans un Xserve, au boulot. Un peu cher pour nous vu ce que l'on aurait pu en faire. Je regrette tout de même cette décision de Apple. On attend aujourd'hui même ce que l'on présente comme une solution de repli sur quelques forums consacrés au Macintosh. Aujourd'hui à 15 heures heure française, la société Active Storage devrait présenter quelque chose. Quoi ? Oncques ne sait pas trop. On le saura bientôt.
En attendant, on peut encore acheter le Xserve sur le site Apple et on peut même bénéficier d'un plan de financement à long terme.

Xserve

samedi 21 août 2010

Réparation d'un iMac (2)

Donc, hier j'ai changé le disque dur d'un iMac Intel 2.8 GHz.

Pour remplacer le disque dur d'un iMac alu, il faut déposer la dalle de verre qui protège l'écran qu'il faut déposer aussi. Pour déposer la dalle de verre, il est habituellement recommandé d'utiliser des ventouses. Cette dalle est collée sur un cadre métallique pourvu de pointes qui retiennent l'ensemble grâce à des aimants. La première fois, on ne réalise pas l'opération sans une certaine appréhension, il faut le reconnaître. On furète sur Internet à la recherche d'informations, on questionne, on cherche à accumuler le maximum de témoignages afin de faire le moins de bourdes possible. Dans la réalité, il n'y a pas trop de craintes à avoir.
Avant tout, on commence par déposer la trappe d'accès aux barrettes mémoire et on dépose celles-ci.
On prend une (ou deux) petite ventouse toute simple (nul besoin d'un outil sophistiqué) et on la colle sur l'un des petits côtés. On tire alors doucement mais fermement et la dalle se soulève. On s'aide de son autre main pour la dégager et on la pose en un endroit sûr et propre. On peut la mettre dans une housse si l'on en a une sous la main, ça ne peut pas faire de mal. En fait, le plus délicat, c'est de parvenir à la réinstaller sans qu'elle soit couverte de poussières et de traces de doigts.
Une fois cette dalle déposée, on dévisse le cadre en aluminium retenue sur la coque par huit vis que l'on prend soin de repérer en les posant dans l'ordre sur une simple feuille de papier ou dans une boîte à compartiments. Pour ma part, j'aime assez faire de petits trous dans une feuille et ficher les vis dans ces trous. La dépose de ce cadre en aluminium se fait en commençant par le haut, en le tirant légèrement, sans brutalité. Ça vient très bien.
Ensuite, on passe à la dépose de l'écran retenu par des vis qu'il faut repérer aussi. Là, il y a des connecteurs à débrancher. Dans le cas du iMac opéré hier, il y en a trois. Deux sur le bas de l'écran et un sous l'écran lui-même. L'un de ceux situés sur le bas de l'écran a un câble retenu par une petite bride tenue par deux petites vis qu'il ne faut pas perdre (et ne pas oublier de remettre). Le plus difficile, à ce niveau, est d'enlever la fiche située sous l'écran. Il faut maintenir l'écran en position levée et aller débrancher avec calme et dextérité. On dépose l'écran et on le place quelque part où il ne risque rien.
Le disque est là. On commence par déposer la sonde de température et on dépose le disque après l'avoir déconnecté en levant le "berceau" muni d'une poignée. On récupère les éléments qui permettent de tenir le disque dans ces demi-berceaux et on les installe sur le nouveau disque. On profite de ce que la machine soit ouverte pour enlever la poussière accumulée au niveau des ventilateurs.

iMac

iMac

On installe le nouveau disque à sa place en le rebranchant et en n'oubliant pas de remettre la sonde de température. On reconnecte l'écran, on le remet en place, on le revisse et puis on remet le cadre en aluminium que l'on revisse aussi. On chasse les poussières qui ont pu se déposer sur l'écran, on nettoie bien la vitre et on la remet en place. On réinstalle les barrettes mémoire, on remet la trappe qui les protège on remet le iMac sur le bureau, on branche le cordon d'alimentation, le câble USB du clavier et on démarre. Si tout s'est bien déroulé, la machine démarre. On place le CD d'installation du système et on commence par formater le nouveau disque. On installe un système neuf dans la foulée.
Une fois cela fait, il faut essayer de récupérer les données présentes sur l'ancien disque. Le disque changé était bien mal en point. Il se mettait à chauffer considérablement et refusait tout transfert de données assez rapidement. Alors, j'ai eu l'idée de le placer dans un boîtier externe connecté en FireWire 800 au iMac et de le refroidir en posant l'un de ces accumulateurs de froid à sa surface. Cela a bien fonctionné et en à peine plus d'une heure, toutes les données étaient récupérées.
Il restait alors à lancer toutes les mises à jour du système pour se retrouver avec une machine partie pour une nouvelle jeunesse.
Finalement, si l'opération est moins complexe que pour un iMac G4 ou même un iMac G3, elle demande peut-être plus de méthode et de patience. Cela reste vraiment à la portée de tous.

vendredi 20 août 2010

Réparation d'un iMac

Aujourd'hui, j'ai remplacé un disque dur sur un iMac. Je n'ai pas le temps de vous expliquer cela ce soir, je ne suis pas chez moi. Je vous raconterai tout cela demain.

mercredi 11 août 2010

Un bon coup de ventouse !

Dimanche, peut-être, je vais avoir besoin d'une ventouse.

Là, il y a ceux qui vont comprendre et les autres. Je peux juste dire que le dessin est à lier à une opération que je vais peut-être entreprendre ce dimanche sur un ordinateur.

ventouse

mardi 10 août 2010

Vais-je devoir rendre ce blog payant ?

Comme ça m'arrive de temps à autres, j'ai envie d'acheter un nouvel ordinateur.

J'hésite beaucoup. Que devrais-je acheter ? Un Macintosh ou un PC ? Une machine neuve ou une machine d'occasion ? Je reviens d'une visite sur le site de Apple. Je n'ai pas trouvé le site de PC. Alors que me propose-t-on donc ? J'écarte les machines qui ne me plaisent pas vraiment et il ne reste que le iMac et le Mac Pro. Le iMac n'est pas mal. C'est un "tout en un". Un écran assez grand même pour le "petit", des performances tout à fait honorables et tout cela pour pas trop cher. Mais à côté, il y a le Mac Pro. Une machine puissante, évolutive, sans doute mieux fabriquée et plus fiable. En tous cas, plus simple à réparer si jamais il y a besoin. Le souci, c'est le prix. Il est cher. En rajoutant un peu de trucs, on arrive à un prix qui fait faire un "gulp" dans la gorge.

mac pro

En sortant déposer mon sac poubelle hebdomadaire au bord de la route, tout à l'heure, je réfléchissais au meilleur moyen de financer cet achat. Et c'est là que je me suis dit que si vous me donniez chacun, disons 300 euros, ça pourrait grandement m'aider. Ce serait vraiment très sympathique de votre part.

mardi 13 avril 2010

Nouveautés informatiques

Aujourd'hui, de nouveaux ordinateurs portables ont fait leur apparition sur l'Apple Store. Hier, c'était Adobe qui annonçait l'arrivée imminente de sa nouvelle suite logicielle.

A titre personnel, je ne suis pas à la veille d'acheter un nouveau portable Apple ou une nouvelle suite Adobe. Il faudra qu'ils fassent sans moi. Ce n'est pas de la mauvaise volonté de ma part, c'est juste qu'il me manque près de 6000 euros pour faire mes emplettes. C'est dommage pour eux comme pour moi. J'espère que l'on ne m'en voudra pas trop ni du côté de Cupertino ni de celui de San Jose.
Pour être très franc, j'ai suivi ces deux annonces de loin. Je ne vous expliquerai pas ici ce qu'il y a de mieux dans les nouveaux MacBook et MacBook Pro et ce qu'apporte la Creative Suite 5 par rapport à la version précédente (que je ne connais pas du tout). Ce que je sais, et ce n'est pas grand chose, c'est que les nouveaux portables utilisent d'autres processeurs que les précédents et que l'autonomie serait accrue. Pour ce qui est des produits de chez Adobe, j'en sais encore moins. J'ai plus ou moins entendu parler de nouvelles fonctions permettant de faire quelques opérations plus simplement. Lesquelles ? Je n'en sais rien.
Par contre, ce que je sais c'est que la Creative Suite de chez Adobe n'est plus compatible avec les processeurs PowerPC qui équipaient les Macintosh jusqu'au G5. Il faut du Intel. Nous, au boulot, on n'a pas beaucoup de Macintosh avec du Intel inside. On n'en a que deux, même. Un MacPro et un iMac. Le souci, c'est que la Creative Suite 2 que nous avons n'est plus compatible avec le système 10.6 (Snow Leopard) qui équipe le iMac. Il va donc falloir réfléchir à un changement de matériel et de logiciels. Belle facture en perspective.

mac book

Moi, depuis chez moi, je regarde tout cela de l'œil le plus bovin dont je suis capable. Vu ce que je fais avec les logiciels de chez Adobe, je peux continuer à travailler avec mes antiquités. Même, je pourrais très bien remettre un G3 en route avec un bon vieux système d'avant Mac OS X. Ça irait tout aussi bien. De toutes les façons, ça m'intéresse de moins en moins, les logiciels. Ils sont devenus trop complexes pour moi. Il y a de plus en plus de fonctions qui sont de plus en plus des fonctions que je ne sais pas utiliser. J'ai parfois l'impression que le principal boulot des infographistes c'est de se former à une nouvelle version des logiciels qu'ils utilisent pour être au point au moment où sortira la prochaine version. Dans les faits, j'ai souvent le sentiment que ce que l'on fait aujourd'hui avec des machines toujours plus puissantes et des logiciels toujours plus performants, on le faisait tout aussi bien il y a quelques années. Je me demande si je ne suis pas en train de virer "vieux con", moi. Comme disait l'autre, l'âge ne fait rien à l'affaire...

lundi 29 mars 2010

Ça donne envie, tout de même

Aujourd'hui, j'ai installé un iMac tout neuf, au boulot. C'est vraiment une belle machine, il n'y a pas à dire.

J'ouvre le carton. Comme à l'habitude, on sent que Apple a bien fait les choses. Tout est bien rangé, propre. On a presque envie de laisser l'ordinateur en place dans son carton de peur de perturber ce bel agencement. On se fait une raison et on commence par enlever le carton contenant le fin clavier (avec fil et pavé numérique) et la souris sans fil[1].
On extirpe l'ordinateur par lui-même. C'est beau, tout simplement. C'est magnifique. Quelle belle machine ! On enlève les films de protection et on commence les branchements. Très rapidement, on peut appuyer sur le bouton de démarrage situé à l'arrière gauche de l'ordinateur. Le iMac démarre et bientôt nous avons l'animation d'accueil. On passe à la configuration et voilà, le iMac est connecté sur Internet et prêt à recevoir les quelques logiciels que j'ai à lui installer.

iMac

Avant toute chose, je vais voir s'il n'y aurait pas des mises à jour à faire. Il y en a quelques unes. En attendant qu'elles s'installent, je vais récupérer le classeur contenant les CD-rom d'installation des logiciels dans le coffre-fort. Lorsque je reviens, les mises à jour sont faites. Je vais pouvoir commencer à installer la suite Adobe CS2. Je me suis renseigné avant d'acheter la machine et il semble bien que cette déjà vieille version de la suite Adobe puisse s'installer sur un Mac récent sous Snow Leopard. J'espère avoir bien compris et je lance l'installation. On m'avertit qu'il faut télécharger et installer Rosetta. J'accepte et laisse l'installation se poursuivre. Premier CD, deuxième CD, troisième CD, tout semble bien se passer. Très bien. Je teste, ça fonctionne. Je laisse les mises à jour de chez Adobe s'installer sur le iMac et je vais télécharger le pilote pour la tablette graphique Wacom que j'installe dans la foulée. Ça commence à prendre tournure.
Je télécharge encore quelques logiciels bien utiles et voilà, la machine est prête. Enfin pas tout à fait encore. Il va falloir que je paramètre quelques logiciels, que je déclare quelques imprimantes et d'autres choses follement amusantes. Je ne vais pas aller trop vite, faut bien que j'occupe ma journée. Dire qu'il me faut plusieurs jours pour en faire moins sur un PC/Windows !

Alors sinon, j'en pense quoi, de cette machine ? Evidemment, ce qui me chagrine un peu, c'est de passer à un Macintosh à base de processeur Intel. Mais faut s'y faire, on peut douter qu'un jour prochain Apple revienne au PowerPC. Est-ce que c'est seulement plus rapide que le Macmini que cet iMac est appelé à remplacer ? Je n'ai pas encore vraiment fait de tests mais tout de même, cela semble assez évident. Le iMac est pourvu de 4Go de RAM et d'un processeur cadencé à 3,06 GHz. Ce serait tout de même dommage qu'il ne fasse pas mieux qu'un G4 à 1,25 GHz avec 1Go de RAM. Le clavier fin livré avec le iMac, je l'adore. Il a la douceur d'un clavier de portable, il n'accroche pas, il est très agréable. La souris est facile à adopter. On comprend vite, d'une manière intuitive, comment utiliser ce périphérique lisse comme un galet. Pas de bouton, pas de petite bille qui se coince [2], elle est précise et agréable. Le seul point négatif, selon moi, c'est bien qu'elle n'existe pas en version filaire ou, tout du moins, qu'elle ne soit pas livrée avec des accumulateurs et un socle où la poser pour la recharger.
Alors, pour un peu moins de 1100 euros, je pense que c'est une très bonne machine. Pour ce prix, vous avez un ordinateur d'une esthétique vraiment parfaite, un écran de bonne qualité et suffisamment grand même pour le modèle 21,5 pouces, un graveur de CD et de DVD, un système d'exploitation qui pourrait bien être le meilleur du monde, un clavier et une souris agréables, quelques applications intéressantes pour qui voudra s'en servir et un joli petit chiffon noir pour nettoyer tout ça. Si j'avais ces 1100 euros en trop, je pense qu'il me serait bien difficile de ne pas craquer.

Si vous avez envie d'en savoir plus, vous pouvez toujours aller vous informer plus amplement sur le site Apple.

Notes

[1] Je n'aime pas les accessoires sans fil et c'est pour cela que j'ai fait le choix d'un clavier filaire à la commande. D'un autre côté, j'avais envie de voir ce que valait la Magic Mouse©

[2] Contrairement à la Mighty Mouse prometteuse, pourtant

mercredi 27 janvier 2010

Tablette ou pas tablette ?

Normalement, ce soir on en saura plus sur la composition d'un éventuel nouveau produit de chez Apple. Les rumeurs font état de quelque chose qui révolutionnera l'informatique grand public.

Raoul vous le dit, il va y avoir du neuf.

blier

mardi 19 janvier 2010

Dans moins de dix jours !

keynote Apple

Cette fois-ci, c'est annoncé, il y aura bien du nouveau de présenté lors de la conférence du 27 janvier à 10h, heure locale, soit 19h en France métropolitaine, au Arts Theater de San Francisco. Les rumeurs parlent d'une tablette ou encore d'un iMac à écran tactile... On verra bien.

mardi 20 octobre 2009

Apple Store fermé

Va-t-on avoir de belles nouveautés aujourd'hui ?

apple store

mercredi 14 octobre 2009

PowerBook G4

Le plus joli, le plus mignon de tous les ordinateurs portables est le PowerBook G4 12 pouces.

Un Macintosh qui se respecte se doit d'avoir un vrai processeur. Un vrai processeur, ce n'est pas très compliqué, c'est un Motorola. Tout ce qui est arrivé après ne vaut rien. Le souci, vous diront certaines personnes, c'est que les processeurs Motorola ne sont plus vraiment employés par Apple et que, de ce fait, on est bien obligé de passer par la case Intel si l'on souhaite acheter un portable Apple neuf.
Seulement, rien n'oblige à acheter du neuf, justement !



powerbook

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