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samedi 5 juillet 2014

Apple, pomme de discorde

Il y avait longtemps que je n'avais pas dit tout le mal que je pense de la société Apple et de son matériel. Il est temps de remettre les pendules à l'heure.

C'est scandaleux. Oui. Scandaleux. Et je pèse mes mots. D'aucuns ici pensent que je suis ce que l'on appelle maladroitement un "fan boy". Ici et là, oui, je le sais, on dit de moi que quoi que fasse Apple, je suis prêt à applaudir de toutes les mains en affichant sur ma face dévastée un sourire béat d'admiration et de gratitude. Et bien, il faut que ça se sache, c'est faux.

Plusieurs fois, je me suis élevé contre des décisions ou pour dénoncer la mauvaise qualité d'un produit Apple. Peut-être en marmonnant un peu trop dans ma barbe, ce qui pourrait éventuellement expliquer que l'on ne m'aurait pas entendu maugréer trop loin. Mais passons. Des mauvaises décisions ? Des mauvais produits ? Oui, il y en a plein l'histoire de Apple. Soyons juste, il y a aussi des merveilles, des logiciels, des ordinateurs, des périphériques qui n'ont tout simplement même pas un semblant de début d'équivalent nulle part ailleurs.
Pourquoi pensez-vous que des personnes telles que moi utilisent de préférence des produits Apple depuis de nombreuses années ? Tout simplement parce que ces produits s'adressent aux personnes de goût, qui ont un sens aigu de l'esthétisme, des personnes exigeantes qui ne satisfont pas de l'à peu près. Ces personnes demandent à ce que leur ordinateur fonctionne et elles n'en demandent guère plus. Elles ne cherchent pas vraiment à savoir ce qu'il y a derrière tout ça. Elles ne savent pas comment fonctionne un processeur ou à quoi il sert. Un peu comme lorsqu'elles utilisent un marteau, elle ne s'occupent pas de savoir quelle est la qualité de l'acier ou l'essence du bois utilisé pour faire le manche.

Il n'empêche que Apple offre aussi parfois des raisons de, justement, chercher à se procurer le bon marteau avec lequel on prendrait plaisir à lui taper sur la tête.
La dernière en date est liée à l'arrivée prochaine de la nouvelle version du système. Apple a annoncé qu'elle abandonnait son logiciel de photo professionnel Aperture. C'est agaçant à plus d'un titre. Tout d'abord, personnellement, ça m'agace parce que je me suis mis à l'utiliser depuis quelques mois. Alors, oui, on nous dit que Aperture continuera à fonctionner avec le nouveau système. Par contre, il ne sera plus maintenu et il n'y aura pas de nouvelles mises à jour. Clairement, ça signifie que je vais pouvoir continuer à l'utiliser encore longtemps, du moins tant que je ne me décide pas à changer d'appareil photo pour un boîtier plus récent, d'ici quelques années.
Apple est une société pragmatique. Son logiciel destiné à la retouche et au catalogage de photos numériques a été une référence avant d'être supplantée et dépassée par d'autres tel que Lightroom de chez Adobe. Aperture a souffert d'un manque de mises à jour au cours de sa vie et, peu à peu, les photographes sont allés trouver ailleurs ce qui manquait au logiciel Apple. Plus les parts de marché s'effritaient et moins Apple avait le cœur à plancher sur une nouvelle version de son logiciel. Pour accroître le nombre d'utilisateurs, la Pomme a baissé les prix avant de, finalement, le "donner" à tous à l'occasion de l'ultime mise à jour. En effet, même les versions piratées ont eu droit à cette mise à jour. Un bon point qui annonçait sans doute la décision finale.
Avec Yosemite, la future version du système, Apple annonce l'arrivée de Photos qui est censé remplacer Aperture et iPhoto en opérant un rapprochement avec les iPhone et iPad. Chez les photographes confirmés, on doute sérieusement de ce que ce Photos proposera et on n'hésite pas à envisager une migration vers Lightroom. D'ailleurs, Apple encourage cette migration à mots couverts en indiquant d'ores et déjà être en pourparlers avec Adobe pour un utilitaire permettant de passer d'un logiciel à l'autre facilement. Pragmatisme, donc. Le logiciel de chez Apple ne rapportait pas suffisamment pour que l'on continue à le développer, on l'abandonne.
Je regrette depuis des années la tournure prise par Apple. Les iPhone et iPad, les iBidules, comme on dit, ont phagocyté le Macintosh et, d'année en année, on sent confusément que les systèmes OS X et iOS cherchent à fusionner. Alors que beaucoup attendent sans plus y croire une machine qui viendrait se placer entre le iMac ou le MacMini et le Mac Pro, une machine modulable, pas trop chère, assez puissante, on n'a droit qu'à des révisions que je trouve totalement rédhibitoires du iMac (impossible de changer un disque dur ou d'ajouter de la mémoire pour le 21.5", abandon du lecteur optique) et à un Mac Pro certes très puissant mais surtout hors de portée de la bourse de la plupart des gens. Que Apple ait compris que l'ordinateur personnel avait vécu et que l'avenir de l'informatique personnelle passe par les tablettes et les smartphones, soit. Pour ma part, je n'ai pas l'intention de délaisser mon iMac pour un iPad. Je sais que Apple ne décide pas en fonction de mes désirs et attentes mais je ne pense pas être le seul à penser comme moi.

iMac G4 "Tournesol"
Autrefois, un ordinateur Apple pouvait être "beau" mais, avant tout, c'était solide et fiable. Tout fout le camp. L'autre jour, mon frère me dit que son fidèle iMac G4, sans aucun doute le plus bel ordinateur de tous les temps, connaît quelques soucis. D'abord, il y a une tache qui est apparue au bas de l'écran, une tache en demi cercle de deux ou trois centimètres de diamètre. Ensuite, plus ennuyeux, la carte réseau paraît avoir cessé de fonctionner. Comme il n'a pas de carte wifi, plus possible d'aller sur Internet.
Je prête un Power Book de 2003 et embarque cet iMac pour voir s'il est réparable. Je ne garantis pas que je puisse faire quelque chose mais, tout de même, je trouve inacceptable qu'une machine de 2002 connaisse des problèmes en 2014 ! Inconcevable !

mercredi 28 mai 2014

Modernité d'antan

Aujourd'hui, après avoir beaucoup peiné sur la mise en couleurs de dessins pourris, je suis allé faire de la maintenance informatique sur du matériel déjà bien ancien.

En informatique, il y a la logique des constructeurs et éditeurs et celle des utilisateurs. Je pratique l'informatique depuis déjà quelques années. J'ai appris depuis belle lurette que cette machine toute neuve présentée comme la plus magnifique, la plus rapide, la plus performante des machines ne sera bientôt plus qu'un infâme ragoton dont on ne saurait plus quoi faire et juste bonne à rejoindre la benne des objets manufacturés obsolètes. Pourtant, si l'on ferme les oreilles aux appels pressants du marketing, on s'aperçoit par soi-même que cette machine qui nous donnait toute satisfaction jusque là n'a pas de raison particulière (hors panne irréparable) de moins bien fonctionner demain. Evidemment, il arrivera un moment où la nouvelle version du système ne pourra pas être installée, où la nouvelle version du logiciel ne sera pas compatible. Mais dans les grandes lignes, une machine peut très bien être utilisée durant de nombreuses années. La preuve, je suis allé aujourd'hui chez une personne de mes connaissances qui refuse de lâcher ses euros pour acheter du matériel neuf.
Chez cette personne, il n'y a que du matériel Apple si l'on met de côté les périphériques que sont l'imprimante Hewlett-Packard, l'écran SONY et quelques autres bricoles. Il y a un PowerBook G3 Pismo 400 MHz de 2000, un G3 "blanc-bleu" 400 MHz de 1999 et un iMac G3 500 MHz de 2001. Le tout est en état de fonctionner et fonctionne. Le tout est connecté à Internet, est utilisé pour travailler et ça va bien ainsi.
Bien sûr, ces machines n'ont plus droit aux mises à jour système depuis longtemps et plusieurs logiciels ne suivent plus ces systèmes anciens. C'est par exemple le cas pour Firefox. Heureusement, il existe le projet TenFourFox qui permet d'utiliser un navigateur récent sur ces machines. En cherchant un peu, on trouve une version pas trop vieille de OpenOfficeorg qui fonctionne sur les Mac PPC. Bien. Moi, je suis intervenu pour installer quelques bricoles dont ces logiciels et pour m'occuper du iMac afin de changer la pile interne et installer une carte Airport afin de pouvoir se connecter au réseau sans avoir à tirer un câble réseau à travers la maison. La carte, je l'ai trouvée en neuf sur un site de vente aux enchères. Même pas très cher. Vraiment neuve, sous emballage scellé. L'installation a dû prendre une bonne quinzaine de minutes et encore. Dans ce quart d'heure, j'ai pu aussi remplacer la pile. Au démarrage, la carte a été immédiatement reconnue. J'aime bien quand tout se passe bien.
Et alors ? Me demanderez-vous. Et alors rien. Je ne veux rien dire de plus. Je ne tiens pas un discours de dénonciation de "l'obsolescence programmée". Une machine vieille de quinze ans fonctionne bien moins rapidement qu'une machine moderne, on ne fait pas les mêmes choses avec un ordinateur de 2000 et un de 2014. C'est juste que ça m'a amusé de rencontrer des personnes qui refusent de lâcher leurs vieilles machines.

vendredi 28 mars 2014

Apple veut tuer le léopard des neiges

Mac OS 10.6, Snow Leopard de son petit nom, est en passe de devenir le Windows XP de chez Apple. C'est à dire que malgré le passage de Mac OS 10.7 (Lion) puis 10.8 (Mountain Lion) et enfin 10.9 (Mavericks), il y a toujours un noyau d'utilisateurs qui résistent contre vents et marées et se satisfont de cette version du système sortie, tout de même, en août 2009. Mais chez Apple, on aimerait bien que ces utilisateurs daignent enfin lâcher leur félin pour rejoindre la vague ainsi que toutes les petites joyeusetés qui l'entourent et qui rapprochent un peu plus les iPhone et iPad des ordinateurs portable ou de bureau. A cette fin, un petit message est apparu tout à l'heure sur l'écran du iMac que j'utilise pour travailler.

mavericks.jpg
Si l'on considère que cette mouture du système est "offerte" gratuitement et qu'il n'y a qu'un s'inscrire et télécharger (quelques Go tout de même) pour avoir un système tout neuf, on ne comprend pas bien que certains rechignent à franchir le pas.
Personnellement, j'ai installé ce système sur le portable à sa sortie. J'ai fait les mises à jour en 10.9.1 puis en 10.9.2 sans souci majeur et je reconnais que ça fonctionne plutôt bien. Il y a quelques nouveautés qui sont intéressantes comme, par exemple, la possibilité de créer de nouvelles "étiquettes" qui permettent par la suite de retrouver facilement des fichiers classés dans telle ou telle catégorie. Je n'ai pas vraiment trouvé de raison particulière au refus de passer le iMac sous 10.9 mais, et c'est sans doute bien là le problème, je n'en ai pas non plus trouvé qui m'encourage à le faire.
Pour Apple, la persistance de 10.6 est un problème ne serait-ce que par le fait qu'ils se sentent un peu obligés de continuer à le maintenir, pour combler des failles de sécurité par exemple. Mais il y a aussi le fait que Apple gagne beaucoup de dollars américains en vendant de la musique ou des applications à travers iTunes Store ou le Mac App Store et qu'il faut donc conserver des versions de ces logiciels compatibles avec ce bon vieux Snow Leopard. Je suppose que c'est bien là la seule raison qui pousse Apple à m'enjoindre de mettre à jour le système.

mercredi 23 octobre 2013

Gratuit, c'est pas trop cher

Hier, Apple a annoncé la mise à disposition du tout nouveau système d'exploitation "gratuite".

Apple n'est pas une firme philanthropique qui œuvre pour le mieux être de l'humanité. Son but, c'est de faire du dollar à tire-larigot en vendant un maximum de iPhone, iPad, iMac et autres iBidules. Lors de la keynote d'hier, on a appris que la dernière version du système d'exploitation pour Macintosh était mise à disposition gratuitement pour toutes celles et tous ceux qui la veulent et qui disposent d'une machine compatible. Peut-être que ça cache quelque chose ?
Je me suis dit qu'à ce prix là, ce serait peut-être idiot de laisser passer l'opportunité de migrer de 10.6 à 10.9 et j'ai commencé à télécharger le nouveau système, Mavericks. Le téléchargement a commencé vers 14 heures, je dois en être à peu près à la moitié et il est bientôt 19 heures. Pour le moment j'envisage juste d'installer ce système sur une machine que je n'utilise pas vraiment pour des choses sérieuses et qui ne contient pas beaucoup de données qu'il serait rageant de perdre. Si jamais l'installation se passe bien, si jamais ce système me convient, j'espère simplement que je n'aurais pas à télécharger de nouveau pour l'installer sur d'autres machines.
Je ne sais pas s'il y a anguille sous roche dans cet élan de générosité. Au pire certaines anciennes versions de logiciels de chez Apple ne fonctionneront plus avec cette nouvelle version du système et il nous sera conseillé d'acheter de nouvelles versions de ces logiciels. Je pense aux logiciels des suites iWork et iLife, principalement. Je ne les utilise pour ainsi dire pas. Franchement, si piège il y a, je ne le vois pas venir.
Au passage, je note une belle idée de chez Apple qui autorise l'installation de ce système sur des machines âgées de plus de six ans. Dans les promesses, hormis les améliorations logicielles qui sont en bon nombre, il y a une meilleure gestion de la batterie pour les portables. Apparemment et d'après les derniers tests, on gagnerait environ 30% d'autonomie. Ce n'est pas rien. Je testerai.

Sinon, on nous a montré les nouveaux MacBook et le nouveau Mac Pro qui ne sera disponible que d'ici un peu plus d'un mois pour un prix moins élevé que prévu. Bien assez chère cependant pour qu'elle ne devienne pas la machine de tout le monde. Elle sera très puissante et très modulable puisque prévu pour tirer le meilleur parti des périphériques divers et variés que l'on peut lui accoler.

Quoi d'autre ? De nouveaux iPad, de nouveaux logiciels. Plein de belles choses. Il y a longtemps qu'une keynote ne m'avait pas donné autant envie d'acheter.

jeudi 3 octobre 2013

J'explique

Les esprits les plus éveillés l'auront noté. Il n'y a pas eu de billet hier. Je peux vous expliquer pourquoi. Je ne suis pas certain que cela vous intéressera mais ça vaut le coup de le tenter.
Hier, je suis allé faire du petit dépannage informatique chez des amis-copains-connaissances-relations. Au départ, un petit souci sans gravité. Le copain n'arrivait plus à imprimer sur sa belle imprimante grand format. C'était d'autant plus regrettable qu'il avait justement des photos à imprimer. Il travaille sur un Apple Macintosh et je me suis dit que je n'allais pas mettre bien longtemps à régler le problème. Et en effet, ça n'a pas pris bien longtemps. On a pu faire un premier test d'impression et mon copain a pu imprimer sa photo.
Puisque j'étais là, on m'a sollicité pour un autre petit problème d'impression. Cette fois, c'est la compagne de mon copain qui ne parvenait pas à lancer une impression en wifi sur sa petite imprimante "tout en un" depuis son portable de chez Apple. Parce que j'ai une imprimante assez semblable chez moi et que je n'ai pas rencontré de problème particulier pour imprimer sans être relié physiquement sur l'imprimante depuis mes ordinateurs, j'ai proposé d'aller régler ça. En fait, je n'ai pas eu à faire grand chose. Dès le premier essai et sans avoir rien fait d'autre que de débrancher le câble USB pour tenter une impression, ça a fonctionné. En fait, il fallait juste penser à sélectionner la file d'impression attachée à une connexion wifi pour que ça marche.
Parce que j'étais là, on m'a aussi demandé de régler un léger problème de configuration d'un logiciel de courrier électronique. Ça a été promptement réglé. Et enfin, j'ai magiquement fait réapparaître un dossier qui avait été malencontreusement déplacé et que l'on ne parvenait pas à retrouver. Que des petites choses.
Parce que tout cela avait été rondement mené et que l'on était bien content que tout fonctionne correctement, on est allé boire une petite bière dans le jardin. Et puis, on m'a invité à rester manger. Tomates du jardin, confit de canard et pommes de terre "sarladaises", fromage et salade de fruits, le tout accompagné d'un excellent Médoc 1989. J'ai accepté de bon cœur l'invitation. Et puis, on a discuté de choses et d'autres pendant des heures.
Alors, je suis rentré tard dans la nuit et je me suis couché. Je me suis endormi assez rapidement et je ne me suis pas levé avant 10 heures passées.
C'est pour cela qu'il n'y a pas eu de billet hier.

lundi 24 juin 2013

Que faire des vieux ordinateurs ?

Dans une entreprise, au fil des ans, on commence à accumuler des vieilleries informatiques. Il y a un moment où l'on sait que l'on ne les utilisera jamais plus. Se pose alors la question de savoir comment s'en séparer.

Au moment où j'entreprends de rédiger le billet de ce jour, je n'ai aucune idée de ce que je pourrais vous raconter. La tentation est grande de ne pas aller plus loin.
Ce matin, je me suis réveillé à deux heures et trente cinq minutes. C'était bien trop tôt pour se lever. Je me suis retourné dans le lit, j'ai fermé les yeux et j'ai cherché le sommeil. A trois heures et quelques minutes, je devais constater que je n'étais pas arrivé à me rendormir. Je me suis levé, je suis allé boire un verre d'eau et je ne savais pas quoi faire. J'ai démarré l'ordinateur, j'ai allumé la radio et j'ai attendu que la fatigue arrive bien forte. Vers quatre heures, je me suis dit que je pouvais retourner me coucher. Je ne sais pas à quelle heure le sommeil est revenu mais à six heures, le radio-réveil m'a réveillé en plein rêve. Je n'aime pas du tout être réveillé durant un rêve. Encore moins lorsqu'il s'agit d'un rêve marquant. C'en était un.
J'ai gardé ce rêve en tête une bonne partie de la matinée. Heureusement, quelques soucis d'ordinateurs sont venus balayer tout ça. Le reste de la journée a été calme et ennuyeux au possible. En rangeant mon bazar, je suis tombé sur un vieux PC. J'ai voulu vérifier qu'il fonctionnait encore. Quelle surprise lorsque j'ai constaté qu'il tournait sous Windows 98 ! Il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu ça. Je me suis amusé quelques minutes et je l'ai éteint. Que peut-on faire d'une machine pareille vieille d'une douzaine d'années ? Elle fonctionne mais je doute qu'elle est la moindre valeur marchande. Je suppose même que personne ne la voudrait gratuitement.
J'en étais là de mes réflexions lorsque je me suis amusé à faire le tour du matériel obsolète. J'ai trouvé quelques écrans Iiyama, des 22 pouces, un 19 pouces, tous fonctionnels. Ça valait son pesant de cacahuètes, à l'époque. Aujourd'hui, ils ne partiraient pas à 10 euros, je suis sûr. Mais comment se débarrasser de tout ça ? Amener le tout à la déchéterie la plus proche m'ennuie un peu. C'est tout de même du matériel qui fonctionne, que diable ! Il y a aussi quelques vieux Macintosh. Des G4/400 pour la plupart. Ils doivent fonctionner, je ne les ai pas essayés. Ça, ça ne peut décemment pas partir à la déchéterie ! Non. C'est impossible. J'ai eu l'idée parfaitement idiote de proposer un rachat. Mais j'ai balayé cette idée crétine. J'ai fait le serment d'arrêter d'accueillir les vieux ordinateurs. J'ai déjà trois G4 de ce type.
En fait, je fais du tri parce que l'on ne va pas tarder à me déloger une fois de plus du bureau que j'occupe. C'est un jeu comme un autre. Je ne sais pas où je vais échouer. Remarquez, je ne suis là que deux jours et demi. Je me moque un peu d'être mis là ou ailleurs. L'idéal, ce serait que l'on me trouve une place loin du boulot. Chez moi par exemple.

Mais la question est de se séparer de ces ordinateurs, écrans, imprimantes et autres bricoles. L'idéal, ce serait qu'il y ait une association qui récupère tout ça et qu'elle en fasse quelque chose. Je suis certain qu'il y a des personnes qui seraient contentes d'avoir un ordinateur même dépassé techniquement. Il y a alors la question du nettoyage de ces machines. Je suppose qu'il serait idiot de laisser des données sur les disques durs. Deux solutions. Installer un nouveau système après un bon formatage ou retirer les disques durs et les détruire. L'installation d'un système peut s'avérer long et délicat. Dans le cas de ces vieilles machines équipées d'un Windows 98, il faudrait soit réinstaller ce système (et donc retrouver les CD d'installation) soit trouver une distribution Linux un peu vieille qui accepte de s'installer. Ça m'étonnerait que l'on soit d'accord de me payer pour ça.
Pour les Macintosh, l'installation du système ne pose pas de problème majeur tant que l'on reste dans une version du système dont on détient une licence d'utilisation. Mais en fait, il n'y a pas eu d'activation du système jusqu'à une date assez récente chez Apple. Je vais réfléchir à tout ça.

jeudi 31 janvier 2013

La pomme de discorde

J'ai vu et touché le nouvel iMac "2012". Incroyablement fin (surtout sur les bords), tellement "design", magnifiquement beau (selon Apple). Incontestablement le meilleur du monde informatique actuel (selon Apple). Mon avis est bien moins enthousiaste.

Des bouleversements, il y en a eu, chez Apple. Il y en a eu des bons et des moins bons. Il y a eu l'arrivée du SCSI, l'arrivée des cartes ethernet, le système Mac OS X, l'adoption du USB et du FireWire, le premier iMac... Il y a aussi eu l'abandon des processeurs PowerPC et le choix des processeurs Intel, l'abandon du SCSI et du FireWire, l'abandon des XServe, des machines de plus en plus difficiles à faire évoluer, l'abandon de Mac OS X pour OS X qui nous promet un rapprochement avec iOS, le débarquement de l'App Store et l'obligation à passer par cette plate-forme pour obtenir des logiciels à plus ou moins longue échéance. Aujourd'hui, la gamme d'ordinateurs Apple se compose de MacMini, de iMac, de MacPro et de MacBook Pro ou de MacBook Air. Toutes ces machines vendues avec la dernière version du système Apple, Mountain Lion (10.8).

C'est en prévision de l'arrivée d'une nouvelle personne au boulot que mon employeur m'a demandé d'acheter une nouvelle machine. J'ai choisi un iMac de dernière génération avec 8Go de RAM. Les MacPro sont bien trop chers. Nous avons reçu cette machine et je l'ai installée. Parce que Apple a décidé de ne plus installer de lecteur optique avec ces machines, j'ai acheté le lecteur/graveur de CD/DVD Apple. Parce que Apple ne livre plus de DVD d'installation du système, j'ai acheté un disque dur externe qui m'a permis de sauvegarder le contenu du disque dur en vue d'une future possible réinstallation du système. Cela fait gonfler le prix.
Dès le démarrage, Apple cherche à vous inciter à vous connecter à votre compte Apple ou à en créer un. Pour faire les mises à jour, il vous est demandé de vous identifier. S'il est possible de passer outre cette identification pour les mises à jour du système, il n'en va pas de même pour les mises à jour des logiciels livrés avec la machine (iPhoto, GarageBand...). Là, il vous faut absolument utiliser votre compte ou en créer un qui va vous permettre de télécharger les nouvelles versions à partir de l'App Store. C'est un peu agaçant d'autant plus que rien ne semble être prévu pour les entreprises.
Je démarre la machine, je configure le système pour qu'il entre sur notre réseau et qu'il s'authentifie à notre serveur Apple et je fais les mises à jour. Je sauvegarde l'intégralité du disque sur le disque externe avec Time Machine et je cherche à connecter une tablette graphique Wacom Intuos 2. Déconvenue, Wacom ne développe plus de pilote pour ses tablettes anciennes. Apple n'y est certes pour rien mais ça m'agace tout de même. La machine est silencieuse et réactive. Il semble que ça marche plutôt bien. Je déteste Mountain Lion comme je déteste Lion, la version précédente du système.

Le iMac d'une collègue ne parvenant pas à lire un DVD un peu endommagé, j'ai l'idée de connecter le lecteur/graveur acheté avec le nouvel iMac. J'insère le DVD et il ne se passe rien. Le DVD ne monte pas. J'essaie d'éjecter le DVD sans succès. Je pense à un problème du système et redémarre le iMac en tenant le bouton de la souris appuyé. Le DVD s'éjecte et le système redémarre. J'essaie de nouveau d'insérer le DVD. Même résultat. Je teste sur un MacPro sans plus de résultat. Là, je lis un peu ce qui est dit de ce lecteur/graveur Apple et je vois que cet appareil ne fonctionne qu'avec des ordinateurs dépourvus de lecteur/graveur interne. C'est à dire que chez Apple, on a décidé sciemment que ce machin ne fonctionnera que sur les MacMini, iMac et MacBook récents. Admettons qu'il soit envisageable qu'il faille un bout de logiciel ou un pilote pour faire fonctionne le bouzin sur des macs vieux de deux mois. Admettons que ce logiciel ou pilote ne soit pas livré avec la merde Apple mais qu'il soit nécessaire de la télécharger. Mais non. Tant pis.
Un autre truc qui m'agace vraiment, c'est le fait que le iMac ne soit visiblement pas livré avec une image disque du système que l'on pourrait graver ou enregistrer sur une clé USB ou un disque dur. Apparemment, la seule solution envisagée est de télécharger (et acheter) le système sur le App Store. On peut, comme je l'ai fait, faire une sauvegarde du disque avec Time Machine mais le problème est que ce système est prévu pour effacer les sauvegardes les plus anciennes si jamais le disque externe vient à manquer de place. Bien sûr, on peut faire une première sauvegarde sur un disque dur externe que l'on range et conserve pour "le cas où" mais je n'y avais pas pensé.
Les nouveaux iMac ne permettent pas un remplacement du disque dur ou de la RAM aisé. Au nom du design (nous dit-on) Apple réinvente l'ordinateur jetable. Bien entendu, il est possible de faire appel à un service après vente pour effectuer la réparation. Tant que la machine n'est pas trop vieille. L'idée est tout de même bien d'inciter grandement le cochon de client à changer de machine au premier pet de travers. On me dira que l'on peut toujours ouvrir le iMac soi-même et bricoler ce que l'on veut dedans (et même remplacer le processeur). Oui, on trouve les explications pour le faire sur Internet. Je gage que la majeure partie des possesseurs de iMac ne s'y essaiera pas. Je ne sais pas si j'oserais m'essayer à l'opération.

Pour le moment, tout cela ne me concerne que très indirectement. Je n'ai pas l'intention de changer de machine, je reste avec mon Snow Leopard sur les machines qui l'acceptent. Qu'en sera-t-il dans quelques années ? Plus ça va, moins j'accepte les idées de chez Apple. La seule alternative à brève échéance est de passer à Windows ou à Linux. Acheter un PC ne me réjouit pas. Utiliser Windows encore moins. Un PC avec Linux. Oui. A condition de se passer de certains logiciels dont certains de chez Adobe (Photoshop, Illustrator et InDesign). Je peux imaginer que Gimp peut éventuellement remplacer Photoshop. Pour les autres, je ne vois pas de remplaçants crédibles. Le plus sage serait d'accepter Windows pour pouvoir utiliser ces logiciels et ouvrir les documents déjà réalisés avec eux. A moins que je décide tout simplement de laisser tomber les ordinateurs et que je passe à autre chose. Chez Apple, il semble assez clair que l'on veuille imposer les iBidules (iPhone et iPad). Pour aller sur Internet et faire ce que je fais le plus souvent, ça peut suffire. Sauf que je ne me vois pas continuer à tenir un blog en devant tapoter sur un clavier virtuel (je sais que l'on peut connecter un clavier Bluetooth).

Cela fait une vingtaine d'années que je bricole sur des machines Apple. En ces quelques vingt ans, j'ai vu et accepté des évolutions mais, dans le fond, il est toujours question d'un clavier, d'une souris (ou équivalent) et d'un écran. Je n'ai aucune idée de ce que sera l'informatique personnelle l'an prochain. J'ai l'impression que l'on voudrait conduire la grande majorité des utilisateurs à ne plus être que des consommateurs de données numériques. Les ordinateurs seront peut-être bientôt réservés aux informaticiens qui concevront ces contenus et les gèreront à notre place, sur le "cloud". Ainsi, les appareils numériques seraient tous connectés à un super-Internet et à un compte numérique attribué à chacun. Les photos seront directement envoyées sur des serveurs et on pourra les voir en étant "connecté". La fracture numérique a encore de beaux jours devant elle.

vendredi 5 octobre 2012

Un an sans nouvelles de Steve

Steve a un nouveau job

mercredi 11 juillet 2012

MacBook unibody alcoolisé

Aujourd'hui, entre autres choses, j'ai tenté de réparer un MacBook.

J'ai presque réussi à le réparer, ce MacBook. Disons qu'il démarre et fonctionne mais que l'écran est noir. Si on l'éclaire, on voit que l'affichage est bon, signe que la carte vidéo fonctionne. Je l'ai branché sur un écran externe et il fonctionne bien. Il va falloir que je vois ce qu'il est raisonnablement possible d'envisager pour le sauver complètement même si je me dis que le mieux peut être l'ennemi du bien.
Lorsque l'on m'a confié cette machine, elle était passée entre les mains du SAV de chez Apple et de celui d'un réparateur indépendant qui l'ont rendu en le disant foutu, mort de chez mort. Honnêtement, c'était tout à fait crédible. En fait, ce MacBook a bu du gin tonic. C'est mauvais, le gin tonic. Ça a tendance à donner mal aux cheveux de la carte-mère. Alors moi, je me suis dit que foutu pour foutu, on pouvait voir à s'amuser de voir si on ne pouvait pas faire quelque chose. Je l'ai un peu démonté et j'ai vu les traces. Pas beau à voir. J'ai nettoyé ce que j'ai pu. Il y a des composants qui gardent une sale gueule.
Lorsque je l'ai branché, pour voir, au début, il y a eu un bip long suivi d'une pause de cinq secondes puis d'un autre bip, d'une autre pause. Signe, normalement et d'après ce que j'ai lu ici et là, que la RAM n'était pas détectée. J'ai commencé par observer les deux barrettes de RAM mais elles m'ont semblé normales. Je les ai remises. J'ai nettoyé, donc, et j'ai essayé de nouveau après avoir bien séché l'appareil. Lorsque j'ai appuyé sur le bouton de démarrage, il y a eu le son de démarrage habituel, le bruit du disque dur et un peu d'affichage. Un affichage pas franc du collier mais de l'affichage. Et alors, l'écran s'est éteint. C'est là que j'ai eu l'idée de brancher sur un écran externe. Il a fonctionné. Par contre, chose étrange, il ne semble reconnaître qu'une barrette mémoire. Je verrai la suite demain ou un autre jour.

dimanche 24 juin 2012

Lion des montagnes

Alors que les rumeurs hasardeuses et les supputations cavalières annoncent une sortie de Mac OS 10.8 pour le 22 juillet prochain, je me dis qu'il y a bien longtemps que je ne vous ai pas emmerdé avec des histoires de Macintosh® et de Apple®.

Je ne me souviens plus vous l'avoir dit. En matière d'ordinateur, j'utilise presque exclusivement des appareils de chez Apple. Ceci implique d'utiliser autre chose que Windows comme système d'exploitation. En l'occurrence et pour l'heure, j'utilise principalement deux versions de Mac OS X, Leopard et Snow Leopard (10.5 et 10.6), selon que j'utilise une machine basée sur un processeur PPC ou Intel.
Sur le G4 que je démarre encore de temps à autres (et pas plus tard qu'hier) j'utilise Mac OS 10.4 (Tiger). Depuis l'arrivée de Mac OS X, les versions successives adoptent le nom d'un félin. Là, nous en sommes à Lion (10.7) et on annonce l'arrivée prochaine de Mountain Lion (10.8). La grande nouveauté de Lion a été de n'être pratiquement disponible qu'au téléchargement, en passant par une autre innovation apparue sous Snow Leopard, le App Store. Moi, le App Store, je n'ai pas adhéré. Pas plus qu'au iTunes Music Store, du reste. l'ITMS propose d'acheter de la musique en ligne et de l'écouter avec iTunes, le logiciel de chez Apple qui permet d'écouter de la musique sur un ordinateur (PC-Windows ou Apple), de graver un CD avec les morceaux contenus dans iTunes, de faire une copie d'un CD et quelques autres bricoles. Je n'utilise pas beaucoup ce logiciel pour la seule et unique raison que je considère que l'ordinateur n'est pas la machine idéale pour écouter de la musique.
Ainsi donc, je n'aime pas le App Store et puisqu'il faut en passer par là pour acheter Mac OS 10.7[1], je ne suis pas passé à Lion et en suis resté à Snow Leopard qui me convient tout à fait. Là, je me dirige tout à fait vers un refus de passer à la prochaine version du système. Je n'aime pas Lion et il est fort probable que je n'aimerai pas Mountain Lion. Et pourquoi ce désamour ? Parce que je n'aime pas la tournure prise par Apple depuis quelque temps. Avec le succès que l'on sait de son iPhone et du iPad, Apple a décidé d'œuvrer de plus en plus vers un rapprochement de ses ordinateurs et de ses appareils nomades que l'on nomme iBidules dans le petit monde des applemaniacs. On ne peut pas reprocher à Apple de vouloir gagner des sous. C'est le but de toute entreprise, après tout. On peut reprocher plein de choses à Apple, à commencer par sa politique commerciale, ses marges énormes, sa décision de faire fabriquer ses produits en Chine mais ce n'est rien par rapport à ce que moi je reproche de plus en plus à cette marque informatique que j'ai vraiment aimée et défendue. Depuis plusieurs années, on sent que Apple cherche à se désengager de sa clientèle professionnelle, quitte à laisser cette clientèle dans une situation bancale et inconfortable.
Il y a eu l'affaire des xServe et de Mac OS X Server, celle de Final Cut[2], celle des Mac Pro[3] ; il y a maintenant l'affaire du système proprement dit qui, peu à peu, fusionne avec l'idée que l'on se fait d'un système pour smartphone. J'ai eu à utiliser Mac OS 10.7 et je ne m'y retrouve pas du tout. Je sais bien que l'on peut revenir à un fonctionnement proche de celui de Mac OS 10.6 mais alors, dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi changer de système. Il reste toutefois que Apple a décidé d'encourager le passage à 10.7 en proposant son système à un tarif très bas. Il semble même que 10.8 sera encore moins cher. Bien sûr, ce n'est pas là de la philanthropie. Il s'agit ni plus ni moins que de pousser les utilisateurs d'ordinateurs Apple à se plier au modèle économique mis en place par la marque. Acheter, acheter et acheter encore sur les espaces de téléchargement de Apple. Pour cela, Apple n'hésite pas à mettre en place des limitations perfides qui obligent, par exemple, à avoir une machine récente et le système du même tonneau pour utiliser la dernière version de iTunes... tandis qu'un PC sous Windows XP suffit de l'autre côté. L'idée est bien entendu de miser sur le nuage, le cloud. Après avoir supprimé le lecteur de disquettes de ses machines[4], Apple supprime le lecteur de disques optiques, CD et DVD.

Apple keyboard Michel Loiseau graphiste Dordogne

Notons que l'idée du "cloud" n'appartient pas à Apple et que Google ou Adobe ont compris l'intérêt de la chose. Aujourd'hui, Adobe propose d'utiliser ses logiciels par un système d'abonnement. Sur le fond, il y a des bons côtés. Par exemple, l'utilisateur est assuré d'avoir toujours la dernière version de ses logiciels, pourvu qu'il paie son abonnement. Du jour où il ne paie plus, il ne peut plus non plus les utiliser, il ne peut plus travailler sur ses travaux. D'ici quelque temps, on peut l'imaginer, le "cloud" sera le passage obligé. On peut sans peine prédire la disparition du disque dur sur les ordinateurs. Alors, il faudra payer et faire une confiance aveugle aux entreprises qui détiendront les clés des fermes de serveurs. Au début, on met à disposition le service pour pas très cher voire pour rien (le cas de Google et de ses applications en ligne ou celui de facebook) puis, une fois que la dépendance est bien installée, on fait payer de plus en plus cher. Vous voulez vos données stockées chez nous ? Oui, c'est légitime, elles sont à vous. Seulement, il vous faut payer. Et puisque vous n'avez aucun moyen de les stocker chez vous, vous êtes dans la merde. Payez !
C'est le virage de l'Internet que nous sommes en train de vivre. De l'utopie de la connaissance gratuite pour tout, on en arrive à la monétisation du réseau mondial. Le seul point qui reste bancal, c'est que tous n'ont pas Internet partout tout le temps avec un débit suffisant. Une nouvelle fracture numérique arrive et je ne sais pas comment on va faire pour l'éviter. Je suis presque certain que l'on réfléchit à savoir l'importance de ce réseau mondial dans la vie quotidienne des gens. La dépendance est de plus en plus évidente et nous sommes de plus en plus nombreux à se sentir mal dès que l'on ne peut plus recevoir et envoyer des courriers électroniques ou consulter des sites essentiels[5]. La fin du Minitel est pour le 30 juin ; l'Internet obligatoire arrivera quand ?
Ce que l'on cherche à faire, c'est de rendre la machine et le réseau obligatoires. Quelle que soit la machine, smartphone ou ordinateur ou tablette. D'ici quelques années, peut-être même n'y aura-t-il plus de machine en tant que telle. Peut-être serons-nous connectés physiquement. On y réfléchit déjà. J'ai entendu pas plus tard qu'hier que l'on parle d'enregistrer son programme interne, son "moi", ses pensées, son savoir, ses goûts, son âme, en quelque sorte. De manière à ce que l'on devienne virtuellement immortels mais aussi parfaitement désincarnés. Ainsi, l'humanité arriverait enfin à son point culminant, débarrassée des tracasseries inhérentes à la vie telle que nous pouvons l'imaginer actuellement. Une humanité qui serait quantifiée par des bits, des octets, stockés sur des serveurs inter-connectés. Ce n'est déjà peut-être plus de la science-fiction, cette affaire.
Le corporel ne sert à rien. Une vie virtuelle, numérique, ne serait pas moins vraie que ce que nous connaissons sous la forme d'un tas de chair et d'os. Elle serait à coup sûr bien plus palpitante, bien plus riche, débarrassée des tracas et désagréments de cette vie matérielle si fragile, si fugace. Notre vie n'est que ce que notre cerveau nous en donne l'impression, en fin de compte. Toutes les sensations, toutes les émotions pourraient très bien être synthétisées par des programmes informatiques avec à la fois une liberté et une richesse totalement insoupçonnées pour l'heure. Avec l'immortalité, on ferait abstraction du temps. Nous nous affranchirions de tout cela, nous n'aurions plus qu'à nous occuper de notre plus grand bonheur sans plus jamais craindre de faire quoi que ce soit qui puisse nous mettre en péril. Aujourd'hui, qui voudrait expérimenter la sensation du couperet de la guillotine tranchant son cou devra y réfléchir à deux fois ; dans une vie numérique, il expérimentera et reviendra à la situation précédente en en riant. Les limites ne seront que celles de notre imagination et rien ne sera plus impossible. Partir aux limites de l'univers ou plonger au cœur de la matière sera courant voire d'une banalité affligeante. Ce sera vraiment bath, tout de même. Non ?

Alors, finalement, peut-être bien que la mutation est en marche et que chez Apple, on le sait. Si cela se trouve, tout ce que je peux reprocher à Apple ses temps-ci me fera sourire d'ici quelques centaines d'années. L'avenir est passionnant. Dans ce futur qui se dessine, il ne pourra plus y avoir le moindre problème. La planète que nous connaissons ne sera plus qu'un concept intéressant. Rien n'empêchera de placer des serveurs partout dans l'univers pour nous assurer de notre survie, sinon éternelle du moins seulement limitée par celle de l'univers. Puisque nous n'aurons plus besoin que d'énergie pour vivre, de l'énergie pour les serveurs uniquement, nous n'aurons plus besoin de produire grand chose et du moins rien ou presque qui ne puisse être produit par des machines. Logiquement, il n'y aura plus de guerre, plus de conflit, plus de crime et plus de règle, plus de loi, plus de police. Juste des êtres pensants libres et surpuissants. Enfin, l'homme aura inventé ce après quoi il court depuis son apparition, un dieu éternel, omniscient, omniprésent.

Notes

[1] Je sais que l'on peut aussi acheter une clé USB pour avoir Mac OS 10.7.

[2] logiciel de montage vidéo professionnel

[3] machines professionnelles qui ne sont pratiquement plus mises à jour et sont vendues à des tarifs prohibitifs

[4] Je ne le regrette pas

[5] Tels que ce blog, par exemple.

lundi 12 mars 2012

Informatiqueries

20 heures. Je rentre juste du boulot.

J'ai quitté le boulot à la même heure qu'à l'habitude. Pourtant, je suis rentré plus de deux heures après l'heure habituelle. C'est qu'en cours de route, je me suis arrêté pour dépanner un MacBook Pro qui avait quelques hoquets suite au passage à Lion (Mac OS 10.7). Rien de bien grave, juste des petites choses embêtantes. Une imprimante qui ne se faisait pas au nouveau félin, quelques applications qui nécessitaient des mises à jour, un iTunes qui se retrouvait en double exemplaires. Et puis aussi une petite formation afin d'appréhender l'utilisation de ce système sereinement. Pour ma part, je ne suis pas passé à Lion. Je n'aime pas cette version du système qui, selon moi, n'apporte rien de bien intéressant et rompt un peu trop avec mes vieilles habitudes d'utilisateur d'ordinateur pommé qui ne veut pas devenir utilisateur paumé d'ordinateur.
Tant que j'étais là, on m'a demandé d'intervenir au chevet d'un antique PowerBook G4 qui fonctionnait d'une manière quelque peu erratique. Ce n'était pas grand chose. J'ai tout remis en ordre. Cette machine n'est de toutes les façons plus guère utilisée que pour quelques applications ne fonctionnant que sous Mac OS 9. Autant dire qu'elle ne démarre pas tous les jours. Enfin j'étais content et amusé de replonger dans les entrailles de ce système qui est entré dans l'histoire lointaine de l'informatique.

Ce week-end, j'ai terminé la réparation du portable PC dont je vous parlais récemment. J'ai rarement vu une machine aussi vérolée. C'en est presque incroyable. Après avoir usé de bien des logiciels et utilitaires pour éradiquer le mal, j'ai dû me résoudre à effectuer une réinstallation du système. J'ai été surpris par le temps nécessaire à la réinstallation d'un bête Windows 7 et de toutes les mises à jour. Incroyable ! Il m'a fallu presque une journée pleine. Mais maintenant, ça fonctionne. Avant, entre le moment où j'appuyais sur le bouton de démarrage et celui où j'avais vraiment la main, il pouvait s'écouler entre 1/2 heure et une heure. A présent, c'est presque raisonnable. Il faut dire que le portable est un modèle bas de gamme qui n'en fait pas un foudre de guerre.

Ceci et cela explique qu'il n'y a pas de dessin aujourd'hui. Je suis en train de me préparer à manger. A demain.

jeudi 6 octobre 2011

iDeath

ideath

jeudi 15 septembre 2011

Apple et Citroën

J'étais en train d'écrire un super billet dans lequel je faisais un parallèle entre Apple et Citroën lorsque j'ai eu une coupure de courant. L'onduleur n'a pas fonctionné et j'ai perdu ce que j'avais écrit. Du coup, j'ai un peu la flemme de tout écrire de nouveau.

Dans le billet que j'étais en train de rédiger, je me permettais de comparer Apple et Citroën. En gros et pour faire simple, je prétendais que Apple comme Citroën devaient leur succès à leur capacité à puiser dans des technologies existantes pour faire des produits qui se démarquaient du reste de la production.
Je prenais l'exemple de la Traction Avant, de la suspension de la 2cv ou de l'hydraulique de la DS qui ne sont pas plus des inventions de Citroën que ne le sont d'Apple la souris, l'interface graphique, l'USB, le système UNIX. Le génie est juste que Steve Jobs comme André Citroën ont vu quels profits puiser de l'adoption de technologies.
Ensuite, je tentais de comprendre l'avenir d'Apple à l'image de ce qu'est devenu Citroën. Après avoir fait figure de marque novatrice, Citroën s'est contenté de vivre sur ses acquis avant de devenir une pâle marque comme une autre. Aujourd'hui que Apple est en haut de la vague avec ses iPhone et iPad, on peut légitimement douter de l'avenir des ordinateurs pommés. Plusieurs signes me font penser que Apple est sur la pente descendante. Sa tendance à devenir moins "cool" que par le passé, sa propension à se "microsoftiser", son envie de devenir "maître du monde" me laisse penser que l'avenir ne va pas être tout rose pour la pomme. Le départ de Steve Jobs laisse à Tim Cook la responsabilité de cet avenir. Nous en saurons plus dans les années à venir.

iCar

Le problème, c'est que le billet que j'avais écrit était vachement plus développé que ça. J'avançais des idées qui me semblaient terriblement intéressantes et j'avais fait des efforts pour écrire correctement. C'est ballot que tout cela ait été perdu. Je n'ai vraiment pas envie de revenir sur tout ça. Et puis je n'ai pas trop le temps non plus. J'ai un truc à faire qui va m'occuper une bonne partie de l'après-midi.

mercredi 20 juillet 2011

Lion, c'est pour aujourd'hui !

Ce serait aujourd'hui que le nouvel OS de chez Apple sortirait. Il s'agirait de la version septième de Mac OS X et s'appellerait "Lion".

Un nouveau système d'exploitation pour son Mac, c'est toujours une fête. On s'attend toujours à plus de fonctionnalités toutes plus émoustillantes les unes que les autres, à toujours plus de rapidité, de "amazing" et de "wonderful" choses plus ou moins inutiles. Pour les retardataires, le système actuel, le 10.6, a pour nom "snow leopard". Il a pris la suite du 10.5 (Leopard) qui suivait la 10.4 (Tiger) qui succédait à la 10.3 (Panther) qui prenait la place de la 10.2 (Jaguar) qui délogeait la 10.1 (Puma) qui remplaçait la 10.0 (Cheetah) et la Beta (Kodiak ?).
A chaque fois, il fallait bourse délier et pas qu'un peu. Quand on aime, on ne compte pas. Quand on a un Mac, c'est qu'on a les moyens. Alors, on paie. Grosso-modo, on va dire que c'était une sorte de dîme de l'ordre des 120 euros qu'il fallait payer périodiquement. Pour Snow Leopard, le prix était minime si l'on avait déjà Leopard.
Du côté de chez Microsoft, il faut reconnaître qu'un utilisateur ayant acheté son Windows XP en 2001 peut l'utiliser encore aujourd'hui. Le système est encore maintenu et tourne sur des machines récentes. Passons, ce n'est pas le sujet.

Lion, comment ça marche ?

D'abord, cette fois-ci, on ne pourra pas acheter son système sur DVD. Non. Il a été décidé que la distribution se fera uniquement en téléchargement. En contrepartie, le système est vendu moins de trente euros et est installable sur toutes les machines pouvant y prétendre que l'on a en sa possession. Avec environ 4Go à télécharger, le haut voire très haut débit est impératif. Je n'ose pas calculer combien de temps il faudrait avec une ligne rtc. J'avoue ne pas comprendre la décision de Apple qui, faux cul comme elle sait l'être, assure que l'on pourra procéder à l'installation du système auprès d'un Apple Store. Super pratique lorsque l'on habite à 200 bornes du premier et que l'on a un Mac de bureau ! Ce que je ne sais pas, c'est si l'on pourra graver un DVD pour le "prêter" à une personne ne pouvant installer le système de façon officielle. On en saura plus bientôt.
D'après ce que j'ai pu lire et comprendre, ce Mac OS 10.7 nécessiterait une activation en ligne pour pouvoir être utilisé. C'est une première pour un système grand public chez Apple et ça ne me plaît pas.
Il me semble aussi avoir compris que ce Lion négocierait un rapprochement avec iOS (le système des iPhone iPod et iPad). De fait, je n'ai aucune idée à ce sujet, ne connaissant pas du tout cet iOS (et m'en foutant pas mal).
Un point qui ne me plaît pas du tout, par contre, c'est bien l'obligation qui est faite d'utiliser le Mac App Store pour télécharger (et payer) Lion. La chose est logique si l'on tient compte du mode de distribution choisi, j'ai bien un compte sur le Mac App Store (je ne l'ai utilisé qu'une fois pour télécharger une application gratuite que je n'utilise pas), mais je n'aime pas beaucoup ça. Et je ne suis vraisemblablement pas le seul.

Y passer ou pas ?

Pour l'heure et à mon sens, rien ne presse. Je vais patiemment attendre les premiers retours d'expérience pour me décider à l'acheter ou pas. Il reste trop de zones d'ombre pour le moment selon moi. Surtout en ce qui concerne l'activation, la réinstallation éventuelle, la possibilité de retour en arrière et la compatibilité des logiciels avec cette version du système.
Certains préconisent d'installer Lion sur un disque externe afin de l'essayer. Il faut avoir un disque libre et avoir du temps à perdre.
La grosse question, c'est bien de savoir ce que Lion amène avec lui comme améliorations. Si ce n'est que du "cosmétique", je suis prêt à faire l'impasse du le roi des animaux.
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