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samedi 7 septembre 2013

Moto d'insomnie tardive

A quoi peut-on bien occuper une insomnie ? Que faire de ce temps perdu ? Comment le rentabiliser à bon compte ? En dessinant une motocyclette, bien sûr !

Motoloco

samedi 10 août 2013

En attendant un dessin

Je ne promets rien pour aujourd'hui. Je suis en train de faire un dessin dont j'ai eu l'idée ce matin. Comme il n'avance pas vite, que le crayonné est loin d'être terminé, je mets une photo de trois appareils retrouvés dans le garage. Un russe Zenit et deux allemands, un de l'Est, le Pentaflex, l'autre de l'Ouest, le Edixa. Les trois semblent fonctionner plus ou moins mais je n'ai pas du tout l'intention de leur donner une pellicule à gâcher de sitôt.
Zenit-Pentaflex-Edixa

vendredi 9 août 2013

Utilitaires Renault

Toujours en train de tenter de ranger mon garage, je découvre des boîtes de diapositives. De ces boîtes, j'en sors deux qui représentent des camions. Le premier est un R2182 datant de 1956 à 1958 à 241 exemplaires selon ma documentation. Véhicule relativement rare, donc. Dans le civil, ces camions étaient surnommés "fainéants" en raison de la disposition de leur moteur à six cylindres couché dans le châssis derrière la cabine. Ces camions n'étaient déjà pas des merveilles dans leur déclinaison civile et à deux roues motrices ; ils sont une véritable catastrophe dans leur version à quatre roues motrices. En raison de la disposition du moteur, la Régie Renault a été obligée de concevoir un châssis à col de cygne qui empêche d'avoir un plancher plat dans le cas d'un véhicule porteur. Pour la photo qui nous occupe, on constate la longueur inhabituelle du véhicule tracteur qui pénalise la place disponible pour la remorque. Ce camion est un ratage complet. Peu puissant, très gourmand, très lent, il est en outre inadapté à la circulation en terrain accidenté. Tout cela explique certainement le faible nombre d'exemplaires produits. Quant à savoir ce qui a conduit Renault à le produire et l'armée française à l'acheter, mystère.
La photo a été prise à Bourges où je faisais mon service militaire dans le matériel. Je me souviens d'avoir vu des hangars contenant plusieurs de ces camions couverts de poussière. De fait, je pense qu'ils n'ont jamais été vraiment utilisés.
Renault R2182 "Fainéant" 4 roues motrices

Le deuxième camion Renault est bien moins guerrier puisqu'il appartient aux vêtements Verlhac de Malemort. Il s'agit d'un tracteur Galion et est utilisé pour conduire la remorque-étal sur les marchés de la région, sur celui de Brive-la-Gaillarde dans le cas présent. La photo date de 1987. Je ne sais pas s'il existe toujours. Sinon, difficile d'en dire plus. Je ne sais pas s'il s'agit d'un modèle essence ou Diesel. Il est possible qu'il s'agisse d'un R2167, d'un R2240 ou d'un R4240 transformé par SINPAR à partir de 1961.
Renault Galion des vêtements Verlhac

mercredi 24 juillet 2013

Fossemagne 2013, suite et fin

Allez, courage, encore un petit effort. Plus que onze photographies à regarder et on passe à autre chose.

Yacco, l'huile qui donne des ailes
Ford AC Cobra (grille de calendre et papillon))
Ford AC Cobra
125 Peugeot et 125 Française-Diamant
De Dion Bouton vis-à-vis 1899
Amilcar C3
Renault D22
Peugeot 201
Renault Monaquatre
Citroën B14 (sous réserve))
Citroën 5cv
Et voilà, c'est terminé ! Demain, si je ne suis pas mouru sur le bord de la route, je vous causerai de tout autre chose.

mardi 23 juillet 2013

Fossemagne 2013, épisode deuxième

Nous continuons donc notre entreprise de réhabilitation des vieilles mécaniques délaissées et tombées en désuétude avec de nouvelles photos. Bon courage.

125 MZ
250cc Terrot
Grosse américaine
500 BMW "serie 2"
Brochette de 2cv avec deux éléments gênants à gauche et à 
Ford AC Cobra Citroën Méhari et GMC de la guerre
Poste de conduite (à droite) de la Ford AC Cobra
Ford AC Cobra
Jeep d'origine incertaine sur équipée
Attelage René Gillet
René-Gillet - Tableau de bord

Demain, on continue.

lundi 22 juillet 2013

Fossemagne 2013

Cette année encore, Fossemagne a vibré au rythme des vieilles pétoires et de son vide-greniers. Je vous ai ramené une moisson de photographies que je vais vous proposer sur plusieurs jours.

J'ai des soucis de téléphone. Sur le fond, je m'en fous, je n'aime pas le téléphone. Mais, tout de même, je vais vous parler de téléphone avant d'envoyer la machine à projeter des photos.
Avant toute chose, il faut signaler que ce billet est rédigé hier, dimanche 21 juillet, et qu'il est 18h19. Tout à l'heure, un collègue de travail m'a appelé pour m'annoncer que demain (aujourd'hui lorsque vous lirez ces lignes), je pars en région parisienne pour aller chercher une machine d'impression. Je ne m'y attendais pas le moins du monde. Il a tenté de me prévenir depuis jeudi mais comme j'ai eu un souci de téléphone, ce n'est que ce dimanche qu'il a pu me l'apprendre. Cette escapade me tiendra éloigné de Azerat jusqu'à mercredi dans le meilleur des cas mais plus certainement jusqu'à jeudi. Vous savez tout.
Donc et conséquemment, je vais poster les photos de vieux véhicules sur trois jours d'une façon automatique. Je ne vais pas le faire par ordre de genre de véhicules, juste dans l'ordre des prises de vue. Voilà. Il me reste à vous souhaiter une bonne séance de photographies motorisées.

Citroën Traction Avant 11 légère (je pense)
Traction "15 six"
Citroën B14 (pas sûr)
Citroën 5cv "trèfle"
Volkswagen de vacances et de DIon-Bouton de 114 ans
GMC de la guerre avec drapeau, casque lourd et divers accessoire
MG TF Gentry
Ford AC Cobra
Attelage René Gillet
4 cylindres Nimbus
125 Peugeot

Demain, la suite !

samedi 19 janvier 2013

Pédestrement va le piéton

Pour aujourd'hui, j'avais plus ou moins une idée de sujet d'actualité dont je désirais parler et puis, j'ai été embêté par un souci mécanique.

Ça, pour un désagrément, c'est un désagrément. Je m'en serais bien passé, pour tout vous dire. Je vous raconte.
L'autre jour, je prends ma voiture. Je roule, il ne fait pas bien chaud et je remarque que l'aiguille de l'indicateur de température du moteur ne monte pas. Du coup, je n'ai pas de chauffage. Je me dis qu'il fait froid et que c'est "normal". Ça m'étonne tout de même. Et puis, enfin, l'aiguille bouge et grimpe. Le problème, c'est qu'elle grimpe bien haut et que je n'ai toujours pas de chauffage. Le ventilateur se met en marche et l'aiguille tombe presque au minimum. Comme ça à deux reprises. Je n'aime pas ça.
Aujourd'hui, je décide de regarder d'un peu plus près ce qui peut être à l'origine de ce problème. J'ai un espoir, celui que ce soit le thermostat qui soit bloqué. Je prends quelques clés et je dépose le thermostat. Je constate qu'il semble en bon état mais je le teste. Je rentre chez moi, je mets de l'eau à chauffer dans une casserole et j'y plonge la pièce. Peu avant le point d'ébullition de l'eau, le thermostat s'ouvre. Je le sors, le passe sous l'eau froide, il se ferme. Je le replonge dans l'eau chaude, il s'ouvre. Il fonctionne. Chouette !
Sauf que si ce n'est pas lui qui est en cause, c'est qu'il y a toutes les chances pour que ce soit le joint de culasse qui a lâché. Comme ça, sans raison et sans prévenir. C'est ballot. C'est ennuyeux. Pour en avoir le cœur net, je fais le plein de liquide de refroidissement, je démarre et je regarde ce qu'il se passe. Le circuit de refroidissement se met aussitôt sous pression et le liquide sort par le bouchon de radiateur de bon cœur. La chose est entendue, c'est bien le joint de culasse ou, pire encore, la culasse elle-même.
C'est qu'un véhicule, moi, j'en ai un peu besoin pour aller au boulot. Mon frangin me propose un prêt de véhicule, je consulte les petites annonces pour voir ce qu'il y aurait à acheter autour de chez moi, un copain me propose aussi de me prêter sa voiture et un autre copain que je consulte pour son analyse de la situation me parle du fourgon d'une de ses connaissances qui est à vendre. Bon.
Ce fourgon, normalement, je le vois jeudi prochain. Je verrai. Pour la 405, je pense que ça peut valoir le coup de la réparer. Elle n'a pas énormément de kilomètres et, si je ne l'aime pas beaucoup, elle a un côté pratique et économique. Un fourgon, j'en cherche un depuis bien longtemps. C'est l'occasion. L'un dans l'autre et parce qu'il faut positiver, ce n'est pas si grave que ça, cette affaire. Je vais enfin trouver le moyen de me débarrasser de quelques euros et je vais pouvoir envisager sérieusement de bazarder tout ce que j'ai dans ma maison (et la maison elle-même, pourquoi pas ?) pour vivre dans un fourgon en parcourant les highways de l'ouest azeracois ! La grande aventure se présente à moi et je ne vais pas la laisser filer.
Mais tout de même, je trouve que tout cela est un peu chiant. Déjà, je n'aime pas faire de la mécanique sous la pluie lorsqu'il fait froid. Ce n'est pas plaisant. Et puis, j'avais plus ou moins envisagé d'occuper autrement ma journée. Demain, je vais savoir comment je me rendrai au boulot pour la semaine qui vient. Si tout se passe correctement, j'aurai peut-être un véhicule avant la fin de la semaine prochaine.

vendredi 4 janvier 2013

L'âme du ressort

"N'y voyez pas le fantasme de l'homme, mais le délire de l'artiste !" Aujourd'hui, j'ai eu l'idée d'un système de suspension très novateur pour motocyclette. On objectera que mon système est vieux comme Hérode et moi, je dirai avec aplomb et mauvaise foi que je n'étais pas au courant.

Moto à suspension avant bizarre

mercredi 2 janvier 2013

Ça carbure à tort et à travers

Dans l'une de ses contributions pertinentes dont il a secret, notre bon ami Liaan affirmait qu'il était plus intéressant de collectionner des carburateurs plutôt que des armes à feu. Spécialement pour lui et pour tous les amateurs de beaux objets, je vous ai sorti une perle rare de ma collection de curiosités.

Carburateur

jeudi 27 septembre 2012

Séance imaginaire de mécanique

Pénétrer dans le sous-sol de ma maison avec l'espoir d'y trouver ce que l'on y va chercher relève de la maladie mentale. On a bien plus de chance de trouver ce que l'on ne cherche pas, ce que l'on a oublié, ce que, même, on ignorait posséder. C'est dingue tout ce qu'il peut y avoir dans un sous-sol ! Des tas de papiers que l'on ne comprend pas pourquoi on les a conservés, des objets brisés, cassés, incomplets dont on ne fera jamais rien, des petits trésors, aussi. Quoi qu'il en soit, il est urgent que je me décide à ranger, classer et jeter. Il me faudra prévoir plusieurs voyages à la décheterie la plus proche.
Ceci dit, je parlais hier de faire une photo avec un moteur de 125 Peugeot des années 50. Je n'ai pas retrouvé celui que j'escomptais trouver mais un autre qui fait bien l'affaire.

Bloc moteur 125 Peugeot constitué de bric et de broc

lundi 24 septembre 2012

Clé à cliquet

Clé à cliquet, rallonges, cardan et douilles

samedi 21 juillet 2012

Carburateur

Carburateur Solex 26 BCI - 2cv AZU 1956 Michel Loiseau graphiste Dordogne

jeudi 19 juillet 2012

Oh qu'elle m'énerve !

Maintenant que la 2cv a une nouvelle batterie, elle devrait démarrer et je devrais pouvoir la bouger. Au lieu de cela, elle prend un malin plaisir à me tenir tête et à me la faire perdre, la tête.

C'est le carburateur ! Ce matin, j'en suis sûr, je sais que c'est le carburateur qui est en cause. L'autre jour, à la dernière tentative, je m'étais contenté de le nettoyer sommairement, sans le déposer complètement. J'avais soufflé dans les gicleurs, j'avais nettoyé le filtre à l'arrivée d'essence, j'avais nettoyé le pointeau mais je ne l'avais pas désossé. Ce matin, j'allais enfin venir à bout de mes soucis mécaniques.
Clé de 12 en main et après avoir viré le filtre à air et son support, je commence en déposant la goulotte de remplissage d'huile. Ce n'est pas que ce soit nécessaire mais cela permet d'atteindre les écrous de fixation du carburateur plus simplement. Armé de la même clé, j'attaque la dépose du carburateur. Avant, bien sûr, j'ai retiré le tuyau d'arrivée d'essence, le câble de starter et la commande d'accélérateur. Un écrou, une rondelle et encore un écrou et une rondelle. Le carburateur est libre, je le sors.
J'étends un chiffon sur le sol et je commence le démontage. D'abord, le couvercle. Quatre vis, un petit coup pour le désolidariser et j'ai accès aux entrailles de la bête. J'enlève le joint avec précaution ainsi que le flotteur. Je m'attaque au dévissage des gicleurs et du tube d'émulsion. Je ne démonte pas le reste. Je donne des coups d'air comprimé dans toutes les conduites, dans les gicleurs et partout où l'air peut passer. J'ai confiance, cette fois-ci, vous allez voir ce que vous allez voir !
Je remonte tout dans le bon ordre sans rien oublier, je remets le filtre à air, je tourne la clé de contact et je viens à l'avant de la voiture pour la faire démarrer. J'amorce la pompe à essence, je tire la commande de starter et je pousse le levier du démarreur. Au deuxième coup, le moteur part et cale aussitôt. J'essaie de nouveau, le moteur démarre et monte dans les tours. Je repousse un peu le starter, le moteur ralentit, prêt à caler. Je redonne un peu de starter, tente un réglage de la vis de richesse, enlève un peu de starter, évite le calage, touche encore un peu à la vis de richesse, évite de peu un nouvel arrêt du moteur. Je joue ainsi durant quelques minutes. Le moteur tourne, certes, mais il tourne incroyablement mal. Les tentatives de réglages n'arrangent rien. Un coup, le moteur semble s'emballer un court moment avant de s'étouffer, un coup ça ne fait rien de bien probant. Ce qui reste une constante, c'est qu'à chaque essai de coup d'accélérateur, le moteur s'étouffe et manque s'arrêter.

Moteur de 2cv qui m'agace

C'est l'allumage ! Si ce n'est pas le carburateur, il n'y a pas à tortiller, c'est l'allumage. Le plus simple à contrôler, ce sont les bougies. J'attrape la clé à bougie si bien nommée et démonte ce pour quoi elle est conçue. J'inspecte. Ça me semble très correct. Je me souviens les avoir changées récemment (enfin relativement récemment). Elle paraissent neuves. Par acquis de conscience, je rectifie l'écartement des électrodes avec une cale de la bonne épaisseur. Je les brosse un peu mais elles n'en ont vraiment pas besoin. Je les remonte un peu dépité. Tout de même, je fais une nouvelle tentative et démarre la 2cv. Rien a changé, c'est toujours pareil. Elle refuse d'accélérer.
Quand faut y aller, faut y aller. Clé de douze pour déposer les trois vis qui maintiennent la grille de ventilateur, clé à pipe de quatorze pour la vis de fixation dudit ventilateur, extraction du ventilateur. J'ai sous les yeux, sous la dynamo, le boîtier d'allumage. Trois vis là encore et j'ai accès aux vis platinées[1]. Bon. Et alors ? Je prends une cale de 40 et je place la came de telle sorte que j'obtienne la plus grande ouverture du rupteur. Je vérifie, c'est bon. Je fais faire un demi-tour à la came[2] et je contrôle de nouveau. C'est bon aussi. Tant que j'y suis et parce que ça ne peut pas faire de mal, je mets un peu de graisse sur la came et puis je replace le couvercle, le ventilateur et la grille de ventilateur. Contact, démarreur, ça tourne ! Mal. Comme avant. Ni plus ni moins mal.
Alors, je me dis que les bougies qui me semblent en si bon état ne le sont pas. Je vais chercher les anciennes bougies. Elles fonctionnaient et je les avais changées pour dire que je les avais changées. Ça n'influe absolument pas sur le fonctionnement du moteur. C'est exactement la même chose. Lorsque le moteur est chaud, si je démarre sans starter en donnant un peu de gaz, le moteur monte dans les tours avant de s'arrêter.
Là, je ne sais plus que faire. Il me reste l'hypothèse du condensateur qui serait mort[3] ou alors celle dont j'ai entendu parler d'une pipe d'admission-échappement qui serait percée. Ça pourrait peut-être bien être une prise d'air quelque part. Mais ça pourrait aussi être l'essence trop vieille[4]. A moins que ce ne soit l'allumage qui soit décalé ? Mais pourquoi ? Mystère.
En tous cas, ça m'agace et m'énerve et m'horripile. Bien sûr, je pourrais sortir la 2cv en la poussant pour faire ce que j'ai à faire dans mon garage. Au moins, je pourrais faire quelque chose d'utile. Mais tout de même, j'aimerais bien comprendre le problème de cette foutue bagnole ! Si jamais vous avez une idée ou une piste.

Notes

[1] Oui, oui, le contact-rupteur, je sais.

[2] Sur les 2cv, c'est foutu comme ça, j'y suis pour rien.

[3] Mais alors, je ne vois pas pourquoi le moteur tournerait sur une durée infinie (dans la limite de ma patience).

[4] Quoi que ça n'expliquerait pas non plus que le moteur fonctionne (mal) avec le starter.

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