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jeudi 30 mars 2017

Vente et réparation

Atelier motocyclettiste d'époque épique à Pâques

mercredi 15 février 2017

Anglaise au garage

Au garage

mardi 30 août 2016

Un 103, deux 103, trois 103, quatre 103, cinq 103, six 103, sept 103 et huit 103 Peugeot

Est-ce que l'art sert à quelque chose ? Est-ce que l'art doit être utile ? Est-ce qu'une peinture, une sculpture, une poésie, doivent réellement avoir une fonction ? Et puis c'est quoi, l'art ? Faut-il s'arrêter à la peinture, la sculpture, l'architecture et ces formes d'arts "officiels" ? C'est pas simple, tout ça. Si l'on accepte que l'art ne doit pas obligatoirement avoir d'utilité, alors cet engin vu à la Cassagne lors de la fête des Pétaroux à la Noix est une œuvre d'art. Si l'art doit avoir été réalisé par une personne qui maîtrise sa technique, alors oui, il s'agit bien d'une œuvre d'art. Et peu importe que le tour à métaux ait remplacé le ciseau du sculpteur ou le pinceau du peintre. Il y a eu une vision, il y a eu un besoin viscéral de réaliser, il y a eu le désir de mener son projet au bout. Et c'est là, à mon avis, ce qui constitue l'essence même de l'artiste. Cette irrépressible envie de produire quelque chose qui ne sera ni un outil ni un objet utile ni quoi que ce soit qui ne se se suffira pas à elle-même.

8 moteurs de 103 Peugeot
Le déclic a été provoqué par la vision d'un engin pourvu de deux moteurs de cyclomoteur placés l'un derrière l'autre. Il a été question de faire mieux, de faire plus. Trois moteurs alignés ! Oui mais c'est que ça commençait à faire long. Le cerveau se met à bouillir et l'idée jaillit. Ce sera huit moteurs en V. Eh ouais ! Huit moteurs de 103 Peugeot en deux sous ensemble de quatre.

Une réalisation proche de la perfection
Le huit cylindres en V, ça fait tout de suite penser à l'Amérique. Là, c'est du pur franchouillard. Du moteur qui n'a rien de noble, du vulgaire moteur de cyclo, du deux temps commun, du moteur de traîne-cul de base. Et pour rester au plus proche de l'idée, on va faire en sorte qu'il reste le maximum de pièces d'origine. On conservera les pots d'échappement, on conservera la selle et le réservoir, les cylindres et les culasses. Tant que l'idée est dans la tête, c'est assez simple. Après, il faut passer à la réalisation et là, il faut avoir de solides connaissances en mécanique et en utilisation de machines-outils, en tour et en fraiseuse. Et une fois que le tout est conçu, réfléchi, il faut régler. Arrive le jour où l'on presse le bouton de démarrage et que les moteurs entre en action ! J'imagine la fierté de l'artiste lorsque son œuvre prend vie.

L'œuvre du diable ? Vraiment ?
"Mais au fond, ça sert à quoi ?" demandait une personne présente. C'était l'incompréhension totale. Cette personne n'avait visiblement pas conscience du fait que, justement, ce qui fait la beauté de l'œuvre c'est bien qu'il s'agit en quelque sorte d'un acte gratuit. Il est bien évidemment exclu de rouler légalement sur route avec cette machine. Il y a peu de chances pour qu'elle puisse recevoir une homologation. De toutes façons, la machine n'est pas prévue pour rouler longtemps. Elle n'est pas confortable, elle n'est pas facile à conduire. Non, c'est juste un délire d'artiste.

400cc d'art mécanique

vendredi 18 mars 2016

Conseil d'ami

Il est tôt, ou il est tard, mais nous sommes bien vendredi.

Fiche pratique

dimanche 20 septembre 2015

Musée Agricole et Automobile de Salviac

Chevrolet sedan 210 yellow cabEn ces Journées du Patrimoine on peut se demander ce qu'est ce patrimoine. En gros et pour faire simple, on peut dire que c'est l'ensemble des biens matériels et immatériels, artistiques et historiques, qui constituent une forme, une sorte, de mémoire commune. C'est un gros fourre-tout dans lequel on peut mettre ce que l'on veut selon ses goûts personnels ou culturels.

Benoît Jouclar n'a que 38 ans. Bientôt 39. La légende veut qu'il ait commencé à amasser sa collection à l'âge de 14 ans lorsqu'il est allé chercher le Farmall Cub de son grand-père, paysan de ce Lot proche du Périgord Noir, à quelques encablures de Sarlat. Sa collection est devenue le Musée Agricole & Automobile de Salviac il y a une dizaine d'années et c'est lui, Benoît Jouclar, en vrai passionné, qui organise les visites avec un discours bien rodé. Au programme pour qui souhaiterait suivre la visite guidée, démarrage de Mc Cormick Deering à la manivelle ou de Société Française Vierzon au chalumeau et à l'huile de coude !

Mc Cormick Deering

Société Française Vierzon

Sur 6000 mètres carrés, dans des bâtiments, sous des tunnels agricoles ou en plein air, on peut voir beaucoup de machinisme agricole, du véhicule utilitaire, du véhicule militaire, de l'automobile ancienne et de la moto d'autrefois. Le machinisme agricole se taille la part du lion et c'est bien naturel puisqu'il est à l'origine de la collection. Cela ne s'arrête pas aux tracteurs presque trop attendus. On peut voir des batteuses, des faucheuses, de l'araire, de la charrue à traction animale, de la charrette ou encore un alambic, un four à pain, des pressoirs à raisin. En vingt-cinq ans, notre homme a su récupérer, accueillir ou acheter tout ce qui constitue une collection pléthorique.
Ce que l'on pourrait éventuellement regretter, c'est que le tout n'est pas très organisé. On trouvera aussi, peut-être, qu'il y a un peu trop de doublons. Et c'est vrai que si les tracteurs étaient présentés par ordre chronologique, on y gagnerait en compréhension. Et il est vrai aussi que l'on peut se lasser de voir cette profusion de modèles du même type. Ceci dit, on se réjouira du fait que, justement, la visite et l'accès à l'intégralité de la collection (ou peu s'en faut) soit libre. A chacun d'y trouver son compte à son allure.

HSCS G35
L'une des plus belles pièces de ce musée, à mon avis et pour la partie agricole, est ce HSCS G35 fabriqué en Hongrie. C'est un des représentants de ces tracteurs à boule chaude au rang desquels on notera les Lanz et Société Française Vierzon. Ce HSCS mériterait d'être restauré. Il ne doit pas être aisé de trouver des pièces et je ne sais rien de son état réel.
Les paysans, fils de paysan, petits-fils de paysan ou autres personnes ayant un intérêt pour la chose trouveront ici de quoi réveiller bien des souvenirs. Le tracteur du papa, le premier tracteur à être arrivé à la ferme, il y a beaucoup de chances pour qu'il soit là quelque part.

Chevrolet sedan 210 yellow cab
A l'entrée du site, vous êtes accueilli par ce taxi new-yorkais Chevrolet. Un peu plus loin trône une Traction Avant Citroën. Encore un peu plus loin, le Société Française Vierzon utilisé pour les démonstrations de démarrage. Vous vous acquittez du billet d'entrée et libre à vous de conduire votre visite ou, pour un peu plus cher, de suivre la visite guidée. Il faut prendre son temps pour découvrir et je ne pense pas que l'on puisse tout voir en une fois.
A l'intérieur du bâtiment principal sont exposées la plupart des voitures et les motos. Pour les motos, quelques belles pièces mais beaucoup de populaires de petite cylindrée des années 50. Tout de même quelques pièces remarquables comme une 250 Terrot. Pour les automobiles, deux Ford T, une Citroën SM, une étonnante Traction Avant utilitaire (une création non officielle) ou quelques véhicules dans leur état de "sortie de grange" qu'il est très bien de conserver tel quel selon moi.

Citroën; Renault et Willys
Ford T
Ford T
La dame ne fait pas partie du décor
Mais parce qu'il n'y a pas que les moteurs dans la vie, Benoît exécute son numéro préféré avec son grand bi "boneshaker" et son fidèle compagnon de jeu à quatre pattes.

Démonstration de Boneshaker
Je pense qu'il me faudra revenir pour une nouvelle visite. Le maître des lieux est accueillant et à la disposition de son public, il y a aussi beaucoup à découvrir dans les alentours. Si vous passez par Salviac, si vous êtes du côté de Sarlat, n'hésitez surtout pas, la découverte de ce musée vaut le coup.

vendredi 10 juillet 2015

Hercules Wankel 2000

Il existe des objets qui s'élèvent au rang de légende. On peut en avoir entendu parler, on peut avoir lu à leur sujet, avoir vu des images, on n'en a jamais croisé pour de vrai. Pèle-mêle, je peux citer le cas du Apple I, du Canon F1 équipé d'une grande partie des options d'époque, de la Bugatti Royale ou celui du sceptre d'Ottokar.
La Hercules W2000 fait partie de ce petit monde des objets quasi légendaires. J'en avais entendu parler, j'avais vu des images. Ce n'est sans doute pas la moto la plus belle du monde. Loin de là, même. Ne serait-ce l'apparence du moteur qui ne manque pas d'interpeler quelque peu, cette motocyclette passerait, au mieux, inaperçu. Clairement, ce n'est pas le style qui a le plus occupé les équipes en charge de développer la machine.
Quelle idée a pu présider à ce développement, d'ailleurs ? Vraisemblablement a-t-on voulu utiliser le moteur Sachs. Pourquoi ? Impossible de répondre à cette question. Le moteur rotatif a déjà à l'époque tout de la fausse bonne idée. Sur le papier, la technique est pleine de promesses. Moins de pièces en mouvement, meilleur rendement, souplesse. Tout est beau dans le monde du moteur rotatif. Citroën s'y est essayé et s'y est cassé les dents. NSU s'en est sorti honorablement. Suzuki aussi. Aujourd'hui, il ne reste plus guère que Mazda a porter le flambeau.
Le gros problème du moteur à piston rotatif est sa consommation importante. Il y a aussi une usure prématurée des segments qui entraîne une sur-consommation de lubrifiant. Ceci dit, ce type de moteur a aussi quelques points intéressants. Moins de vibrations, plus de souplesse, moins de pièces en mouvement, réponse à l'accélération plus vive.

Hercules W2000
Hercules W2000
Hercules W2000
Hercules W2000

jeudi 18 juin 2015

La mort du communisme est effective

Cette fois, c'est certain, l'esprit même du communisme est mort. Le libéralisme a gagné, le capitalisme a vaincu. C'est une remarque pertinente d'un gentil participant aux discussions de comptoir que l'on peut lire sur ce blog même qui m'a mis la puce à l'oreille. En substance, on pouvait lire les regrets de la chute du Mur de Berlin et de l'Allemagne de l'est, tout à la fois républicaine et démocratique. Si la RDA était restée en place, nous aurions peut-être toujours de belles MZ a acheter chez nous autres, capitalistes occidentaux.
Et nous pleurerions les belles américaines, Harley-Davidson ou Rokon, si les rouges communistes étaient parvenus à placer toute la planète sous leur joug ! Enfin sans doute ? Je le suppose.
Enfin bref et quoi qu'il en soit, sans chercher plus longtemps à discourir sur la pertinence réelle de ces propos, il appert que le capitalisme a remporté une bataille importante sur le communisme avec l'agonie annoncée de la 125 ETS dont je suis, pour quelque temps, le dépositaire. Aujourd'hui, je navigue entre désespoir et hébétude, entre fatalisme et abattement. Le bas moteur n'est plus étanche, il avale l'huile de la boîte de vitesses. C'est grave. C'est peut-être réparable. Pour le savoir, il faut démonter et analyser les entrailles. Je n'ai pas l'outillage nécessaire ni pour sortir l'embrayage ni pour extraire la dynamo. Je ne suis même pas certain de pouvoir déposer la collerette qui maintient le pot d'échappement au cylindre, c'est vous dire !
Pour ce qui est des pièces nécessaires à la remise en état, par contre, bonne nouvelle, c'est simple à trouver. Ce n'est même pas si cher. Sans doute serait-ce intéressant d'en profiter pour remplacer quelques roulements dont ceux de vilebrequin. Pour l'heure, je vais commencer par m'essayer à la dépose du moteur du cadre. Et pour cela, il faut virer le pot d'échappement.
Sinon, il existe une autre option à laquelle je réfléchis. Il s'agirait de passer une annonce pour vendre cet engin de malheur et de pouvoir, l'esprit libre, passer à autre chose. Ça mérite réflexion, non ?

Le libéralisme a gagné

mercredi 17 juin 2015

Le jour du grand départ

Est-ce aujourd'hui que je meurs ? Nous le saurons sous peu. Aujourd'hui (roulements de tambour) je vais essayer la MZ sur un plus long trajet. Je suis allé acheter de l'essence, j'ai fait mon mélange que j'ai transvasé dans le réservoir. La MZ démarre bien. Enfin presque bien. Elle accélère, j'ai peaufiné quelques réglages, vérifié le serrage de quelques trucs et bidules. J'ai retrouvé un casque, je vais m'aventurer sur les petites routes du coin. Je vous tiens au courant... ou pas.

jeudi 11 juin 2015

Alea Jacta Est-Allemande

Nouvelle séance de mécanique sommaire, ce matin. Avec la pluie d'hier, l'air est plus respirable et c'est agréable. Je sors quelques outils et m'intéresse au carburateur. Démontage, observation et remontage sans rien toucher aux réglages. Après plusieurs coups de kick le starter tiré, la MZ démarre. Je peaufine un peu le réglage du carburateur, il n'y a pas beaucoup de réglages, il faut dire, ça semble fonctionner à peu près pas trop mal. Je m'aventure pour une longue escapade de, au moins, deux cents mètres. Peut-être même trois cents !
Il faut que je fasse gaffe aux freins. Depuis le temps qu'ils n'ont pas servi, ils ont une très nette tendance à bloquer sauvagement. Surtout le frein arrière. Donc, sans que je puisse l'expliquer, la MZ a roulé. C'est une nouvelle étape encourageante dans cette longue affaire. Je vais acheter de l'essence et vais réfléchir à tenter une promenade un peu plus longue. Je dois penser à coller la vignette d'assurance et à prendre la carte-grise.
Ce qui me chagrine un peu tout de même, c'est qu'elle a des difficultés à démarrer sans starter. Il faudrait peut-être nettoyer un peu les "vis platinées". Sur le court essai de ce matin, je suis surpris par le caractère profondément désagréable tant du bruit de la machine que des vibrations que le moteur occasionne. Je ne me souvenais plus de cela.
A suivre !

La MZ au grand air

samedi 6 juin 2015

Et en noir et blanc ?

Moteur de MZ 125

mercredi 3 juin 2015

Un petit coup de pompe

Il y a peu, j'ai vu cette pompe à bras. Elle était dans l'ombre, mal placée contre un bête mur de pierres, dans un décor quelconque autant qu'indigent. Mais parce que j'aime bien les vieux trucs rouillés et qu'il ne coûte pas grand chose de faire une photo numérique, j'ai déclenché en me disant que je pourrais toujours utiliser cette photo qui promettait d'être mauvaise pour nourrir le blog en période de disette. Dont acte.

pompe

mardi 2 juin 2015

Esprit d'extase

Les deux lettres du monogramme de la plus prestigieuse des marques automobiles sont rouges. C'est en 1930 que les lettres optent pour le noir. Longtemps, j'ai cru une histoire que j'avais lue ou entendue. Celle-ci prétend que, dans un premier temps, les deux lettres étaient rouges et que, à la mort de Charles Rolls, l'un des co-fondateurs de la marque, l'une des lettres serait devenue noire. En 1933, lorsque Henry Royce disparaissait à son tour, les deux lettres s'affichaient en noir. Puisque la date du décès de Charles Rolls survenait il y a 105 ans très exactement, le 2 juin 1910, il aurait fallu que toutes les Rolls Royce produites entre 1910 et 1933 exhibent une lettre rouge et une lettre noire.
Parce que, de toute évidence, l'automobile présentée hier et aujourd'hui sur le blog qui nuit (très) grave est bien postérieure à 1910 et que les lettres du monogramme sont bien rouges, on peut considérer que cette histoire est une bête légende sans fondement.

Rolls-Royce 20/25 HP - rouge et rouge
Ces automobiles sortaient des usines en configuration châssis-moteur et étaient confiées à quelques carrossiers qui s'occupaient de l'habillage. Selon toute évidence, celle rencontrée à la Bachellerie est une 20/25 HP produite à 3827 exemplaires entre 1929 et 1937. D'après ce qui est dit plus haut, on peut donc imaginer que cette automobile fait partie des toutes premières produites de ce modèle.

Rolls-Royce 20/25 HP
Le choix de carrosserie "légère" effectué par le premier propriétaire et la présence du pare-brise à deux pans que l'on imagine conçu par souci aérodynamique semblent montrer que l'on cherchait une voiture performante sinon sportive. Découvrable, cette auto propose deux places principales ainsi qu'une ou deux places occasionnelles à l'arrière, dans ce que l'on imagine être le coffre à bagages.

Rolls-Royce 20/25 HP - aile et feu arrière
La restauration, comme souvent chez les collectionneurs anglais, est parfaite. Le niveau de raffinement est placé très haut et on note, par exemple, les lames de ressort de la suspension arrière qui sont gainées de cuir.

Rolls-Royce 20/25 HP
Par la grâce de son dessin, cette voiture assez imposante réussit à paraître plus petite qu'elle ne l'est réellement. Haute, longue et large, elle est bien proportionnée et il faut pouvoir la comparer à une auto actuelle pour se rendre compte de sa taille majestueuse.

Rolls-Royce 20/25 HP - phare additionnel

Le raffinement touche l'intégralité des accessoires et tout semble pensé jusqu'aux moindre détails. Rien n'est laissé au hasard, chaque élément est ajusté au plus près. La jonction entre les pièces de carrosserie est parfait et l'on sent que l'on n'est pas en présence d'une auto commune.

lundi 1 juin 2015

Calcul de probabilité

Considérant que nous sommes le dernier dimanche du mois de mai 2015, un peu avant 23 heures, et que, contre toute attente, à l'encontre de mes habitudes les plus élémentaires, allez savoir pourquoi, je choisisse de tourner à gauche vers la place de la Bachellerie plutôt que de descendre la rue de la République jusqu'à la route qui mène vers Rastignac.
Quel chance existe-t-il pour que je tombe sur une belle automobile garée là, devant une maison somme toute assez banale ? Autant le dire, des Rolls Royce, ça ne se rencontre pas si souvent. Je ne suis pas un expert, j'ai du mal à identifier les divers modèles de Rolls Royce. Cela se complique lorsque l'on sait que nombre d'entre elles étaient livrées en configuration châssis-moteur à des carrossiers qui créaient un habillage conforme aux désirs et attentes du riche propriétaire. Il me semble que celle-ci pourrait dater des années 30. Peut-être une 20/25 HP. Nonobstant, je me suis immédiatement arrêté et j'ai posé le pied photo pour tirer son portrait à la belle anglaise.

Rolls-Royce

Rolls-Royce

Rolls-Royce

samedi 30 mai 2015

Massacre à la tronçonneuse

Ce matin, grâce à l'aide précieuse de Noël qui m'a apporté des démonte-pneus de compétition, j'ai pu démonter le pneu de la MZ. A présent, il va me falloir trouver des rustines et de la colle et réparer la chambre à air. J'espère que la valve n'est pas à l'origine de la fuite d'air. Mais à chaque jour suffit sa peine !
D'un autre côté, la batterie est achetée. Je l'ai mise en charge et il ne me restera qu'à l'installer pour tenter un démarrage enfumé. Si jamais, par malheur, tout se passe comme cela pourrait se passer, il serait éventuellement possible que je sois sur les routes aux alentours de Azerat durant le mois de juin. Soyez vigilant !

Un pneu crevé

mercredi 20 mai 2015

La soupape rencontre le piston

J'entends déjà les ricanements perfides. On m'a transmis hier la photo présentée ici. Elle retrace bien la mésaventure survenue à un petit monocylindre Honda. Une soupape est tombée dans le cylindre et elle n'a pas survécu à l'accident. Je n'ai jamais vu une soupape tordue de cette manière. C'est somme toute assez extraordinaire et cela a donné lieu à une très belle image à mon sens très graphique. Il va de soi qu'il va être obligé de procéder au remplacement de quelques pièces pour que le petit 50cc reprenne la route.

Elle va marcher beaucoup moins bien forcément

mardi 14 avril 2015

Les cabossés de Trélissac

Renault AlpineIl y a quelques années de cela, une collègue me parle du rassemblement des cabossés qui se tient chaque deuxième dimanche du mois sur le parking du centre commercial "la feuilleraie" à Trélissac. Parce que je n'y pensais pas, parce que je n'avais pas envie de me déplacer, je n'y étais jamais allé jusqu'à ce dimanche dernier.

Qui est derrière cette manifestation ? Qui est l'organisateur ? Je n'en sais rien. A première vue, il n'y a pas de réelle organisation. C'est ouvert à tous les véhicules qui sortent de l'ordinaire, qu'ils soient anciens ou récents. Ce dimanche, parce que je devais passer par Périgueux, je suis passé voir ce qu'était cette réunion informelle. Je n'ai pas été déçu.
Des autos et des motos. Peu d'utilitaires, juste représentés par quelques pick-up d'origine américaine. Beaucoup d'américaines aussi du côté des motos avec des Harley Davidson personnalisées mais aussi des sportives japonaises et quelques motos plus ou moins anciennes dont une 125 SL Honda magnifiquement restaurée.

Thomann
La plus ancienne des motos était cette Thomann entretubes "dans son jus". Je ne connais ni son année de production ni le modèle. Elle est équipée d'un moteur culbuté. De quelle cylindrée ?

moteur culbuté Thomann
Des américaines aussi du côté des voitures. Une Chevrolet Bel Air de 1957, une splendide Auburn, des AC Cobra, Ford Mustang, Lincoln. Des machines au gros cœur de V8. Pas mal de Porsche et de Volkswagen (notamment des Kombi), quelques représentantes de l'industrie automobile française des années 50 à 80, des italiennes et des anglaises, aussi, pour ce plateau très éclectique.

Renault Alpine

Parmi les voitures qu'il me plairait d'essayer, cette Alpine. J'ai toujours eu un faible pour cette voiture. Elle n'était pas la plus puissante mais elle savait se montrer agile face à ses concurrentes de l'époque dans les rallyes où on la trouvait en nombre. Sa robe jaune nous change un peu de celle bleue par laquelle elle est plus connue.

Alpine Renault

Pour rester en France et dans la teinte, j'ai aussi été attiré par une Simca Rallye 2 qui m'amuserait sans doute aussi. Arrivée après la R8 Gordini mais reprenant grosso modo le même principe avec sa caisse trois volumes et son moteur arrière, la Simca 1000 a été la bagnole du kéké qui se prenait pour un pilote. Par la suite, le même kéké s'est rabattu sur les Golf et autres 205 GTI ou 104 ZS ou encore Ford XR3 ou XR2 quand ce n'était pas sur une R5 Alpine ou une Autobianchi Abarth. De Simca 1000 à vocation sportive, il y a eu la Rallye 1, la Rallye 2 et la Rallye 3. Ça s'est arrêté là. Dans cette période de fin des années 70 et début des années 80, on pouvait encore s'amuser sur les routes. On pouvait aussi s'y tuer en toute sérénité, c'est vrai, mais bon. Au moins, avec ces petites bombes qui freinaient comme elles le pouvaient, on pouvait s'amuser à piloter en roulant à des vitesses qui, aujourd'hui, feraient rigoler la plus abominable des bagnoles actuelles. Cela prouve que la vitesse n'est pas ce qui importe le plus dans le plaisir que l'on peut prendre à conduire "sportivement" une voiture. Pour tout vous dire, je me suis beaucoup amusé avec ma coccinelle qui ne devait pas atteindre les 120 km/h réels ou avec la Fiat 126 qui, elle, devait taper un bon 110 km/h en descente. Aujourd'hui, tout cela est impossible à comprendre si l'on est au volant d'une voiture moderne.

Simca Rallye 2

Pour le plaisir des yeux, certains propriétaires levaient le capot de leur belle auto. C'est le cas pour la Jaguar présentée ci-après. Ça vous avait tout de même une autre gueule que ces moulins encapsulés que l'on vous sert aujourd'hui. On ne voit plus rien qu'une sorte de couvercle en plastique d'où émergent la jauge à huile, le bouchon de remplissage de liquide de refroidissement et celui de remplissage d'huile. A cette époque, Jaguar était encore une marque qui faisait rêver.

Jaguar
Il y avait ces deux pick-up américains qui ont su me faire de l'œil. J'ai un très net penchant pour tout ce qui est utilitaire. C'est une sorte de perversion mentale. Je suis plus sûrement attiré par un gros Berliet que par une saloperie de Ferrari. Et donc, il y avait un pick-up laisse faussement (mais bien fait) dans son jus et un autre esthétiquement moins intéressant à mes yeux bien que non dénué d'intérêt en plus d'être de la même marque que le précédent et plus rouge.

Pick-up Chevrolet
Pick-up Chevrolet
Et puis, tenez, pour terminer, une belle VW Karmann qui masque une AC Cobra.

AC Cobra et VW Karmann
S'il fait beau le 10 mai prochain, en plus de fêter l'élection de Mitterrand, j'irai peut-être bien y refaire un tour, au rassemblement des Cabossés.

lundi 6 avril 2015

Photo d'outils et fable

C'est une photo un peu ancienne déjà présentée en ces pages en son temps, me semble-t-il. J'en cherchais une, de photo un peu ancienne, et je suis tombé sur celle-ci. Allez savoir ce qui se sera passé, j'ai eu cette idée. Je vais reprendre ma psychanalyse prochainement.

Le mécano et ses enfants

jeudi 26 février 2015

Le grand mystère de la grosse carotte géante

The Great Mystery Of The Giant Big Carrot
Aujourd'hui, je suis joyeux d'avoir récupéré mon fourgon. Depuis son achat, il avait trois problèmes qui ne l'empêchaient pas de rouler mais qui étaient un peu ennuyeux tout de même. Le premier, le plus agaçant, concernait l'embrayage. Parfois, il fallait lutter avec beaucoup de persévérance et de savoir-faire pour parvenir à passer les vitesses. Cela occasionnait parfois des suées de stress lorsqu'il était impossible de démarrer à un feu tricolore ou à un stop. Le deuxième était lié à une perte de liquide de refroidissement vicieuse. Le niveau pouvait très bien ne pas baisser d'un seul centilitre durant plus d'une semaine et près de 2500 kilomètres comme il pouvait arriver que le vase d'expansion se vide en l'espace d'une journée sans que le fourgon ne bouge d'un centimètre. Le troisième, enfin, consistait en une disparition du liquide hydraulique de direction assistée. Comme pour le liquide de refroidissement, la perte était sporadique. A tout cela, j'ai failli oublier de signaler un détail amusant qui se manifestait en une amusante cavalcade du clignotant si j'avais le malheur de me servir des freins.
Pour ce dernier point, il s'agissait bien sûr d'une bête "fausse masse". Ce n'était pas grand chose. Pour le liquide de refroidissement, c'est la pompe à eau qui fuyait selon la position qu'elle choisissait à l'arrêt. Pour le liquide de direction, c'était la pompe qui était morte. Quant à l'embrayage, il semblerait que ce ne soit qu'un problème de purge du système hydraulique. Sur ce dernier point, je ne suis pas certain que le problème ne réapparaîtra pas bientôt mais, au moins, ai-je une solution simple pour effectuer une purge si le besoin se fait sentir.
Lorsque j'ai acheté ce fourgon, tous ces problèmes existaient. La personne qui assurait l'entretien de ce véhicule n'a jamais été en mesure d'apporter une solution. Je l'avais contacté à deux ou trois reprises après l'achat et il s'est contenté de dire que ce n'était rien de bien grave. J'étais rassuré. Cette fois-ci, je suis allé voir le garagiste de Azerat qui a su trouver les causes et réparer tout cela.
Ce matin, je suis allé faire passer le fourgon au contrôle technique. J'avais quelques appréhensions mais elles étaient injustifiées. Je me retrouve donc avec un fourgon qui fonctionne et qui est en règle. Mine de rien, c'est une bonne journée.

mercredi 12 février 2014

Musique mécanique et rotative

Pierre Bastien, artiste discret, confidentiel et cependant incontournable du milieu des musiques expérimentales se produisait récemment sur la scène de musiques actuelles de Tulle "des lendemains qui chantent". Une rare occasion de s'émerveiller devant ses robots musiciens et de laisser vagabonder son âme dans les sphères oniriques et enfantines de sa musique minimaliste accompagnée de projections vidéo du même tonneau.

Autant être franc, une fois n'est pas coutume, je ne savais pas très exactement ce que j'allais voir et entendre. Et du reste, comment expliquer ce qu'est un concert de Pierre Bastien ? Et d'ailleurs, peut-on parler de concert ? Que diantre ! Un concert, c'est quand il y a des musiciens, des instruments de musique, des guitares, une batterie, un piano, des musiciens juchés sur une scène et des groupies qui crient leur pamoison derrière des grilles de sécurité gardées par des gros bras d'un service d'ordre, non ?

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Au lieu de cela, une table couverte de constructions en Meccano© et d'objets bizarres et étranges parmi lesquels, toutefois, on peut voir une trompinette. Au plafond, un video projecteur ; derrière la table, un écran de projection. On sent confusément que l'on va vers le bizarre. On se prépare les oreilles et les yeux afin de ne rien perdre du spectacle qui s'annonce et on attend.

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Pierre Bastien est déjà dans la salle. Il est assis sur les gradins et il attend que le public s'installe. Il ne joue pas le jeu du musicien, Pierre Bastien. Il ne respecte pas les codes du métier. Pas d'entrée en scène tonitruante, pas de costume de scène pailleté. Lorsqu'il estime que tout le monde est là, il se dirige vers sa table de travail et commence à bidouiller quelques potentiomètres et interrupteurs. Il engage un disque dans un lecteur de DVD, des images commencent à s'agiter sur l'écran et la musique se met en route. C'est vraiment ça. Ça se met en route. Un peu à la manière d'un moteur Diesel qui démarre à froid. Ça peine à trouver le rythme, à tenir la note, à tourner rond. Pierre Bastien actionne les commandes en cherchant avec détermination à faire coller la musique avec les images en noir et blanc qui saccadent et tressautent.

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Pour sûr, on est dans le pas habituel. On regarde avec émerveillement la mécanique produire des sons étranges et imprévus. On s'étonne de voir les roues tourner, les machins vibrer, les trucs s'agiter et on redevient enfant, on plonge dans le monde des jouets, on s'amuse, on devient joyeux, on écoute les petites ritournelles qui bouclent, qui s'accordent les unes aux autres pour fabriquer cette musique à nulle autre pareille. C'est magique !
Le spectacle fait appel aux oreilles mais aussi aux yeux et au cerveau. On essaie de comprendre le fonctionnement des machines, l'impact des engrenages, des bielles, des taquets, des cames, des poulies et courroies sur le son. On ne comprend pas tout de suite comment ces franges souples peuvent produire des notes et comment elles se meuvent. On suppose qu'il y a quelque bizarrerie diabolique derrière tout ça qui est chargée de fournir un flux d'air, on imagine bien qu'il doit y avoir du moteur électrique pour faire tourner les roues et on rit presque à voir Pierre Bastien, hyper attentif et concentré, manipuler des commandes ou installer un nouvel élément en cours de route. La musique est approximative et pas vraiment assurée, ça gratte, ça chatouille, ça craque et ça crachote. De la trompinette équipée d'une sourdine court un tuyau souple qui plonge dans une boîte de plastique qui contient de l'eau. Pierre Bastien souffle dans l'instrument et des gargouillis se font entendre.

Pierre Bastien
Pierre Bastien
Le concert se termine et Pierre Bastien retourne s'asseoir dans les gradins. Il est applaudi mais là encore, il ne joue pas son rôle de rock star. Timidement, il remercie en hochant la tête. Il semble se demander pourquoi tant de personnes sont venues assister à son spectacle. Peut-être bien que Pierre Bastien est un véritable modeste. Il constate que le public a apprécié et il propose de jouer deux derniers morceaux. Pour en jouer plus, il aurait dû amener plus de machines, s'excuse-t-il. Deux morceaux supplémentaires, c'est mieux que rien. On n'a pas tous les jours l'occasion de s'amuser. Parce que, tout de même, il ne faut pas oublier de parler de l'humour sous-jacent. Très important, l'humour, dans l'œuvre de Pierre Bastien. On se doute aisément qu'il conçoit ses machines en s'amusant, qu'il s'émerveille lui-même à imaginer un nouveau mouvement et les sons qui en résulteront.
Cette fois, le concert est vraiment fini. Le public se presse près de la table et Pierre Bastien ne rechigne pas à expliquer, à dévoiler les secrets du prestidigitateur sonore qu'il est.

Pierre Bastien
Pierre Bastien

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site Internet de Pierre Bastien.

samedi 14 septembre 2013

Vidange

Vous êtes peut-être trop jeune ou déjà trop vieux pour vous souvenir de ces stations service que l'on trouvait partout sur le territoire depuis le plus petit patelin jusqu'à la plus déserte des routes départementales. Souvent, ces débits de carburants proposaient des services de vidange et de graissage des véhicules et possédaient des sortes de boxes au-dessus desquels étaient inscrits ces deux mots : Vidange, Graissage.
Aujourd'hui, on ne graisse plus guère. On attend que ça casse et on remplace. Mais il n'y a pas si longtemps, les automobiles étaient munies de graisseurs que l'on utilisait pour introduire de la graisse dans les rotules, les roulements, les bagues. Ça faisait partie de l'entretien normal d'un véhicule.
Assez souvent, je me demande à quoi sert ce blog. Là, j'ai trouvé une utilité. Le blog peut servir de pense-bête. Par exemple, aujourd'hui j'ai fait la vidange de mon fourgon et je peux très bien soit créer une nouvelle catégorie qui concernerait les vidanges de mes véhicules ou bien mettre une étiquette, un tag comme on dit. Ainsi, j'aurais la date de la dernière vidange de ces véhicules bien à disposition sur Internet. Je pourrais même faire une alarme pour me rappeler qu'il pourrait être temps de penser à faire une nouvelle vidange. C'est chouette, la modernité.
Et puis, j'ai aussi fait un peu de rangement dans ma cave. J'ai vérifié les bouteilles de vin les plus anciennes. Il y en a une, je n'y croyais pas un instant. Il s'agissait d'un Saumur de 1997. Je l'ai remontée, je l'ai débouchée, je l'ai goûtée et je l'ai vidée dans l'évier.

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