vendredi 14 janvier 2022
Mot-clé - 2cv
mardi 6 avril 2021
Bédé d'avril
Se méfier des imitations.
Certains individus peu scrupuleux peuvent vous proposer cet album de bandes dessinées.
Méfiez vous, il s'agit d'un faux grossier.
lundi 15 mars 2021
Retour au 90 km/h sur 287 kilomètres du réseau routier du département de la Dordogne ce jour !
lundi 4 novembre 2019
Des 2cv sur un plateau
C'est un jeu de société avec son plateau, ses dés et ses cartes. Il a été imaginé par Peter Desfertilles et Gilles Prévost, deux amateurs de 2cv Citroën. Il y a aussi une règle du jeu qui est bien utile pour savoir quoi faire de tout cela. Ce jeu fait penser au jeu des Mille bornes, bien sûr, mais il en est tout de même un peu éloigné. Là aussi, on peut décocher des attaques contre ses partenaires de jeu en leur collant des cartes embûches auxquelles il faudra opposer une carte solution pour continuer le jeu. Mais, parce qu'il y a un mais important, il est aussi question de dés, de pions et de plateau. Et ça change tout. Le but du jeu est simple. Il faut aller du départ à l'arrivée le plus rapidement possible. Pour cela, on dispose de cinq dés. trois dés noirs, un dé rouge et un dé vert. Chaque dé a six faces, jusque là c'est normal, mais point de points sur ces dés. A la place, des dessins de 2cv, de moteur de 2cv, de roue de 2cv.
Les dés noirs servent à avancer. On avance d'autant d'étapes que l'on obtient de 2cv sur ces dés noirs. On lance un nombre de dés noirs donné selon le nombre de 2cv que l'on aura obtenu en lançant les dés vert et rouge. On peut donc, au plus, avancer de trois cases et, au moins, rester sur place.
Les cartes sont au nombre de 69. D'un côté, nous avons donc les embûches et, de l'autre, les solutions. A ces cartes s'ajoutent des cartes qui permettent soit de se jouer de tous les obstacles soit de réparer toutes les pannes mécaniques possibles et envisageables.
On joue de deux à six joueurs, on peut faire des équipes, on peut opter pour les règles simples qui permettent aux plus jeunes de participer à une partie (à partir de trois ans) qui durera une quinzaine de minutes ou choisir les règles complètes pour des parties d'une trentaine de minutes.
On le voit, c'est donc un jeu qui peut être rondement mené et qui peut accompagner l'apéro d'une façon agréable. Ce jeu est rangé dans une petite boîte en carton épais qui contient le plateau cartonné plié en quatre, les six pions, les cinq dés, les 69 cartes et la règle du jeu. Il est facile de le prendre avec soi dans ses déplacements, lors d'une visite chez des amis ou dans la famille.
Ce jeu est vendu 24 euros et se trouve directement auprès de son éditeur Flat Twin édition.
lundi 23 septembre 2019
Quelques Citroën peu courantes
Et si on faisait de la publicité ? Et si on montrait la fiabilité de nos productions ? Et si on traversait le Sahara ? L'ingénieur Kégresse a eu l'idée de remplacer les roues arrières de la B2 10HP par un train de chenilles. Pour cette première expédition, on ajoute des radiateurs latéraux à la B2, on greffe une carrosserie bien carrée dans laquelle on met les réserves d'eau et de carburant, les pièces de rechange et l'outillage, les effets personnels et les casse-croûte. En cette année 1922, André Citroën projette de relier Touggourt à Tombouctou avec ses machines chenillées. A dos de chameau, il faut plusieurs mois pour effectuer la traversée du Sahara. Avec l'automobile, on compte bien réaliser le trajet en moins d'un mois. Ce sera fait. Deux ans plus tard, ce sera la Croisière noire et, en 1931, la Croisière jaune. Les films, les photos et les conférences permettront, par la retentissante publicité, rentabiliser les expéditions.
En 1937, la marque est sous la coupe de Michelin et de Pierre Boulanger. Celui-ci a l'idée de construire une petite automobile populaire légère, simple, capable de transporter quatre personnes et 50 kg de bagages. Le centre d'essai est basé à la Ferté-Vidame. En 1939, à l'aube de la déclaration de guerre, un prototype plus ou moins abouti de la TPV est prêt a entrer en production. On peut y reconnaître celle qui deviendra la 2cv dans ses lignes générales mais elle est bien différente. Son petit moteur de 375cc est refroidi à l'eau, la carrosserie est en magnésium[1]. Citroën refuse de livrer ces voitures aux mains des Allemands et elles sont cachées dans des greniers pour quelques décennies.
A la fin des années 60, Citroën se met à croire au moteur à piston rotatif de l'ingénieur Wankel. Sur une base qui rappelle l'AMI 8, on installe un moteur de ce type en plus d'une suspension hydro-pneumatique. Les premiers modèles sont vendus à des clients essayeurs pour des tests de fiabilité. Légende ou réalité, on dit que face aux pannes et casses Citroën aurait racheté les voitures afin de les détruire. Quelques unes de ces M35 existent toujours et si l'on ne peut raisonnablement pas dire que ce sont de belles automobiles on se réjouit de pouvoir en voir lors d'expositions de voitures anciennes.
Maintenant que Citroën est tombé dans le giron de Peugeot, il est question de rationaliser la production. La plate-forme de la 104 sert de base à la naissance de la Visa qui, à mon avis, remporte haut la main la palme de la voiture la plus laide de tous les temps. Je me souviens encore avec dégoût de ma première rencontre avec cette "chose" ignoble et l'envie de vomir et de sortir les armes de destruction massive me viennent à l'esprit illico.
Née avec le bicylindre amélioré de la 2cv, elle adopte bientôt le moteur Peugeot de la 104. Malgré son esthétique toute particulière, améliorée toutefois pour la deuxième version, il y a un modèle qui me plaît bien un peu pour ses qualités routières et sa vélocité. C'est la Visa II Chrono, un petit bolide très efficace.
Note
[1] erratum : ce sont les bras de suspension qui étaient en magnésium