mardi 2 septembre 2014
Mot-clé - Motobécane
lundi 1 septembre 2014
Vieilles bielles à la Chapelle-Gonaguet
Et donc, il s'est trouvé que je suis passé par la Chapelle-Gonaguet pour faire des photographies de motocyclettes anciennes. Les sympathiques collectionneurs étaient pressés de ranger leurs machines sur les remorques ou dans les fourgons pour pouvoir aller se restaurer après la balade. Aussi, j'ai raté plusieurs motos.
C'est un peu par hasard que j'ai eu vent de ce rassemblement de motocyclettes anciennes. J'ai été averti par un collectionneur alors que nous parlions de tout autre chose. Hier matin, je me suis levé tôt pour aller faire mes images avant le départ pour la promenade. Le problème, c'est qu'une fois arrivé à la Chapelle-Gonaguet, j'ai été infoutu de trouver l'endroit où se trouvaient les motos. J'ai alors pensé que je m'étais trompé de date ou de lieu ou bien, encore, pourquoi pas, que le rassemblement avait été annulé.
La queue basse et les oreilles pendantes, je suis rentré chez moi sans m'empêcher de prendre les chemins détournés. Un peu avant midi, pourtant, je repartais pour la Chapelle-Gonaguet. J'ai fini par trouver le lieu de la manifestation mais bon, il n'y avait pas une seule moto. J'ai attendu, les motos sont arrivées. La lumière était mauvaise, les participants avaient plus à cœur de ranger leurs machines que de se prêter au jeu que je leur proposais. Je vous ai tout de même ramené quelques images.
Et demain, d'autres photos !
jeudi 28 août 2014
Pour en finir avec la Cassagne
Pour terminer avec cette série de photographies sur la randonnée de cyclomoteurs de la Cassagne, quelques uns des déguisements.
mercredi 27 août 2014
La Cassagne, les vitesses
Au programme aujourd'hui, les plus belles machines présentes pour la randonnée de cyclomoteurs de la Cassagne.
Pour commencer calmement, quelques Gitane-Testi magnifiquement restaurées et une autre un peu "améliorée". Je comprends que les jeunes de l'époque aient pu être attirés et fascinés par ces "pisse-feu". Ils étaient beaux, tout de même. Il faut le reconnaître et il faudrait user d'une bonne dose de malhonnêteté et de mauvaise foi caractérisée pour dire le contraire. Une ligne quasi parfaite, tendue du petit phare au feu arrière, un moteur rageur qui fait entendre un chant énergique au bout de son pot de détente. Ah ! Ça donnerait l'envie de revenir quelques années en arrière, cette affaire ! Il aura fallu qu'un gouvernement scélérat et un parlement assassin œuvrent dans la sournoise intention à peine voilée de protéger les marques françaises de pétochons cacochymes qu'étaient Peugeot et Motobécane pour que l'on interdise la vente et l'utilisation des cyclos à vitesses sous couvert d'une fallacieuse excuse bidon. Soit disant que les jeunes se tueraient moins avec des cyclomoteurs français qu'avec des machines étrangères. Soit disant que les jeunes de France — étaient-ils sots et demeurés, les pôvres ! — auraient été incapables de devoir s'occuper de passer des vitesses sans se mettre au fossé ou au cimetière. Ainsi, pour préserver les petites 103 et les grosses 88, on a tué le marché du 50cc à vitesses. Combien sont-ils, ces cyclomoteurs hors-la-loi, à avoir fini à la ferraille lorsqu'ils sont devenus persona non grata sur nos routes ? Il est presque miraculeux que certains aient réussi à demeurer parmi nous jusqu'à aujourd'hui, cachés dans des fonds de garage, dans des coins de granges. Les Testi, les Malaguti, les Kreidler et Zündapp, mais aussi les Peugeot, Motobécane, Flandria ou autres Paloma avaient disparu, elles ressortent et c'est tant mieux.
Pour terminer, sans doute la plus intéressante des machines présentes à la Cassagne, une splendide PS 50 Honda.
Demain, d'autres photos
lundi 25 août 2014
Pétaroux à la Cassagne
Ce dimanche, c'était jour de fête à la Cassagne, magnifique petit village du Périgord Noir. Pour la première fois, à côté du vide greniers et de la démonstration de battages à l'ancienne, les "Pétaroux à la noix" organisaient une randonnée de vieilles mobylettes. Une idée excellente qui s'est déroulé dans la bonne humeur et qui nous fait revenir à l'époque où nous autres, vieux, étions jeunes.
De la Mobylette, de la Motobécane et de la Peugeot comme dans le temps avec les panaches d'huile 2 temps si odorants, des casques bols, des cuirs de blousons noirs, du vrai 49,9 populaire, de celui qui sillonnait nos villes et nos campagnes.
Alors que l'on apprend la démission de son gouvernement pas Manuel Valls, ci-devant premier ministre en exercice, au Blog qui nuit "très" grave ! on décrète que l'on n'en a rien à foutre et que l'on préfère de loin parler de sujets éminemment plus essentiels et intéressants. Par exemple, aujourd'hui et les jours à venir, les billets vont être consacrés à la première randonnée de Mobylettes organisée à l'occasion de la fête communale de la Cassagne. Néanmoins et par conséquent, conscient de sa responsabilité et soucieux de respecter la plus élémentaire déontologie journalistique, je décide de coller à l'actualité en ne parlant pour ce billet que de productions françaises. Ça pourra être considéré comme une sorte de clin d'œil au sans doute ex-ministre Arnaud Montebourg. Place aux photos.
La suite demain et je vous invite à visionner la vidéo de présentation de la manifestation publiée sur youtube.
mercredi 7 mai 2014
Limeyrat 2014, la fin
En marge du rassemblement qui ne comporte, normalement, que des machines d'avant les années 30, on pouvait voir quelques véhicules relativement plus modernes. Aujourd'hui, pour terminer la visite, je racle les fonds de tiroir et vous propose les dernières images.
Ce que je regrette, c'est de n'avoir pas été prévenu de la manifestation à temps. Plus tôt dans la journée, l'association des vieilles motos du Périgord enjoignait les participants au rassemblement à aller faire une promenade pétaradante sur les petites routes avec, au programme, une halte au chai de Lardimalie, musée du vin et de la fabrication du vin à Saint-Pierre-de-Chignac. J'aurais vraiment aimé suivre la promenade et faire des photos des motos en action. Je vous propose aujourd'hui de terminer cette série de billets sur le rassemblement avec quelques images.
lundi 5 mai 2014
Limeyrat 2014, première suite
Qu'y a-t-il au menu, aujourd'hui ? Encore de la vieille motocyclette d'avant 1930.
dimanche 4 mai 2014
Limeyrat 2014
Mes amies, mes amis, mes chères lectrices, mes chers lecteurs, j'espère que vous aimez la moto ancienne parce que là, pour le coup, je peux vous assurer que vous allez en bouffer pendant quelques jours. Aujourd'hui avait lieu le rassemblement annuel des vieilles motos du Périgord à Limeyrat.
Cette année, j'ai failli rater le rendez-vous. Il faut dire que l'on ne m'avait pas prévenu. Heureusement, un copain m'appelle en début d'après-midi pour me dire que c'est aujourd'hui. Moi, c'est pas ce que j'avais prévu mais bon, vous me connaissez, quand il est question de vieilles motos vraiment vieilles et de photos à faire, j'accours. Et donc, j'attrape le sac photo, le pied photo, les clés de la voiture et je file pour Limeyrat.
Cette année, je me suis amusé avec le 8mm Samyang mais je n'ai pas tout fait avec. Par contre, je n'ai pas été mécontent d'avoir pensé à prendre le flash et des piles de rechange. Parce que la plupart des motos étaient à l'abri sous une bâche. Et donc, je vous propose une visite de la manifestation en photos à raison d'une dizaine par jour. On commence.
La suite demain !
vendredi 22 novembre 2013
Huit
Qu'il faisait bon sous la couette. Si j'avais su, j'y serais resté. J'ai eu envie de pisser et aussi de boire du café. Je me suis levé et je me suis dit qu'il ne faisait pas terriblement chaud. Le thermomètre peinait à indiquer huit degrés.
Hier soir, il a neigé. Météo France annonce de la neige dans la journée. Le fioul devrait être livré dans l'après-midi et je n'ai bientôt plus de bois du tout. J'ai prélevé deux belles bûches dans ma réserve et je suis en train d'essayer de faire prendre le feu. Il ne fait pas chaud mais c'est encore jouable.
J'ai retrouvé une boîte de pellicule avec un négatif roulé dedans. Je ne sais pas vraiment de quand ça date. Avec le numérique, au moins, on a des données qui peuvent aider à dater une photo. C'est bien pratique. Sur les appareils récents, on trouve même parfois des modules GPS qui permettent de situer la photo. Ça, c'est une fonction qui peut se révéler très utile pour qui fait des photos de paysage en se déplaçant un peu sur un large territoire. Mais nous n'allons pas repartir sur le débat stérile des pro et des anti numérique.
Parmi les images présentent sur ce négatif, il y a une moto. A priori tout indique qu'il s'agit d'une Motobécane. Quel modèle ? Je n'en sais trop rien. Peut-être une 350 culbutée des années 30. Il y aura bien un spécialiste du véhicule ancien assez intégriste qui passera par là pour dire ce qu'il en pense. J'ai numérisé ce négatif, je l'ai un peu traficoté avec Photoshop et je lui ai donné un style "photo ancienne". J'ai conservé les poussières, j'ai pratiqué quelques réglages sur les courbes, sur les niveaux, sur la luminosité et le contraste, j'ai plaqué un ton sépia sur tout ça, j'ai fait un bord dentelé à l'ancienne et quelques bricoles supplémentaires.
mardi 17 septembre 2013
Bourse d'échange de Groléjac
Ce dimanche 15 septembre, une bourse d'échange et une exposition de véhicules anciens étaient organisées à la base de loisirs de Groléjac. J'ai fait beaucoup de photographies que je vais vous présenter en plusieurs fois. Je commence doucement avec les quelques véhicules à deux ou trois roues.
Ce que je cherchais vraiment et espérais trouver, c'était les tracteurs agricoles anciens. Je ne m'attendais pas à voir autant de véhicules. En plus des tracteurs, il y avait un nombre assez impressionnant d'automobiles dont certaines vraiment exceptionnelles. Nous verrons cela plus tard.
Pour commencer, deux cyclomoteurs. Le premier est un Honda SS50. Il faut aimer. Avec le temps, on peut lui trouver un certain intérêt. A l'époque où les petits jeunes le chevauchait sauvagement dans nos campagnes en tentant de draguer la greluche, je trouvais ce véhicule fort laid et disgracieux. Je n'ai pas changé d'avis.
Le deuxième cyclomoteur n'a rien à envier au Honda question laideur. Pourtant, il me plaît déjà beaucoup plus. Il faut dire que l'un de mes frères a eu un Kreidler un peu spécial, un RS (le modèle haut de gamme de la marque) qui n'avait certainement pas à rougir face à la trapanelle nippone. Celui qui était à vendre à Groléjac (à un prix que j'ignore) est un TM. Le "T" est là, me semble-t-il, pour la turbine qui a la charge de refroidir le petit moteur deux temps.
A présent, plus ancien, une Monet-Goyon des années 50 à suspension Grégoire.
Une petite moto populaire que j'aimerais bien avoir, une Motobécane au bruit ensorceleur.
Maintenant, nous arrivons à du sérieux. Rien de moins qu'une 500 RGST Terrot attelée !
Et pour finir cette petite série des véhicules d'exception que l'on pouvait voir à Groléjac, un trimoteur Peugeot 57 TNO.
Demain, la suite...
dimanche 8 mai 2011
Ancêtres en route
Les Vieilles Motos du Périgord, association loi 1901 créée en 1989, organisait leur réunion de motocyclettes à Limeyrat.
Il y a vieilles motos et vieilles motos. Faut voir à ne pas confondre, à ne pas mélanger les torchons et les serviettes ; les couteaux et les fourchettes. Il y a les vieilles motos, les très vieilles motos et les très très vieilles motos, les ancêtres, celles par qui tout a commencé. Pour faire simple et parce qu'il y a un esprit d'ouverture aux productions les plus récentes, on accepte tout ce qui est "entre tubes", toutes les motocyclettes produites jusqu'en 1928. Entre tubes, ça concerne le réservoir qui doit être placé entre deux tubes du cadre. Il y a des exceptions, cependant. Certains ancêtres ne sont pas à proprement parler des "entre tubes". Ils sont acceptés tout de même. Pas sectaires, je vous dis. La plus ancienne des motos présentes était peut-être cette Cécile à moteur De Dion Bouton de 1902 dont je me fais un plaisir de vous dévoiler ci-après le poste de pilotage.
La plus récente devait être une Terrot HTC de 1928 qui paradait avec ses accessoires d'époque, remorque mono-roue comprise.
En tout, il y avait une trentaine d'ancêtres. Il y en avait pour tous les goûts. Des monocylindres, des bicylindres (pas plus), des françaises, belges, suisses, anglaises, américaines. Pas d'allemandes, pas de nippones. Peugeot, Motosacoche, Motoconfort et Motobécane, René Gillet, Triumph, Harley-Davidson pour les plus connues et des marques plus confidentielles aussi.
A partir de 8 heures ce matin, les propriétaires de ces machines exceptionnelles commençaient à les préparer pour la promenade qui allait suivre. C'était l'occasion pour se renseigner, pour demander ou donner des conseils, pour parler d'un point de technique particulier. Les discussions allaient bon train et tous se promenaient de moto en moto. Certaines de ces motos avaient bénéficié d'une restauration complète et d'autres préféraient afficher leur âge et les marques du temps. Pour ma part, j'ai toujours du mal à dire si je préfère l'une ou l'autre des solutions. Une Harley-Davidson attelée était de toute beauté et ne pouvait souffrir aucune critique quant à la qualité du travail de restauration.
La promenade
L'heure de démarrer les machines pour se lancer à l'assaut des petites routes périgourdines sonnait. En manœuvrant le kick pour les plus modernes ou en pédalant pour les plus anciennes, les motocyclettistes faisaient pétarader les moteurs. Et le cortège se forma.
Partant de Limeyrat, on allait passer par Brouchaud, Cubjac, les Forges d'Ans, Montagnac d'Auberoche. Quelques motos tombaient en panne en cours de route. Soit un souci de courroie à ré-agrafer soit un problème d'allumage. Pour la plupart, elles parvenaient à repartir. La première halte fut pour une visite très intéressante des Carrières de Bontemps qui produisent des pierres de dallage de toute beauté vendues jusqu'aux Etats-Unis d'Amérique ou à Carrare. La visite terminée, il fallait remettre les moteurs en marche.
Tous les pétochons n'allaient pas à semblable allure. Disons-le clairement, certaines avaient du mal dans les pentes et il fallait les aider en pédalant un peu. Pour cette raison, le cortège s'effilochait. Des haltes régulières étaient l'occasion de rassembler le troupeau. L'occasion aussi de discuter ou de faire des photos.
A Montagnac d'Auberoche, nouvelle pause agrémentée par un accueil fort sympathique de M. le Maire qui offrait au nom de la commune un vin d'honneur qui fut, semble-t-il, fort apprécié. Enfin, il fallait rejoindre Limeyrat pour le repas.