vendredi 22 mai 2020
Mot-clé - Samyang
samedi 30 septembre 2017
C'est pas trop net
Il y en a qui disent qu'une photo floue, c'est une photo ratée. Pour faire une bonne photo floue, y a pas à tortiller, faut soit oublier de faire la mise au point soit avoir la tremblotte du genre qu'on a pas eu son petit verre de blanc le matin. Moi, je suis de ceux qui prétendent qu'une photo floue peut être une photo réussie et je tente de le prouver avec l'image suivante.
Pour faire ça, j'ai utilisé un boîtier avec un 8mm Samyang fish eye et j'ai tourné l'appareil en déclenchant. Je trouve que le résultat est assez amusant et intéressant, pas mal du tout. Evidemment, c'est pas très net
mercredi 27 juillet 2016
Aller à l'église sans prendre de risques inconsidérés
N'écoutant que son courage, conscient que nombreux sont les lectrices et lecteurs désireux de se rendre dans une église le premier pet de travers venu, la direction du Blog qui nuit (très) grave n'a pas hésité à se rendre à la cathédrale saint André de Bordeaux pour vous permettre d'entrer en relation avec sa divinité prestigieuse sans prise de risque.
Après un bon nombre de démarches auprès de l'épiscopat et un entretien avec M. le pape lui-même en personne, il a été admis que ce blog pouvait amener dieu directement chez vous par écran (béni à l'eau idoine) interposé. Il vous suffit, dès lors que le besoin se fait sentir, de vous rendre sur cette page, d'afficher l'image, de vous agenouiller et de joindre les mains en vous recueillant bien profondément comme il faut. Amen.
samedi 11 juin 2016
La nuit d'Austerlitz
lundi 22 février 2016
Encore des vieilleries plus ou moins roulantes
mercredi 28 octobre 2015
Berliet à bidasses
C'est un camion militaire et c'est un Berliet. Il a un drôle de nom. Il a été baptisé GBC 8KT et ça demande un minimum d'explication. Chez Berliet, la lettre G signifie que nous sommes en présence d'un porteur (les véhicules tracteurs ont un T pour première lettre). Le B nous enseigne que ce véhicule a trois essieux. Il peut s'agir d'un 6x6 ou d'un 6x4. Le C pourrait indiquer une classe de tonnage. Il semble que plus cette lettre s'éloigne du A et plus ce tonnage est élevé. Le 8 nous indique la cylindrée approximative du moteur. Dans le cas présent, le moteur 5 cylindres cube 7,9 litres. Le K qui suit nous dit que ce moteur est polycarburant et qu'à ce titre, il peut potentiellement fonctionner avec un peu tout ce qui brûle, de l'alcool à l'huile de vidange. Selon les sources, le T signifierait soit "Tactique" soit "Torpédo".
mercredi 12 août 2015
Musée Soulages
Si vos pieds ne vous conduisent pas d'eux-même jusqu'à Rodez, préfecture du département de l'Aveyron, provoquez le voyage ! J'y suis allé pour visiter le musée Soulages, j'y ai découvert une ville charmante et riche en lieux à découvrir. Peut-être que je vous reparlerai de la ville un autre jour mais, pour aujourd'hui, je vais essayer de vous donner l'envie d'aller visiter le musée Soulages où je compte revenir dès qu'il me le sera permis. Inauguré en 2014, ce musée connaît un succès mérité et permet, dans un cadre magnifique, de découvrir ou de redécouvrir l'œuvre de l'un des artistes contemporains majeurs.
Je pense me souvenir avoir rencontré Soulages dans un livre alors que j'étais en classe de troisième. Je n'avais pas compris l'intérêt. La reproduction, assez petite, représentait une sorte d'aplat noir imparfait. Quelques années plus tard, j'ai vu au centre Pompidou une œuvre de Soulages de mes yeux et j'ai compris.
Inauguré l'an dernier, le musée Soulages se situe à Rodez, préfecture de l'Aveyron et ville natale de l'artiste. C'est une merveille architecturale qui laisse une large place à l'acier Corten, un acier auto-patiné très utilisé par les architectes. Ce musée se dresse à l'emplacement de l'ancienne place du foirail. Pierre Soulages a effectué une donation au musée et ce sont environs 500 œuvres qui sont disponibles dans le fonds du musée. Il est possible d'y voir des premières œuvres comme les travaux préparatoires à la réalisation des vitraux de l'abbatiale de Conques avec des esquisses et des essais de verres, des eaux fortes, des sérigraphies, des brous de noix ou des gouaches sur papier et des peintures représentantes de la période "Outrenoir" qui a fait la renommée de l'artiste.
A quelques centaines de mètres de la cathédrale de Rodez, le musée ouvre une vue sur les proches collines et officie à la manière d'un promontoire invitant à découvrir la région. Après une longue polémique et un refus assez massif de ce projet de musée par la population, la première pierre est posée en 2005 en présence de l'artiste. Il sera inauguré en 2014 en présence du président de la République François Hollande et de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Sur un an, ce sont 250000 personnes qui franchiront le seuil de ce musée détenteur du label des musées de France.
Pour neuf euros en tarif plein, le droit d'entrée au musée Soulages donne accès aux deux autres musées de la ville, le musée Fenaille et le musée Denys-Puech. Le billet est valide pour un mois. Il existe un tarif réduit pour les demandeurs d'emploi, les groupes, les membres de sociétés savantes et autres et l'entrée est gratuite pour les jeunes de moins de 18 ans ainsi que pour les étudiants. Evidemment, pour l'occasion vous êtes invités à découvrir la vieille ville de Rodez qui vaut vraiment le détour.
Depuis le hall d'entrée où se trouvent la billetterie et la boutique, vous descendez à l'étage inférieur où se trouve le musée par lui-même. Dans une obscurité contenue, vous découvrez les premières œuvres et c'est le choc. Vous pouvez les observer à quelques centimètres de distance, les yeux dans les yeux oserai-je dire. Une salle lumineuse est consacrée aux travaux des vitraux de Conques représentés par de grands panneaux de bois couverts de ruban adhésif venant figurer les dessins des plombs des vitraux. Dans des vitrines, des essais de verres voisinent des outils de verrier tandis qu'un film défile sur un écran.
Il est possible de visiter le musée comme on le souhaite. On peut choisir l'ordre chronologique du cheminement de l'artiste ou se laisser porter par l'instinct. Une salle est consacrée aux premières peintures, celles de la fin des années 40 et du début des années 50. S'il est intéressant de voir ces premières œuvres qui osaient le figuratif et la couleur, je dois reconnaître que ce n'est pas la partie que j'ai su le mieux apprécier. Etait-ce la période qui le voulait ? J'ai trouvé les couleurs tristes et fades, comme salies. La période suivante, celle durant laquelle Pierre Soulages s'essaie à la gouache et au brou de noix sur papier est, à mon sens, fondamentale et marque durablement la suite des recherches artistiques de l'auteur. Pierre Soulages entre délibérément dans l'abstraction en semblant s'inspirer de l'idée de l'idéogramme.
S'il est bien un pan du travail de Pierre Soulages que j'ignorais totalement, c'est celui qui concerne les impressions. Lithographies, sérigraphies mais aussi et surtout, les eaux fortes. Plusieurs pièces sont exposées d'une manière très didactique, avec la pièce de cuivre ou de bronze et le résultat imprimé sur papier. J'ai trouvé cela vraiment très intéressant.
Ce que le grand public connaît le mieux de l'œuvre de Pierre Soulages, ce sont les peintures et, plus particulièrement, la série "Outrenoir". C'est cette dernière qui a beaucoup amusé les humoristes et a conduit à faire croire que Pierre Soulages peindrait en noir sur du noir pour donner, à la fin du bout, une toile toute noire. Bon. Ma foi. J'invite juste les gens à aller voir. Pour moi, c'est encore la partie la plus passionnante de l'ensemble de l'œuvre. D'abord, il n'est pas vrai de dire que Pierre Soulage n'utilise systématiquement que le noir. Ensuite, bien évidemment, ces peintures ne se limitent pas à un infâme barbouillage de mauvaise peinture sur un méchant support. Comme souvent, il est absolument nécessaire de connaître le cheminement de l'artiste dans la recherche de son art pour en comprendre la teneur. Pour cela, oui, il est intéressant de visiter le musée en suivant la chronologie. On comprend alors que Pierre Soulage est allé au plus pur, à l'essentiel, qu'il a enlevé le gras et le superflu pour ne garder que ce qui est important. Et c'est magique et c'est beau.
Lorsque l'art est sorti du rôle dans lequel on l'avait cantonné qui consistait, du moins pour l'art occidental, de représenter le réel ou le réel très imaginaire (on peut faire entrer toutes les peintures à caractère religieux là-dedans comme pas mal de portraits de puissants et aussi, pour faire bon compte, une belle quantité de paysages), il a gagné en liberté. Avec l'abstraction, il est entré dans le magique total. Dès lors, alors que l'on paraissait octroyer à l'artiste le droit de faire n'importe quoi n'importe comment, on a pu craindre qu'il aille sur le chemin de l'escroquerie intellectuelle caractérisée. Cela aurait été sans compter sur le fait que l'artiste n'est pas nécessairement un escroc. Je ne suis pas autorisé à m'exprimer avec légitimité sur le sujet mais je suis persuadé que l'exercice de l'art n'est pas quelque chose de serein et de facile. On ne peut pas penser un instant qu'un artiste comme Pierre Soulages réalise ses peintures en balançant des coups de brosse plongée dans un pot de peinture sans réflexion, sans doute, sans intention. Enfin si, on peut le penser mais alors on se trompe. Ou on prend un malin plaisir à se tromper, comme ça, juste par goût de la beaufitude affirmée et revendiquée. Un peu comme on peut porter un jogging et un bob pour affronter le monde du dehors. On peut très bien ne pas aimer le travail d'une vie, celui de Pierre Soulages. On peut ne pas y être sensible. Cela est très légitime et ne demande pas d'explication. On n'a pas le droit d'insulter l'artiste au motif que l'on refuse l'effort de se confronter à son œuvre. C'est bien trop simple et bien trop proche des idéaux fascistes qui font frisotter les poils du cul de certains. C'est vrai quoi. Merde ! Il y a un quart de million de personnes à être venus voir les œuvres de Soulages dans ce musée en un an, des personnes venues du monde entier, des personnes de tous les âges. Elles ne peuvent pas toutes s'être trompé de porte. Osez la curiosité, que diable ! Ayez le courage d'être bouleversé, d'être étonné, d'être surpris, d'aimer ou de détester.
Si le musée Soulages est une réussite architecturale, c'est aussi parce qu'il est fort agréable à vivre. Je le prouve ici, les photographies semblent être autorisées. Il est possible de profiter des bancs placés un peu partout pour se reposer ou pour se plonger dans une peinture durant un instant. L'accès au musée est bien évidemment facilité pour les personnes à mobilité réduite et les visiteurs peuvent profiter d'un système de guide dans leur cheminement avec une application à charger sur un téléphone intelligent. Une salle qui a bien retenu mon attention est celle dédiée aux peintures sur toile. Une salle lumineuse, quasi clinique, un véritable écrin pour les peintures.
Le musée dispose d'une grande salle pour les expositions temporaires. Elle est actuellement occupée par une installation de Claude Lévêque intitulée "Le Bleu de l'Œil". Je parlais de magie tout à l'heure et cela prend tout son sens ici. Des ombres et des lumières. L'art n'est finalement qu'un subtil dosage de l'un et de l'autre. De l'ombre, de la lumière, de la couleur. On pénètre dans la salle et on perd pied, on perd aussi ses repères et la notion d'espace, de distance, de profondeur. Il est à noter que l'exposition de Claude Lévêque va du musée Soulages jusqu'au musée Fenaille en passant par le centre de la ville.
jeudi 16 juillet 2015
Let the sunshine
mardi 14 juillet 2015
Agris, culture moto
__Pour ce jour qui verra les troupes défiler, les feux artificer, les bals populariser et la sonde New Horizons frôler Pluton, je vous propose trois images de motocyclettes plus ou moins anciennes mais toutes françaises. Il y en aura d'autres ultérieurement.
C'est à Agris, commune charentaise sise un peu à l'ouest de la Rochefoucauld, que ces photos ont été faites. Il y était organisé un vide-greniers et une exposition de motos, actuelles et anciennes. Parce qu'il faisait beau, mais surtout parce que l'organisation était impeccable, la fête a été un succès. Beaucoup, vraiment beaucoup de passage. Des motards, des familles qui se sont promenées, des anciens qui venaient voir les machines de leur jeunesse. Le Clan Sanglas France exposait quelques machines mais nous y reviendrons.
Pour commencer, une moto récente avec une belle Voxan Black Magic. A la voir, je ne peux que regretter que cette marque ait eu une présence si éphémère. Aujourd'hui, il paraît que la marque prépare son retour avec une moto électrique. A voir.
Et deux représentantes plus anciennes de l'industrie motocycliste française avec des Terrot magnifiques restaurées avec exigence et bon goût.
J'ai encore quelques pépites en préparation sur mon disque dur pour une prochaine fois.
samedi 11 juillet 2015
De passage par les Forges
C'est un site industriel que j'aime. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'apprécie les forges de Savignac-Lédrier. Peut-être sont-ce les éléments rouillés qui sont là. A moins que la présence de l'eau ? Ou les vieilles pierres ? Ou encore l'histoire humaine qui y est accolée ? Si la présence de cette forge est attestée dès 1521, il est certain que le site a cessé toute activité industrielle en 1975. Et encore, à cette époque, cela faisait plusieurs décennies que le haut fourneau était éteint. Depuis la fin du XIXe siècle, on ne produisait plus que des pointes et des clés pour boîtes de sardines.
Ce que j'aime ici, c'est que c'est calme, que l'on peut librement se promener autour des installations, sous l'ombre apaisante des arbres, franchir l'Auvézère par une passerelle moderne, s'arrêter au bas de la cascade de la retenue d'eau et revenir en franchissant la rivière une nouvelle fois en profitant de la vue que l'on peut avoir sur les forges.
Si jamais j'avais une motocyclette en état de marche, il est certain que je prendrais un réel plaisir à m'aventurer sur les petites routes viroleuses de ce beau Périgord Vert sauvage et riche en gorges profondes. Je n'ai pas de deux roues roulant mais j'ai un appareil photo et ce n'est pas si mal. Pour l'occasion, j'ai utilisé le Samyang 8mm, un fish-eye qui ne s'en tire pas si mal à mon avis.
mercredi 8 juillet 2015
Les nuages passent, le soleil reste
Enfin des nuages
Si ce n'est pas une preuve de l'existence de dieu, ça ! Hier, je lui ai demandé de faire en sorte qu'il fasse un poil moins chaud vu que je commençais sérieusement à en avoir plein le cul de la chaleur écrasante. Et ben ce matin, c'est fait. Même qu'il m'a réveillé à 4 heures et 16 minutes pour que je puisse en profiter tout mon saoul.
Comme j'étais là avec les yeux grands ouverts à pas savoir qu'en faire, je me suis levé et j'ai préparé du café en me grattant entre les doigts de pied. A un moment, par la fenêtre, j'ai vu les nuages apparaître dans la belle lumière des premières heures du matin. Et alors là, j'ai attrapé l'appareil photo, je lui ai mis l'objectif Samyang, j'ai pris le pied et je suis allé me poster sur la petite place qui longe la route principale du village. J'ai déclenché quatre fois et je conserve cette image qui me plaît bien.
jeudi 2 juillet 2015
conjonction de coordination planétaire
C'est mon frangin qui m'a enjoint à me prêter à l'exercice. Je n'aurais certainement pas eu l'idée par moi-même pour la bonne raison que je ne suis pas vraiment intéressé par ce qu'il se passe dans le ciel. C'est là la raison pour laquelle je ne suis pas astrophysicien, d'ailleurs ! Oui, aussi parce que je n'en aurais pas eu les capacités intellectuelles, oui. Mais d'abord, je pense que pour exercer dans ce domaine, il faut être doté d'un minimum d'intérêt pour la chose.
Or donc, mon frangin m'envoie un courrier électronique pour m'informer qu'il y a une conjonction entre Jupiter et Vénus. Ah ? Oui. Bon. Et il continue en me racontant que si j'avais le temps, ça serait amusant de faire une photo en profitant de l'heure bleue, à partir de 22h40, plein ouest, avec un objectif grand angle.
Un objectif comme ça, j'ai. L'ouest, je vois par où ça se trouve. Et puis j'ai une boussole pour le cas où. Par contre, je ne sais pas bien quel endroit choisir pour faire la photo. Vers 22 heures et des poussières, me voilà avec l'appareil photo, deux objectifs et le pied en train de parcourir les ruelles de Azerat à la recherche d'un endroit où me poser. J'avais pensé aller du côté de la piscine mais de là, on ne voyait rien. Alors, faute de mieux et ne voulant pas rater la rencontre, je me place devant la mairie. L'église servira au décor.
Ce sur quoi je ne comptais pas, c'était l'appétit des moustiques. J'ai été étonné. Chez moi, des moustiques, il n'y en a pas. Allez, disons qu'il peut arriver une ou deux fois par été qu'un moustique parvienne à pénétrer dans ma chambre et me pourrisse la nuit. Là, j'ai rapidement eu les bras couverts de cloques. C'est d'autant plus étonnant que je dois être à une cinquantaine de mètres de la mairie. Au passage, on notera que cette affaire montre combien je connais Azerat et combien je fréquente les lieux. Passons.
Donc, pour commencer, comme recommandé par le frérot, je place le 17-55 sur le boîtier et fais quelques images en portrait.
Je regarde ce que cela donne sur l'écran de contrôle, ça ne me plaît pas des masses. En plus, honnêtement, je ne sais pas bien ce qu'il faut photographier et je suis un peu étonné que l'on m'ait recommandé d'utiliser un grand angle. Pas grave. J'installe le fish eye Samyang sur le boîtier, je bascule l'appareil pour être en paysage et je déclenche. Je change un peu de place, je déclenche encore. L'heure bleue est là. Je ne sais pas bien combien de temps ça dure, ce phénomène, moi. Je déclenche.
Cette fois, je suis un peu plus satisfait. Les moustiques continuent à me harceler et je doute que je ferai mieux. Je rentre. Ce matin, après être allé faire une promenade avec Chuan, un chien dont on m'a confié la garde pour quelques jours, je m'occupe de regarder les photos faites hier soir. De toutes celles réalisées, il y a peut-être celle-ci qui vaut le coup. Par contre, je ne sais pas si j'ai rempli ma mission.
Pour en terminer avec ce sujet, j'ai essayé de passer une image par la moulinette du logiciel DxO qui, parfois, fait des merveilles à partir d'un fichier RAW et permet d'en tirer un maximum d'informations. Je vous la présente.
samedi 6 juin 2015
Vie d'ange
Parfois, pas toujours mais de temps en temps, je m'épate. Je suis subjugué[1] par la vivacité sans bornes de mon esprit éveillé. Et ceci est dit sans la moindre fausse modestie.
Par exemple, j'étais en train de procéder à l'exaltante opération qui consiste à vidanger le réservoir de la maudite MZ. C'est passionnant. Vraiment. J'utilise un pot de confiture recyclé à cet usage qui reçoit, par gravité, le mélange contenu par le réservoir. Une fois plein ou presque, je bouche l'orifice du réservoir du gras du doigt et vide le pot dans un récipient plus grand. Je replace le bocal et recommence. J'ai pris mon pied, je vous raconte pas pour ne pas vous faire de la peine.
Bon. Donc je vidange le réservoir et me vient à l'esprit dans le dedans de la tête au niveau du cerveau que j'ai là une idée éclatante de luminosité. Mais oui ! "Vidange" peut aussi se comprendre comme "vie d'ange" ! Si j'étais poète, pour sûr que j'écrirais un sonnet juste histoire d'utiliser cette sublime rime très riche bien comme il faut. Reconnaissez qu'une belle idée comme ça, on ne la trouve pas sous le pied d'un cheval. Je ne suis pas qu'un peu fier.
Puisque j'avais déposé le robinet et que la vidange du réservoir me laissait un peu de temps pour faire autre chose, j'en ai profité pour le démonter et le nettoyer. C'était un peu poisseux, là-dedans. Maintenant, je vais pouvoir déposer le carburateur et le nettoyer à son tour. Après tout ça, si j'arrive à remonter le tout dans le bon sens, j'essaierai de nouveau de faire démarrer cette machine communiste de malheur. Si je n'y arrive pas, je me dis que toute la vieille essence pourrait m'être d'une belle utilité au moment de l'autodafé, non ?
Note
[1] Comme "sous le joug"