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mercredi 31 juillet 2019

Le froid de retour

On a beaucoup critiqué le gouvernement pour la canicule. Cette équipe gouvernementale, véritable ramassis d'incapables malfaisants, n'a rien pu faire contre la hausse insupportable des températures mais, comme si cela ne suffisait pas à faire monter la colère en moi, elle a mis en œuvre sa capacité de nuisance en faisant tomber en panne ce réfrigérateur qui m'accompagnait depuis de nombreuses années, au bas mot un quart de siècle. Je m'y étais attaché, c'est compréhensible.
Après bien des tergiversations dont j'ai le secret et encore plus d'hésitations, j'ai fini par trouver et commander un nouvel appareil. Nous étions alors le 15 juillet et on me promettait que la livraison serait effective sous huitaine au pire. Il m'a fallu attendre ce 31 juillet pour qu'enfin l'on finisse par trouver la route qui mène à Azerat. Je note que ceci m'a fait faire de substantielles économies d'énergie et d'électricité. Ma prochaine facture devrait s'en ressentir. D'un autre côté, ça m'a aussi fait perdre des aliments qui ont profité de l'aubaine pour pourrir, moisir, dépérir. L'un dans l'autre, les économies n'auront sans doute pas été à la hauteur des espérances légitimes.
J'ai un réfrigérateur neuf et c'est la première fois que cela m'arrive. Je l'ai choisi d'abord pour son prix, ensuite pour sa disponibilité. Je l'ai choisi aussi avec une partie congélateur et, si je ne sais pas encore ce que je vais en faire, je me promets de l'utiliser dès que l'occasion se présentera. Après tout, il pourra m'être utile pour conserver des plats préparés en grande quantité ou pour rafraîchir comme il convient une bouteille de vodka ou d'aquavit.

Pour exprimer ma joie, je vous ai préparé une petite image que l'on peut qualifier d'informatico-numérique. Je ne sais pas si vous y serez sensible et si vous vous extasierez autant que moi je l'ai fait.

lundi 29 juillet 2019

Ça ne tient qu'à vous

samedi 15 juin 2019

Chaussettes

Ce blog ne parle pas suffisamment des chaussettes. D'une manière générale, d'ailleurs, il me semble que l'on ne parle pas assez des chaussettes. Pas plus dans les media qu'à l'Assemblée nationale ou à la tête de l'État. On peut le regretter. A-t-on entendu les ténors de la politique nous entretenir de la chaussette ? Pas dans mon souvenir. La question de la chaussette sera-t-elle au programme du baccalauréat 2019 ? J'en doute. Voit-on des manifestations populaires défiler pour l'avenir de la chaussette ? Pas à ma connaissance. Et pourtant, la chaussette, hein ? Tout de même ! D'accord, je vous le concède, la chaussette ne concerne pas toute la population. Il en est pour la snober, il s'en trouve aussi pour n'en avoir pas l'utilité. Ne prenons que le cas du cul-de-jatte. Il ne se sent pas concerné, nous le comprenons. Nous ne sommes pas si idiot que nous lui enjoindrions d'en faire emplette. Qu'en ferait-il ? Non, nous ne sommes pas idiot et nous comprenons la vie.
Par coquetterie, la femme répugne souvent à porter la chaussette. Il faut bien admettre qu'elle s'associe mal au port de l'escarpin. A contrario, le gendarme est fidèle à la chaussette mais il convient de minimiser ce mérite, le gendarme porte rarement l'escarpin. Du reste, on peut le regretter, ce serait rigolo. Et il est à noter que l'on dit souvent que le touriste allemand n'hésite jamais à porter la chaussette avec la sandale. Il paraît que le président Chirac aurait adopté la pratique. Il a été critiqué pour cela en son temps. Jean-Baptiste Étienne Auguste Charcot, lui, était un inconditionnel de la chaussette qu'il portait haut et fier sur le "Pourquoi-Pas ?". Si l'histoire ne nous dit rien des rapports entre la chaussette et le Général de Gaulle, on sait que Napoléon Bonaparte veillait à avoir une paire de chaussettes propres à chaque matin de la Retraite de Russie. Dans "les Beaux gosses" de Riad Sattouf, on peut remarquer un bel éloge de la chaussette en même temps qu'apprendre que l'on peut en avoir une utilisation insoupçonnée.
Moi, je m'étais dit qu'il me faudrait acheter de nouvelles chaussettes. J'avais remarqué que nombre de celles en ma possession était trouées. Je me morigénais de n'avoir pas su réduire la longueur de l'ongle de mes gros orteils à temps. Le mal était fait, j'étais à la tête d'une collection de chaussettes trouées. La chaussette trouée n'est pas agréable à porter. Le gros orteil a une tendance naturelle à passer à travers le trou et il arrive que le tissu finisse par exercer une pression sur l'extrémité et à la blesser. Cela peut même être douloureux à la longue. Pour l'anecdote, je me souviens d'une promenade dans une grande ville française qui s'est terminée par une claudication inconfortable et une belle ampoule. Il est presque certain que celles et ceux qui m'ont croisé à cette époque ont dû penser que j'avais beaucoup perdu de ma superbe. De peur de recroiser ces gens, je ne suis jamais retourné dans cette ville. La honte ressentie ce jour me met aujourd'hui encore très mal à l'aise.
Et alors, j'avais rangé dans un coin de ma tête l'idée d'acheter de nouvelles chaussettes si, par hasard, un jour mes pas m'amenaient en un commerce en vendant. Cela est arrivé relativement récemment. J'étais parti pour allé visiter des personnes qui me sont amicales et un incroyable imbroglio dont je préfère sourire a fait que j'ai cru qu'elles n'étaient pas chez elles. Rebroussant chemin, j'ai l'idée, puisque j'avais désormais du temps devant moi, d'aller faire quelques courses dans un grand centre commercial de l'agglomération périgourdine. De fait, il convenait que je fasse emplette de provisions à même de m'assurer quelques repas. Je savais qu'il me fallait du café. Je sais toujours qu'il me faut du café. Pour le reste, j'allais faire confiance à mon intuition du moment. Sans plus y penser, dans une allée centrale large comme un boulevard, j'avise un bac plein de chaussettes. Ces chaussettes étaient proposées par lot de douze paires. D'abord, je me suis dit que cela faisait beaucoup pour un seul homme. Douze paires lorsque l'on n'a que deux pieds ! Je vous demande un peu. Quel peut être le cœur de cible ? J'étais circonspect, je me demandais qui allait pouvoir acquérir autant de paires de chaussettes d'un coup quand j'ai été attiré par une affichette annonçant le prix demandé pour un lot de ces chaussettes. 4,58 €. Je sors mon téléphone portable pour utiliser la calculatrice que l'on y trouve. 19 centimes d'euro la chaussette ! 38 centimes la paire ! Je cherche l'arnaque. Cela aurait pu être des chaussettes neuves déjà trouées. Non. Cela aurait pu être des paires dépareillées. Des pointures aléatoires. Pas plus. Des chaussettes sans fond ou, au contraire, fermées des deux bouts ? Non plus. L'offre me semble tellement alléchante que je veux y flairer une entourloupe. Je déchiffre l'étiquette, lis la composition (du coton, un tiers de polyester, un peu de viscose, un poil d'élasthane). Rien de choquant. Ah ! Ils s'y connaissent pour rouler le chaland dans la farine ! Une dernière piste, le pays d'origine. A tous les coups, c'est de la chaussette chinoise tricotée par des lépreux prisonniers d'un centre de détention pour opposants politiques ou par des enfants borgnes dans un orphelinat inepte. Mais non, ce sont des chaussettes portugaises. De l'honnête chaussette européenne. J'en reste comme deux ronds de flan. 39 centimes la paire de chaussette européenne ! Comment cela est-il possible ? Comment l'industrie chaussettière portugaise peut-elle réussir ce tour de force qui consiste à acheter autant de matières premières, autant de machines, autant d'énergie, payer autant de salaires pour que moi, modeste Français de Dordogne, puisse se payer à si bas coût un peu de confort ? Il y a quelque chose que je ne comprends plus dans ce monde, vraiment.
Autrefois était l'œuf. La chaussette avait une valeur réelle. Je n'irai pas jusqu'à prétendre qu'elle coûtait les yeux de la tête mais la chaussette était de ces choses que l'on réparait. Il y avait l'œuf, en bois ou en ivoire, que l'on introduisait dans la chaussette au niveau du trou et qui permettait le reprisage. Le reprisage d'une chaussette nécessitait quoi ? Un bon quart d'heure peut être ? Combien pour un quart d'heure de travail ? Même au SMIC ? Sachant qu'une chaussette neuve vaut 19 centimes d'euros, une chaussette réparée, d'occasion, ne peut guère valoir plus du quart de cette valeur. Cinq ou six centimes, disons. On ne peut pas payer le travail de reprisage dignement, à ce compte. C'est probablement pourquoi plus personne ne reprise les chaussettes trouées. Un règlement, à l'échelle européenne, imposerait-il la valeur de la chaussette à 30 euros (60 euros la paire) que nous verrions la profession de repriseur de chaussette revenir et la courbe du chômage baisser significativement.
Afin de ne pas trahir la confiance que vous avez en moi, je me dois cependant de vous avouer que je n'ai pas encore osé faire usage de ces chaussettes portugaises. Je n'aime pas abîmer les objets neufs d'une part et, d'autre part, je me dis aussi que si jamais, à la tête de l'État ou du parlement européen, on se penche sur ce blog et que l'on reprend mon idée d'un prix minimum pour la chaussette, je pourrai faire une belle culbute.

lundi 20 mai 2019

A la rencontre d'auteurs et d'autrices de grand talent et d'ouvrages de haute qualité avec de brillantes illustrations

salon livre illustré Thenon 2019

mercredi 13 mars 2019

Dadouron

lundi 4 février 2019

Que dalle

mercredi 2 janvier 2019

2019

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vendredi 21 décembre 2018

Hiver et achat de saison


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dimanche 18 novembre 2018

Mickey a 90 ans

jeudi 4 octobre 2018

Malade mais pas encore mort

Je le sentais arriver, c'est le premier gros rhume de l'automne. Nez qui coule et mal de crâne, hier je suis tout de même allé bosser à Périgueux. Je suis rentré vers 17 heures et j'étais au lit vers 20 heures. J'ai eu une nuit un peu agitée mais j'ai dormi pendant presque 12 heures.
Le blog reprendra son cours après rétablissement.

jeudi 16 août 2018

il n'y a pas un chat

jeudi 19 juillet 2018

Des escargots sur une brique

escargots

vendredi 15 juin 2018

Quatre mille

Depuis quand on compte ? Non mais c'est vrai quoi. Ça fait combien de millénaires, combien de dizaines de millénaires qu'on compte ? Et aussi pourquoi, d'ailleurs ? Et, tant que l'on en est à poser des questions, quel est l'organisme qui a commencé à compter quelque chose ? Il y a forcément eu un début à tout ça. Il y a eu un moment où quelque chose a envisagé que "deux" était différent de "un" et qu'il suffisait d'ajouter "un" à "deux" pour avoir "trois". Ou, parce qu'il serait étonnant que les chiffres aient été inventés tout de suite, que l'unité était différente du plusieurs, du moins.
Je ne suis pas suffisamment stupide pour penser que seul l'Homme compte dans le monde du vivant. Il n'empêche, il me semble, tout de même, que c'est lui qui a envisagé que, quel que soit le nombre en présence, il suffisait de lui ajouter un tout petit "un" pour continuer la numération. Alors, sans doute, on a commencé à se dire que l'infini était une notion à envisager sérieusement, du moins dans le domaine de l'abstraction des nombres entiers.
Tant que l'on en était à se cantonner dans ces nombres entiers, que l'on se limitait à faire de la numérisation, à ajouter ou à soustraire, on n'avait pas trop besoin de la mathématique et on ne se faisait pas trop de nœuds au cerveau. Je ne sais pas quand les mathématiciens sont arrivés avec tous les problèmes qui allaient avec eux. Moi, j'ai de graves problèmes avec la mathématique, je n'y comprends rien, ça m'est totalement étranger. D'une manière confuse, j'entrevois bien que ça a une utilité certaine et même que ça a un aspect assez fascinant. Seulement, je ne la comprends pas. Un peu comme la musique. Ce sont des domaines qui ne me concernent pas. Je le regrette.
J'avais commencé à essayer de faire un dessin pour le billet du jour lorsque je me suis rendu compte que, primo, je n'arrivais pas à dessiner et que, deuxio, ce billet allait être le quatre millième. Baste ! Ce billet n'aura pas de dessin. Probablement, le fait que ce billet soit le quatre millième ne devrait pas permettre de constituer un sujet. On est comme ça à voir dans les dizaines, les centaines, les milliers… des signes particuliers. On sait bien que ça ne signifie rien mais on aime croire que si, qu'il y a quelque chose de magique dans ces nombres. Ça ne fait pas de mal.
Quatre mille billets publiés. Ils ne sont pas tous de moi ! D'abord, il y a tous ceux de Liaan avec son feuilleton en bandes dessinées mais il y a aussi ceux du feuilleton pas en bandes dessinées et quelques autres. Tous ces billets n'ont pas le même intérêt. Certains sont même franchement sans intérêt. Je ne sais pas trop combien il y en a qui ont de l'intérêt, d'ailleurs. Quelques uns. Pour voir, je me suis amusé à dénicher le billet qui a suscité le plus de commentaires. Je vous propose d'aller le voir.

Quizz

lundi 23 avril 2018

Légèrement indécis ou légère indécision

Je suis indécis au niveau de l'indécision. Je me demandais, m'interrogeais, me questionnais. Qu'est-ce que vous préféreriez entre un dessin plus ou moins mauvais et une photo plus ou moins bonne ? Je vous le demande parce que j'ai un peu tout ça en réserve et que je ne parviens pas à choisir le moins pire pour le billet du jour. En stock, j'ai de la photo sans intérêt particulier comme celle de fleurs ou d'un vieux bouquin ; j'ai aussi du dessin de moto. Rien de bien inhabituel, ça tourne souvent autour de ces catégories de contenu, ce blog.
Il y a des fois, le choix est simple. Soit que je n'aie qu'un dessin ou une photo — voire une série de photos — à publier, soit que j'aie l'envie d'écrire un texte vaguement en rapport avec l'actualité ou plus généralement venu de nulle part. Les textes fictionnels sont assez rares. Je le regrette parce que j'aimerais bien en écrire plus.
Ce que je me demande, c'est ce que vous préféreriez trouver dans ce blog. Si je m'attarde sur l'analyse des commentaires, je vois que vous aimez la petite polémique récréative. J'ai expérimenté récemment et c'est flagrant. Toutefois, l'analyse de vos commentaires ne permet pas de tirer de conclusions bien arrêtées. Il est naturel que certains contenus n'incitent pas à laisser de commentaires. Admettons que je vous montre une mauvaise photo (ça arrive trop souvent). Puisque vous êtes gentils, vous n'allez pas vous lancer dans de la critique acerbe de peur de me faire de la peine. Si la photo n'est pas trop mauvaise mais qu'elle n'invite pas à la discussion, vous n'avez pas à vous épancher longuement sur la question.
Mes petits dessins de motocyclettes forment une sorte de fil rouge, c'est un peu ce que l'on s'attend le plus à trouver sur ce blog, il me semble. Parce qu'il ont tous tendance à se ressembler un peu (toujours de profil, toujours allant de la droite vers la gauche…), il existe peut-être une lassitude. Je ne le cache pas, à de rares exceptions ces dessins de motos sont le résultat d'un certain automatisme. Lorsque je ne sais pas quoi faire face à la feuille de papier, il y a de forts risques pour qu'une motocyclette survienne. Je ne vais pas vous mentir, la plupart du temps, il n'y a aucune idée derrière ces dessins. C'est juste ce que c'est, un dessin de moto qui se veut un peu amusant.


Bref. Je vous propose de dire ce que vous préférez trouver sur ce blog pour aujourd'hui entre une photo et un dessin et, d'une manière générale, ce que vous espéreriez trouver dans ces pages. Je vous laisse jusqu'à midi pour vous exprimer.

mercredi 11 avril 2018

Attaque virale

Je pense que c'est ça, un virus qui s'amuse dans mon organisme depuis hier et qui me fait la tête tambourinante, le corps frissonnant et chancelant. Bonne nouvelle, je dors !

lundi 1 janvier 2018

Quoi qu'il en soit et comme le veut la tradition, je vous souhaite une bonne année 2018

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mercredi 22 novembre 2017

Alors vous comprendrez qu'il n'y a rien aujourd'hui

Ce matin, je suis parti d'Azerat vers 8h30 pour aller bosser. Là, il est un peu plus de 19h00, je suis rentré depuis quelques dizaines de minutes et je n'ai vraiment aucune envie de faire quoi que ce soit pour le blog. Pour vous dire, je n'ai même pas envie de me faire à manger. Remarquez, j'ai mangé vers midi, invité que j'étais à le faire. Du coup, je n'ai pas faim et je vais plutôt aller bouquiner un peu. Bonne nuit.

jeudi 9 novembre 2017

Coupure

Alors là, c'est le blanc. Tout à l'heure, j'étais en train de travailler sur l'ordinateur quand il y a eu une coupure de courant. Pas très longue mais suffisante pour me faire perdre les dernières modifications du travail en cours. L'onduleur n'a pas pris le relais, l'ordinateur s'est éteint, les données se sont perdues dans une forme de paradoxe temporel. Peut-être existent-elles toujours dans une réalité parallèle, je ne sais pas. De toutes les façons, je ne sais pas comment ouvrir une porte pour aller les chercher dans cet ailleurs hypothétique et, je l'avoue, j'ai un peu la trouille de ne pas savoir revenir dans ma réalité présente. Ce n'est pas qu'elle soit si enchanteresse que ça, ma réalité présente mais je me suis habitué à elle, il me semble la côtoyer depuis déjà si longtemps que des liens se sont tissés entre elle et moi.
Il n'est pas totalement impossible que cette réalité alternative soit bien plus pleine de surprises enthousiasmante comme on ne peut pas écarter l'idée qu'elle pourrait être pire voire bien pire encore. Entre ce que l'on connaît ou croit connaître et l'inconnu total, il n'est pas simple de faire le bon choix. Ceci dit, il arrive aussi que pris à l'improviste, dans l'urgence, on en arrive à se persuader soi-même et à chercher à persuader autrui alors que l'on est dans l'erreur. Par exemple, pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai soutenu que le «connais-toi toi-même» était de Platon alors que, bien entendu, c'est à mettre au crédit de Socrate. C'est un peu ce que l'on dit des cons. Ils ne peuvent pas s'empêcher d'ouvrir leur clapet et à affirmer des conneries lorsqu'il est si simple d'avouer ne plus se souvenir. Bon, dans cette réalité présente, je suis donc un con. Au moins, je le sais et, ma foi, on fait avec. Il n'est pas impossible que dans la réalité alternative ou parallèle ou même diagonale, je serais intelligent. Ouais. Mais aussi, il existe un risque pour que j'y sois encore plus con.
Ce qui est envisageable, c'est qu'il existe des bifurcations à toutes les étapes de sa vie et donc autant de réalités coexistantes. Ce que l'on ne sait pas, c'est s'il existe des connexions entre ces états. Si cela se trouve, il y a des systèmes d'aiguillage qui permettent de sortir d'un tronc commun de la réalité et d'y revenir plus loin, plus ou moins loin. Mais tout ça, c'est de la pure spéculation. Il n'empêche que, peut-être, dans une réalité j'ai pu prétendre que la phrase était de Platon tandis que je disais bien que c'était de Socrate dans une autre et de Mireille Matthieu dans une troisième quant je gardai le silence dans une quatrième.

Tout ça pour vous raconter que j'étais en train de bosser quand l'ordinateur s'est éteint. Du coup, j'ai eu la crainte qu'une nouvelle coupure électrique survienne rapidement. Je n'ai donc pas redémarré l'ordinateur. Mais alors, dans cette réalité d'où je vous parle, je n'ai pas fait ce que j'avais prévu de faire par la suite. Je voulais chercher une ou deux photos pour le blog mais là, j'ai pas eu le courage de risquer une nouvelle coupure. C'est plutôt ballot parce que, en fin de compte, il n'y en a bien sûr pas eu d'autre. On aurait dû s'en douter.
Et cela m'amène à vous entretenir de l'uchronie et de la dystopie. Là aussi, et à la même personne que pour Platon-Socrate, j'ai un peu dit une connerie. J'ai prétendu que l'uchronie était le contraire de l'utopie alors que, bien entendu, c'est la dystopie qui est une vision négative d'un avenir incertain. Et en fait, je me demande si l'on ne peut pas concevoir une uchronie utopique aussi bien qu'une uchronie dystopique. Et je vous laisse réfléchir à ce sujet d'importance. Vos avis pourraient s'avérer bien précieux.

jeudi 26 octobre 2017

Encore et toujours

A l'article de la mort, je ne suis pas en mesure d'assurer la publication d'un billet qui soit un peu intéressant ce jour. Ni fleurs ni couronne.

mercredi 13 septembre 2017

Aujourd'hui c'est mercredi

J'ai été en vadrouille toute la journée et je rentre sans avoir réfléchi un instant à ce que j'allais donner au blog. Alors, aujourd'hui, il n'y a rien. Il n'est pas impossible qu'il y ait quelque chose demain.

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