mercredi 8 septembre 2021
Mot-clé - chat
samedi 2 juin 2018
Macintosh-livres-chat
C'est un ordinateur qui ne fonctionnait plus. Je m'étais passé de lui parce que j'en avais d'autres. Récemment, j'ai eu à récupérer un fichier qui se trouvait sur cet ordinateur en panne. Alors, je me suis décidé à le réparer. Ça n'a été ni trop difficile ni trop long.
Il s'agit d'un Mac Pro de 2007 et cette machine est, de l'avis de Apple, trop ancienne pour accueillir un système récent. Or, j'avais l'intention de l'utiliser pour des opérations gourmandes en puissance avec des logiciels qui nécessitent du système plus récent que celui autorisé par le constructeur.
Sur Internet, j'avais trouvé une technique pour s'affranchir de cette limitation et tout fonctionnait parfaitement. Enfin jusqu'à ce jour où il y a eu une mise à jour proposée. Je ne me suis pas méfié et j'ai accepté l'installation de la mise à jour. Je n'aurais pas dû, l'ordinateur refusait de démarrer après son application. Parce que j'avais terminé le boulot que j'étais en train de faire, je ne m'en suis pas occupé tout de suite.
Récemment, donc, j'ai dû récupérer un fichier et là, je n'avais pas d'autre solution que de me décider enfin à remettre ce Mac Pro en route. Je l'ai dit, ça a été assez simple, je n'ai pas rencontré de problème. Je n'ai perdu aucune donnée et c'est bien le principal. Lorsque j'ai vérifié que tout allait bien, j'ai trouvé une photo d'Ulysse. Je suis presque certain d'avoir déjà publié cette photo sur ce blog. Ce n'est pas bien grave.
Aujourd'hui et demain, à Azerat, se tiennent des rencontres littéraires organisées par Françoise Rivière, auteure, en collaboration avec la municipalité. J'y suis convié en tant qu'auteur. Je n'ai pas absolument compris le programme de ces rencontres littéraires. J'ai cru comprendre que nous ne serons que trois "auteurs". Il me semble, si c'est bien le cas, qu'il est un poil ambitieux de tenir ces rencontres sur deux jours. Il n'est pas impossible que je m'y ennuie beaucoup. Je vous dirai.
Et ce fut donc une excellente journée qui m'a permis de rencontrer plein de personnes et de faire pas mal de dessins de dédicace dans une ambiance très agréable et dans la belle salle du cuvier d'Azerat. Ça m'apprendra à être pessimiste à mauvais escient, tiens.
lundi 2 avril 2018
Une terrible engeance
C'est le frère de l'autre. On l'appelle Hercule. Allez pas me demander pourquoi, je n'en sais rien. Son frère, c'est Figaro. Il paraît que Figaro est "plus calme" qu'Hercule. C'est possible mais ça ne saute pas aux yeux. En parlant d'yeux, ce qui y saute, c'est le regard d'Hercule. Il est plus sévère que celui du frangin, plus dur, plus décidé à commettre un maximum de conneries en un minimum de temps.
samedi 23 juillet 2016
Le fauve tel qu'en lui-même
Ulysse pourrait légitimement se prévaloir du titre du chat le moins éveillé du grand sud ouest. Surnommé "le tigre du Périgord" il règne en maître sur son territoire avec une bonhommie fainéante. Pour asseoir sa toute puissance il peut compter sur sa prestance à même de forcer le respect du plus téméraire. Grand et gros et gras, il n'a pas besoin de montrer sa force. Sa monstrueuse corpulence suffit amplement à dissuader les plus fous des jeunes chats fous qui viendraient à lui contester un moment son règne.
Son agenda se limite à de larges plages consacrées à la sieste réparatrice ponctuées par les festins gargantuesques réclamés par le goinfre. La nuit, il dort comme tout un chacun. Soumis à la marche du temps commune à tous sur notre planète, on peut estimer qu'il est pleinement en éveil durant deux ou trois heures cumulées dans un nycthémère. Ulysse est un gros dormeur.
Lorsqu'il fait chaud comme ces jours derniers, sa principale occupation consiste à chercher un endroit agréable, ombragé, balayé par une mince brise rafraîchissante, et de dormir. Il a ses endroits dûment répertoriés. S'il pleut, s'il fait mauvais, il préfèrera dormir sur une chaise ou un lit à l'intérieur.
Pour l'heure, il dormait sur le toit d'une niche. Il en écrasait ferme. Je me suis tenu à bonne distance pour le photographier dans son inaction avec un objectif à longue focale. Il s'est réveillé, m'a jeté un regard hésitant entre la plus ferme réprobation, la colère et fatigue exaspérée. J'ai eu peur de l'avoir trop dérangé dans son sommeil et qu'il ne parvienne pas à se rendormir. Heureusement, il n'en a rien été.