Sarkozy et autres choses pas graves

mercredi 16 mars 2016

Si seulement j'avais été un mignon garçon catholique

Les récentes affaires de pédophilie au sein de l'église catholique romaine française de chez nous m'amènent à me poser la question de ce qu'aurait été ma vie sexuelle si seulement j'avais eu la chance d'être éduqué dans l'amour du Christ ressuscité par un prêtre aimant. Je vous rassure, je ne suis pas issu d'une famille athée voire, horreur !, communiste ! Non, non. Je suis bien le rejeton de lignées de croyants et de bons croyants. D'authentiques catholiques bien sous tous rapports. Si du côté de mon père j'ai une grand-mère qui n'est pas loin de la grenouille de bénitier, du côté de ma mère le croyance en l'être divin était plus discrète. Mon arrière grand-mère, d'origine polonaise, croyait, me semble-t-il, d'une façon proche de la superstition. D'ailleurs, superstitieuse, elle l'était, persuadée que cela portait malheur d'ouvrir un parapluie à l'intérieur d'une maison ou de poser le pain à l'envers sur une table. Elle avait pas mal de bondieuseries chez elle, un Christ en plâtre, un flacon d'eau bénite de Lourdes, une icône de la vierge noire de Częstochowa. Elle avait ressenti une joie immense et une fierté certaine lors de l'élection du pape Jean-Paul II Karol Józef Wojtyła. Cependant, jamais elle ne m'a emmerdé avec la question de dieu, jamais elle ne m'a poussé à apprendre le Notre Père, jamais elle ne m'a traîné à l'église où elle n'allait d'ailleurs pas. A l'église, par contre, j'y allais les fois où mes parents me laissaient chez mes grands-parents paternels. La messe, c'était le samedi soir à Cergy. Je m'y ennuyais sincèrement. Avant de dormir, ma grand-mère tentait de me faire réciter ce Notre Père qui n'est jamais rentré dans mon crâne. Déjà, il me semble que je m'étais fait mon idée sur l'importance de la religion. A la réflexion, c'est assez bizarre. Qu'est-ce qui fait qu'un petit garçon accepte ou n'accepte pas l'idée de dieu ? Qu'est-ce qui peut bien le conduire soit à se laisser porter par cette notion culturelle ou pas ? Je suppose que l'éducation y est pour beaucoup. Dans le même temps, je ne peux pas totalement écarter la possibilité que l'on puisse être touché par la grâce divine et que, du coup, on ne puisse faire autrement que croire. C'est la révélation et on ne peut rien contre cela. C'est du moins ce que certaines personnes m'ont affirmé. Elles ont reçu la foi et ce n'est pas explicable.
Ma mère, mon père, je n'ai jamais bien su s'ils croyaient ou pas. Mes parents ont été baptisés, ils ont fait leur communion, se sont mariés à l'église mais je ne suis pas sûr du tout que ça puisse signifier quoi que ce soit. Malgré son éducation, malgré sa mère bigote, mon père ne savait rien de la religion catholique. Je pense qu'il avait fait le ménage dans sa tête. Je n'ai jamais eu le sentiment que la question de l'existence d'un dieu perturbait mon père. Quant à ma mère, si elle ne croit peut-être pas réellement à ce dieu promis, elle croit aux forces de l'esprit, ce qui la rapproche de Mitterrand. Elle espère une continuité de cet esprit après la mort. Pour mes frères, il me semble qu'à part l'aîné il n'y a que du mécréant. Pour ma part, après une période "agnostique" (mais j'aimais bien le mot qui faisait cultivé) puis "athée", j'en suis à "ne me concerne pas". Je veux dire que je considère que la position de l'athéisme est encore trop préoccupée par dieu pour moi.

Bon. Lorsque j'étais petit, avant ma dizaine, alors qu'il était plus ou moins question que mon grand-frère prépare sa communion, ma mère m'envoyait au catéchisme avec lui. Sans doute pour avoir la paix. On m'a souvent dit que j'étais du genre pénible, étant petit[1]. Et alors, nous allions à la chapelle des Louvrais, à Pontoise. Le seul souvenir de ces séances, c'est une chaussure en caoutchouc, peut-être une base de botte de chantier ? A l'époque, le quartier des Louvrais était encore en plein chantier. C'était un quartier qui avait poussé là, dans les champs et qui préfigurait l'arrivée prochaine de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. En revenant du catéchisme, nous traversions un terrain vague et mon frère avait trouvé cette chaussure qu'il avait passée par dessus l'une de ses chaussures. Il faisait le clown et je rigolais. Que nous avait raconté le curé ou la personne qui s'occupait de notre éducation religieuse ? Aucune idée.
Et puis, une voisine s'est chargée de faire le catéchisme. Il suffisait de traverser la rue et nous y étions. J'accompagnais toujours mon grand-frère. Nous étions plusieurs enfants du quartier et la voisine nous racontait des trucs et nous faisait faire des exercices. Moi, ce qui m'intéressait, c'était les gâteaux. Et j'ai un souvenir de cette période. On nous avait donné des crayons, des feutres, des feuilles de papier et on nous avait demandé de dessiner notre vision de la vie. Obéissant, j'ai dessiné quelque chose comme un bébé ou un enfant à gauche, un homme au centre et une tombe à droite. Je me suis fait engueuler et je n'ai toujours pas compris aujourd'hui. Pour vous dire que ça m'a marqué, je n'ai pas oublié. On ne m'a jamais dit ce qui n'allait pas dans ma vision du problème mais ça continue à me tracasser. Qu'attendait-on que je dessine ? Ça a été sans doute la première et dernière fois que j'ai eu un doute quant à question religieuse.
Mes parents ont abandonné l'idée de faire faire sa communion à mon grand-frère. Mes deux petits frères n'ont pas été baptisés et dieu n'a plus jamais été à l'ordre du jour à la maison. Bon débarras. De fait, je n'ai pas souvenir de la présence d'un crucifix chez nous et si l'on fêtait Pâques et Noël, c'était pour faire plaisir à ma grand-mère et d'une façon très laïque. Noël, c'était les cadeaux, Pâques des œufs et des poissons en chocolat. Je n'y voyais pas le lien avec la religion chrétienne. Aujourd'hui, mes connaissances théologiques sont bien minces. Je connais le nom de Jésus, je sais quelques bricoles de sa vie retracée par quelque évangile, vaguement. Je connais Marie et Joseph, Moïse et les tables de la Loi mais je mélange tout. En fait, tout simplement, je m'en fous, ça ne m'intéresse pas.

Ceci n'est pas une inflation
Et régulièrement, une affaire de pédophilie au sein de l'église catholique et romaine éclate. Je ne peux pas m'empêcher de penser que des parents ont poussé des enfants à aller aux devants de curés. Ce n'est pas un crime[2] de croire en dieu. Je veux bien comprendre que la force de l'éducation et de la culture fasse que l'on croit sincèrement en un dieu et que l'on veuille éduquer ses enfants dans cette croyance. Disons plutôt que je veux bien l'entendre plutôt que le comprendre. Mais j'imagine tout de même qu'un enfant victime d'actes de pédophilie ne doit pas ne pas laisser transparaître son malaise ou ses souffrances. Alors oui, évidemment, il ne doit pas être facile de comprendre et d'imaginer et il ne faut pas généraliser. Tous les hommes d'église ne sont pas coupables. D'accord. Et peut-être, d'après ce que j'ai pu lire et entendre, l'enfant victime se sent-il avant tout coupable. Le prêtre représente l'autorité et une autorité supérieure à celle des parents, comme l'instituteur ou le professeur dans l'Education nationale[3]. Je ne veux pas dire que les parents sont coupables de confier leurs enfants à des pervers pédophiles. Par contre, et dans le cas qui occupe les journalistes actuellement, nous sommes vraisemblablement en présence d'un prêtre pédophile repéré par ses supérieurs hiérarchiques, hiérarchie qui n'a pas agi pour faire cesser ces agissements ou, du moins, pour éloigner les enfants ou interdire à ce prêtre de les approcher.
Ce ne doit pas être si simple. Parce que je n'ai pas été confronté à ce problème, que je ne connais presque personne qui ait été victime d'actes pédophiles, je ne peux pas savoir ce que la victime peut ressentir et comment elle peut vivre avec cela. Je suppose qu'il ne doit pas être simple et qu'il n'est sans doute pas souhaitable de porter la suspicion sur tous les hommes qui travaillent au contact des enfants. Je ne sais même pas quelle peine la société doit ou peut faire supporter aux pédophiles. La vie en société implique les risques de rencontrer un jour soit un pédophile soit un assassin, soit un psychopathe, soit je ne sais quoi d'autre. Les cas d'abus sexuels sont majoritairement commis dans l'enceinte du milieu familial, ai-je entendu dire. A mon avis, il convient d'éduquer les enfants à dire. Ce ne doit pas être simple mais ce doit être faisable. On enseigne aux enfants de ne pas accepter des bonbons de tout le monde, de ne pas suivre n'importe qui dans la rue, de se méfier des vieux bonhommes qui puent et qui sont nus sous leur grand imperméable. Apprenons-leur à se méfier des curés, des instituteurs, des moniteurs de centre aéré ou de colonie de vacance. Dans le fond, il faudrait tout simplement interdire aux enfants de s'approcher des adultes et vice-versa. On pourrait aussi, tenant compte de ce qu'ils sont censés en faire, rendre obligatoire l'ablation des couilles aux hommes d'église.

Notes

[1] Je ne suis pas certain que ça ait vraiment changé mais je vous assure que je me mets nettement moins en colère depuis que je suis vieux.

[2] sinon contre l'intelligence

[3] ou les cas de pédophilie existent également

lundi 15 février 2016

La rage de vaincre

Ça sent le roussi pour notre ancien président. Il se sent bien reprendre du service. Il se dit que ce serait bien pour la France et que, en plus, ça lui permettrait aussi un peu de bénéficier d'une sorte d'impunité pour un temps. Même, mieux, il pourrait user de son droit pour se grâcier un bon coup. Là où ça merde et pas qu'un peu, c'est qu'il n'a pas autant la cote qu'il le croyait au sein de les Les Républicains à lui.
Déjà, et c'est un sale coup du sort, il y a Juppé qui est bien parti pour gagner. Et pas que pour les primaires à droite, hein ! Non, non ! Gagner pour les présidentielles de 2017. Rien de moins. Même qu'une étude tend à montrer qu'il y aurait pas mal de personnes de gauche qui pourraient voter Juppé juste pour faire chier Sarkozy et la Peine. On est tombé bien bas. Notez que, à mon niveau de gauche, je ne sais plus trop à qui donner ma voix, moi. A moins que je ne me la garde pour moi, pour cette fois. Je dis ça, je dis rien.
Et alors, Sarkozy il s'imaginait qu'il allait être accueilli comme le sauveur, le messie, les bras grands ouverts. Que nenni ! Il n'en a rien été du tout. Pour dire les choses telles qu'elles apparaissent, on s'en fout de ce qu'il dit, Sarkozy. Et même, ce serait mieux s'il ne disait rien. Qu'il ferme sa gueule, c'est ça qu'on lui demande, à LR.

Sarkozy définit les grandes lignes pour son parti
Mais la connerie n'est pas le domaine réservé de Les Républicains. On la trouve aussi chez les footballeurs et la preuve nous en a été donnée ce week-end avec un joueur du PSG. Je sais bien que le football s'intéresse plus aux pieds qu'au cerveau mais j'ai du mal à comprendre comment on peut être assez con pour balancer des insultes sur des réseaux sociaux et imaginer que ça ne se saura pas. Faut-il être bête, tout de même !

jeudi 4 février 2016

Sarko nous brouille l'écoute

Il paraît que Sarkozy aurait créé sa web radio. Je ne l'écouterai pas et je ne vais pas vous donner de lien pour y accéder. Je ne connais pas l'adresse et n'ai pas l'intention d'aller la chercher. J'imagine qu'entre deux séances de propagande à sa gloire, il doit faire de la pub pour son bouquin et je ne doute pas un instant qu'il fait appel à la douce voix de sa chère et tendre pour distiller un peu de poésie musicale dans ses programmes.

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samedi 30 janvier 2016

On ne va pas se faire du mauvais Sand pour si peu

Si la faute est pardonnable, si, tous autant que nous sommes, nous pouvons en commettre, que dire de celle-ci ? Ça se passe dans une commune limitrophe de Azerat, à la Bachellerie, où l'équipe municipale guidée par son maire lumineux s'est mis en tête de mettre un nom à tout ce qui traîne de rues, chemins et impasses dans le village. Cette volonté forte a été accompagnée de la création du blason communal et il faut reconnaître que ça fait joli sur les papier à entête, un blason. Ça vous donne un petit côté de noblesse indéniable, ce genre de détail. Cette héraldique là nous informe de la présence d'un cours d'eau traversant le village, de l'existence d'un château — symbolisé par le lion griffu qui n'est pas sans nous faire penser à celui qui ornait les véhicules Peugeot — et du nombre de bourgs. Je vous invite à aller vérifier mes dires sur la photo.
Et donc, de jolies plaques en plastoc véritable ont fait leur apparition un peu partout et il en est une qui a particulièrement retenu mon attention. L'erreur est pardonnable. On peut ne pas connaître, on peut penser connaître. Ce qui m'étonne, c'est qu'elle ait réussi à passer toutes les étapes de contrôle possible. Celle de la passation de commande, celle de la prise de commande, celle de la réalisation de la plaque, celle de l'expédition, celle de la réception, de la pose et de sa présence effective. Les riverains ne paraissent pas trop avoir remarqué le problème pas plus que le maire, ses adjoints et conseillers. Alors, je ne vais pas parler du manque de culture du maire, je ne vais pas raconter que ce maire pourrait être un paltoquet doublé d'un prétentieux vaniteux. Non. L'erreur est humaine et ce maire nous montre combien il l'est, umain.

Voilà qui mérite une bonne chopine !

jeudi 28 janvier 2016

Toute la gauche est partie

Alors que l'Europe planche sur la question de l'exclusion de la Grèce de l'espace Schengen et que, en France, Christiane Taubira choisit la dignité en prenant ses distances vis à vis du gouvernement, s'ouvre en France les débats sur la déchéance de nationalité au parlement. Hors le fait presque certain que cette déchéance ne servira à rien dans l'immédiat, elle ouvre une porte dangereuse à la droite et l'extrême droite qui pourraient utiliser cet outil pour de bien sombres fins. Sur le fond et dans l'immédiat, il s'agit bien d'un problème moral plus qu'autre chose. Déchoir une personne de sa nationalité et imaginer l' "envoyer" dans un autre pays relève simplement de la bêtise ou du gros foutage de gueule de la part de Hollande et du gouvernement Valls. Pourquoi et comment obliger un pays d'accueillir une personne suspectée de terrorisme ou de sympathie pour le terrorisme ? Quel pays acceptera d'ouvrir grands ses bras pour faire une place à cette personne ? Ainsi, la France se prépare à conserver chez elle des apatrides. Je ne connais pas les conséquences réelles que cela entraîne. J'imagine. Pour une raison ou une autre, on me déchoit de la nationalité française. Que m'arrive-t-il donc ? Dois-je quitter Azerat, ma maison ? Dois-je quitter le pays ? Et pour aller où ? Peut-être n'ai-je plus ni couverture sociale ni existence citoyenne. Peut-être ne puis-je plus voter, plus me prévaloir de la détention d'un permis de conduire ? Peut-être même m'est-il interdit de faire référence à ce qui fait la France ! Interdit de parler français, de manger et boire français. Je vais demander l'asile politique à la Belgique, moi.
Et aujourd'hui, rappelons-le, Nicolas S. fête ses soixante ans. On se consolera en se disant qu'il pourrait bien être reconduit à la frontière pour ses méfaits lui aussi.

Le français aux Français

samedi 23 janvier 2016

Il le reconnaît, il a fait des conneries

Notre bien aimé ancien président s'explique dans un livre. Ce livre, je ne l'ai pas lu et je ne le lirai pas. J'éviterai même d'en lire les "meilleures feuilles" et me contenterai donc de le juger en toute partialité à la lumière de ce que j'en aurai entendu dire à la radio. Et donc, Sarkozy fait son mea culpa et admet quelques erreurs et maladresses. Le Fouquet's, le yacht de Bolloré, le "casse-toi pôv'con", il le regrette, il ne pensait pas que ce serait mal perçu. Et non, il le jure, ce livre n'est pas un préambule à sa candidature pour les prochaines élections présidentielles et il considère qu'il est trop tôt pour se prononcer sur sa présence ou non à la course à l'Elysée. Sarkozy trace néanmoins les grandes lignes de ce qu'il appelle de ses vœux pour la France. La France qui est le sujet de son bouquin si l'on en croit le titre. S'il ne compte pas revenir sur le mariage pour tous, il souhaite toujours poser la question des 35 heures et de l'âge de départ à la retraite. Bref, si ce n'est pas une annonce de sa prochaine possible candidature, ça y ressemble.
Le problème, c'est que des enquêtes d'opinion semblent indiquer que les Français ne veulent plus de lui. Au sein même des "Les Républicains", l'idée de son grand retour ne fait pas l'unanimité. Si je ne sais pas ce qu'il en est réellement de son désir ou de ses projets, je pense qu'il a une envie de revanche et qu'il se verrait bien de nouveau aux affaires. Je doute que ce livre puisse convaincre les Français qu'il est le meilleur candidat pour la France. Je n'ai pas lu ce livre, je ne le lirai pas. Je ne voterai jamais pour Sarkozy. Je ne suis pas représentatif des Français. J'ai comme le sentiment que ce livre est le SOS d'un homme qui ne sait pas comment revenir au devant de la scène politique. Reconnaître ses erreurs, c'est peut-être méritoire. Politiquement, ce n'est peut-être pas très judicieux. Et puis, de ce que j'ai entendu, il ne reconnaît pas toutes ses erreurs. Son livre aurait sans doute nécessité d'être édité en plusieurs épais volumes ! Parte-t-il seulement des affaires qui lui collent au cul ? Oui. Il évoque Bygmalion qu'il affirme ne pas connaître à l'époque mais non, il ne pipe mot de Kadhafi et de tant d'autres points désagréables. Il dit ne pas comprendre comment il a pu se laisser convaincre par Buisson mais il n'explique pas pourquoi il persiste dans la voie de la "droitisation" de sa pensée politique. Alors, il a changé, Sarkozy ? Je n'en sais rien et je m'en fous.

Les bétises de Sarkozy

jeudi 24 décembre 2015

Quelle déchéance

Déchéance de nationalité

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dimanche 13 décembre 2015

Deuxième tour à Azerat

  • Inscrits : 324
  • Votants : 220
  • Blancs : 9
  • Nuls : 3
  • UG - Rousset : 77 voix - 37,01%
  • UD - Calmels : 80 voix - 38,46%
  • FN - Colombier : 51 voix - 24,51%

samedi 12 décembre 2015

Se soulager en glissant un étron brun marine dans l'urne

Aux chiottes le front !

lundi 7 décembre 2015

Il y a comme une âcre odeur de merde qui plane sur le village

Résultats du premier tour des élections régionales 2015 à Azerat

  • Inscrits : 324
  • Abstentions : 128
  • Votants : 196
  • Nuls : 8
  • Blancs : 10
  • Exprimés : 178
  • FN : 56 - 31,46%
  • UD : 52 - 29,21%
  • UG : 43 - 24,16%
  • FG : 8 - 4,49%
  • DLF : 7 - 3,93%
  • FE : 5 - 2,81%
  • VEC : 5 - 2,81%
  • ND : 2 - 1,12%
  • UPR : 0 - 0%
  • LO : 0 - 0%

Hier, lorsque je suis allé voter, il y avait un attroupement de personnes en bas du bourg, presque au niveau de l'ancienne route nationale. Je me suis dit que c'était assez inhabituel pour que ça signifie quelque chose. Ces personnes semblaient parler entre-elles avec animation et je me suis dit que, peut-être, ces personnes étaient des électeurs du Front National. Il est possible que je ne me sois pas trompé. A Azerat, quelqu'un a écrit sur son fourgon son attente impérieuse de l'arrivée de Marine la Peine au pouvoir et son espoir de voir l'UMPS débarrasser le plancher. A Azerat, je connais quelques électeurs du Front National. Parmi ces personnes, il y en a que j'ai bien connues. A Azerat, nous ne sommes pas loin d'un tiers de votants à avoir glissé le bulletin du Front National dans l'urne. Je trouve cela inquiétant.
Je ne suis pas en mesure d'analyser ces faits. On peut imaginer que l'on vote F-Haine parce que l'on est en colère. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, peu importe. Je sais que l'un des électeurs probable expliquait son choix par le fait que sa fille ne parvenait pas à trouver de travail, qu'il était submergé par les taxes et impôts de tous genres, que le carburant était trop cher et, accessoirement, que les Arabes avaient des logements facilement, qu'ils touchaient des allocations familiales pléthoriques et tout l'attirail d'arguments haineux à l'encontre d'une part mal définie de la population française. Ce n'est même plus du racisme ou de la xénophobie, c'est juste de la haine parce que c'est nécessaire de haïr quelqu'un pour lui faire porter toutes les responsabilités de son malheur ressenti. C'est pratique et facile.
Le désarroi et le désespoir peut sans doute expliquer le vote F-Haine. Je suis presque prêt à comprendre que l'on veuille dire aux partis politiques "conventionnels" que l'on ne leur donnera plus jamais sa voix. Je veux bien comprendre que l'on regrette une époque idéalisée que l'on imagine plus douce, plus facile. On peut ainsi souhaiter en revenir aux trente glorieuses, à la vie facile, à la vie insouciante, à le vie douce faite de vraies valeurs. J'ai une grande méfiance à l'endroit des personnes qui pensent que c'était mieux avant. Je ne les ai pas connus, ces temps d'avant. J'ai toujours vécu dans mon époque. Je ne suis pas nostalgique. Jamais. Je n'espère rien, je ne regrette rien. Je ne vote pas F-Haine non plus.
Ce que je ne peux pas comprendre, c'est l'espoir que l'on peut mettre entre les mains de ce parti politique. Qu'est-ce que l'on peut bien attendre ? J'ai souvent l'impression que c'est un refus de l'aujourd'hui et du demain qui guide ces électeurs. Je ne pense pas qu'il y ait tant de personnes au F-Haine qui rêvent vraiment d'instaurer une dictature fasciste. Dans ce que j'entends et qui semble revenir, il existe les demandes de revenir à une France "souveraine" qui se prend en mains en dehors de l'Europe et de la mondialisation. Il y a ce que l'on appelle le repli identitaire et le rêve d'une France peuplée de Français d'origine contrôlée.
Dans le même temps, on ne peut pas nier que tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. On sait qu'il y a du chômage, on sait que tout le monde n'est pas aussi riche qu'ils pourraient le souhaiter, on sait que l'on peut avoir un sentiment d'insécurité en regardant les journaux télévisés, en lisant les journaux, en écoutant la radio ou en s'informant par Internet. On sait aussi combien il peut être facile de se laisser embobiner par de fausses informations, combien on peut se laisser emporter par des propos délibérément dirigés. Crier avec les loups. Ce que l'on nous cache, c'est la vérité. Dans tout ça, on va mettre pèle-mêle l'argent des politiques, le train de vie de l'État, les théories du complot diverses et variées. Les récents attentats parisiens prouvent qu'il faut craindre les musulmans et qu'il faut lutter et que patati et patata.
Politiquement, je ne sais plus vraiment où j'en suis. Je veux bien prétendre que le salut viendra d'une vraie politique de gauche mais je n'y crois pas un instant. Je veux bien écouter les discours qui nous disent qu'il faut en finir avec le libéralisme et sortir du capitalisme et tendre vers le communisme. Le libertaire plutôt que le libéralisme. Oui, bien sûr. Je veux bien entendre tout cela mais j'ai du mal à ne pas tordre le nez lorsque ceux qui me balancent ces discours acceptent la mondialisation et le libéralisme lorsque cela les sert.
Récemment, sur France Inter, un reportage sur un "activiste vert" contraint à rester chez lui le temps de la COP 21. Il expliquait son engagement écologiste et alter-mondialiste. Il était presque convainquant jusqu'au moment où l'on a pu comprendre qu'il utilisait un téléphone portable, qu'il utilisait une cafetière espresso du genre de celle dont un acteur américain fait la pub à la télévision. Et là, pour moi, ça ne passe pas. Non. On ne peut pas être contre la mondialisation et utiliser ce genre d'appareils. Non c'est non.
Qu'est-ce que je suis prêt à faire pour la planète, pour l'écologie mais aussi pour les hommes qui vivent sur la planète, les animaux et les végétaux, l'écosystème de cette planète Terre, que je ne fais pas déjà ? Bien sûr que l'on peut rêver d'une vie construite autour de l'amour entre les gens et les animaux et les plantes et les volcans. On peut s'asseoir par terre et afficher un sourire béât de bonheur en fumant un pétard. Et youpi ! On peut aussi imaginer que l'on réussisse à vivre sans compétition, que l'on produise sans profit au plus juste des besoins. Une société mondiale sans jamais plus d'argent ou d'économie. On aurait assez d'intelligence et de prescience pour savoir exactement combien il faudrait faire pousser de céréales et produire de véhicules propres et d'énergie renouvelable et de produits pharmaceutiques et combien aussi il faudrait former de médecins et d'enseignants et de cultivateurs et d'écrivains et de chanteurs pour que tout le monde partout dans le monde vive heureux sans avoir froid et faim et soif le tout en pétant la forme et sans souffrir de la vieillesse ou de la maladie ou d'un lumbago. Une société dans laquelle on ne travaillerait (sans se fatiguer) qu'une ou deux heures par jour, dans laquelle on partagerait sa production de légumes (bio) avec ses voisins adorés, dans laquelle les fleurs seraient omniprésentes et dans laquelle l'entraide et la coopération seraient la norme.
Au moins, ce n'est la le F-Haine qui va nous donner des leçons de morale, qui va nous dire qu'il ne faut pas manger les petits animaux et ne pas prendre sa voiture et ne pas polluer et ne pas boire et ne pas fumer et ne pas dire de gros mots. Et j'en arrive à me demander si le succès de ce parti populiste n'est pas à chercher dans cette absence d'injonctions. Mieux que les promesses que l'on a apprit à ne plus croire, l'absence d'interdits ! Enfin du moins pour celles et ceux qui se pensent légitimes à habiter en France ! Malheur pour les autres. Mais les autres, ce sont les autres, non ? Ils ne sont pas comme nous. Ou pas assez comme nous et ça, c'est déjà trop. Être Français, ça se mérite, entend-on. Ouais ! Je mange du cochon, je bois du vin, je respecte les traditions et je suis catholique, je mérite d'être Français ! C'est facile, simple, pratique. En gros, tout ce qui ne va pas, c'est de la faute aux autres. La faute à l'Europe qui veut nous interdire de manger du fromage au lait cru, la faute à l'Europe qui ouvre les frontières aux étrangers, la faute aux Américains, la faute aux Japonais, aux Chinois, aux Arabes, aux Noirs, aux Juifs et aux Francs-Maçons et aux Roux, aux Drogués, aux Pas-comme-nous. Si l'on est dans la droite ligne de ce qui fait qu'un Français est Français, il est certain que le vote F-Haine s'impose par lui-même.
Je pense que le gros des électeurs du Front National est constitué de personnes bêtes. De sales gros cons. Des bons gros cons, parfois. Des personnes aux idées simples et aux aspirations simples. C'est difficile de lutter contre la simplicité. Qu'est-ce que vous voulez répondre à quelqu'un qui vous explique qu'il vote FN parce qu'il aime le fromage au lait cru, vous ? Ou à cet autre qui vous assure qu'il connaît un arabe qui a du travail alors que son rejeton n'en a pas ?
Putain de bordel ! Plus ça va et plus j'en arrive à penser qu'il faudrait éradiquer l'Homme de la surface de cette planète de merde. On efface tout et advienne que pourra. Merde, fait chier.

dimanche 8 novembre 2015

En volets, les Républicains !

J'avais plus ou moins prévu de ne pas commettre de billet pour ce dimanche. Je tenais à me réserver pour demain parce que demain, c'est promis, il y aura quelque chose. J'étais en train de regarder les photos faites aujourd'hui et je tombe sur cette image très anecdotique. Je ne sais pas quoi en faire. Je me demande pourquoi j'ai pressé le déclencheur pour cela. Je me demande ce que je vais en faire. Je la jette ? Je la conserve ? Admettons que je la mette sur le blog. Il faudrait trouver quelque chose de rigolo en lien avec cette photo. Je cherche, je ne trouve rien de terrible. Des volets. Bon. Un jeu de mots avec ce mot. Volets de bois vert ? On ne l'aura pas volets ? Ouais, bof. Rien de bon. Tant pis.

volets

vendredi 16 octobre 2015

Défi du jour

Qui saura expliquer ce qu'aura voulu dire cet humoriste célèbre ? Il en va de l'avenir de la France !

jeudi 8 octobre 2015

J'ai été contrôlé

On frappe à la porte. Je vais ouvrir. Un homme de taille moyenne, des cheveux gris légèrement frisottés, habillé sans goût. Il a un porte-documents sous le bras. Il m'annonce qu'il est là pour contrôler les personnes qui prétendent ne pas avoir de poste de télévision à leur domicile. Ah ! Il me soupçonne très ouvertement de frauder et ça m'agace déjà un peu. Je réitère ma déclaration de non-possession d'un poste de télévision à mon domicile. Il se fait accusateur et me demande ce que l'on entend à l'instant présent. C'est la radio, calée sur France Inter. Face à sa face affichant un doute encore plus marqué, je l'invite à entrer et à contrôler. Je lui montre l'emplacement de la chaîne Hi-Fi et lui prouve que le son provient bien des enceintes. Il s'étonne de ce que j'ai pourtant déjà payé la redevance les années précédentes. J'explique que oui, je paie chaque année et demande le remboursement chaque année également. Dans un silence qui se veut pesant et plein d'accusations, il me fixe droit dans les yeux. Je ne craque pas. Il me demande alors de lui déclarer sur l'honneur que je ne détiens pas de poste de télévision. Je m'exécute. Il coche une case.
Je lui demande s'il peut faire quelque chose pour que l'on tienne compte de mes déclarations. Il me demande si je coche bien la case prévue à cet effet sur ma déclaration de revenus. Je réponds par l'affirmative et il s'en va en me disant que ce serait mieux si je déclarais mes revenus par Internet. La bonne blague !

mercredi 27 mai 2015

La politique, c'est rien moche

Sarko, il est pas beau

mardi 26 mai 2015

Sagesse populaire

Aujourd'hui, j'ai du lourd pour vous. Du lourd, du grave, de l'inquiétant. Il paraît que la révolution arrive. Elle sera effective d'ici un peu plus d'un mois. Dans l'idée, le peuple va prendre le pouvoir.

Hier, je suis allé réparer un PC. Ce PC appartient à une personne qui connaît une autre personne que je connais également. C'est cette autre personne qui colporte ces idées nauséabondes et fait du prosélytisme. Le propriétaire du PC en panne m'a montré trois documents laissés à sa disposition et j'en ai fait des photos que je vais vous proposer sitôt cette petite introduction passée. Attendez-vous à du costaud.
De quoi s'agit-il au juste ? Il s'agit de "démosophie", un néologisme construit autour de "dèmos", ensemble des membres de la Cité, et "sophie", sagesse. La sagesse du peuple, si l'on veut. Cette idéologie bien puante veut donner le pouvoir au peuple, peuple réputé sage, qui va rédiger une "constitution". Cette idéologie qui ne me semble pas très éloignée des idées pestilentielles des mouvements d'extrême droite prône donc la prise de pouvoir par le peuple et le combat du "sionisme" et du "Nouvel Ordre Mondial". Je vous propose de lire les trois documents suivants pour vous faire une première idée de la chose.

sagesse du peuple
racket et sagesse populaire
révolution de la sagesse du peuple

Je n'ai pas trop l'intention de me lancer dans une laborieuse analyse de tout ça. Je ne comprends pas tout, il faut dire. Par exemple, je ne suis pas certain que le plus urgent soit d'œuvrer pour la gratuité du stationnement. On a les combats que l'on mérite. Pourquoi s'adresse-t-on aux motards ? Mystère !
Je vous laisse la liberté de lire toute cette merde et je vous invite à ouvrir le débat. Pour ma part, je trouve tout cela très dangereux et très malsain. Je serais d'avis que l'on combatte ce "mouvement".

Nouvel Ordre Mondial et révolution

jeudi 14 mai 2015

Sous contrôle

J'allais à la ville pour y faire diverses choses. Quand je parle de ville, j'en fais peut-être un peu trop. Disons plutôt que j'allais au gros village le plus proche du petit mien. Quoi que c'est un abus de langage que prétendre que le village où j'habite m'appartient. Non. Bon. Ça commence mal, ce billet. Je reprends.
J'étais parti de chez moi au volant du fourgon blanc pour aller faire diverses choses au gros village le plus proche. Si j'avais pris le fourgon plutôt que la voiture, j'avais une bonne raison. J'avais l'intention de faire le plein de gazole. En effet, la dernière fois que je l'avais utilisé (le fourgon, pas le gazole[1]), je m'étais aperçu que la jauge de carburant était au plus bas. Une petite lumière rouge éclairait joyeusement le tableau de bord.
Il faisait beau et chaud et nous étions en début d'après-midi. Disons qu'il était quelque chose comme pas tout à fait 15 heures, pour être précis. En arrivant au carrefour du gros village dont je parle au début, j'aperçois deux motos de la gendarmerie nationale équipées chacune d'un gendarme habillé de pied en cap du costume concocté par on ne sait quel tailleur facétieux. Parce que le feu tricolore est au vert, je traverse le carrefour susdit non sans jeter un œil quelque peu moqueur aux représentants des forces de l'ordre. En fait, je regarde plutôt les motos bleues d'origine extrême orientale. Bien sûr, je m'en doutais un peu, les braves gendarmes maintenant motorisés enfourchent leur monture et me rattrapent vite fait bien fait pour m'intimer très bientôt de m'arrêter en bord de chaussée.
Moi, ça ne m'arrange pas de m'arrêter de ce côté de la rue. J'avais justement l'intention de tourner de l'autre côté. Mais bon, que vouliez-vous que je fasse ? Je n'allais tout de même pas m'essayer au délit de fuite ou au refus d'obtempérer au risque de représailles dantesques ! Je tiens à ma vie. Un peu.
Un fier et solide gaillard s'invite à la hauteur de la porte gauchière du véhicule dont je tiens le volant. "Bonjour Monsieur, Gendarmerie nationale", me dit-il sans l'ombre d'un sourire. Il me demande de lui présenter mon permis de conduire. Un peu gêné, je lui tends les quelques morceaux de papier rose en ma possession. Ça ne lui plaît pas trop qu'il soit dans cet état, mon permis. Il me dit qu'il faudrait que je le fasse refaire et je lui dis que c'est prévu[2]. Il me demande ma profession. Je réponds que je suis dessinateur humoristique. "Quoi ?" coasse-t-il. Je répète. "Dessinateur... humoristique ?" semble-t-il douter. Il consulte rapidement et sans intérêt apparent le certificat d'immatriculation et celui d'assurance que je lui propose. Il m'invite à descendre du véhicule et à m'avancer contre le mur proche, à l'ombre.
"Vous avez consommé de l'alcool", me questionne-t-il. "Non", que je lui rétorque. "Vous avez consommé des stupéfiants ?", poursuit-il. "Non", que je lui dis. "A quand remonte votre dernière consommation de stupéfiants ?", qu'il essaie en puisant dans ses réserves d'intelligence. "Non", me contente-je. Il semble étonné par la réponse, ça le perturbe, je crois.
Là, il a une nouvelle idée pour m'emmerder un peu. Il me demande de me tenir droit et de fermer les yeux. Je m'exécute. Après, il me demande de les ouvrir. Je le fais. Et puis, il me demande de suivre le doigt qu'il promène de droite à gauche puis de haut en bas devant mes yeux. Et, pour finir, il me demande de fermer les yeux de nouveau et de lever une jambe[3]. Là, je lui dis que j'ai un souci d'équilibre et que voilà. Il veut savoir pourquoi j'ai un problème d'équilibre et je lui explique que c'est une question d'oreille interne. Bon, bon, bon. Son collègue profite de la confusion pour faire son entrée en scène avec un éthylomètre en main. Il présente l'appareil à hauteur de bouche et m'explique qu'il va me falloir souffler dans le tube jusqu'à ce qu'il me dise d'arrêter. Je lui prends l'appareil et souffle. Alors qu'il reprend le truc, je me penche sur lui pour regarder l'écran de contrôle qui ne tarde pas à indiquer un joli 0.00.
On me restitue le permis de conduire en loques, le certificat d'immatriculation et celui d'assurance. On me souhaite une bonne route et j'en fais de même. Alors, l'un des deux gendarmes dit à l'autre : "Là ! Le C15 !". Ils enfourchent leur Yamaha et s'apprêtent à partir à la poursuite du véhicule suspect. J'ai juste le temps de demander à l'un des deux gendarmes, au moment où il fixe une sorte de cordon à son blouson, s'il s'agit du système de airbag. Il me répond que oui et il file. Je n'ai même pas le temps de leur dire que le C15 est un Renault Express.

Les hommes en bleu

Notes

[1] Bien que je sois bien en peine d'utiliser l'un sans l'autre. Je peux utiliser le gazole sans le fourgon ; je ne peux pas utiliser le fourgon sans le gazole. Il faudrait que je réfléchisse à tout cela à tête reposée.

[2] depuis au moins dix ans.

[3] L'une ou l'autre, il m'a laissé le libre choix.

samedi 28 février 2015

Humour qui vient du froid

Le président Vladimir Poutine a promis samedi de tout faire pour châtier les assassins de l'opposant Boris Nemtsov. Nous voilà rassuré.

Poutine
Et sinon, puisque l'on parle de froid, je vais pouvoir expérimenter la chose. Je n'ai plus de fuel. J'hésite bigrement à en commander. Pour le moment, ça va mais si les températures descendent beaucoup, je pense que je me ferai violence. C'est que l'hiver n'est pas fini !

vendredi 6 février 2015

Peau d'chien à l'UMP

"A la Bastille on aime bien Nini Peau d'Chien". Je ne peux pas m'empêcher d'invoquer la mémoire de Aristide Bruant pour évoquer la marmelade de ces imbéciles de l'UMP. Ah bon dieu ! Quelle affaire que cette affaire ! Comment voulez-vous que les membres de l'UMP qui sont si proches par leurs idées de celles du F-Haine puissent se résoudre à voter socialiste pour contrer le parti d'extrême-droite fascisant ? "Ni !" Comme dans "Sacré Graal". Quels cons, ces UMPistes ! Ils me feront mourir de rire. Entre ceux qui disent qu'il faut pas aller voter et ceux qui disent qu'il faut pas voter socialo et si on ajoute les quelques uns qui sont mis au ban du parti parce qu'ils annoncent clairement qu'ils voteront pour barrer la route aux fachos, c'est vrai qu'il doit y avoir de l'ambiance à l'UMP. Mais attention ! Heureusement qu'ils ont un grand chef, à l'UMP. Un chef suprême, un messie, le sauveur. Sa majesté Sarkozy lui-même en personne. Rien de moins. Normalement, un chef, ça décide. Ça dicte sa loi. C'est comme j'ai dit et pas autrement ! En rang !
Mais Sarkozy, il sait pas ce qu'il aurait choisi s'il avait eu à voter pour ces élections. Il s'embrouille. Il dit et il se dédit. Et puis, il va faire un tour ailleurs histoire de se renflouer un peu. En gros, il fait comprendre qu'il n'en a rien à foutre, le bouffi président de l'UMP. Lui, ce qui lui importe, c'est l'élection de 2017. Et là, moi, je m'imagine une présidentielle où l'UMP serait battue dès le premier tour et les atermoiements interminables auxquels nous aurions droit alors. Quelle bande d'immondes salopards, tout de même !

ni-ni sarkoziste

lundi 26 janvier 2015

On a failli avoir du porc grillé

C'est dommage. Si le, c'est évident, complot judeo-maçonnique avait fonctionné, nous serions peut-être débarrassé du président d'honneur du F-Haine. Malheureusement, hélas, c'est regrettable, il a échappé aux flammes.

le-pen.jpg

jeudi 22 janvier 2015

Mille milliards

Mario Draghi a annoncé que la Banque Centrale Européenne allait racheter pour 1000 milliards d'euros de titres de dettes aux institutions financières de la zone euro. Et d'où qu'ils viennent, ces euros ? Créés. Tout simplement. Normalement, et ça commence à se vérifier, la valeur de l'euro devrait chuter. C'est mal pour les importations, pour le pétrole, par exemple. C'est moins mauvais pour les exportations. Enfin en théorie.

Milliards d'euros

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