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mardi 20 juillet 2021

MZ de coursier devant chez l'imprimeur

MZ 125 ES et antivol

lundi 5 juillet 2021

La plus belle moto du monde de RDA du lundi

La plus belle moto du monde

dimanche 2 juin 2019

Germaines

Est-ouest

mercredi 1 août 2018

Quelques germaines

Comme une feuille

MZ 250

Hercules

samedi 25 février 2017

Allemagne réunifiée

Est-Ouest
Et à la fin, c'est le capitalisme qui gagne. Après la deuxième guerre mondiale naissent deux mondes, les pays de l'ouest dit "monde libre" et les pays du bloc communiste. L'Allemagne est divisée et une partie devient la République Démocratique d'Allemagne placée sous la coupe de Moscou. Les usines situées dans cette RDA vont poursuivre leur histoire au rythme des pays de l'Est. Parmi elles, l'usine DKW qui va devenir IFA-MZ et produire de petites motos populaires qui vont connaître un certain succès à l'exportation dans les pays capitalistes.
De ce côté capitaliste de l'Allemagne, nous avons plusieurs marques de motocyclettes dont BMW. Là, pas trop question de petites motos financièrement accessibles. BMW, à l'origine constructeur de moteurs d'avion, doit se rabattre sur la fabrication de motos après la première guerre mondiale. Elle n'a plus le droit de s'occuper de l'aviation. Ce sera le début des flat-twins qui seront l'image de marque de BMW durant de nombreuses décennies.
Or, à la fin des années 60, ça ne va pas très fort pour la très capitaliste BMW. La marque va profiter du statut spécial de Berlin pour y transférer son usine de production de motocyclettes et profiter d'aides d'état. On voit bien là que ces salopards de capitalistes acceptent l'intervention de l'état lorsque cela est à leur avantage. C'est pourquoi il convient de toujours plus haïr BMW. Au contraire, c'est le capitalisme qui aura raison de MZ qui ne parviendra pas à survivre longtemps à la réunification de l'Allemagne. Notre haine doit donc porter à la fois sur BMW mais sur l'ensemble du système capitaliste, la preuve en est faite.

jeudi 18 juin 2015

La mort du communisme est effective

Cette fois, c'est certain, l'esprit même du communisme est mort. Le libéralisme a gagné, le capitalisme a vaincu. C'est une remarque pertinente d'un gentil participant aux discussions de comptoir que l'on peut lire sur ce blog même qui m'a mis la puce à l'oreille. En substance, on pouvait lire les regrets de la chute du Mur de Berlin et de l'Allemagne de l'est, tout à la fois républicaine et démocratique. Si la RDA était restée en place, nous aurions peut-être toujours de belles MZ a acheter chez nous autres, capitalistes occidentaux.
Et nous pleurerions les belles américaines, Harley-Davidson ou Rokon, si les rouges communistes étaient parvenus à placer toute la planète sous leur joug ! Enfin sans doute ? Je le suppose.
Enfin bref et quoi qu'il en soit, sans chercher plus longtemps à discourir sur la pertinence réelle de ces propos, il appert que le capitalisme a remporté une bataille importante sur le communisme avec l'agonie annoncée de la 125 ETS dont je suis, pour quelque temps, le dépositaire. Aujourd'hui, je navigue entre désespoir et hébétude, entre fatalisme et abattement. Le bas moteur n'est plus étanche, il avale l'huile de la boîte de vitesses. C'est grave. C'est peut-être réparable. Pour le savoir, il faut démonter et analyser les entrailles. Je n'ai pas l'outillage nécessaire ni pour sortir l'embrayage ni pour extraire la dynamo. Je ne suis même pas certain de pouvoir déposer la collerette qui maintient le pot d'échappement au cylindre, c'est vous dire !
Pour ce qui est des pièces nécessaires à la remise en état, par contre, bonne nouvelle, c'est simple à trouver. Ce n'est même pas si cher. Sans doute serait-ce intéressant d'en profiter pour remplacer quelques roulements dont ceux de vilebrequin. Pour l'heure, je vais commencer par m'essayer à la dépose du moteur du cadre. Et pour cela, il faut virer le pot d'échappement.
Sinon, il existe une autre option à laquelle je réfléchis. Il s'agirait de passer une annonce pour vendre cet engin de malheur et de pouvoir, l'esprit libre, passer à autre chose. Ça mérite réflexion, non ?

Le libéralisme a gagné

mercredi 17 juin 2015

Premiers kilomètres

J'ai fait environ six kilomètres sans problème majeur. Mine de rien, c'est déjà pas si mal. Je me suis même payé le luxe d'arrêter la MZ et de la redémarrer après avoir fait des photos. Je me suis même essayé à la conduite sur un chemin en terre. Maintenant, il est temps de faire le rapport lié à ces six premiers kilomètres depuis 2009.
D'abord, le démarrage. Cette MZ veut impérativement le starter pour daigner démarrer. A cela, il faut reconnaître qu'elle était froide lorsque je suis parti. Après l'arrêt pour faire quelques photos, il a encore fallu le starter. Je ne me souviens plus vraiment si c'est un comportement normal ou s'il faut songer à un nouveau réglage de la carburation.
J'ai été surpris par un certain manque de puissance à la reprise en côte. A cela, il faut se souvenir que ce n'est qu'une petite 125 cm3 donnée pour onze chevaux. Il m'a fallu descendre en première pour grimper une montée il est vrai assez forte. Bon. C'est peut-être normal.
D'un autre côté, et même si je ne me suis pas essayé à une pointe de vitesse sur une grande route bien dégagée, la MZ monte bien en régime. C'est déjà ça. Elle ne semble pas trop apprécier les bas régimes, c'est tout.
Du point de vue agrément de conduite, c'est... comment dire... assez déroutant. Si la position de conduite et le confort ne sont pas mauvais, la question du freinage est sujette à reproches. De dieu qu'elle est dure, la commande au guidon ! Bordel, qu'est-ce qu'elle est mal placée, la pédale de frein arrière ! Et globalement, qu'est-ce que l'on a l'impression que ça ne freine pas fort ! La conduite sur le chemin en terre m'a bien fait comprendre que ni les pneus ni la moto elle-même ne sont faits pour cet usage. Ça ne m'a pas incité un instant à trop accélérer. Ceci dit, je ne suis pas sûr de la pression des pneus et ne sais d'ailleurs plus quelle pression il convient de mettre dans ceux-ci. Il me faudra me renseigner.
Sur les derniers kilomètres, j'ai eu le sentiment qu'elle marchait un peu mieux. Peut-être commençais-je à m'habituer ? Après que je me serai remis de mes émotions, peut-être irai-je faire un nouvel essai. Avant, je vais contrôler le serrage de divers éléments et tenter un meilleur réglage de la carburation (quoi que je ne suis pas certain que l'on puisse faire mieux).

Six kilomètres en MZ 125 ETS de 1973

Le jour du grand départ

Est-ce aujourd'hui que je meurs ? Nous le saurons sous peu. Aujourd'hui (roulements de tambour) je vais essayer la MZ sur un plus long trajet. Je suis allé acheter de l'essence, j'ai fait mon mélange que j'ai transvasé dans le réservoir. La MZ démarre bien. Enfin presque bien. Elle accélère, j'ai peaufiné quelques réglages, vérifié le serrage de quelques trucs et bidules. J'ai retrouvé un casque, je vais m'aventurer sur les petites routes du coin. Je vous tiens au courant... ou pas.

jeudi 11 juin 2015

Alea Jacta Est-Allemande

Nouvelle séance de mécanique sommaire, ce matin. Avec la pluie d'hier, l'air est plus respirable et c'est agréable. Je sors quelques outils et m'intéresse au carburateur. Démontage, observation et remontage sans rien toucher aux réglages. Après plusieurs coups de kick le starter tiré, la MZ démarre. Je peaufine un peu le réglage du carburateur, il n'y a pas beaucoup de réglages, il faut dire, ça semble fonctionner à peu près pas trop mal. Je m'aventure pour une longue escapade de, au moins, deux cents mètres. Peut-être même trois cents !
Il faut que je fasse gaffe aux freins. Depuis le temps qu'ils n'ont pas servi, ils ont une très nette tendance à bloquer sauvagement. Surtout le frein arrière. Donc, sans que je puisse l'expliquer, la MZ a roulé. C'est une nouvelle étape encourageante dans cette longue affaire. Je vais acheter de l'essence et vais réfléchir à tenter une promenade un peu plus longue. Je dois penser à coller la vignette d'assurance et à prendre la carte-grise.
Ce qui me chagrine un peu tout de même, c'est qu'elle a des difficultés à démarrer sans starter. Il faudrait peut-être nettoyer un peu les "vis platinées". Sur le court essai de ce matin, je suis surpris par le caractère profondément désagréable tant du bruit de la machine que des vibrations que le moteur occasionne. Je ne me souvenais plus de cela.
A suivre !

La MZ au grand air

lundi 8 juin 2015

Allemande, Républicaine et Démocratique

Petit à petit, la MZ se prépare doucement à être en mesure de rouler. Après divers démontages et nettoyages, après quelques réglages sommaires, elle démarre facilement. Parce que je ne suis pas mécanicien et parce que je ne considère pas que la remise en route de ce petit vélomoteur soit primordial et prioritaire, ça n'avance pas vite. Pour le moment, j'en suis à l'étape du nettoyage du réservoir. Remarquez, j'en ai un autre, de réservoir de MZ. Je pourrais l'installer pour procéder à quelque essai routier. Il faut que je creuse la question et que je remette la main sur l'autre réservoir.
En attendant que je me décide, je vous propose aujourd'hui une publicité qui a peut-être conduit le premier acheteur de la MZ en ma possession à l'acheter. Cette MZ date de 1973, la publicité de 1972. C'est cohérent. Et c'est sûr que c'est une publicité qui donne une furieuse envie d'acquérir une semblable machine !

Robuste, la MZ !

samedi 6 juin 2015

Et en noir et blanc ?

Moteur de MZ 125

Allemande complètement à l'est

Ah ! Enfin une piste intéressante qui peut expliquer le fait que la très sexy ex est-allemande rechigne à fonctionner correctement. J'ai déposé le réservoir pour pouvoir virer le carburateur plus aisément[1]. En le remuant, j'ai bien entendu qu'il devait contenir quelque saloperie. Alors, je l'ai renversé et remué en tous sens. Et c'est tombé et c'est pas beau à voir. J'ai même retrouvé le filtre qui devait gésir dans le fond du récipient depuis moche lurette.
Deux photos pour immortaliser la chose !

De la saloperie dans le réservoir

MZ, c'est écrit dessus !

Note

[1] J'aime avoir mes aises

Vie d'ange

Parfois, pas toujours mais de temps en temps, je m'épate. Je suis subjugué[1] par la vivacité sans bornes de mon esprit éveillé. Et ceci est dit sans la moindre fausse modestie.
Par exemple, j'étais en train de procéder à l'exaltante opération qui consiste à vidanger le réservoir de la maudite MZ. C'est passionnant. Vraiment. J'utilise un pot de confiture recyclé à cet usage qui reçoit, par gravité, le mélange contenu par le réservoir. Une fois plein ou presque, je bouche l'orifice du réservoir du gras du doigt et vide le pot dans un récipient plus grand. Je replace le bocal et recommence. J'ai pris mon pied, je vous raconte pas pour ne pas vous faire de la peine.
Bon. Donc je vidange le réservoir et me vient à l'esprit dans le dedans de la tête au niveau du cerveau que j'ai là une idée éclatante de luminosité. Mais oui ! "Vidange" peut aussi se comprendre comme "vie d'ange" ! Si j'étais poète, pour sûr que j'écrirais un sonnet juste histoire d'utiliser cette sublime rime très riche bien comme il faut. Reconnaissez qu'une belle idée comme ça, on ne la trouve pas sous le pied d'un cheval. Je ne suis pas qu'un peu fier.
Puisque j'avais déposé le robinet et que la vidange du réservoir me laissait un peu de temps pour faire autre chose, j'en ai profité pour le démonter et le nettoyer. C'était un peu poisseux, là-dedans. Maintenant, je vais pouvoir déposer le carburateur et le nettoyer à son tour. Après tout ça, si j'arrive à remonter le tout dans le bon sens, j'essaierai de nouveau de faire démarrer cette machine communiste de malheur. Si je n'y arrive pas, je me dis que toute la vieille essence pourrait m'être d'une belle utilité au moment de l'autodafé, non ?

Vidange du réservoir

Note

[1] Comme "sous le joug"

samedi 30 mai 2015

Massacre à la tronçonneuse

Ce matin, grâce à l'aide précieuse de Noël qui m'a apporté des démonte-pneus de compétition, j'ai pu démonter le pneu de la MZ. A présent, il va me falloir trouver des rustines et de la colle et réparer la chambre à air. J'espère que la valve n'est pas à l'origine de la fuite d'air. Mais à chaque jour suffit sa peine !
D'un autre côté, la batterie est achetée. Je l'ai mise en charge et il ne me restera qu'à l'installer pour tenter un démarrage enfumé. Si jamais, par malheur, tout se passe comme cela pourrait se passer, il serait éventuellement possible que je sois sur les routes aux alentours de Azerat durant le mois de juin. Soyez vigilant !

Un pneu crevé

lundi 18 mai 2015

Direct from DDR

L'autre jour, j'ai testé une association contre nature. J'ai vissé un objectif Nikon sur un boîtier Canon. Parce que je suis un sale provocateur qui ne recule devant rien, je n'hésite pas à déclarer que l'exercice m'a amusé. Pour parfaire la provocation, je me suis amusé à faire quelques photos en pleine ouverture (f:1,4) et au maximum de la sensibilité proposée par le boîtier (3200 ISO). Et tout cela pour quoi ? Pour pas grand chose. Mais au moins, me demanderez-vous à cet instant précis du discours, la photo est-elle bonne ? Non. Elle ne l'est pas. Certainement pas. Est-ce si important ? Probablement pas ! Et puis, qu'est-ce qu'une bonne photo ? Hein ? Je vous le demande un peu. De toutes façons, c'est moi le chef, ici. Je fais ce que je veux comme je veux. Vous n'allez tout de même pas commencer à me casser les pieds avec des exigences de qualité ou de je ne sais pas quoi encore.
Donc, aujourd'hui, vous devrez vous contenter de cette image.

MZ 125 TS

mardi 14 octobre 2014

Ça ne nous rajeunit guère

En fouillant mes archives photographiques, j'ai trouvé quelques images qui font remonter à la surface des souvenirs que je pensais perdus.

En quelle année était-ce ? Quelque part au milieu des années 80, ça c'est sûr. Noël, mon grand frère, l'un de mes petits frères et moi partions de Dordogne pour rallier Usson-du-Poitou et assister à l'assemblée générale du Club Sanglas France et rencontrer le Père Cani. Le Père Cani, motard légendaire parmi les motards légendaires, c'est mon petit frère qui est à l'origine de notre rencontre. A l'époque, celui-ci avait récupéré un Kreidler RS et le remettait en route avec l'aide de mon père. Le Kreidler 50 RS, c'était un 50 à vitesses très réputé. Normalement, il était considéré comme vélomoteur et non comme cyclomoteur. Cela n'inquiétait pas trop mon frangin comme ne semblait pas l'inquiéter non plus le fait que les cyclomoteurs à vitesses étaient, de toute manière, hors la loi. Au tout début des années 80, par souci de protectionnisme, pour aider les marques françaises de cyclomoteurs qu'étaient Motobécane et Peugeot (principalement), une loi scélérate interdisait les cyclomoteurs à boîte de vitesse. Terminés les Testi, les Fantic, les Zündapp et les Kreidler ! Place aux "bleues" et aux 103.
Pour chercher des pièces et retaper le Kreidler, mon frangin avait passé une annonce dans une revue moto. Peut-être dans les "Puces" de Moto-Journal. Et voilà qu'il a une réponse d'un type de Combs-la-Ville, un certain Père Cani. Manquait plus que ça. Sottement, on se dit que c'est peut-être un curé défroqué. L'important est qu'il semble s'y connaître en Kreidler et qu'il peut peut-être aider à trouver des pièces[1]. Un échange de courriers classiques, avec du papier mis dans une enveloppe timbrée portant une adresse postale[2] s'instaure rapidement et le Père Cani propose que nous puissions nous rencontrer lors de l'assemblée générale du Club Sanglas France[3].
A l'époque, nous connaissions Noël qui n'habitait pas bien loin de chez nous et que nous considérions comme un vrai motard quoi qu'il roulât sur de drôles de machines. Au collège de Terrasson, il venait chercher son frère avec son side-car MZ. C'est vous dire. Un original. Noël, nous le connaissions de vue. Pas plus. Il se trouve que le personnage s'était mis en tête de circuler en Sanglas. Comme il faisait partie du CSF et que le Père Cani l'avait averti du fait qu'il était en contact avec mon frère et moi, il était venu nous voir et nous proposer de faire la route ensemble. Si mon petit frère pouvait rejoindre Usson-du-Poitou avec sa Kreidler (en toute irrégularité et toute insouciance), je n'avais pas le moindre véhicule capable de me permettre d'y aller. Et c'est là que l'on embarque le grand frère et sa Yamaha Venture qui avait deux places. On se donne rendez-vous pour le samedi à la Bachellerie d'où nous partirons tous.
Le jour dit, Noël arrive avec son 103 Peugeot. Jean-Marc est avec la Kreidler qui a un système de repose-pied bricolé avec deux burins fichés dans un bout de tube tandis que Patrice et moi sommes avec la Yamaha. Persuadés que les 1200cc de la Yamaha n'auront pas de mal à rattraper les deux petits cubes, nous les laissons prendre de l'avance. Nous partons enfin. Direction Saint-Yrieix-la-Perche puis Limoges ! A l'entrée de Limoges, nous tombons sur le Kreidler qui a un gros souci de boîte de vitesses (la deuxième ne passe plus, dans mon souvenir) et de bougies qu'il faut changer très souvent. Nous traversons Limoges en nous éloignant un peu du Kreidler qui fait un raffut d'enfer avec son pot de détente de Fantic adapté. Nous prenons la route pour Usson-du-Poitou et roulons.
Mais bientôt, tout de même, nous nous demandons où a bien pu passer Noël sur son 103 Peugeot. Normalement, avec la grosse Yamaha et le fringuant Kreidler, nous aurions dû le rattraper depuis belle lurette ! Et voilà que, alors que nous arrivons bientôt à destination, dans le lointain, nous voyons un curieux équipage. C'est bien Noël qui nous a tous distancié sans coup férir. Une belle régularité. Nous trouvons la route qui doit nous mener au lieu de rassemblement, une ancienne ferme poitevine.
L'arrivée est fulgurante pour le Kreidler qui, de joie ou d'épuisement, se débarrasse de son câble d'embrayage. Nous rencontrons le Père Cani qui n'a rien d'un cureton ainsi que certains membres historiques du CSF. Bientôt trente années après, ma mémoire me fait défaut. Je ne me souviens plus de tout. Notamment, je ne sais plus où nous avons mangé, ce qui s'est dit, qui était présent. Les deux photos présentées ci-après doivent avoir été faites le lendemain matin. Sur la première, l'ami Jean est en train de bricoler sa Sanglas pour pouvoir rejoindre Paris. On notera la petite chaussure qui sert de protection pour le levier de sélecteur et les tongs qui sont les bottes de motard les plus aérées du monde. Sur la deuxième image, Jean est toujours en train de bricoler. Sur la gauche, on voit Pascal de Bordeaux. Je pense reconnaître Noël ainsi que la BMW de Joël. Pour le reste ?

Jean (p)répare sa 500 Sanglas
AG Sanglas Usson-du-Poitou
Je me souviens que l'une des occupations principales a été de trouver sur une épave de bicyclette un câble pas trop rouillé afin de remplacer le câble d'embrayage du Kreidler. Je me souviens aussi que la nuit a été passée la porte grande ouverte. Le Père Cani avait trouvé intelligent de faire brûler une poutre dans la cheminée. Le souci étant que la poutre ne rentrait pas dans la cheminée, que la cheminée ne tirait pas, que la poutre était goudronnée et que la fumée restait dans la pièce. Donc, porte ouverte. Ça laisse des souvenirs. Je me souviens aussi d'avoir été impressionné par la démonstration du monocylindre Sanglas au ralenti qui arrive à faire bouger la moto pourtant sur sa béquille centrale.
Aucun souvenir du retour, par contre. C'est sans doute qu'il se sera passé sans ennui majeur.

Notes

[1] Dans les faits, il n'a jamais été capable de fournir quelque pièce qui soit.

[2] Les jeunes ignorent ces pratiques d'un autre âge.

[3] qui s'est ensuite appelé "Confrérie Sanglassiste Française" puis "Clan Sanglas France"

vendredi 12 septembre 2014

Durable l'est ? C'est de l'ex !

La revue motocycliste qui voit et boit rouge

Aujourd'hui, vendredi 12 septembre 2014, après cinq années d'arrêt, la MZ a redémarré.
Ça n'a pas été une mince affaire et il reste du travail à faire pour qu'elle puisse rouler. Le pneu avant est crevé, il faut trouver une batterie, le carburateur fuit, mais elle démarre.
Je suis un peu content tout de même.

mercredi 7 mai 2014

Limeyrat 2014, la fin

En marge du rassemblement qui ne comporte, normalement, que des machines d'avant les années 30, on pouvait voir quelques véhicules relativement plus modernes. Aujourd'hui, pour terminer la visite, je racle les fonds de tiroir et vous propose les dernières images.

Ce que je regrette, c'est de n'avoir pas été prévenu de la manifestation à temps. Plus tôt dans la journée, l'association des vieilles motos du Périgord enjoignait les participants au rassemblement à aller faire une promenade pétaradante sur les petites routes avec, au programme, une halte au chai de Lardimalie, musée du vin et de la fabrication du vin à Saint-Pierre-de-Chignac. J'aurais vraiment aimé suivre la promenade et faire des photos des motos en action. Je vous propose aujourd'hui de terminer cette série de billets sur le rassemblement avec quelques images.

Motoconfort
Motobécane
La plus belle des motocyclettes
Motobécane
Armor
Magnat Debon
Qui sait ce que c'est ?

vendredi 28 septembre 2012

Vélomoteur communiste

Hier, je me suis essayé à l'utilisation des flashes de studio pour éclairer quelque chose d'un peu plus grand que les objets que je photographie habituellement. J'en ai profité pour faire une petite pub.
MZ 125 TS en attente de redémarrage et dans un garage encombré

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