Mot-clé - Samyang

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dimanche 15 mars 2015

Immobilier immobile

C'est une maison. Elle est quelque part, en France, et je n'en dirai pas plus. Elle est abandonnée depuis une quinzaine d'années. La dernière propriétaire est morte il y a dix ans, après avoir passé cinq ans en maison de retraite. Pas d'héritiers directs intéressés par la succession, les dettes. Déshérence, déchéance. Les pieds de la table et des chaises sont grignotés par les bestioles xylophages. J'ai placé le 8mm Samyang sur le boîtier, le boîtier sur un pied et, dans la faible lumière matinale, j'ai déclenché.

Finissez d'entrer
Une autre version.

Maison à l'abandon
Une dernière pour aujourd'hui

Maison à louer

jeudi 5 mars 2015

Le puits n'est pas à sec

J'ai déjà présenté cette bizarrerie ici. Puisque je passais à côté et que j'avais mon matériel photo, je me suis arrêté pour faire une nouvelle image.

Puits de Bontemps

mercredi 4 mars 2015

Cuisine avec frigo

Cuisine équipée

vendredi 6 février 2015

Blanc comme White

Enfin ! Ce n'est pas trop tôt Enfin ! Il est tombé de la neige. Pas beaucoup mais c'est de la neige tout de même. Enfin, on se sent en hiver.

Neige dans la ville
Ça a commencé hier après-midi. De la toute petite neige de rien du tout, presque ridicule. Des flocons tout petits, éparpillés. Le soir, je suis sorti pour aller manger des pizzas. Je ne m'attendais pas à ce que la neige tombe et recouvre d'un mince manteau les routes et les voitures, les prés et les toitures. Ça a été une bonne surprise. Je suis rentré prudemment mais sans difficulté et je suis allé me coucher.
Hier, je suis donc allé manger des pizzas et, surtout, j'ai fini de voir Breaking Bad, l'une des meilleures séries télé de ces dernières années. Je m'étais arrêté à antépénultième épisode et ne pouvais me résoudre à en terminer avec les aventures de Walter White et Jesse Pinkman. Faire durer, refuser de terminer. Un comportement idiot auquel je suis souvent confronté. Vous savez ? Cette crainte d'en terminer avec quelque chose de bon. Ça doit avoir un nom en psychiatrie, ce truc là. Je ne le connais pas.
Donc, pour celles et ceux qui ne savent pas, Breaking Bad est une série américaine diffusée en France sur Arte en cinq saisons. Walter White est un prof de chimie, un représentant de la classe moyenne américaine, assez falot et insignifiant. Il est marié, à un enfant adolescent handicapé, une voiture moche. Pour compléter ses revenus, il travaille dans une station de lavage de voitures. Son beau-frère, le mari de la sœur de sa femme, Skyler, est agent à la brigade des stups d'Albuquerque, au Nouveau Mexique. Ce beau-frère, Hank Schrader, tient Walter pour un brave type un peu trop calme et rangé.
Il se trouve que Walter White, 50 ans, vient d'apprendre qu'il a développé un cancer des poumons. Ses revenus ne lui permettent pas d'entreprendre une traitement efficace. Il déprime d'autant plus que Skyler vient de lui apprendre qu'elle est enceinte. C'est ballot. Hank, l'agent de la DEA, raconte au cours d'une soirée les sommes colossales générées par la production et la vente de drogue et, en particulier, de méthamphétamine (appelée meth). Ting ! Une idée germe dans l'esprit de Walt le jour où, par amusement, Hank lui propose de le suivre dans une opération policière visant à débusquer des producteurs de meth. Walt reconnaît un ancien élève, Jesse Pinkman, et conçoit un plan. Il va s'associer à Jesse, produire une meth de qualité supérieure, la vendre, gagner plein de brouzoufs, pouvoir se soigner et vivre sa petite vie pépère. Un plan bien bancal.
Dans les premiers épisodes de la série, on navigue dans la comédie humoristique. On voit l'équipe de bras cassés formée par Walter et Jesse. Le prof et le toxico produise leur meth dans le désert et dans un vieux camping-car, d'une manière artisanale. Ils écoulent la drogue à petite échelle. Tout cela est, je le répète, distillé sur le ton de la douce comédie.
Mais ça change. La meth de Walter est d'une rare qualité et elle trouve son marché. On se l'arrache. La petite entreprise artisanale prend de l'ampleur, l'argent commence à entrer et le petit professeur de chimie se prend au jeu. Evidemment, l'arrivée de cette meth exceptionnelle ne passe pas inaperçue et les équipes de la DEA commence à s'y intéresser sérieusement. Hank va enquêter. Et c'est un bon flic, Hank ! Mais comment voudriez-vous qu'il puisse suspecter son effacé de beau-frère d'être derrière tout ça, vous ? De la comédie, on passe au drame et les aventures de Walter et Jesse deviennent carrément addictives. Je ne vais pas tout vous raconter parce que ça serait long et qu'il vaut mieux que vous vous plongiez dans l'affaire par vous-même. Ça vaut le coup !
Et alors voilà l'affaire. J'ai arrêté de regarder la série à l'avant avant dernier épisode. Aucune envie de terminer ça. Un comportement ridicule, je le reconnais. Et mon frère et ma mère ont fait comme moi. Ceci laisse penser que ce désordre psychiatrique est congénital. Hier, ça avait été décidé, il fallait que ça cesse. Nous avons mangé des pizzas et nous avons regarder les trois derniers épisodes à la suite. Oh putain ! Je ne m'attendais pas à cette fin. Je me doutais bien que ça ne pouvait pas se terminer sur un happy end mais j'étais loin de m'imaginer tout ça. Génial. Et je pèse le mot. Génial. Vraiment. Il faut voir ! Moi, c'est sûr, je vais tout regarder de nouveau depuis le premier épisode.

lundi 3 novembre 2014

Un œil de poisson dans la forêt

En attendant un éventuel autre billet qui pourrait survenir aujourd'hui, je vous montre la photo qui m'a servi à faire l'image d'hier. Cette photographie a été faite dans des bois sur les hauteurs de la Bachellerie. Je cherchais des champignons à immortaliser et puis j'ai levé le nez. J'ai installé le Samyang 8mm sur le boîtier, j'ai déclenché.

Cimes

dimanche 2 novembre 2014

Psychédécime

Frondaisons

dimanche 21 septembre 2014

Ça ne cascade pas des masses

Hier soir, il n'est pas loin de 23 heures lorsque j'éteins la lumière, bien décidé à essayer de dormir. Une demi-heure après minuit, je ne dors pas. A deux heures et des poussières, je me réveille. Je pense être arrivé à me rendormir un peu avant quatre heures et je me fais du café alors que l'horloge indique cinq heures et vingt-trois minutes.

Après une carie qui est en passe d'être soignée, c'est une dent de sagesse qui se rappelle à mon bon souvenir. Ça fait pas loin de dix ans qu'elle m'avait laissé tranquille, celle-là, bien planquée dans la mâchoire, en bas, à droite, tout au fond. Elle se réveille et elle est bien décidée à m'emmerder. Puisque l'aspirine ne m'est d'aucun secours, je tente le paracétamol sans trop y croire. Je sens que la journée va être follement amusante. Je vais passer mon temps à tenter de dormir quelques minutes en mettant à profit les courtes périodes de répit. Bon, il y a plus grave.
Hier, je suis allé faire quelques photos. J'avais l'espoir qu'avec les fortes pluies de ces jours derniers, le Taravelou, petit cours d'eau qui passe par Peyrignac, soit bien vif. Et bien non. Presque à sec, le Taravelou. Histoire de dire que je ne m'étais pas déplacé pour rien, j'ai déclenché à quelques reprises.

Le Taravelou à Peyrignac

vendredi 22 août 2014

Coly et Vézère

Condat-sur-Vézére

Condat-sur-Vézére

Le Coly se lance dans la Vézère

mercredi 23 juillet 2014

Fossemagne à l'heure américaine

GMC

jeudi 10 juillet 2014

Transept de l'abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

Je vous avais prévenu, j'y suis retourné. Cette fois-ci, j'avais pensé à amener un pied photo et j'ai pu m'amuser à faire du HDR. Je le regrette un peu rétrospectivement mais je n'ai pas souhaité mettre en scène les lieux. Je n'ai pas bougé les différents objets qui sont dans ce transept millénaire. Ça aurait pu être mieux. C'est comme ça.

Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens
L'entrée du transept
Des peintures sont encore visibles dans le haut du transept
Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

lundi 7 juillet 2014

Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm

Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

dimanche 6 juillet 2014

Prière et recueillement au programme de ce dimanche

Abbaye Saint-Pierre-ès-Liens

mardi 10 juin 2014

Enfin une Sanglas

Je fais service minimum. C'est que, ces jours derniers, je bosse sur des travaux assez complexes et relativement difficiles à comprendre. Ça me prend pas mal de temps et j'en manque un peu pour le blog. Toutefois, aujourd'hui, je vous propose enfin une Sanglas. C'est celle de Pascal, une Sanglas qui accuse son âge mais qui a le mérite de rouler, malgré quelques petits soucis électriques. Il est à noter les magnifiques freins installés il y a peu.

Sanglas 500 S2 avec de beaux freins

dimanche 8 juin 2014

La belle américaine

Harley-Davidson Electra Glide 1965
Je reviens juste du rassemblement du Clan Sanglas France. J'ai une moisson de photos à traiter, quelques unes seront montrées ici. Pour aujourd'hui, je me contente de vous proposer une belle, très belle, magnifique, Harley-Davidson Electra Glide Panhead de 1965.

mardi 3 juin 2014

D'en haut, le bas dans l'eau

Terrasson-Lavilledieu, le bas vu d'en haut

lundi 2 juin 2014

Carte postale du lundi

Terrasson-Lavilledieu - les trois ponts sur la Vézère

dimanche 11 mai 2014

Chaos granitique

D'où que vous partiez dans la galaxie, juste après le soleil vous prenez la direction de la planète Terre. Lorsque la planète est en vue, vous ajustez votre vol et tentez d'éviter les grandes étendues d'eau pour vous mettre en position de filer en direction de l'Europe. Vous cherchez la France, vous vous laissez dévier gentiment vers le sud-ouest, pas trop, tout de même, et vous devriez être maintenant au-dessus de la Dordogne.

La Dordogne est multiple, artificiellement découpée en quatre couleurs avec un Périgord blanc qui engloberait Périgueux et s'étendrait vers la Gironde, un Périgord pourpre qui serait celui du vin et du Bergeracois, un Périgord noir qui s'articulerait autour de Sarlat et possèderait les plus beaux châteaux surplombant la Dordogne, les plus belles grottes ornées, les plus belles maisons aux toits de lauzes, la vallée de la Vézère et le plus grand nombre de touristes et, enfin, le Périgord vert qui irait du Limousin à la Charente en passant par Brantôme.
Le Périgord vert doit son nom à la profusion d'arbres, de vallées encaissées dans lesquelles s'étalent joyeusement les fougères. Au fond de ces vallées, on trouve des cours d'eau impétueux. L'Auvézère, l'Isle et bien d'autres. S'il conserve généralement son caractère calcaire, il suffit pourtant de se diriger vers le nord, du côté de Piégut-Pluviers, dans le Nontronnais, à la limite du Parc naturel Périgord-Limousin, pour que ce calcaire cède la place au granite. C'est là que je vous amène aujourd'hui, à Saint-Estèphe, dans les bois, en plein sur le socle granitique fracturé de toutes parts.
Depuis Saint-Estèphe, petit village de cinq-cents âmes et quelques, partent des sentiers de promenade qui promettent de rencontrer le chaos et le diable. Rien de moins. Le clou de la visite, celui qui attire le mieux promeneurs et touristes en quête d'oxygénation et de contact authentique avec dame Nature, c'est le rocher branlant, une masse de granite posée là par on ne sait quelle main diabolique qu'un adulte armé d'un levier peut faire bouger d'une dizaine de centimètres. On estime cette masse à plusieurs dizaines de tonnes. Pour y arriver, on peut choisir un chemin ou un autre selon que l'on soit d'une humeur sportive ou non. En fait, pour ma visite d'hier, j'ai eu droit aux deux chemins puisque, je ne sais comment, je me suis quelque peu égaré en prenant le chemin le plus acrobatique et ai dû, après être revenu presque au point de départ, choisir le plus facile pour y parvenir.

Saint-Estèphe - Chaos granitique
Sous les frondaisons, on suit le cours de la Doue. L'eau se fait son passage entre les blocs de granite qui semblent avoir été jetés là lors du chaos que l'on nous promet à l'entrée. Les chemins et sentiers sont bien entretenus et plusieurs ponts et escaliers permettent de passer d'une rive à l'autre, de grimper le long des gorges. Des panneaux informatifs expliquent les végétaux en présence ou les légendes en rapport avec les lieux. Une promenade réellement sympathique.
J'avais amené le Samyang 8mm et il ne s'en est pas trop mal sorti. La lumière n'était pas très belle avec un ciel plombé annonciateur de pluie. Ceci dit, elle permettait tout de même une lumière assez douce et évitait de trop forts contrastes. Par contre, il y a eu un moment où, sincèrement, j'ai commencé à un peu regretter d'avoir amené tant de matériel. Le sac photo pesait de plus en plus lourd, m'a-t-il semblé. Etrange.

Saint-Estèphe - Chaos granitique
Puisque je vous parle de matériel photographique et en particulier de cet objectif particulier qu'est le 8mm Samyang, j'en profite pour affirmer que ses qualités optiques sont tout à fait satisfaisantes. Par contre, là où le bât blesse un peu, c'est au niveau de l'ergonomie. Son utilisation n'est pas des plus simples. Déjà, la bague de mise au point est un accessoire que l'on peut oublier. Dans le viseur, je n'arrive absolument pas à faire une mise au point. Soit je suis en train de devenir aveugle et j'ai une explication, soit cette bague a été mise là pour faire joli. Je ne vois pas d'autre explication. Dans les faits, je me suis résolu à tout faire en comptant sur l'hyperfocale. Le diaphragme coincé à f:8, la bague de mise au point calée sur une distance de un mètre et je ne sors pas de ces réglages. A partir de là, on ne peut plus jouer que sur deux facteurs, la vitesse d'obturation et la sensibilité. Le gros souci est qu'avec un objectif qui couvre un tel angle, on ne sait plus vraiment quelle est la lumière mesurée par l'appareil. Malgré le fait que j'ai bien pris soin de systématiquement appliquer une sous-exposition de au moins un IL, je me suis retrouvé avec bien des images sur exposées. Pour plus de confort, et pour les appareils qui le permettent, on peut utiliser la fonction "LiveView". Là, on effectue les réglages en ayant un aperçu en temps réel du résultat. Mais je n'aime pas trop ce mode.

Saint-Estèphe - Chaos granitique
Les plus sportifs, ceux qui ont les meilleures chaussures, peuvent s'amuser à sauter de pierre en pierre pour descendre le cours de la Doue jusqu'au roc branlant. Mes chaussures sont ce qu'elles sont et je ne suis assurément pas sportif. De plus, je tiens à mes chevilles et n'aime pas prendre des risques inconsidérés. Dans le fond, je suis un couard d'une prudence maladive. Cela me vaut d'être encore vivant, certainement, mais cela m'a tout aussi sûrement tenu éloigné de belles sensations fortes. C'est un choix. La perspective de m'enfoncer dans une forêt inconnue en empruntant des sentiers balisés me suffit à vivre le maximum d'aventure dont je me sens capable. Cela suffit bien à mon plaisir et je n'empêche pas les têtes brûlées de vibrer plus intensément en faisant ce qu'elles veulent au plus grand mépris du danger et de leur intégrité physique. Ces personnes doivent néanmoins bien se mettre en tête que si elles venaient à s'écraser comme des fientes molles sur l'un ou l'autre des rochers à l'aspect bien dur, elles n'obtiendraient tout au plus qu'un sourire goguenard de ma part. Je laisserai sans remords aucun aux animaux sauvages le soin de nettoyer de ses chairs mortes le cadavre en devenir.

Saint-Estèphe - Chaos granitique
Et donc, une fois que vous vous serez bien promené pédestrement de bloc de granite en bloc de granite, vous pourrez reprendre votre vaisseau intergalactique pour retourner chez vous où que ce soit. Vous ne manquerez pas de faire la promotion de ce site.

Saint-Estèphe - Chaos granitique

dimanche 4 mai 2014

Limeyrat 2014

Mes amies, mes amis, mes chères lectrices, mes chers lecteurs, j'espère que vous aimez la moto ancienne parce que là, pour le coup, je peux vous assurer que vous allez en bouffer pendant quelques jours. Aujourd'hui avait lieu le rassemblement annuel des vieilles motos du Périgord à Limeyrat.

Cette année, j'ai failli rater le rendez-vous. Il faut dire que l'on ne m'avait pas prévenu. Heureusement, un copain m'appelle en début d'après-midi pour me dire que c'est aujourd'hui. Moi, c'est pas ce que j'avais prévu mais bon, vous me connaissez, quand il est question de vieilles motos vraiment vieilles et de photos à faire, j'accours. Et donc, j'attrape le sac photo, le pied photo, les clés de la voiture et je file pour Limeyrat.
Cette année, je me suis amusé avec le 8mm Samyang mais je n'ai pas tout fait avec. Par contre, je n'ai pas été mécontent d'avoir pensé à prendre le flash et des piles de rechange. Parce que la plupart des motos étaient à l'abri sous une bâche. Et donc, je vous propose une visite de la manifestation en photos à raison d'une dizaine par jour. On commence.

Douglas
Peugeot Frères
René Gillet
'Armor
Terrot
Magnat Debon
Ravat
Ravat avec une Motosacoche derrière
Indian Power Plus 1920
Indian Power Plus 1920
La suite demain !

samedi 3 mai 2014

Autoportrait au béret

Parce que je veux comprendre comment utiliser un objectif ultra grand angle, un Samyang 8mm, et que je ne savais pas quoi photographier sans sortir de chez moi, je me suis rabattu sur l'unique modèle à ma disposition, moi.
Pour donner un peu de piquant et de gaieté à l'exercice, je me suis coiffé du béret de mon défunt pépé et ai saisi le Polaroïd 1000 acheté dans les années 70, à l'époque où, bien que vaguement intéressé par la photographie, je n'y connaissais que dalle et n'achetait que des conneries. En effet, après l'Instamatic Kodak à pellicules 110, et parce que mon papa avait acheté un Polaroïd haut de gamme, j'avais jeté mon dévolu sur cet appareil qui, disons-le, ne m'a jamais permis de produire la moindre image intéressante. Comme, de plus, le principe était des plus coûteux, je ne l'ai pas beaucoup utilisé. Aujourd'hui, Polaroïd est mort et on ne trouve plus de pellicules. Tant pis, tant mieux.

Autoportrait au béret

vendredi 2 mai 2014

L'autre château de Marqueyssac

Mes roues m'ont mené presque par hasard dans le pays d'Ans. Le pays d'Ans, dans l'Auvézère : Badefols-d'Ans, La Boissière-d'Ans, Chourgnac d’Ans, Granges-d'Ans, Sainte-Eulalie-d'Ans et Saint-Pantaly-d'Ans. Je ne connais pas bien ce pays d'Ans. Ma grand-mère serait née à Badefols d'Ans ou quelque part alentour. Par hasard, donc, j'ai aperçu des ruines d'un château et m'en suis approché.

En Dordogne, lorsque l'on parle de Marqueyssac, on entend "Jardins suspendus de Marqueyssac" en ignorant ou oubliant qu'il existe aussi, à l'écart de Saint-Pantaly-d'Ans, sur le bord de l'Auvézère, un château de Marqueyssac. Contrairement au haut lieu touristique de Vézac, ce château en ruines n'attirent pas les visiteurs. Sans savoir qu'il existait, je l'ai trouvé alors que tombait une pluie intermittente mais bien mouillante tout de même. J'ai fait deux photos et je suis rentré chez moi en suivant ma route.
J'étais bien étonné de trouver un deuxième château de Marqueyssac et j'ai cherché sur Internet ce que l'on en disait. Ma surprise a été complète lorsque j'ai appris qu'il existe un lien entre les deux Marqueyssac. Selon ce que je peux lire sur le site des amis de Marqueyssac, l'histoire débute au XIVe siècle lorsque le château de Marqueyssac de Vézac, sur les bords de la Dordogne, est détruit et pillé. C'est en 1497 que Pons de Marqueyssac obtiens des terres sur Saint-Pantaly-d'Ans et ses environs. Bon. Je ne comprends pas bien tout ce qui est expliqué sur le site et notamment, je ne comprends pas de quand date ce château. Il apparaît qu'il aurait connu sa période la plus faste au XVIIe siècle et qu'il aurait alors été au mieux de sa forme. Les années passent et ce n'est qu'à partir de 1952, suite à un très violent orage qu'il perd son toit et qu'il commence sérieusement à menacer ruine. Je suppose qu'il n'était déjà pas en très bon état.
Je n'ai pas réussi à trouver beaucoup de renseignements à propos de ce château. Il semble que les Amis de Marqueyssac se seraient donné pour but de le restaurer ou, du moins, de le consolider et de ralentir son déclin. Au pied de bâtiment, je n'ai pas noté de traces évidentes de travaux en cours. Des grillages et des panneaux invitent les visiteurs à passer leur chemin, ça n'est pas très accueillant. Je n'ai pas pris le temps d'aller voir ce que l'on voyait de l'autre côté de la rivière mais la météo n'y invitait pas non plus.

Château de Marqueyssac - Saint-Pantaly-d'Ans

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