mercredi 7 avril 2021
Mot-clé - HDR
lundi 8 août 2016
Encore une histoire qui finit bien et un essai d'image à grande plage dynamique
Ce matin, je travaillais sur une commande en cours lorsque le NAS[1] s'est mis à émettre un bip plaintif et répétitif. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre qu'un disque a rendu l'âme et il ne me faut pas beaucoup plus de temps pour trouver le disque de secours et l'installer. Le logiciel interne du serveur de stockage le reconnaît aussitôt et je lance une restauration de la somme de contrôle. Tout est bien qui finit bien. Enfin il reste un risque pour qu'un autre disque vienne à lâcher durant cette restauration. Alors, la totalité de mes données contenues sur ce volume sera perdu. J'espère que cela n'arrivera pas.
Il s'agit d'un petit serveur doté de quatre disques durs de 2To configuré en RAID 5. Pour faire simple, cela signifie que je n'utilise que trois disques et que le quatrième est utilisé par le système pour cette somme de contrôle. Admettons que j'écrive "1" sur le disque A, "2" sur le disque B et "3" sur le disque C. Le système écrira "6" sur le disque D. Si le disque A tombe en panne, le système reconstituera son contenu en faisant une petite opération à la portée du premier informaticien venu. Si le disque D défunte, le système calculera de nouveau la somme de contrôle à partir des données des trois autres disques.
Evidemment, on perd un quart de la capacité totale théoriquement offerte par l'ensemble des disques. On gagne en sécurité. Le système n'offre pas non plus une sécurité totale et infaillible. Il peut arriver que deux disques défaillent en même temps ou presque. Ça m'est déjà arrivé et là, c'est la catastrophe. Pour bien faire, il faudrait avoir deux systèmes redondants. Un qui copie l'autre. Alors, on perdrait beaucoup d'espace. Je vous laisse calculer. Il existe d'autres protocoles RAID. On peut par exemple avoir dix disques sur lesquels on écrit et deux qui écrivent la somme de contrôle en redondance. Tout cela revient assez cher et il convient d'estimer la valeur de ses données.
Depuis quelques années, on nous incite à faire appel au cloud pour sauvegarder ses données. L'idée n'est pas idiote, elle n'est pas gratuite non plus. Faire confiance au savoir et au sérieux de professionnels, pourquoi pas ? Mais il est nécessaire d'avoir une très bonne connexion Internet et espérer ne pas avoir de panne de réseau. Le mieux serait de doubler les sauvegardes. Une sauvegarde en local et une dans le Cloud. Ça a un prix, ça prend du temps, il faut voir si l'on tient à ses fichiers.
Honnêtement, ça m'ennuierait bien un peu de perdre tous mes travaux, toutes mes photos, tous mes projets en cours. Il est difficile de chiffrer la valeur de tout cela, il est un peu moins difficile d'estimer le temps nécessaire pour tout refaire. Bien sûr, tout ne mériterait pas d'être refait. Bien sûr aussi, tout ne serait pas possible à refaire. Le problème est directement lié à la question de données numériques. Il existe plus de risques pour perdre ses fichiers que ses dessins sur papier, ses négatifs ou diapositives. A chacun de faire en connaissance de cause.
Hier, j'ai voulu essayer de faire une photo HDR de l'étang que je vous ai déjà présenté il y a quelque temps. J'ai fait sept prises de vue à différents temps de pose. Le résultat n'est pas de nature à me faire penser que cela valait le coup que je m'essaie à l'exercice.
Note
[1] Network Attached Storage pour dire que c'est un serveur de stockage en réseau
jeudi 10 juillet 2014
Transept de l'abbaye Saint-Pierre-ès-Liens
Je vous avais prévenu, j'y suis retourné. Cette fois-ci, j'avais pensé à amener un pied photo et j'ai pu m'amuser à faire du HDR. Je le regrette un peu rétrospectivement mais je n'ai pas souhaité mettre en scène les lieux. Je n'ai pas bougé les différents objets qui sont dans ce transept millénaire. Ça aurait pu être mieux. C'est comme ça.
jeudi 13 mars 2014
Ruines de l'église de Cheylard
Situées sur la commune des Farges, en Dordogne, les ruines de l'église de Cheylard ont été le sujet d'une séance photographique hier soir. Jusqu'à peu, j'ignorais tout de ce lieu qui surplombe la Vézère dans un environnement boisé.
Autrefois, il y a bien longtemps, aux alentours du XIe siècle, le cœur du village était là, au hameau du Cheylard, autour de l'église. Situé sur une colline calcaire qui surplombe la Vézère, le hameau accueillait une trentaine de foyers. Au XVIIIe siècle, le Cheylard fut partiellement abandonné et la vie se développa aux Farges autour d'une nouvelle église. L'édifice du XIe siècle commença à tomber en ruines.
Aujourd'hui, il ne reste plus que le clocher mur de facture romane et le chœur qui est du XIe siècle. Une équipe de bénévoles entretient et consolide ces ruines que l'on trouve au bord d'un chemin de randonnée pédestre. Du hameau d'autrefois, il ne reste plus grand chose et les maisons neuves ont poussé en bas de la colline. Perdue dans les bois, la petite église est d'une discrétion totale. Objectivement, il n'y a pas grand chose à voir. Une pierre tombale semble avoir retenu toutes les attentions et est mise en valeur à quelques mètres de l'ancienne entrée de l'église, protégée des intempéries par une table couverte de verre.
Durant sept siècles, ce petit village a dû vivre au rythme des petits chemins bordés de murs de pierres sèches en auto-suffisance à quelques kilomètres de Montignac, de Aubas ou de Condat-sur-Vézère qui devaient sans doute représenter les destinations les plus lointaines pour les hommes et femmes nés là et qui devaient s'y rendre à l'occasion.
Aujourd'hui, et d'autant plus que je ne suis pas très fort en Histoire, il est bien difficile d'imaginer la vie en Périgord au Moyen-Âge et à la Renaissance. Sans doute la vie devait-elle être rude et répétitive mais la vérité d'alors n'a rien à voir avec celle d'aujourd'hui. Je suppose que les principales préoccupations d'alors étaient de se nourrir, de se chauffer, de se loger et de travailler pour cela. Ce que l'on peut voir aujourd'hui de ce petit hameau ne donne pas vraiment d'indications intéressantes à mes yeux. Ce qui m'étonne beaucoup, c'est l'absence de maisons ou de ruines de maisons autour de l'église. Tel que l'on voit les lieux aujourd'hui, on a la sensation que l'église aurait été bâtie en plein milieu d'une forêt, ce qui est certainement totalement faux. Il est possible que les maisons d'alors aient été construites en bois ou bien que les matériaux aient été récupérés pour des constructions plus récentes ailleurs.
Du reste, il semble assez probable que l'on a pris les meilleures pierres de l'ancienne église pour bâtir autre chose. Les pierres d'angle, les pierres de la porte ont disparues. Bizarrement, le mur clocher est resté debout intact. Dans l'église, on a trouvé des caveaux. Une pierre tombale sortie de l'enceinte de l'église a été posée devant l'ancienne entrée avec une notice explicative qui ne dit qui en avait bénéficié. Cette pierre est gravée d'une croix et de signes que je n'ai pas compris, notamment d'un pied et d'une main. Qu'est-ce que cela peut bien vouloir signifier ? Mystère.
J'ai donc fait quelques photos de l'église mais je n'ai pas vraiment trouvé l'angle qui aurait permis de faire de bonnes images. La présence d'arbres empêche de faire une photo de loin et implique donc, ça va de soi, de faire des photos de près. Et là, bon, ça implique l'utilisation d'un grand angle avec ce que ça amène en déformation et en contre plongée. Alors, les perspectives s'envolent et ça donne des trucs bizarres. Mais bon, j'ai sorti quelques images de la carte mémoire de l'appareil et j'ai même tenté des photos en HDR.
Et spécialement pour Liaan.
vendredi 28 juin 2013
Fin de route
Les casses automobiles qui ont conservé des épaves vieilles de plus de 40 ans ne sont pas si courantes. Hier, j'ai pu visiter l'une d'elles. J'en ai ramené quelques images.
dimanche 13 mai 2012
HDR de motos anciennes
Voir des véhicules qui datent de plus d'un siècle pour quelques uns d'entre eux, ça n'est pas si courant. Voir des véhicules de ces âges qui sont encore capables de rouler (avec une certaine parcimonie, il faut le reconnaître), c'est un bonheur pour qui aime les véhicules anciens. Des marques aujourd'hui disparues comme Magnat-Debon ou Ravat mais aussi des marques toujours existantes comme Peugeot ou Harley-Davidson, c'est ce qui constituait le plateau de la rencontre annuelle à Limeyrat.