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mardi 1 septembre 2020

Citroën AMI 6 de 1968

L'AMI a un coup de pompe

lundi 1 juillet 2019

Les Simca ne meurent jamais

mercredi 26 avril 2017

Les photographiés nous interrogent

C'était au musée d'art contemporain de Rochechouart et c'est une œuvre de Thomas Ruff datée de 1984. Deux personnes photographiées avec les codes de la photo d'identité au format de 210x165 cm. Posée à côté, une autre œuvre d'une jeune fille qui semble regarder, indécise, sans affect, ces deux photographies.
J'ai été attiré par cet ensemble et surtout par les deux portraits.

Photographies de Thomas Ruff au musée d'art contemportain de Rochechouart

lundi 3 avril 2017

L'art et la prison

Quel rapport entre une prison bâtie au sud de Ryad, capitale de l'Arabie Saoudite et le Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart en Haute-Vienne ? A priori aucun et pourtant !
Pourtant, lors d'une récente visite de ce musée, j'ai pu voir une peinture murale très graphique, raisonnablement jolie à voir, agréable à l'œil. J'aurais pu en rester là, me dire que oui, le graphisme de la peinture est intéressant, et passer à autre chose. Mais voilà que l'on m'explique en quelques mots la signification cachée de la peinture.

Art carcéral à Rochechouart - Haute-Vienne
On ne m'aurait pas donné l'embryon de piste, je n'aurais certainement pas cherché à en savoir plus. Une fois que l'on m'a dit que la peinture représente une vue aérienne stylisée d'un centre de détention, cela m'a semblé évident. Bien sûr ! Encore fallait-il le savoir.
Donc, il s'agit d'une prison. Ah ! Nous voilà bien avancés. C'est que des prisons, et on le regrette, ce n'est pas ce qui manque de par le vaste monde. Maintenant, il s'agissait de trouver quelle prison était représentée là, dans la salle du musée de Rochechouart. J'ai enquêté. Ça n'a pas été très difficile mais j'ai été content de trouver le bâtiment sur Google Maps.

Prison Al Haeer Arabie Saoudite

mardi 6 décembre 2016

Faisons le tri

Tri Peugeot Limoges

lundi 14 novembre 2016

Hippophagie

Liaan, gentil lecteur de ce blog qui nuit (très) grave, nous fait part dès potron-minet ce matin du fait qu'une revue bien connue des amateurs de 2cv Citroën fait de la pub pour ce blog qui nuit (très) grave dans un encart diffusé sous la forme d'un fichier pdf.
Toujours soucieux de capitaliser mon pouvoir de nuisance, je n'hésite pas à vous faire subir la vision d'une photo déjà publiée ici mais traitée, pour l'occasion, en noir et blanc.
La question est de savoir si François Brun, boucher-charcutier à Limoges (Haute-Vienne) se sert de sa 2cv pour transporter de la viande chevaline, bien entendu.

2cv à Brive

jeudi 15 septembre 2016

Photos vaporisées

Parce que je me suis occupé à autre chose, je n'ai rien fait pour le blog. J'extirpe de mes réserves deux images faites lors de la promenade à toute vapeur dont je vous parlais il y a peu. Il faudra bien vous en contenter.

L'un des bouts du tunnel

Mécanicien de la machine

mercredi 17 août 2016

Locomotive

Un panache sombre grimpe à l'assaut du ciel

jeudi 11 août 2016

Pièce rare

L'automobile que je vous présente aujourd'hui est une vraie rareté. En 1958, le carrossier Chapron s'intéresse au cas de la Dauphine de chez Renault pour en faire une découvrable luxueuse. Selon les sources, il y en aurait eu un peu moins de dix de produites voire, plus précisément, seulement sept. De celles-ci, il n'en resterait à ce jour que deux dont, donc, celle vue dans le Limousin récemment. Immatriculée dans la Haute-Vienne, elle semble pourtant bien venir d'Outre-Manche si l'on en croit son volant placé à droite.
Cette Dauphine a accompagné le train à vapeur sur une partie du parcours avant de s'arrêter à la gare d'Eymoutiers où j'ai fait quelques mauvaises images. Je n'ai pas eu la chance de trouver le propriétaire qui, pourtant, devait être quelque part autour de la gare. Dommage. Il nous en aurait sans doute appris plus sur cette automobile rare.

Dauphine découvrable Chapron

Dauphine découvrable Chapron

Dauphine découvrable Chapron

Dauphine découvrable Chapron

vendredi 5 août 2016

Arrivée d'un train en gare de (pas) la Ciotat

jeudi 4 août 2016

A toute vapeur

Les amateurs de voitures ou de motocyclettes anciennes font figure de petits joueurs, du coup. L'association Chemin de Fer Touristique Limousin-Périgord est née Chemin de Fer Touristique Périgord-Quercy en 1981 dans le Sarladais. En 1991 elle prend armes et bagages et migre vers Limoges. Une ancienne locomotive à vapeur acquise à l'état d'épave, quelques voitures à restaurer et des premières virées entre Périgord et Quercy.
A partir de 1991 et après le déménagement à Limoges, l'association continue son œuvre de sauvegarde du patrimoine en restaurant dans les règles de l'art son matériel. Ce parc matériel s'étoffe et comprend aujourd'hui deux locomotives à vapeur, une locomotive Diesel, une dizaine de voitures et un locotracteur Moyse de 1934 utilisé pour les manœuvres au dépôt.
La première locomotive à vapeur, la 141.TD.740, a été construite par la Société Française de Construction Mécanique de Denain en 1932 et a été affectée à la ligne Conflans-Sainte-Honorine - Paris Saint-Lazare jusqu'en 1966, année de l'électrification de la ligne. Anecdote qui revêt une certaine importance pour moi puisque ma mère était alors employée de la SNCF à la gare Saint-Lazare et habitait Conflans-Sainte-Honorine. Il existe probablement quelques chances pour qu'elle ait été conduite à son lieu de travail par cette locomotive ! Aujourd'hui, cette locomotive fait l'objet d'une nouvelle restauration après déjà près de trente-quatre années passées au sein de l'association. Notons que cette machine est classée monuments historiques au titre de la préservation du patrimoine industriel par décret ministériel en date du 30 octobre 1987.
La locomotive qui nous intéresse aujourd'hui est presque centenaire. Commandée par le ministère des armées durant le premier conflit mondial à la société Vulcan Foundry basée en Grande-Bretagne, elle sera livrée après la signature de l'armistice. L'armée française n'a plus besoin d'elle et, logiquement, elle est affectée au Chemins de Fer de l'Etat avant de rejoindre la société Paris-Lyon-Méditerranée (PLM) en 1924. Lors de la seconde guerre mondiale, elle est volée réquisitionnée par les boches forces allemandes. C'est en 1950 que la France retrouve sa trace du côté de Bonn. Notons que nos amis allemands n'ont pas fait diligence pour la restituer, cette locomotive ! Bref, elle rejoint la SNCF et elle effectue son dernier voyage commercial en 1975. Il s'agit de la toute dernière locomotive à vapeur en circulation commerciale.
Cette locomotive est immatriculée 140-C-38. Une anecdote ? C'est elle que l'on voit dans le film de Robert Lamoureux On a retrouvé la septième compagnie en 1975. Après avoir été confiée à une association de modélistes de Caen elle est acquise par l'association limousine en 1996. Elle sera entièrement démontée, vérifiée, contrôlée et remontée avant de recevoir l'autorisation de rouler à nouveau. Depuis 2014 elle tire un chapelet de voitures pour des circulations touristiques sur le réseau ferré du limousin... et ailleurs à l'occasion.
Lors des sorties, par sécurité et aussi pour des raisons techniques (impossibilité de faire faire demi-tour à la locomotive à vapeur sur le tronçon Limoges-Eymoutiers Lac de Vassivière) la locomotive à vapeur est épaulée par une locomotive Diesel 040-DE-895 équipée d'un moteur 12 cylindres développant 825cv. Elle aussi a été restaurée et remise dans sa livrée d'origine par les membres de l'association.
Ces passionnés sont à saluer pour le cœur qu'ils mettent dans la préservation de ce patrimoine ainsi que par l'accessibilité dont ils font preuve dès que l'on les presse de questions de néophyte primaire. Et place à quelques photos.

Quasi centenaire
On grimpe à bord
On fait le plein d'eau
Sois bielle et tais-toi
Love me tender
Belle mécanique
Aller au charbon

dimanche 22 mai 2016

Quand la France voulait des motocyclettes pour ses administrations

Fin 1944, la France presque libérée cherche à remettre son administration sur les routes. L'occupation allemande a laissé des ateliers relevant diverses pièces permettant dans un premier temps de monter des BMW et autres machines. Le CMR est créée pour s'occuper de ce stock et reconstruire des motos. Le CMR, c'est le Centre de Montage et de Réparation. Il remonte des R12, des R71 et quelques R75 de chez BMW jusqu'au moment où les pièces viennent à manquer pour monter des motos selon les types officiels de chez BMW. Qu'à cela ne tienne, on adapte et on crée une BMW qui n'a jamais existé, la R73, un bricolage de pièces hétéroclites qui affichera un écusson BMW modifié, respectant l'hélice mais plaçant du bleu et du rouge et sur lequel s'inscrit le nom du CMR en plus de celui de BMW.
Cette moto, j'en avais entendu parler mais ne l'avais jamais vue. C'est désormais chose faite puisqu'il s'en trouvait une à Limoges, au salon de la moto organisé par la FFMC locale.

BMW R73 CMR
Parce que la pénurie de pièces menace, le CMR n'a bientôt plus raison d'être et en 1945 c'est la création du CEMEC, le Centre d'Étude des Moteurs à Explosion et à Combustion. Ses ingénieurs s'inspirent des BMW et autres Zündapp pour imaginer une nouvelle moto mais tout est de l'ordre de la création originale. C'est à dire qu'il n'y a aucune pièce interchangeable avec une moto allemande de l'époque. La première moto sera la L7 pour Latérales et 750cc. Le moteur est donc un 750cc à soupapes latérales délivrant ses bons et loyaux 18cv. C'est peu sur le papier mais ces chevaux sont de braves percherons qui sont endurants. Dans la première version, il n'y a qu'un carburateur réchauffé par deux tubulures conduisant de l'air chaud capté directement en sortie d'échappement. La L7 connaîtra quelques améliorations au long de sa carrière. Celle présente à Limoges n'est pas une CEMEC mais une Ratier. Le réservoir n'est pas le même et cette Ratier est équipée de deux carburateurs.

Ratier L7
Ratier L7 et C6S
En 1954, Ratier rachète les activités de CEMEC, l'entreprise spécialisée dans la production d'hélices pour l'aviation conçoit une version largement améliorée de la L7 en rendant le moteur culbuté, ce sera la C8. Est-ce que cette moto a existé en dehors de quelques modèles de pré-série, je l'ignore. Je n'en ai jamais vu. Mais Ratier a de l'ambition et planche sur un modèle plus moderne. On abandonne le moteur à soupapes latérales et la suspension coulissante pour une distribution culbutée et un bras oscillant. La moto est donnée pour 35cv et 160km/h. Mais il semble qu'il faille attendre le rachat de Ratier par Thomson CSF pour que la production débute réellement en 1960. Ces motos ont équipé les CRS et la garde républicaine qui, paraît-il, étaient satisfaits.

Ratier C6S
Micro Ratier C6S
Pour conclure, on notera que ni les motos du CMR ni celles du CEMEC ou de Ratier n'ont été pensées pour le grand public. Toutes celles qui ont connu une seconde vie dans le "civil" ont été achetées au domaines. C'est dommage que ni CEMEC ni Ratier n'aient fait l'effort de s'intéresser à cette clientèle potentielle. La Ratier C6S avait bien des atouts à faire valoir face à son principal concurrent qu'était BMW à l'époque. Cela aura été une occasion ratée de plus dans l'histoire de la moto française. Avec la disparition des 600cc Ratier en 1962 débutera une très longue période de vaches maigres pour la production de moto française de grosse cylindrée.

mercredi 6 avril 2016

Harley, c'est bidon

A Limoges, il n'y avait pas que les Japonais qui présentaient des saloperies. Harley-Davidson était bien présent avec pratiquement toute la gamme ou peu s'en faut. Ce qui est remarquable, chez les Ricains, c'est leur art de faire de belles peintures et de beaux lettrages qui viennent orner des réservoirs au dessin tout simplement splendide. Je vous propose une petite sélection d'images.

Harley-Davidson

Harley-Davidson

Harley-Davidson

Harley-Davidson

Harley-Davidson

Et l'une d'elles en noir et blanc pour la route.

Harley-Davidson

lundi 4 avril 2016

Salon de la moto de la FFMC de Limoges

Ça valait le coup d'aller à Limoges, ce week-end ! Le thème de l'exposition principale était celui de la moto française. Nous y reviendrons. Plusieurs clubs de marque étaient présents dont celui qui s'intéresse aux Japauto. Japauto ? Oui ! Grand distributeur des motos Honda pour la France, ce concessionnaire s'est rapidement fait connaître pour ses préparations et accessoires, principalement pour la 750 Four. Quelques très belles restaurations étaient présentées et permettaient de redécouvrir ces motos qui ont marqué quelques générations d'amateurs de motos sportives.

Japauto à bloc JPX

L'appel du circuit

Japauto 1000 VX - notez le bloc cylindre

La bécane à Dédé et Gégé

De la belle mécanique

lundi 12 octobre 2015

Quand un vicomte

Je suis passé aussi par Turenne. C'est un joli village, Turenne, un village perché sur une belle butte et entouré d'une réjouissante campagne toute corrézienne. Cette fois-ci, je n'avais pas le temps de m'y arrêter pour aller photographier l'intérieur du village qui vaut vraiment le coup d'œil mais j'ai pris quelques minutes pour faire deux images en me disant que ça alimenterait ce blog.

Turenne
Turenne

samedi 10 octobre 2015

L'art contemporain, votre tasse de thé ?

Encore et toujours à Rochechouart. Je vous gâte ! C'est une infime partie de la globalité de l'œuvre de Laure Prouvost exposée jusqu'au 26 octobre et intitulée "On ira loin". Une toute petite partie qui n'explique rien du projet, qui n'est pas représentative non plus. Nous sommes dans une histoire, dans un mensonge, dans une re-création de son histoire personnelle à travers la vie imaginaire de ses grands-parents. L'artiste nous raconte sa grand-mère et son grand-père et nous embrouille au point que l'on ne sait plus démêler le vrai du faux. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir été prévenu ! Rien n'est vrai, tout est imaginaire. A ne pas rater si vous passer par le Limousin !

Table à thé

vendredi 9 octobre 2015

L'art qui tourne en rond

Toujours à Rochechouart, une œuvre un peu cachée, dans une petite salle. Elle couvre tout un pan de mur, elle semble avoir été faite avec les doigts. Avec de la terre ? Je n'en sais rien. Ça me fait penser aux mandalas mais ça n'a rien à voir. Enfin disons que ça n'a vraisemblablement rien à voir.

L'art de rien

mercredi 7 octobre 2015

L'art, on ne le laisse pas choir, à Rochechouart

Quel bonheur de voir combien les personnes intelligentes et ouvertes ont su apprécier la photo d'une œuvre d'art contemporain exposée au musée de Rochechouart, hier ! Du coup, voilà que cela me pousse à remettre ça pour aujourd'hui avec une autre superbe œuvre. Je suis déjà tout frétillant de joie à l'idée que vous allez vous émerveiller. Je me doute bien que vous serez dès à présent pris d'une irrésistible envie d'aller découvrir ce magnifique musée et les merveilles qu'il recèle ! Allez-y ! Vous ne serez pas déçus ! Rien que le château vaut le coup d'œil.

Fauteuils au musée de Rochechouart

mardi 6 octobre 2015

Rochechou-art contemporain

J'ai eu le tort de venir avec un gros sac photo. En repartant du Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart, en Haute-Vienne, une charmante personne de l'accueil veut savoir ce que je compte faire des photos que j'ai prises. Elle me dit avoir remarqué mon matériel "professionnel" et m'avertit qu'il m'est interdit de vendre mes clichés. J'essaie d'argumenter un peu, de lui faire comprendre que mon matériel n'a rien de si "professionnel" et je l'embrouille avec mon humour à deux balles. Ce qui est amusant, c'est que j'ai vu d'autres photographes dont une qui avait un appareil bien plus "professionnel" que le mien. Disons bien plus cher, bien plus performant. Mon tort, c'est d'avoir eu ce sac photo et ce zoom équipé de son pare-soileil. Ça lui donne un aspect plus imposant. Qu'il ne s'agisse que d'une sorte de tube de plastique découpé importe peu, ça donne l'air.
Ce qui est amusant, c'est que l'on ait pu me prendre pour un professionnel, un photographe professionnel, uniquement en raison de mon équipement supposé. Ce qui est encore plus amusant, c'est que l'on ait pu imaginer que j'avais pu faire des photos vendables. Je me suis bien amusé à parlementer et à brouiller les pistes. En assurant n'être qu'un simple particulier j'ai réussi à instiller encore un peu plus de doute dans l'esprit de cette Janus soucieuse des intérêts du musée et de la propriété intellectuelle des artistes exposés. Je me suis demandé quelle pouvait être la valeur de la représentation d'une œuvre d'art. Et puis, j'en suis arrivé à me demander ce qu'était l'art.
Je vois bien la différence entre l'art et l'artisanat. L'artisan a une obligation de résultat. C'est à dire que si vous faites appel à un bon artisan, par exemple à un plombier, vous êtes en droit d'exiger qu'il n'y ait pas de fuite d'eau, que les raccords soient solides et bien faits. Si vous en appelez à un artiste qui conçoit ses œuvres avec du tuyau de cuivre et de la robinetterie, vous ne pourrez rien demander. Si l'artiste ne sait pas souder, s'il lui plaît de placer une vanne faussée et de placer des bassines en plastiques sous son installation, c'est lui qui aura raison au bout du compte. Vous ne pourrez porter plainte contre lui si son travail n'est pas réalisé dans les règles de l'art. Et c'est un comble.
Admettons que je me prenne pour un artiste et que je considère que mon art consiste à faire des photos d'œuvres d'art. Je peux estimer avoir le droit, au nom de l'art, de la transgression aussi, de photographier ce que je veux comme je le veux et même si c'est interdit. A la condition toutefois (bien que...) de ne pas porter atteinte à l'intégrité de l'œuvre photographiée. Mais en fait, on ne m'a pas soupçonné de faire de l'art à bon compte, on m'a soupçonné d'être un professionnel de la photographie cherchant à monnayer mon travail. On m'a pris, au mieux, pour un artisan cupide. Ce n'est pas que ce soit une tare rédhibitoire d'être un artisan mais ce qui est choquant c'est que l'on n'ait pas pensé que j'ai pu être un simple quidam, un visiteur lambda.
Ça ne date pourtant pas d'hier que l'on recommande de ne pas se fier aux apparences ! L'habit ne fait pas le moine, on le sait bien. Et puis, c'est quoi, avoir l'air professionnel ? Il suffit d'avoir un appareil photo qui fait "genre professionnel" ? Un un peu gros sac photo suffit à se faire passer pour un photographe inscrit ? Je sais bien que l'on ne peut pas aller contre les apparences et, moi-même, au nom de ces apparences, j'ai pensé que la personne qui était de l'autre côté du comptoir de l'accueil de ce musée de Rochechouart était là dans le cadre de son emploi. Si cela se trouve, il s'agissait d'une imposteur(e).
A force de palabres, il a été établi que je n'avais pas le droit de vendre mes photos, que je devais les conserver pour mon seul usage, qu'il m'était interdit de les partager, de les montrer, de les publier. Mais comme je suis un mauvais garçon qui ne respecte rien et qui aime à passer outre les règlements je prends le risque de vous en montrer une dès aujourd'hui. Evidemment, à vous de prendre vos responsabilités. Si vous regardez cette image photographique vous vous exposez à une plainte pour recel. C'est logique. Donc, je me dois de vous signaler que vous ne devez pas regarder la photo qui suit.
Ah oui, j'oubliais. Parce que je suis décidément un vrai sale type, je ne dirai pas qui sont les artistes exposés à Rochechouart. Ceci dit, si ça vous intéresse, vous pouvez toujours aller visiter le site du musée.

Cette photo n'est pas à vendre

lundi 29 juin 2015

Route nationale 20 historique

VW Karmann 1500La RN20 est moins célèbre que sa copine la Nationale 7, celle chantée par Trénet. Pourtant, pour ceux de par ici, c'est la route principale, celle qui conduit à la capitale ou à Toulouse. Je l'ai prise un bon nombre de fois, cette nationale 20, bien avant qu'elle soit remplacée par l'autoroute. A Brive-la-Gaillarde, elle était croisée par la nationale 89. De fait, Brive est au croisement de deux axes majeurs. J'ai appris à l'improviste qu'une promenade d'automobiles anciennes était organisé hier entre Limoges et Brive, c'était la deuxième édition de cette manifestation inter-clubs.

Les clubs de Limoges, de Uzerche et de Brive-la-Gaillarde organisaient cette promenade sur le thème du départ en vacances. L'arrivée était prévue pour 18 heures sur la place de la Guierle à Brive. En y allant, j'ai croisé plusieurs voitures anciennes à partir de Larche. Des personnes qui ne souhaitaient pas s'arrêter trop longtemps à Brive, sans doute.
La balade était ouverte aux véhicules des années 20 à 80. Parmi les plus anciennes, une 201 Peugeot de sport et une Amilcar. Pour les plus récentes, quelques 205 cabriolet ou 305 Peugeot mais aussi des VW Golf ou des répliques d'anciennes. Comme d'habitude, beaucoup de populaires françaises des années 50 et 60. Je vous propose une petite sélection de photographies.

Skoda Felicia cabriolet
Alpine A310 V6
Citroën SM
Alfa Romeo
Austin Healey
Land Rover Serie 3
SIMCA P60
Dodge
Renault Goelette Veedol
Triumph TR4
Citroën DS break
Citroën DS
VW Karmann 1500

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