Humour (un peu)

dimanche 1 juillet 2018

Défi de juillet

Moi
Tel que vous me voyez là, je réagis à l'histoire drôle que vous allez me raconter en commentaire. Je vous mets au défi de me faire rire avec vos meilleures blagues.

jeudi 5 avril 2018

Le ridicule blesse encore

Lorsque j'étais petit, il me semblait qu'il était bien moins grave d'être blessé que mort. Dans les jeux d'enfant, dans les films, celui qui n'était que blessé se relevait et pouvait continuer la bataille épique, repartir à l'assaut du méchant. Il avait reçu une douzaine de balles dans le corps ou une flèche d'indien en plein cœur mais il rebondissait formidablement non sans afficher une fugace grimace due à la douleur qui, toutefois, était bien présente, la gueuse. N'écoutant que son courage, le héros revenait à la vie et poursuivait sa mission, faisant à la fin triompher le bien sur le mal. Le méchant périssait et c'était bien.
Aujourd'hui, j'ai conscience que la mort est parfois préférable à la blessure. Ainsi, j'ai récemment été témoin d'une grave blessure qui, semble-t-il était diablement douloureuse. Il s'agissait d'une blessure engendrée par le ridicule, le sentiment, l'impression, d'avoir été ridicule. On prétend que le ridicule ne tue plus depuis longtemps mais, sans doute plus grave, il continue à blesser. Il se trouve que le blessé, conscient de n'avoir pas été tué fatalement, a encore trouvé assez de force vitale pour regimber d'importance. Il exigea que l'on appelât Police Secours, que l'on hélât le SAMU, que l'on convoquât les hommes de médecine, que l'on lui réservât une place au bloc opératoire. Il fut écouté, on soigna sa blessure d'orgueil. Il s'en remit.
Hélas, la blessure laissait des cicatrices, des stigmates indélébiles. Notre homme avait été blessé jusqu'au plus profond de son âme et, aux yeux de ses quasi semblables, il n'avait plus cette aura si merveilleuse. Il avait montré sa faiblesse, ce n'était plus un dieu, juste un simple mortel. Il dû descendre de son piédestal pour s'abaisser à affronter le vulgaire à hauteur d'yeux. Ce n'était pas un piédestal bien haut mais pourtant la chute fut douloureuse. L'orgueil avait peut-être été pansé, l'image n'en était pas moins flétrie.
Le ridicule dont avait été lâchement frappé ce grand homme aurait pu être assumé. Il aurait dû l'être. Personne n'aurait douté du caractère parfaitement volontaire de ce petit ridicule qui serait passé pour une belle preuve de relativisme, de distanciation par rapport à son ego. La grande masse des petites gens aurait su saluer comme il le faut cette grandeur d'âme et cette capacité à savoir se moquer de soi. Il est amusant de constater combien, souvent, il suffit d'être le premier à rire de soi pour que l'on vous encense en retour, d'ailleurs. On sera bien plus enclin à prêter une foule de qualités diverses à celui qui saura manier l'auto-dérision qu'à celui qui se montrera bouffi de prétention, de sérieux, de vanité et d'amour de sa petite personne.

Et cela me fait penser à tout autre chose

En 2014, un homme connu des Périgourdins, bien implanté dans le tissu associatif de Périgueux, engagé dans diverses actions caritatives, humanitaires ou solidaires, s'apprête à s'en remettre au suffrage en annonçant sa candidature aux élections municipales de Périgueux. Homme de gauche, il se présente sous l'étiquette du Front de Gauche. Un jour de marché, menant campagne, cet homme laisse ses pas le conduire en un estaminet de la ville. Là se trouve un ancien premier édile du nom de Yves Guéna, homme de droite de surcroît. Les deux hommes se connaissent et il arrive ce qui devait arriver, ces deux hommes que tout devrait séparer se laissent aller à se causer et à se retrouver à l'occasion de la dégustation d'une boisson apéritive. Ô drame ! On crie à la trahison, l'affaire remonte jusqu'aux oreilles de Jean-Luc Mélenchon qui retire son investiture au candidat. La faute est impardonnable, colossale, irrévocable. On comprend sans peine le courroux de M. Mélenchon et on le trouve même bien conciliant de n'avoir pas exigé que l'on traîne le traitre impénitent au pilori en place publique pour qu'il puisse expier sous les lazzi de la foule des gens de gauche. Lorsque l'on est de gauche, la moindre des choses est de ne pas boire en compagnie d'un homme de droite. Tout le monde sait ça. C'est même l'un des fondamentaux de l'apprentissage de la vie politique. Staline a-t-il jamais bu avec Hitler ? Marchais a-t-il jamais bu avec Pompidou ? Non ! Bien sûr que non ! Et Mélenchon lui-même, a-t-il jamais eu la faiblesse de consommer un verre d'alcool avec un ennemi du peuple ? Non, parce que Jean-Luc Mélenchon est un homme de convictions qui ne transige pas avec l'idéologie et parce qu'il est des choses avec lesquelles il convient de ne pas rigoler. Non mais ! Gloire soit rendue à Jean-Luc Mélenchon et que la grâce divine dégouline sur ses épaules saintes.
Cet homme coupable, c'est Maurice Melliet. J'avoue ne pas le connaître bien mais ceci depuis longtemps, depuis les années 80 quand il avait son agence de publicité Persona Grata. Je soupçonne en lui un de ces dangereux anarchistes puisqu'en plus de boire des coups avec l'ennemi il se pique de poésie au sein du club des Hydropathes de Périgueux. C'est dire le caractère néfaste du personnage !
Maurice Melliet n'entra pas dans une colère remontée face au dieu vivant du Front de Gauche de l'époque. Il se contenta, et c'est là que l'on comprend mieux la couardise de l'homme, d'envoyer un poème à M. Mélenchon. L'histoire ne dit pas si le Grand Homme a lu les vers et leur a répondu. L'histoire ne dit pas non plus de quel côté le ridicule a frappé, du reste.

Maurice Melliet

lundi 11 décembre 2017

Éthique & cohérence

mercredi 6 décembre 2017

Vous reprendrez bien une louche de mauvais goût

jeudi 3 août 2017

La folle et incroyable histoire de la bonne ville d'Escoire narrée par Pierre Bellemare

jeudi 27 juillet 2017

De l'outre espace

Pour moi, tout a commencé par une nuit sombre, le long d’une route solitaire de campagne, alors que je cherchais un raccourci que jamais je ne trouvai. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route.
Si la vie est apparue ou est en train d'apparaître sur une autre planète, quelque part dans le vaste univers, il n'y a pas de raison pour qu'elle ait choisi de se développer de la même manière que par chez nous. Il serait presque incroyable que la vie ne soit apparue que sur notre Terre à nous autres. Il n'empêche que ça nous plaît bien de penser que les extraterrestres sont assez différents de nous mais pas trop. On aime à penser qu'ils pourraient être petits mais avec un cerveau énorme, assez laids selon nos critères, assez repoussants, même. Ils pourraient n'avoir que trois doigts mais fort longs, des yeux exorbités, une peau visqueuse et un tout petit zizi. Ils viendraient tenter de nous coloniser ou nous exterminer mais à la fin, c'est nous qu'on gagnerait parce que, tout de même, l'Homme c'est pas la moitié d'un con.
Enfin ça, c'est dans le cas où ce seraient les ET qui viendraient nous visiter. Et si c'était nous qui réussissions à partir à la rencontre de ces êtres étranges sur leur petite exoplanète ridicule ? Ah ! Peut-être pas tout de suite là maintenant mais disons, soyons fous, dans deux ou trois ans ? On envoie un vaisseau spatial vachement moderne avec piscine à bulles, court de tennis, piste de danse et tout ce qu'il faut pour passer le temps parce que le voyage va tout de même prendre quelque temps. De la bouffe en quantité avec les boissons pour accompagner, une connexion à Internet pour pas perdre le contact avec la famille et aussi se tenir au courant des choses de l'actualité, une statue du président Macron pour protéger les voyageurs en marche vers l'ailleurs et quelques outils pour réparer en cas d'avarie.
Donc, paf, une sélection d'astronautes triés sur le volet part vers les espaces infinis de l'énormité interstellaire avec une carte Michelin, une boussole et un sextant bien réglé. Nos hommes et femmes divaguent un peu, sortent de la voie lactée, prennent la direction préconisée par d'éminents astronomes et les voilà en vue de la planète de destination. Ils se posent sans difficultés majeures et sortent du vaisseau spatial en combinaison étanche, on n'est jamais trop prudent. Il y en a un qui, avec précaution, soulève la visière et vérifie que l'atmosphère est bien respirable. Coup de bol, elle l'est. Du coup, ils peuvent s'habiller plus confortablement pour mener à bien leur expédition de recherche de la vie. Dans leurs bagages, ils ont amené tout un tas de véhicules avec le plein de carburant. Un quatre-quatre, des petites motos tous-terrains, un quad, une patinette, des vélos et un petit camion avec une cellule de camping-car. Comme la planète ne présente pas de reliefs accidentés et que la pesanteur est moins forte que sur Terre, ils peuvent parcourir des milliers de kilomètres en peu de temps. Ils vont du nord au sud, de l'est à l'ouest et, un jour, alors qu'ils ne s'y attendaient plus vraiment et qu'ils commençaient à trouver le temps un peu long, paf, au détour d'un virage ils se retrouvent nez à nez avec un enfant extraterrestre occupé à garder un troupeau de brebis-chèvres à poils longs. Nos voyageurs de l'espace vont à sa rencontre et avec beaucoup de gestes parviennent à expliquer leur planète d'origine, leur voyage et l'assurer de leurs bonnes intentions. L'enfant, peu farouche, les conduit jusqu'à son village où les astronautes peuvent rencontrer le chef pour un entretien particulier.
La barrière de la langue n'est pas bien difficile à abattre pour nos terriens choisis pour leur faculté à apprendre de nouvelles langues. En à peine une heure, ils parviennent déjà à baragouiner la langue indigène d'une manière tout à fait acceptable. Quant au chef du village, il est ravi d'avoir la primeur de la prise de contact avec ces étrangers qui viennent de loin, d'une galaxie lointaine et à eux inaccessible. Il accepte au nom de ses semblables les cadeaux et est visiblement émerveillé par le baromètre décoré d'un paysage alpin. Il explique que son peuple n'est pas bien riche et qu'il ne peut offrir en retour qu'une brouette de diamants d'une pureté inconnue sur Terre. Les voyageurs font mine d'accepter sans enthousiasme excessif, un peu par sens du protocole mais beaucoup parce qu'ils aimeraient en avoir plus qu'une brouette.
Le chef local écoute avec attention et intérêt les explications des envoyés plénipotentiaires sur les problèmes connus sur la planète Terre. Il est horrifié d'apprendre que la pollution a conduit à la disparition de tant et plus d'espèces animales et végétales et propose aussitôt, dans un geste de générosité indéniable d'accueillir les milliards de Terriens qui souhaiteraient venir vivre sur cette planète agréable où rien ne manque, ni eau ni oxygène, ni terre arable ni ressources minérales de toutes sortes. En effet, cette planète un poil plus petite que la Terre est riche d'un sous-sol bien garni en pétrole, métaux plus ou moins rares et même des trucs inconnus sur Terre. Pour le sol, il est tellement bon que l'on peut y faire pousser tout en un temps record. Parce que le climat est particulièrement adéquat en tous points, on peut espérer engranger récolte sur récolte toute l'année. En outre, on peut trouver à l'état naturel tout plein d'espèces de végétaux bien intéressants dont une sorte d'arbre qui donne des feuilles plaisantes à fumer et des fruits qui ont tout de la côte de bœuf. Des roches métamorphiques procurent à qui le souhaite une boisson délicieuse au goût et assez bien alcoolisée. Il suffit de creuser d'un coup de pioche et de puiser le liquide. La belle vie.
Ni une ni deux, un accord est conclu entre les représentants terriens et les autochtones et un banquet est organisé pour saluer le rapprochement entre les deux peuples. Il est décidé que quelques Terriens resteront sur place en gage de confiance et que le même nombre d'extraterrestres feront le voyage jusqu'à la Terre afin qu'ils puissent présenter leur chouette planète aux autorités terriennes. Tope-là ! Le temps de faire les pleins de l'engin spatial, de vérifier les bougies, de faire une rapide vidange et de remplir le réservoir de liquide de lave-glace et c'est déjà l'heure du départ. L'émotion fait bien couler quelques larmes mais l'assurance d'un prochain retour et la joie de revoir bientôt les nouveaux amis réchauffent les cœurs. La manette de starter est tirée, le bouton d'allumage des réacteurs est pressé et c'est le décollage. L'esprit joyeux, les voyageurs de l'espace parcourent les dizaines de milliers d'années lumière à la vitesse de... la lumière. Pour que le temps passe plus vite, on apprend aux êtres de la petite planète à jouer à la belote et les parties de carte se succèdent tout le temps du trajet avec toujours plus de franches rigolades.
Peu de temps après, c'est déjà l'atterrissage. Une foule immense est là pour accueillir les héros. Les dirigeants de tous les pays se battent pour avoir l'honneur de les recevoir chez eux et pour en apprendre plus. Les extraterrestres font les gros titres des journaux, quelques scientifiques proposent que l'on les dissèquent illico, les curés prétendent qu'ils sont création divine. Mais déjà, on œuvre à bride abattue pour construire les fusées nécessaires à la grande migration. On bâtit des sortes d'arches de Noé pour amener tous les animaux utiles, on fabrique des fusées-silo pour embarquer les graines et noyaux, les spores et tubercules du monde végétal ou cryptogame. Les ingénieurs redoublent d'ardeur, les ouvriers travaillent en sifflant. On commence à faire ses bagages, ses cartons.
En quelques mois, tout est fin prêt. On embarque tout et le reste, on verse une petite larme pour la planète Terre et c'est le grand départ. Les scientifiques ont optimisé la puissance des vaisseaux et calculé l'itinéraire afin qu'il soit le plus rapide possible et en à peine deux semaines et demi, les Terriens arrivent à destination. Ils sont accueillis sous les vivas de la foule venue souhaiter la bienvenue à leurs nouveaux amis. Ici, on n'a pas chômé et les villes sont toutes déjà bâties sous les directives de l'architecte resté sur place. Les immeubles sont en marbre rose, les escaliers en bois précieux, les vitrages en diamant pur et les boutons de porte en or surchoix. Afin de ne pas reproduire les erreurs commises sur Terre, on a décidé de ne pas créer de frontières ou de pays. La géographie des lieux ne permet d'ailleurs pas vraiment de définir des frontières naturelles et on ne peut trouver un morceau du territoire préférable à un autre. Tout a été dessiné méthodiquement et intelligemment de manière à ce que les espaces verts soient nombreux et accessibles à tous. On a bien sûr réservé des espaces pour les terrains de football et les piscines olympiques. Les routes sont tracées rationnellement et permettent de rejoindre quelque point du globe en un minimum de temps. D'ailleurs, on a su s'inspirer des technologies locales pour créer des véhicules qui n'utilisent pas de source d'énergie pour se déplacer à une vitesse ahurissante en toute sécurité. Les réseaux de communications aussi ont bénéficié de la technologie extraterrestre et on n'est pas bien loin de la transmission de pensée avec des débits affolants. Grâce aux ressources naturelles et au savoir des sorciers du cru, tous auront accès à une médecine à la fois douce et particulièrement efficace. Du reste, l'atmosphère environnante semble protéger de la maladie et, peut-être même, de la mort. Les sommités scientifiques se déclarent très intéressées par ce fait et ont déjà sorti microscopes et tubes à essai pour tenter d'en apprendre plus.
Le temps que tout un chacun gagne ses nouvelles pénates et un immense banquet est organisé. Les Terriens font découvrir les produits de leur ancienne planète et découvrent ceux de leur nouvelle. Les extraterrestres se montrent impressionnés par les fromages français si puissants et odorants et assez dubitatifs face aux plats venus de Grande-Bretagne. Aussi, ils tombent amoureux des chats qu'ils ne connaissaient pas ainsi que de la truffe blanche d'Italie. Au cours du festin, les grands de la Terre décident d'un commun accord qu'ils démissionnent ou abdiquent tous et qu'ils acceptent d'adopter le régime politique en cours sur la planète, une forme d'anarchie éclairée et bienveillante. On lève les verres pour cela et on s'embrasse.
Peu de temps après, le temps que la glace soit totalement rompue et que les plus solides timidités soient vaincues, on s'aperçoit non sans surprise de l'inter-fécondité entre les humains et les extraterrestres. Les premiers enfants naissent bientôt et ils sont tous particulièrement beaux et déjà bien avancés intellectuellement pour leur âge. C'est une ère de bonheur et de prospérité qui débute là et personne ne trouve à s'en plaindre.
Les religieux qui, dans un premier temps demandaient à voir, campés sur leurs croyances qu'ils étaient, envoient valdinguer soutanes, turbans, fanfreluches, croix et croissants, kippa et gris-gris, livres saints et idoles païennes pour participer au grand élan d'amour et de paix. Les cultures anciennes sont remisées au rôle de curiosités pour les musées présents un peu partout dans les villes. Bien entendu, l'argent est éradiqué et les échanges se font sur le principe de la bonne foi et de la générosité. Les professions intellectuelles, les artistes, les penseurs, écrivains, musiciens, réalisateurs et autres philosophes sont respectés au même titre que les cultivateurs, ouvriers et manœuvres. Les industries sont dirigées afin de répondre aux besoins de la population et d'une manière démocratique dans le sens d'un respect du bien-être de la planète et de l'environnement.

Pendant ce temps, la planète Terre, libérée des humains se reconstitue doucement, comme une convalescente. Le travail de la sélection naturelle et de l'évolution des espèces poursuit son œuvre et, de temps à autres, elle voit débarquer des touristes venus d'une lointaine planète venus là comme on va au parc d'attraction. Ces touristes sont très respectueux et ne laissent pas de papier gras après leur départ. Bref et pour faire court, tout est de nouveau en ordre dans l'univers.

Tintin et Milou d'une lointaine planète

mardi 11 juillet 2017

Tour de rien

Le tour en Dordogne

mercredi 8 mars 2017

Brillante déduction

Un médecin qui sait ce qu'il dit

mercredi 1 février 2017

Prix Krospenfüger

vendredi 26 août 2016

La sérendipité mise à mal et la preuve par l'image

On ne trouve que ce que l'on cherche

mardi 16 août 2016

Chacun cherche son chat

Quand tique la science

jeudi 14 juillet 2016

On n'est pas là pour se faire engueuler

Armée française et police nationale

vendredi 1 juillet 2016

Après la plume les poils

Parce que les fleurs c'est périssable

jeudi 30 juin 2016

Beauté intérieure

De mon improbable foutoir, j'ai extirpé une plume. J'ai voulu la tester. Depuis des années, j'ai choisi d'utiliser le pinceau. J'ai déjà expliqué que je suis tellement fainéant que je ne parviens pas à me résoudre à utiliser le pinceau et la plume ou deux tailles de pinceaux ou je ne sais quelle autre combinaison pour un même dessin. Si je débute avec un instrument, il me faut aller au bout avec lui. C'est parfaitement idiot, j'en ai conscience, c'est ainsi, on ne se refait pas.
Et alors, j'ai voulu essayer cette plume. J'ai griffonné un semblant de personnage et plouf ! la plume a fait trempette dans le flacon d'encre de Chine. La principale différence entre le travail à la plume et celui au pinceau, c'est bien que la plume permet de s'amuser à faire des hachures, de multiplier les traits fins. Au pinceau, c'est plus difficile, moins rapide, aussi. Mais j'aime bien le pinceau. Je le comprends mieux. Je sens mieux le moment où il convient de le recharger en encre. Ce que je ne supporte pas avec la plume, c'est ce moment où elle est en panne sèche alors que le trait n'est pas fini. Ça m'agace. Surtout que pour reprendre le tracé là où il s'est arrêté, ce n'est pas de la petite affaire ! Du moins pour moi.
Et pourquoi ai-je encore dessiné un personnage moche, laid, hideux, horrible, monstrueux ? Je ne sais pas. J'aurais pu dessiner une jolie fleur ou un petit personnage kawaii comme aiment à le dire les Japonais dans leur langue à eux qu'ils ont pour exprimer ce qu'ils ont à dire au quotidien de tous les jours. Un petit lapin, ça aurait été mignon. Non ?
Ben je ne sais pas. Ça doit sûrement être qu'il y a un truc qui dysfonctionne grave dans ma cervelle qui fait que ça m'amuse plus de voir des êtres contrefaits, tordus, difformes, mal foutus et à l'air bête. Je suis presque certain que la science s'est intéressé au sujet. Pas à moi en particulier, hein ! Je sais ne pas être le seul à souffrir de cette dérive.
A un moment, jugeant que j'avais suffisamment martyrisé cette plume et usé trop d'encre, j'ai arrêté mon dessin. Je l'ai numérisé et ai apposé avec amour de jolies couleurs numériques et virtuelles et carrément pas authentiques. Parce qu'il manquait un truc à mon goût, j'ai ajouté un peu de texte, histoire que ça devienne tout à fait hilarant.

La beauté des laids

mardi 28 avril 2015

A dose homéopathique

Le miracle homéopathique

mercredi 1 avril 2015

Pêche au lapin

Lapin d'avril

samedi 21 février 2015

Prudence sur les pistes

Skis cloutés

mardi 17 février 2015

Laissons parler les pro

Juliette est ce que l'on appelle une professionnelle de la profession. Elle nous le prouve aujourd'hui avec une colorisation que je n'hésite pas à qualifier de magnifique. C'est un très beau cadeau qu'elle nous fait là. Merci Juliette !

Dent (4)

mercredi 26 novembre 2014

En tous cas, c'est caca le KKK

On croirait une information issue du Gorafi mais non, l'information est relayée par des médias "sérieux". Foin de l'idée de la suprématie de la race blanche (sic), place à la gloire d'une Amérique (Etats-Unis d'Amérique, faut-il bien sûr comprendre) forte ! C'est un bouleversement, une révolution, au sein du groupe raciste très nettement à l'extrême droite dans ses idées politiques.
Mais tout ne va pas sans problème dans le monde merveilleux du Ku Klux Klan. Il y a des oppositions. L'idée de s'ouvrir aux noirs et aux homosexuels n'est pas du goût de tous. Ce serait John Abarr, membre du KKK du Montana qui serait à l'origine de cette proposition. D'autres membres d'autres groupes rattachés au KKK protestent et affirment haut et fort que ce serait porter atteinte à l'ADN du Klan. En effet, sérieusement, je ne vois pas comment un groupe raciste, xénophobe, homophobe, bête et con pourrait réellement s'ouvrir sans perdre sa personnalité et sa raison d'être. Ce serait un peu comme si, chez nous, en France, un parti comme le F-Haine accueillait des personnes de gauche.
Reste la question qui me taraude. Il y aura-t-il ne serait-ce qu'un noir homosexuel à répondre à l'invitation ? Peut-être un noir homosexuel (ou une noire homosexuelle) masochiste et candidat (e) à l'immolation par le feu ?

Le Ku Klux Klan s'ouvre aux noirs et aux homosexuels

vendredi 29 août 2014

Dans vos kiosques

Amis cyclomotoristes, jeunes, ou vieux qui savez le rester (jeune), amis de la pédale, prochainement dans les kiosques, le magazine que vous attendiez tous :

VIENDEZ MA BANDE !

Le journal des cyclos à pédales

Mais laissons la parole à Liaan, rédacteur en chef, directeur de publication, photographe, journaliste, responsable du contenu, responsable des relations avec la presse, responsable des responsabilités diverses, archiviste, caution morale et financière.

Un magazine réalisé tout exprès pour vous, où vous pourrez (re)découvrir tout ce qui a pu exister comme cyclomoteurs à pédales dans toute l'Europe, depuis 1946, jusqu'à 1978. Avec des essais de qualité, sur une longue période, sur des centaines de kilomètres par nos passionnés de petits cubes (mais je t'aurais), mais attention : vous aussi pourrez participer à ce nouveau magazine, toute une rubrique vous est destinée, pour applaudir, critiquer, ou même, calomnier les trapanelles que vous possédez ou qui vous font envie ! Votre parole ne sera pas entravée par qui que ce soit, notre équipe est pour la liberté, pour que vous puissiez vous exprimer !

Quelques soient vos passion, les machines sportives, le grand tourisme ou simplement utilitaires tranquilles et robustes, pourvu qu'elles soient avec des pédales, vous pourrez trouver tous ces sujets dans :

VIENDEZ MA BANDE ! Le journal des cyclos à pédales.

viendez.jpg

AVIS Aux dernières nouvelles, le magazine qui devait sortir le 1er septembre 2014, pourtant imprimé en 15.000 exemplaires, est parti au pilon.

Motif :
L'atelier de photocomposition à fait une redoutable coquille sur le titre : "VIENDEZ MA BANDE - le magazine des cyclomoteurs de pédales". La sortie du magazine est remis à une date ultérieure. Nous sommes désolés pour cet incident. La Rédaction.

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