mardi 23 novembre 2021
Mot-clé - vidéo
samedi 16 novembre 2019
Vertige
Je n'avais pas conscience de ça. A dire vrai, je n'y avais jamais pensé. Je savais que nous tournons autour de notre soleil et que celui-ci se promène dans notre galaxie, je l'avais appris, on me l'avait expliqué, mais je ne me faisais pas d'image de cela. Dans mon esprit, tout tournait donc et puis, bon, hein…
Il a fallu qu'une scientifique de la NASA, Jessie Christiansen, produise une courte vidéo pour que je sois pris de vertige. Cette vidéo nous explique pour commencer que notre soleil effectue sa rotation autour de la voie lactée en 250 millions d'années. Il y a 250 millions d'années, nous pouvons donc imaginer que nous étions au même endroit au sein de la galaxie. C'était le Trias, les poissons et les insectes étaient là et les dinosaures allaient commencer à pointer le bout de leur nez d'ici quelques millions d'années. Au moment où notre soleil était à l'opposé dans la voie lactée, l'extinction du Trias-Jurassique avait eu lieu et nous étions donc en plein Jurassique… Vous, je ne sais pas mais moi, ça me donne une sensation de vertige.
La place que notre planète occupe dans cette petite parcelle de l'Univers octroyée à notre galaxie aujourd'hui, nous n'y avons jamais été depuis ces 250 millions d'années. Si l'on admet que notre planète est âgée de 4,5 milliards d'années, cela veut dire que nous ne sommes passés là où nous sommes que dix-huit fois. Vertige, je vous dis !
mercredi 12 décembre 2018
Une vie de frustration
Parce que je n'y pensais plus, je ne l'attendais pas plus. Un jour, un copain me demande des dessins pour illustrer une petite vidéo qu'il souhaite faire à partir de l'une de ses chansons. Le projet m'amuse et, enthousiaste, j'accède à la demande sans plus attendre.
Le temps passe à la vitesse du temps qui passe, ni trop rapidement ni trop lentement, et je finis par ne plus m'occuper de cette affaire de dessins et de chanson. La dernière fois que je m'en étais préoccupé, le copain m'avait dit qu'il attendait qu'un de ses copains finisse de mettre les dessins en couleur et de réaliser les animations.
Et alors que je m'y attendais le moins, voilà que le petit film sort sur les écrans ! Allez bande d'inutiles désœuvrés ! Regardez-moi ça et amusez-vous ! C'est gratos.
vendredi 5 octobre 2018
Dénonciation et délation sont dans un bateau
C'est une histoire qui me turlupine[1]. Elle semble se dérouler à Marseille. Un moniteur d'auto-école tente d'extorquer la somme de cinq-cents euros à un jeune élève en échange d'un prétendu "bon rapport" donné à l'inspecteur le jour du permis. La menace est que si la somme n'est pas donnée, le rapport est mauvais et que le jeune n'aura pas le permis.
Ce jeune dont il est question connaît des personnes qui produisent des vidéos publiées sur youtube. Ensemble, ils vont piéger le moniteur d'auto-école à l'aide de caméras cachées. Dans la vidéo où le visage du moniteur est flouté, on entend très clairement le marché proposé au jeune et les tentatives d'intimidation. L'escroc est pris la main dans le sac, il va tenter de s'est s'en sortir en appuyant sur la fibre sentimentale des jeunes en expliquant que si on le dénonce, il va perdre son boulot, sa femme (il est employé dans l'auto-école de sa belle-mère). Il termine en promettant de ne plus jamais tenter d'arnaquer ses élèves.
La vidéo est mise en ligne et les auteurs demandent au public de choisir la marche à tenir. Faut-il dénoncer ou pas ? Quelques jours plus tard, les voix ont parlé, il est coupable, il doit payer.
Une autre vidéo est réalisée. Elle montre dans un premier temps l'équipe de vidéastes en train d'expliquer les agissements du moniteur d'auto-école à la directrice. Elle n'en revient pas, elle semble abattue. Elle accepte que l'on place une caméra cachée pour tenter de piéger une seconde fois ce moniteur. L'idée est de le conduire à accepter de faire des arnaques pour sauver l'auto-école qui serait dans une situation financière difficile. La proposition lui est faite, il accepte rapidement en reconnaissant avoir déjà pratiqué la chose. Alors, l'équipe de vidéastes apparaît.
La mère appelle la fille pour lui dire les agissements du gendre, la femme ne veut rien entendre des explications ou excuses du mari, la mère demande à la fille de partir de chez elle, le gendre est licencié dans la foulée.
Cette deuxième vidéo se termine avec l'annonce de la dénonciation du moniteur à la police.
Alors, ça me met mal à l'aise. D'un côté, les deux vidéos publiées semblent bien montrer que le moniteur d'auto-école n'a pas de scrupule particulier à tenter d'arnaquer son prochain et c'est mal. De plus, alors qu'il s'y était plus ou moins engagé, il ne rechigne pas un instant à accepter de mettre en place des petites combines pour faire payer son semblable plus que nécessaire. C'est re-mal. D'un autre côté, il est clair que cette affaire va avoir un impact non négligeable sur la vie personnelle de ce moniteur que l'on qualifiera d'indélicat. Et ne parlons pas des suites judiciaires possibles et de la mise en difficulté pas impossibles pour l'auto-école.
Disons-le, ce mec a tout d'un bon salopard. Il use et abuse de sa situation. Ce n'est pas très déontologique. Mais ! Oui, ça me dérange de voir ces vidéos et, pourtant, je comprends le but recherché. Ce qui me dérange, c'est la séance d'humiliation (un peu gentille ceci dit). On n'est pas dans du cassage de gueule ou de l'humiliation dégradante.
A la fin de la première vidéo, j'aurais dit de laisser tomber, de ne pas dénoncer le moniteur. Je voulais croire sa promesse, j'entendais sa peur de perdre son boulot et sa famille. Il m'avait attendri, quoi. A la fin de la deuxième vidéo, je suis beaucoup moins indulgent ! Et pour autant, fallait-il le dénoncer ? Sans doute que oui, qu'il arrête, qu'il cesse ses agissements condamnables, qu'il ne fasse pas d'autres victimes. Je n'aurais pas été un très bon juge.
Si cela vous intéresse, vous pouvez voir ces vidéos que j'ai vues parce que souffrant et n'ayant rien de mieux à faire pendant que ça tambourinait sous le crâne là et là.
Vous êtes allés voir ces vidéos ? Vous en pensez quoi, à chaud, comme ça ? Hein ? Non parce que, semble-t-il, tout cela serait archi bidon, ce ne serait qu'un truc scénarisé, mis en forme, plus ou moins écrit. Bon, c'est ce qui semblent être dit dans les commentaires de la première vidéo. Et à la réflexion, ce n'est peut-être pas faux que ce n'est pas vrai. Hein ?
Note
[1] oui, de cheval, je sais
vendredi 27 juillet 2018
Quinze pouces pour un monologue
Le contexte est le suivant : un ordinateur portable Apple MacBook Pro 15" ne démarre plus. Il est amené à un Centre de Services Agréé Apple. Le diagnostic est posé, la machine est morte, la carte mère a lâché. Cela peut arriver, bien sûr, mais je m'étonne. La carte mère a été changée gratuitement il y a quelques années dans le cadre d'un programme de remplacement de ces cartes mères à problème. Je propose que l'on m'envoie l'ordinateur pour que j'y regarde de plus près.
La machine arrive à Azerat hier. J'essaie de la démarrer et constate qu'elle refuse d'aller au bout du démarrage. Pour autant, aucun signe, selon moi, d'une carte mère hors service. Je décide d'ouvrir.
Tout d'abord, une certitude : les services chargés d'établir le diagnostic n'ont pas ouvert la machine. C'est une certitude. Pour enlever le capot inférieur de ce MacBook Pro, il n'y a que quelques vis à enlever. On y parvient en moins de cinq minutes. S'ils l'avaient fait, ils se seraient aperçus de la quantité phénoménale de poussière.
Avant de démonter, je m'étais tout de même aperçu que la machine chauffait énormément. Cela ne m'étonne plus. Les ventilateurs sont plein de cette poussière. Cette même poussière qui recouvre toute la carte mère. Je dépose la batterie (trois autres vis) et je nettoie tout ça. Je remets la batterie en place, je pose le capot inférieur sans le fixer et j'essaie de démarrer. Il n'accepte pas du premier coup mais, finalement, voilà, la machine est démarrée.
Soyons honnête, si la machine a démarré, elle ne fonctionne tout de même pas très bien. Je soupçonne un problème logiciel et tente une mise à jour de Yosemite (Mac OS 10.10) vers El Capitan (Mac OS 10.11). Il y a tout de même un comportement bizarre. Par exemple, je n'ai pas accès aux utilitaires comme celui qui permet de vérifier le disque dur, de le formater, de le partitionner. Non, au lieu de cela la mise à jour commence directement. Je suis étonné.
Je demande s'il faut sauvegarder les données. On me dit qu'elles sont déjà enregistrées sur un disque dur externe et que je peux faire ce que je veux. Bien. J'insiste. J'essaie de procéder à l'installation de Sierra (Mac OS 10.12). C'est là que j'ai l'idée de filmer l'opération.
Alors, tout au long de cette opération, j'étais persuadé que ce MacBook Pro était un modèle 2012. Je n'avais pas pris la peine de vérifier. Contrairement à ce qui est dit dans la vidéo, c'est une version de début 2011. Ça ne change pas grand chose. Au moment où je "monte" le film, je me dis aussi que je vais masquer le nom de l'entreprise qui a déclaré l'ordinateur foutu. Après tout, je n'ai aucune raison de lui faire de la publicité.
Pour l'heure, j'ai donc un ordinateur qui fonctionne sous High Sierra (10.13). Je suis en train de le faire travailler à faire la mise à jour de quelques logiciels, ça fonctionne très bien. Hier, tout de même, l'ordinateur a planté. Aussi, je ne dis pas qu'il est complètement sorti d'affaire. Je le garde en observation. Bref, la vidéo doit être considérée comme un (long) monologue à visée humoristique. Je considère que la société qui a fait le diagnostic l'a fait un peu trop rapidement, c'est sûr. Pour une machine foutue, elle fonctionne tout de même très convenablement. Hier soir, j'ai fait passer les tests de diagnostic matériel de chez Apple. Aucun souci n'a été mis à jour. J'ai bon espoir.
dimanche 3 juin 2018
Les Pétaroux à la Noix saison 5
Aujourd'hui encore, la première édition des rencontres littéraires se tient dans la salle du cuvier d'Azerat. Une occasion de rencontrer des auteurs de talent, de discuter, de découvrir, de faire provision de livres.
Le site d'information local ewanews se fait l'écho de cette manifestation culturelle et met à l'honneur un obscur "auteur" local.
mercredi 7 mars 2018
L'état de la justice en France
C'est une vidéo, une animation, réalisée par Sébastien Isaia que je connais un peu. Je vous encourage à la regarder et à la partager sur les rézosocios si vous y êtes présents.
mardi 23 janvier 2018
Choose France
Notre président de la République investissait le château de Versailles débarrassé de ses touristes pour recevoir cent quarante "patrons" étrangers et les inciter à investir en France.
Il y avait là des représentants de firmes telles que facebook, Google, Toyota ou Novartis qu'il convenait de persuader. Le message présidentiel était somme toute assez simple : la France est un pays idéalement placé pour accueillir industries et entreprises du numérique. Cette sauterie (sôterie ?) avait donc pour but, avant le sommet de Davos, de "booster" l'économie française. Bien.
Si des entreprises étrangères parmi les plus en vue viennent s'installer dans l'Hexagone, on peut penser que cela génèrera des emplois. Pour lutter contre le chômage endémique, quoi de mieux que du travail pour tous ? L'équation posée semble éloquente : entreprises=emplois.
Oui mais. Ces grosses firmes étrangères ne sont pas sottes. On peut supposer que pour attirer les entreprises, Macron a concédé à des allègements fiscaux ou de charges sociales. Les scélérates lois de dérégulation du code du travail devraient, dans cette optique, faire venir les investisseurs. D'autre part, on peut parier que ces firmes sauront faire revenir au pays une bonne partie des bénéfices générés sur notre sol.
C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en Grèce au début des années 2000. La Grèce était (elle l'est toujours) sous-industrialisée. Plusieurs pays dits "du nord" de l'Europe sont venus investir dans le pays et, là aussi, on a espéré que cela allait créer des emplois et des richesses. Mais voilà ce qu'il se passa. Les machines furent produites et vendues par l'Allemagne (en majorité) ou un peu par la France, le Royaume-Uni et d'autres. Ces machines furent payées et cela fit sortir des euros de la Grèce. Dans plusieurs cas, des industriels firent bâtir des usines en Grèce et rapatrièrent une bonne partie du chiffre d'affaires chez eux. Du coup, la Grèce eut bien des industries et des emplois mais aussi plein de dettes. Bon, je caricature et simplifie mais l'idée est là.
Il est sans doute bien que des entreprises viennent s'installer en France. On veut nous le faire penser. Je ne me rends pas compte de la masse d'emplois salariés que peuvent générer facebook ou Google. Pour de l'industrie comme Novartis ou Toyota, à l'heure de la robotisation, de l'automatisation, je me dis que l'on va vers des usines qui tendent vers de moins en moins de personnel. Historiquement, l'implantation d'entreprises étrangères sur le territoire national puis dans l'espace européen a été mise en place pour contourner les quotas. Suzuki rachetait l'espagnol Santana, Honda rachetait Rover, Yamaha rachetait Sanglas. Ainsi, le marché européen leur était ouvert. Avant, Ford s'installait à Bordeaux en 1916 puis, plus tard, à Poissy en Seine-et-Oise.
D'un autre côté, nous vivons à l'heure de la mondialisation et il est peut-être préférable, à tout prendre, que des entreprises s'installent en France plutôt que dans un autre pays européen.
Et sinon, une fois n'est pas coutume, je vous invite à aller voir la dernière production de Ha! Ha! Ha! Éditions, une vidéo à visée humoristique réalisée comme on a pu le faire avec les moyens du bord. Nous, nous sommes amusés. J'espère qu'il en sera de même pour vous. Ce n'est pas parfait mais nous sommes des amateurs. Vous pouvez voir la vidéo en question à cette adresse.
jeudi 3 août 2017
La folle et incroyable histoire de la bonne ville d'Escoire narrée par Pierre Bellemare
samedi 1 juillet 2017
Bande annonce
Il va vous falloir attendre quelques jours pour voir le film dans sa totalité mais déjà vous pouvez regarder cette petite bande annonce avec Pierre Bellemare. Et si vous n'êtes pas trop loin, rendez-vous à Escoire pour le 1er salon du livre "Humours" le 23 juillet prochain
mercredi 5 avril 2017
Méthode traditionnelle
J'ai une série de dessins à faire. J'ai eu l'idée de filmer une partie de l'encrage de l'un d'eux. J'aime bien encrer, c'est un exercice qui demande à ce que l'on soit détendu du gland. Faut y aller sans précipitation mais avec détermination. Faut pas trop réfléchir, juste se laisser aller, peinard, petit à petit.
Après, j'ai fait un montage rapide que j'ai accompagné de musiques puisées un peu au hasard, juste histoire qu'il y ait du son.